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O'Hana

Chroniqueur(e) immigrer.com
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Tout ce qui a été posté par O'Hana

  1. O'Hana

    4 ans pour Monikebek

    Salut Monika, Toutes mes félicitations pour vos quatre années non pas de résidence, non pas d'immigration mais bien de VIE au Québec Si l'aventure de l'immigration peut-être souvent décourageante face à tout le chemin à faire devant soi, c'est parfois bon de se rappeler, comme tu le fais si bien dans ta chronique, tout le chemin déjà parcouru derrière soi. Eddy PS : merci pour le clin d'oeil à mon égard dans ta chronique
  2. O'Hana

    Aide conseils

    Salut Kcabe, Oui, tu as lu correctement ce qui est indiqué sur le site de CIC : sur les cinq ans que dure ton statut de résident permanent (statut renouvelable indéfiniment sur présentation d'une demande de renouvellement), tu dois prouver une présence au Canada de 2 ans (730 jours) au minimum. Cela suppose donc que tu peux être hors du territoire canadien les trois autres années de la période de cinq ans. J'en comprend que tu as déjà validé ton visa et que tu détiens officiellement le statut de résident permanent (car avoir le visa ne signifie pas que tu ES résident permanent). Partant de là, tu peux donc en effet revenir au Canada en février 2006. Cependant, j'attire ton attention sur ce point : Quand tu reviendras en février 2006, soit à peu de choses près, trois ans après être devenu résident permanent, attends-toi à te faire questionner par l'agent de l'immigration. Il cherchera en effet à évaluer la sincérité de ton désir de faire du Canada ta résidence permanente après une si longue absence. Enfin, après une absence de trois ans - ce qui est la durée d'absence maximale à laquelle tu as droit pour chaque période de cinq ans - sois bien conscient que tu ne pourras plus quitter le Canada pour les deux prochaines années sans risquer très sérieusement de perdre ton statut de RP. CIC est très à cheval là-dessus, n'hésitant pas à compter en nombre de jours et ta période d'absence et ta période de présence au Canada pour voir si tu t'es bien conformé à ton obligation. O'Hana
  3. salut Vanessa, Il y a des centres DRHC, des CJE (réservés au 16-35 ans) et des CLE (centre local d'emploi réservés aux 35 ans et plus) dans toutes les villes du Québec, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça Quant à savoir si tu auras droit à leurs services en tant que PVT, je ne pense pas : tu seras en effet considéré comme résident temporaire (en opposition aux résidents permanents). Comme une personne sous visa d'études n'a pas droit à l'aide financières aux études ou une personne sous visa de travail n'a pas droit à l'assurance-emploi à ma connaissance. Mais rien ne t'empêche de consulter les guichets-emploi dans ces centres d'employabilité ! O'Hana
  4. O'Hana

    CSQ reçu ... enfin

    oups, Il fallait comprendre le 21 mars 2003 au lieu du 21 mars 2004 pour la lettre de retrait du visa ! Soit quatre mois en tout au fédéral. O'Hana
  5. O'Hana

    CSQ reçu ... enfin

    salut Yas, Pour répondre à ta demande, voici mes délais : - dossier fédéral envoyé le 22 novembre 2002 - réception de l'AR et des instructions de la VM le 03 janvier 2003 - lettre de retrait du visa reçu le 21 mars 2004 (un mois et demi après ma VM) Le tout envoyé à Buffalo alors que j'étais sous visa de travail depuis août 2002. O'Hana
  6. O'Hana

    Bonjour à Tous..

    Salut Sans-Frontières, Si je t'ai bien compris, tu sembles t'interroger sur le fait de savoir pourquoi certains immigrants, visa en poche, retardent leur départ alors que d'autres n'aspirent qu'à l'avoir ce fameux visa pour enfin être sur le départ si attendu. Est-ce bien cela ? Je crois, tout comme toi, que les raisons de chacun sont à respecter. Et en ce sens, elles ne peuvent être jugées si on prend le temps de les remettre dans le contexte où elles s'inscrivent. Ici comme ailleurs, chacun essaie d'y aller au mieux de ses capacités et de ses désirs selon les moyens dont il dispose et les possibilités qui lui sont offertes. L'aventure de l'immigration est déjà en soi une aventure si exaltante mais si exigeante par certains moments qu'il serait difficile de pouvoir évaluer les raisons de chacun selon le même étalon de mesure. Par ailleurs, ta réflexion me fait penser aux délais, en particulier entre ceux que connaissent les "européens" et ceux que connaissent les maghrébins. C'est certain qu'il y a un déséquilibre, je le reconnais sans problème et cela m'attriste. Je me dis que ce déséquilibre dans les délais pourrait fort bien alimenter une incompréhension - des maghrébins par exemple - de constater que des européens mettent autant de temps à partir alors qu'ils ont leur visa en poche. Pour l'occasion, je vais me classer dans la catégorie des "européens" et de ce fait, me sentir triste pour les délais que doivent subir les maghrébins ne m'amène pas nécessairement à vivre un sentiment de culpabilité si je retarde mon départ. Peut-être que je me suis mal exprimé mais mon intention est sincère : je ne cherche pas à excuser les européens et encore moins à déplacer ton intéressante réflexion sur un simple débat dualiste européen/maghrébin. J'essaie simplement de mieux te comprendre et de relativiser les choses. O'Hana
  7. O'Hana

