O'Hana
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Salut la gang, Hé bien, effectivement, si vous êtes capable de tolérer une qualité de vie qui ne vous convient pas MAIS que vous avez un bon travail dans votre pays d'origine, il est alors inutile d'immigrer. Car, comme tout le monde sait, un bon travail suffit à être heureux (je fais de l'ironie bien entendu) Dans un monde parfait, on se pognerait tous le beigne affalé sur un divan à écouter la TV en mangeant justement des beignes car il suffirait alors de demander pour obtenir exactement ce qu'on désire. Alors que dans notre monde, on ne nous donne pas ce qu'on désire mais on nous a donné les moyens d'obtenir ce qu'on désire, la nuance est importante Et je trouve ça génial car on a alors l'occasion d'exploiter ses ressources, de s'explorer dans ses possibilités et d'alors bien apprécié ce qu'on a acquis. La larve devenant papillon, ça ne vous dit rien ? Je l'ai déjà écrit je pense sur le forum mais je le répète : ce n'est pas la destination qui compte mais bien le chemin pour y parvenir et tous les "bons emplois" du monde ne pourront jamais remplacer la sensation enivrante de construire ici, doucement, la vie qu'on a choisi et décidé de vivre O'Hana
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Tout à fait d'accord avec toi Nicoco et je crois qu'il y a lieu de préciser que s'intégrer, en plus d'être un processus éminemment subjectif, ne signifie pas, loin de là, être assimilé (donc pour reprendre certains stéréotypes : adorer le hockey, boire de la root beer, jurer en québécois ou se forcer à souper à 17:00 pour ne pas dire à 16:30 ). D'ailleurs, mes amis québécois apprécient que je puisse, dans une conversation par exemple, être capable de soutenir un sujet bien "local" (comme la souveraineté, le système d'éducation, etc) tout en étant capable de donner ma propre vision des choses vu que je ne suis pas d'ici. Bref, c'est un subtil mélange qu'est l'intégration à mon sens qui relève davantage d'un mariage harmonieux entre ma culture originelle et la culture de mon pays d'adoption qu'un fusionnement ou d'une "conformisation" qui se ferait nécessairement au profit d'une culture au détriment de l'autre. Dans mon entourage (professionnel, personnel), je considère que les gens non seulement comprennent ce défi ("reste toi-même sans oublier où tu vis") mais le valorisent, ce que je trouve excellent. Comme me le disait un ami pure-laine récemment :"vous [les immigrants] êtes en partie l'avenir du Québec et moi, l'avenir du Québec, ça m'intéresse" Peut-on dire mieux ? O'Hana PS : FrenchPeg, bon, c'est sûr que si c'est pour venir au Québec pour écouter "la poule aux oeufs d'or" sur TVA, vaut mieux pas immigrer ...
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Salut Antoine, C'est évidemment une réponse bien personnelle à chacun qu'on peut donner à ta question, réponse qui est possible de donner sur deux plans : Plan extérieur : le feedback que nous donne collègues de travail, amis, relations intimes sur ce qu'ils perçoivent de nous ou comment ils évaluent notre propre intégration au pays. Exemple : avant, quand on me parlait d'un artiste québécois (excepté Céliiiiine bien sûr qui est connue internationalement), d'un groupe ou d'une émission, on me demandait toujours juste après :"tu le connais ? Tu l'as déjà écouté à la TV ? T'en as déjà entendu parler ?" Se faire poser ce genre de question, c'est constater chez l'autre que pour lui (ou elle), on n'est pas encore bien au courant de ce qui se passe ici. Mais, avec le temps, quand les gens te parlent d'un tas de choses qui se passent ici (ou qui se sont passées) et que tu sens dans leurs voix qu'il leur semble évident que tu connais, alors là, je pense que tu peux raisonnablement en conclure que tu es bien intégré pour eux. Jusqu'à même qu'ils oublient que, en effet, tu n'es pas un québécois de naissance à l'origine Plan intérieur : alors là, c'est propre à chacun. Quand je regarde une de mes journées typique, je me demande alors : j'ai-tu le goût de continuer à faire ça ? j'ai-tu le goût de faire mon épicerie dans les supermarchés d'ici ? D'écouter à peu près le même genre d'émissions quand j'allume ma TV ? De regarder le ciel dehors et d'avoir un sentiment de plénitude en moi ? De sentir ce mouvement bouillonant d'avoir une nouvelle vie s'apaiser au fur et à mesure que je construis ma vie ici ? J'ai peut-être pas atteint cette vie meilleure que je recherchais, mais peut-être que c'est dans ce pays que je me sens le plus prêt d'obtenir le meilleur de la vie pour moi. O'Hana