    God save the Queen !

    Salut Don Diego Au travers de tes différents messages, on sent que tu maîtrises bien ton sujet d'où mon très grand intérêt de connaître ton opinion concernant les autochtones : ceci était ma première motivation à te poser la question. Ma seconde motivation étant que je viens d'une petite île où il y avait déjà un peuple (les Kanak ou mélanésiens) qui y habitait depuis 35 000 ans avant qu'un européen n'y arrive. Ainsi, toutes proportions gardées évidemment, je suis fasciné de pouvoir observer comment s'organise l'intégration des Premières Nations au Canada avec toute la vision que j'ai de celle des Kanaks en Calédonie. Probablement que je te rajouterai une troisième motivation à savoir que je n'ai malheureusement pas beaucoup de connaissances sur la question des autochtones au Canada ... Dans la globalité de ton raisonnement, je suis tout à fait d'accord avec toi. J'en retiens qu'il y a un manque flagrant de reconnaissance de ces cultures : le gouvernement canadien ne cherche pas en effet à les reconnaître mais à les intégrer dans sa société occidentale, ce qui est tout à fait différent. Les aider, comme tu l'écris, à développer une culture de l'entreprenariat serait une bonne chose, mais je crains que cela vire en une culture du folklore gentillet ... Surtout que culturellement, le cannabis par exemple est une tradition chez les kanaks : le placer comme substance illicite comme c'est le cas dans les sociétés occidentales, je te laisse imaginer le clash politico-culturel ! La France, après de multiples bavures et tâtonnements, a fini par créer plusieurs mesures pour soutenir la reconnaissance des Kanaks au sein de la république française : - l'opération 400 cadres soit favoriser la poursuite d'études supérieures pour les jeunes kanaks en les soutenant financièrement (études, logement, allocation pour vivre, etc) - la création d'un centre culturel (Centre Jean-Marie Tjibaou) qui se veut un vecteur de rassemblement et pour les kanaks et pour tous les peuples d'Océanie - la reconnaissance de plus en plus complète de la Coutume Kanak à savoir le conseil des anciens par exemple, conseil qui s'intègre dans le cadre juridique et réglementaire calédonien sous tutelle de la République - la création d'un parti politique - le FLNKS pour Front de Libération Nationale Kanak - qui a même un droit d'expression à l'ONU Mais tout cela s'est toujours fait dans le respect des autres ethnies vivant en Calédonie car c'est un processus qui doit se faire dans les deux sens : pour reprendre une analogie, il n'est jamais bon de soutenir un des enfants de la famille (républicaine) si cela doit se faire au détriment des autres. Peut-être que toutes ces mesures sont des pistes de solution pour les Premières Nations au Canada. Mais il faut dire que la France a de l'expérience en la matière en tant qu'ex-puissance coloniale, ce qui n'est pas du tout le cas du Canada (et fort heureusement d'ailleurs). Toujours pour continuer dans le raisonnement comparatif entre la France et le Canada, je crois qu'il est plus facile d'amorcer un mouvement de décentralisation et d'autonomie quand l'ethnie en question ne se trouve pas sur le territoire même du pays : ce qui est le cas pour la France avec la Calédonie, la Polynésie Française et les Antilles pour ne citer qu'eux. Or, les Premières Nations se trouvent sur le territoire même du Canada ce qui complexifie davantage la question car le gouvernement doit tenir compte des autres ethnies et veiller à préserver l'intégrité de ton territoire. Même dilemne pour l'Australie avec les aborigènes (mais bon, l'Australie c'est quand même à 90% un désert ) ou encore la Nouvelle-Zélande avec les maoris (deux anciennes colonies britanniques comme le Canada en passant). Les colons sont arrivés au Canada comme dans toute autre pays et ils y ont fait leur propre pays au fur et à mesure des générations. C'est là où le sacro-saint droit à l'auto-détermination des peuples se pose en dilemne : reconnaître à leur juste mesure les Premières Nations certes, mais comment le faire sans léser les autres, c'est-à-dire les citoyens canadiens (en opposition aux autochtones) ? Ce n'est pas tant, comme tu l'écris, une question administrative ou de subventions mais bien de changement de mentalité. En Calédonie, il y a un proverbe kanak qui dit "ici, on a pas l'heure mais on a le temps" : dire cela dans l'oreille du Ministre de l'Outre-Mer qui a un agenda chargé et des électeurs à satisfaire, ça sonne creux, et c'est bien là le problème. O'Hana PS : désolé d'avoir été long !
  8. Salut Fleuf, Si vous restez à Bromptonville, vous avez dû faire tout le Boulevard St-François Nord à pied pour vous rendre à Sherbrooke, hé bé. Avec les beaux jours qui s'en viennent, je vous suggère également d'opter pour les vélos surtout qu'il y a une très belle piste cyclable le long du boulevard au bord de la rivière en plus. Pour la job, regarde du côté du centre DRHC et du Carrefour-Jeunesse Emploi (tous deux sur la rue Wellington au centre-ville), sinon, il y a Adecco effectivement. Au plaisir, O'Hana
  9. O'Hana