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Dans ce cas-là, et pour aller jusqu'au bout du raisonnement, il ne sert donc à rien de préparer son projet d'immigration sur le plan technique (se documenter, lire, etc) car plus on a des infos, plus on les compare à ce qu'on recherche ou craint, et donc, plus on crée ou se crée des attentes. Dans ce cas, laissons tomber livre, sources internet, forum de discussion et concentrons-nous davantage et en priorité sur nos craintes, espoirs et désirs qui viennent seulement de notre coeur à chacun de nous. Car on sera d'accord qu'il y a autant de projets d'immigration qu'il y a d'immigrants et bien malin qui pourra faire des regroupements comme essaie de faire le MRCI. Parce qu'en fin de compte, l'expérience ce n'est pas ce qui nous arrive mais bien ce qu'on en fait. Et ce qu'on en fait, c'est directement en connexion avec comment on se sent avec soi-même et rien d'autre. O'Hana
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Je partage de manière globale ton avis Loblat, J'ai une amie qui a immigré l'an dernier au Québec et elle me répétait sans cesse que "recommencer au bas de l'échelle" ou "faire des petits boulots au début", ça ne la dérangeait pas, qu'il fallait faire preuve d'humilité, etc etc. Je la sentais très sincère dans ses mots et surtout dans son intention. Une fois ici, elle a par contre trouvé extrêmement dur de commencer effectivement par des petits boulots et elle a dû piler énormément sur son orgueil pour en accepter finalement un et je crois même qu'elle a porté pendant un certain temps, un sentiment de honte. Que lui dire après cela ? Peut-être que tu as beau être très bien préparé mentalement, rien ne remplace l'expérience émotionnelle, soit celle de VIVRE effectivement la situation d'accepter, par exemple, une job d'exécutant alors que tu as une formation universitaire. Lorsque je lis sur le forum des messages qui disent par exemple "j'adore le froid" ou "j'aime la société québécoise pour l'esprit d'entrepreneur qu'elle permet", je suis très heureux sans pour autant être capable d'évacuer le sentiment de septicisme en moi. Après deux ou trois hivers québécois, après peut-être une mise à pied sans ménagement ou un bouleversement de tes responsabilités dans ton nouveau travail ou encore après avoir épuisé tes deux malheureuses petites semaines de congé annuel, on s'en reparlera. Mais avant cela, je crois en toi nouvel immigrant, mais comme les épreuves du bacc français, tu peux être un modèle d'immigrant qui se prépare bien pendant toute l'année avant ton départ, mais pour moi, le verdict ne tombe qu'une fois ici. Et certainement pas avant. O'Hana
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Salut la gang, Très très belle rencontre en effet : l'avantage de ce type de grosse rencontre, c'est que cela permet enfin de rencontrer ces personnes qu'on cotoie quasi-régulièrement sur le forum. L'inconvénient est que, justement, on ne fait que les rencontrer et pas vraiment discuter avec. D'où mon désir - que je réitère ici après leur avoir formulé de vive voix - de revoir Hicoune, Mafa, Buggy, Frampol et Stanki dans des rencontres plus "intimes" en Estrie ou à Montréal pour faire plus ample connaissance. Et promis, j'essaierai de ne pas trop aller m'en parler du "Déclin de l'empire américain" avec Jimmy, K-Riboo-D et FrenchPeg Je voudrai aussi remercier chaleureusement Monikebek et son conjoint de nous avoir ouvert toutes grandes les portes de leur demeure : de fait, passer la balayeuse dans votre sous-sol a été une façon, pour moi et bien humblement, de vous remercier de votre hospitalité Sinon, maintenant que plusieurs témoins peuvent confirmer que j'ai passé la balayeuse (photos à l'appui en plus grrr), qu'on vienne pas me dire que je contribue pas ACTIVEMENT à l'égalité des sexes au Québec Et remerciements spéciaux à Laurence et Laurent pour leur arrivée surprise ! O'Hana PS : mes photos devraient êtres publiées ce soir, ou demain soir (pas avant, désolé)
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Salut Nuitbleue, À ma connaissance, tu ne peux pas étudier et travailler en même temps. À moins que ça ne soit un programme de formation d'une durée égale ou inférieure à six mois apparemment (voir ici). Sinon, en tant que ressortissant étrangère, au Québec, il faudra présenter CAQ (certificat d'acceptation du Québec) et visa d'études et dans le reste du Canada, le visa d'études. Pour ta seconde question, je sais que beaucoup d'étudiants pensaient saisir l'opportunité du PVT pour pouvoir faire leur stage dans des conditions plus flexibles (car ça prend un visa de travail aux conditions bien définies pour faire un stage au Canada) et c'est pour éviter cela que CIC a émis cette interdiction. O'Hana
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Salut, Je ne rajouterai rien de plus que ce qui a déjà été (très bien) dit. Comme Épervier, je m'étonne cependant que ton ami, diplômé en sciences humaines (dans quelle branche précisément ?), n'a pas pu se trouver un emploi ... Les professions dans ce domaine sont en pénurie - comme tant d'autres - que l'on parle de travailleur social, psychoéducateur, conseiller en emploi, éducateur spécialisé, etc. C'est sûr que la reconnaissance des diplômes est nécessaire dans ce domaine, mais en trois ans ... Par ailleurs, à Sherbrooke, je ne remarque pas particulièrement de phénomène qui accule l'immigrant à travailler au noir. Ce qui est triste cependant, c'est de constater que beaucoup d'immigrants dont le français n'est pas la langue maternelle, qui accepte au début des jobines en effet mais, avec le temps, finissent par y rester parce qu'il ne leur est pas nécessaire de parler (français) dans l'exécution de leur travail (ex : journalier dans une manufacture). Cela donne des choses effarantes telles de rencontrer des immigrants depuis des années au Québec et qui sont mises à pied mais qui ne sont pas capables de soutenir une simple conversation ... Il n'y a pas là de travail au noir mais en tant qu'intervenant, je ressens cela comme l'immigrant qui reste dans la noirceur, à la limite de la marginalité ... On est donc ici très loin de l'intégration et de l'adaptation. Mais, à quelque part, je trouve cela compréhensible car ils sont déjà si heureux d'avoir simplement un travail et de vivre dans une société pacifique et sécuritaire (beaucoup sont d'anciens réfugiés). O'Hana
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Salut Maeganna, Pour ma part, de ce que j'en vois, il est vrai que parfois je vois les gens se retourner sur des couples mixtes (noir/blanc/jaune) mais il faut dire que je reste en région à Sherbrooke. Mais comme je l'écris dans mon précédent post, ce n'est pas tant du racisme qu'un simple étonnement de voir quelque chose qui leur semble encore inusité à leurs yeux (surtout de la part des personnes âgées ). C'est bien sûr plus que subjectif, mais la plupart des couples mixtes que je vois ici sont davantage le fait d'adolescents ou de jeunes adultes que d'adultes en tant que tel. Bref, à mon sens, c'est beaucoup moins oppressant et énervant qu'en France, ça, je te le garantit. Mais si tu vas à Montréal, alors là, vous passerez complètement inaperçus O'Hana
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oups, J'ai oublié de vous donner le lien vers l'accord Canada-Québec sur l'immigration de 1991. O'Hana
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Peut-être qu'une autre raison des délais à rallonge qui sont imposés aux requérants d'origine maghrébine se trouve dans l'accord sur l'immigration entre le Canada et le Québec en particulier sur le passage suivant : J'en comprend qu'il existe des quotas d'immigration (articles 6 et 7) et comme le message de Laurence semble indiquer d'autre part la forte croissance des demandes provenant du Maghreb, le MRCI pourrait donc rechercher à atteindre un certain équilibre dans l'origine de ses immigrants : cela pourrait donc aboutir à un goulet d'étranglement pour trop d'afflux de demandes du Maghreb, ceci donnant les délais très longs ... pour les répartir sur plusieurs années (parce que 79 mois d'attente, c'est quand même plus de six ans ...). O'Hana
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Tout est correct j'espère hein Yann ... À la suite de Monikebek, je confirme que Nadia ne sera pas malheureusement pas là. J'embarque Carolynbox, Angulo et madame Angulo dans mon auto et on a prévu d'arriver à Waterloo vers 13:00, c'est correct Monikebek ? (on prévoit 45 minutes de trajet entre Sherby et Waterloo). Sans oublier crêpes, crevettes, chaises pliantes et bières O'Hana
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Tu parles-tu le Québécois...par Impatience
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Ataboy, Tu sais que tu l'as l'affaire en batinse Impatience !! Alors récapitulons ... une immigrante d'origine marocaine née en France et néo-québécoise accomplie : United Colors of Québec, j'adore ça O'Hana -
Bravo Lorenzo, Si je me rappelle bien, vous avez fait votre demande à Paris alors que vous êtes actuellement au Québec, c'est ça ? Y'a des passeports qui vont voyager au-dessus de l'atlantique alors ... Toutes mes félicitations et je crois que le meilleur moyen de remercier tout ce beau monde sur le forum qui vous a aidé, c'est de leur rester fidèle en faisant quelques visites de temps en temps O'Hana
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Salut, J'en connais pas non plus de visa spécifique pour ça et je ne crois pas non plus que le bénévolat fasse partie des catégories exemptées de visa de travail (comme les artistes du spectacle ou les personnes du clergé par exemple). Peut-être qu'en prenant contact avec une association comme la Croix Rouge Canadienne par exemple, ils pourraient te renseigner : un organisme de cette envergure internationale doit forcément être au courant des procédures à suivre dans ton cas. Bonne chance, O'Hana
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Rien de plus beau qu'un cri venant directement du coeur Merci pour ton message Céline : il est vrai pour ma part également, que c'est seulement depuis que je fréquente le forum d'immigrer.com que j'ai développé de véritables liens avec certains immigrants. Eddy
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Hey la gang ... Lancez pas un concours là : m'en faudrait pas plus !! Nana !