    God save the Queen !

    pô pire ta vision de la confédération Diego Et aurais-tu des suggestions quant à la question des autochtones ? Quand je vois la gestion de la crise de Kanesatake par les deux paliers gouvernementaux, je me pose des questions ... Je pense particulièrement au mode d'élection au niveau fédéral qui profite, depuis longtemps déjà, qu'à un seul parti (PLC). De là à dire que ça prend un scandale des commandites pour qu'il soit un peu bousculé et que le Bloc se refasse une santé au Québec en prévision des prochaines élections ... O'Hana
  10. Excellente émission en effet, L'hommage de Félix Leclerc à l'endroit de René Lévesque à la fin m'a particulièrement ému. O'Hana
  11. Salut gang, Pour ma part, je suis 50/50. Quand un client vient me voir pour me dire qu'il a besoin d'aide dans sa recherche d'emploi à Québec ou dans les environs d'Ottawa, je grince un peu des dents. Comme un micro-climat, je trouve que ces deux villes ont aussi leur propre climat au niveau du marché du travail : le fait que ce soit deux capitales ne doit pas être étranger j'imagine ... Autre constat : à Sherbrooke, je suis découragé de constater quotidiennement que certaines idées ont la vie dure. Comme celle qu'ont les employeurs de considérer qu'un bon candidat à une job (là je parle de métiers très spécialisés ou de niveau professionnel ou cadre) se trouve nécessairement à Montréal et pas sur place. Solution de facilité ou solide préjugé concernant le bassin de travailleurs locaux ? Chais pô. Mais si ça rend la vie dure pour le travailleur québécois, ça la rend encore plus dure pour un néo-québécois. Pourtant, mautadine qu'il y en a de la job à Sherbrooke et, pour ce que j'en vois, souvent à peine moins bien payés qu'à Montréal. Faut croire que vivre en région ça se mérite. Votre expérience malheureuse Chaknet me conforte dans l'idée que Québec, malgré ses très bonnes intentions, n'a pas encore les moyens de ses ambitions : promotion des régions certes mais ça s'arrête là et ça en prend pas beaucoup pour que l'immigrant, dans son amertume, finisse par crier à la publicité mensongère. En disant cela, je ne jette le blâme sur personne. Parce que les efforts sont là, bien palpables. Peut-être qu'ils sont mal utilisés ou répartis. Courage, O'Hana
  12. Salut gang, Heu, je suis passé aussi par Buffalo et ils ont mis 4 mois pour régler tout mon processus (envoi de mon dossier fin novembre 2002 et réception de la lettre de retrait pour le visa fin mars 2003 avec VM et CJ français et canadien compris dans ça). Mais il faut préciser aussi que Buffalo est le seul service canadien habilité à traiter des demandes d'immigration dans cette zone de l'amérique du nord, alors forcément, il doit y avoir des engorgements à un moment donné. Surtout que Buffalo traite, en plus, des dossiers comme les vôtres ou le mien à l'époque, soit ceux de ressortissants étrangers vivants au Canada. Blanche, lorsque tu écris que vous êtes pas mal des globetrotters, ça signifie quoi concrètement ? Car une enquête de sécurité ne se limite pas qu'à vos casiers judiciaires mais consiste aussi et surtout à contacter, par l'agent qui traite votre demande, les services de police de tous les pays où vous avez dû demander un CJ. Alors si ces derniers mettent un peu de temps à répondre et que vous avez pas mal voyagé, je te laisse imaginer les délais ... O'Hana