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Salut, À ma connaissance, la priorité est la suivante : 1) les regroupements familiaux (parrainage, adoption, etc) 2) les demandes émanant de réfugiés 3) les travailleurs qualifiés (immigration économique) 4) suivent les gens d'affaires, etc Mais être traité en priorité ne signifie pas nécessairement que le dossier sera traité plus rapidement et de la théorie à la pratique, il y a toujours une grande marge. D'ailleurs, en pratique, il m'apparaît relativement plus aisé de traiter plus rapidement la demande d'un travailleur qualifié car les critères d'évaluation sont essentiellement objectifs (formation, expérience, etc). Alors que ceux d'une demande de parrainage reposent davantage sur des critères subjectifs (sincérité de l'amour) : pour moi, c'est comme essayer de faire rentrer un ballon dans un tuyau carré dans tout ce qu'il y a de plus rigide. O'Hana
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Merci FrenchPeg de mettre des mots sur ce sentiment que je n'arrivais pas à définir. Dans mon travail à Sherbrooke (donc, en région), je transige régulièrement avec des entrepreneurs dans le monde de la quincaillerie (agriculture, élevage) ou de la manufacture (meubles en bois par exemple) et ils sont souvent un petit mouvement de recul lorsqu'ils me voient débarquer. Et ce n'est pas du racisme pur mais exactement cette méfiance normale et tout à fait compréhensible au premier abord de l'inconnu qu'ils ne voient rarement - pour ne pas dire pas du tout - dans leur quotidien. Et si certains font des efforts pour me détendre ("veux-tu que je parle plus lentement ?" je trouve ça cute ), d'autres ne font aucun effort et c'est pas plus mal ainsi. La chose étant, en effet, qu'à partir du moment où ils reconnaissent que je suis travaillant et compétent, les barrières s'estompent rapidement. Si parfois, je considère qu'une telle valorisation du travail au Québec m'apparaît néfaste (épuisement professionnel, être ABSOLUMENT compétent, la crainte de l'échec), elle apparaît plus souvent comme une valeur fédératrice ("être travaillant") capable d'aplanir toutes les différences, et tant mieux ainsi Et comme m'a dit un jour un de mes clients :"tant que t'es capable de travailler d'une étoile à l'autre, c'est ben parfait pour moi !" (traduction : travailler dès l'aube quand les étoiles de la nuit s'en vont pour arrêter quand elles réapparaissent le soir venu) O'Hana
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Je compte bien y aller moi Comme dit à Spawn en privé, à défaut de ne pas pouvoir encore voter, je saisis ici l'occasion qui s'offre de donner mon avis. Je ne sais pas encore sur quoi va aboutir cette politique de manière concrète mais je trouve que c'est quand même une belle reconnaissance de la part du conseil municipal de l'importance de la communauté immigrante dans sa population (10 000 sur 140 000 habitants je crois). O'Hana
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Toutes mes félicitation Pepito ! C'est la procédure normale : cela veut dire que lorsque tu te présenteras à un poste frontalier canadien, l'agent d'immigration pourra lire sur son écran la régularité de ta démarche et ainsi vérifier la validité des documents que tu lui présenteras (comme ton n° de passeport et ton n° de dossier par exemple). Là encore, c'est la procédure normale : comme tous les visas, c'est une lettre d'invitation qui t'a été remise qui te donne le droit de demander à rentrer au Canada sous le statut de PVT et, donc, de bénéficier des privilèges et droits qui y sont reliés. Aux yeux de l'immigration, tu n'es donc pas encore officiellement une PVT et c'est l'agent d'immigration qui t'accordera ce statut en validant ton visa et en tamponnant ton visa. À ma connaissance, c'est l'agent qui en émettant ton visa au poste frontalier qui y indiquera ta date d'entrée. Mais à confirmer par les autres PVT. O'Hana
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Merci Arona de cette information, Je trouve cependant absurde que seul un citoyen canadien puisse faire la demande en lieu et place du requérant, seul propriétaire des informations confidentielles contenues dans SON dossier. Et la Loi d'accès à l'information, que devient-elle dans tout cela ? Est-ce seulement réservé aux requérants dans le parrainage ? Si oui, je comprend mieux cette obligation car le conjoint qui parraine est souvent (mais pas toujours) citoyen canadien. Si non, alors là ... O'Hana
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Salut Kamel, Pour ta première question, je n'ai malheureusement aucune réponse précise à te donner : simplement de contacter régulièrement le service d'immigration à Montréal pour maintenir la pression. Je m'attends cependant à ce que tu te fasses répondre :"votre dossier suit son cours" tant que tu n'auras pas dépassé le délai qu'ils t'ont donné. Pour ta seconde, je te propose personnellement d'informer l'immigration de la naissance à venir de ton futur enfant : ils te diront alors précisément la voie à suivre. Et toutes mes félicitations pour la naissance prochaine du tit ! O'Hana
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Salut la gang, Je me sens un peu concerné par ton post Mary car je suis "classé" dans les minorités dites visibles ici avec ma peau mat (origines asiatique et océanienne). Dans l'ensemble, je n'ai eu pour ma part jamais eu à souffrir d'un racisme marqué depuis que je suis ici. Je précise cependant que j'ai une tenue vestimentaire occidentale (je ne porte pas de signe distinctif vestimentaire comme peut l'être un turban par exemple pour un paskistanais) ; mon nom de famille ne comporte aucune "particularité" si je puis m'exprimer ainsi et les gens n'ont aucune difficulté à le prononcer (cela pour dire que les employeurs par exemple ne peuvent m'associer à aucun groupe ethnique à la seule lecture de mon nom de famille) ; je m'exprime dans un français sans accent, i.e. qu'on ne peut pas sentir dans ma voix une certaine influence ethnique comme cela peut s'entendre auprès des asiatiques, des africains ou des maghrébins par exemple Je précise tout cela car j'estime que cela a joué un rôle important dans mon adaptation et dans l'accueil qu'on m'a fait ici : dépassé ma couleur de peau, les gens se rendaient rapidement compte que je n'étais pas si "différent" d'eux finalement et j'irai même jusqu'à dire que ça les rassurait. Est-ce une bonne chose ou pas ? Je l'ignore. D'autant plus que mes origines ethniques a le "privilège" de ne pas devoir porter des étiquetages aussi négatifs que doivent subir les noirs par exemple (à cet effet, un avocat d'un gang jamaïcains de prostitution juvénile à Québec avait fait une bourde devant les médias en disant que "le phénomène de prostitution est normal pour ces gens-là" !!) ou les magrhébins par exemple (terrorisme ...). Bref, pour ma part, définitivement, le Québec porte beaucoup moins les traces du racisme qu'en France. J'ai déjà fait les frais de quelques remarques racistes mais pas aussi virulentes ni marquées qu'en France et d'ailleurs, commencer à s'arrêter à ce genre de remarques, c'est déjà leur donner plus d'importance qu'elles n'en méritent O'Hana
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Salut Alexis, À ma connaissance, la procédure d'immigration au niveau des empreintes digitales de la GRC n'a pas changé (j'ai fait faire mes empreintes il y a un an environ). C'est tout à fait vrai : je l'ai effectivement lu dans la trousse d'immigration (guide à l'attention des travailleurs qualifiés). Cependant, je crois que ce paragraphe ne concerne que les résidents des pays mentionnés qui ne sont jamais allés au Canada : dans ce cas, la GRC ne peut fournir de CJ ni d'empreintes digitales d'une personne qui n'est jamais venue au pays. D'ailleurs, le paragraphe poursuit ainsi : Par ailleurs, un plus bas sur cette même page, tu pourras lire que les personnes qui ont résidé ou qui résident actuellement au Canada (toute nationalité confondue) sont tenues de fournir un casier judiciaire avec empreintes digitales délivré par la GRC, ce qui est ton cas vu que tu as passé un an au Québec. O'Hana