  13. Salut gang, J'y vais de ma tite contribution dans l'espoir de vous aider à déstresser un peu qui sait ... Théoriquement, CIC indique la mention "décision prise" à chaque fois qu'une étape importante du processus au niveau fédéral est atteinte (évaluation du dossier, résultats médicaux, enquête sur les antécédents judiciaires), car à chacune des étapes, un refus peut être décidé. Donc, toujours théoriquement, "décision prise" apparaît puis disparaît pour relaisser la place à "en cours" pour indiquer qu'une étape est franchie et que la suivante est entamée. Bref, c'est bon signe. Mais dans les faits, c'est vrai que "décision prise" n'apparaît qu'une seule fois, soit à la fin du processus mené par l'ambassade : je pencherai donc moi itou pour un bug informatique ... Et comme l'écrit avec justesse hmd666, le processus d'immigration au niveau administratif comprend deux étapes : la délivrance du visa par l'ambassade et sa validation par un poste frontière. En clair, obtenir le visa est certes synonyme de grande joie mais cela ne fait pas pour autant de vous une personne qui possède officiellement le statut de résident permanent car vous n'avez pas encore validé votre visa. Le processus sera en effet entièrement complété une fois que vous aurez validé votre visa mais jusque-là, vous êtes considérés comme étant toujours des ressortissants étrangers par le Canada. Bon courage, O'Hana
  14. Salut Akiaki, Tout à fait possible et même très recommandé d'ailleurs si tu es dans l'impossibilité de t'installer pour de bon à ta première venue car cela prend des circonstances exceptionnelles (ex : catastrophes naturelles, guerre civile ou maladie grave d'un parent proche nécessitant l'absolue nécessité de ta présence à ses côtés) pour que CIC te délivre une extension de ton visa de RP. Sinon, tu seras obligé de tout refaire le processus comme Mimi (sans devoir repayer les 975 CAD toutefois) excepté le CSQ (qui est valide trois ans alors que le visa ne l'est qu'un an) si tu arrives à "réobtenir" ton visa et rentrer au Canada à l'intérieur de trois ans. Petit conseil : durant ton séjour éclair, ne demande que ta carte RP. En trois-quatre semaines ici, tu devrais l'obtenir normalement et lorsque tu reviendras, tu pourras alors la présenter aux douanes et tu rentreras sans problème. Sinon, CIC accepte de garder ta carte pendant 180 jours : dans cette seconde option, il te faudra en revanche obtenir un permis de retour à usage unique au coût de 50 CAD qu'une ambassade te délivrera puisque tu seras résident permanent mais sans sa carte. Pour ta carte d'assurance-maladie, vaut mieux attendre ton retour définitif sinon, ça sera trop compliqué à gérer : anyway, ça prend une preuve de résidence au Québec pour l'obtenir. Pour la carte NAS, même chose : attend ton retour car elle est nécessaire seulement pour travailler. Finalement, une fois ton visa validé, tu disposes d'un droit de 3 ans d'absence hors du Canada sans risquer de perdre ton statut de RP. O'Hana
  15. Salut Oursonjoyeux, Écrire que cela ait été la plus belle semaine de ta vie c'est sous-estimer ici les magnifiques aptitudes du Québec à te rendre heureux Ceci dit, je trouve dommage que cela prenne une circonstance exceptionnelle (i.e. ton départ au Québec) pour que tu puisses vivre de si belles émotions et de si riches expériences. Ceci dit, merci beaucoup de nous partager ce que tu vis : rien de tel que d'avoir deux jours seulement pour les valises pour s'occuper l'esprit Bienvenue au Québec et au plaisir de t'y rencontrer, O'Hana
  16. O'Hana

    Deux semaines ?.

    Salut Bertrand, Tout pareil comme l'écrit si bien Canada Yves : tu fais enfin face à toi-même et c'est l'occasion rêvée - voire qui t'est imposée à la limite - d'utiliser tes ressources personnelles, d'explorer ta capacité à être autonome et de jeter un nouveau regard sur cette vie que tu as choisi pour toi. Tu le dis toi-même : Ta décision d'immigrer te force à te tourner d'abord vers toi-même et d'abandonner ces habitudes légitimes que tu avais de te tourner vers famille et amis quand tu étais en France. Et peut-être cherches-tu à reproduire cela ici (ce qui est tout à fait normal au début) et comme le dit Canada Yves, il y a probablement de l'illusion que d'essayer de combler cela par du bruit. Je considère que c'est une chance extraordinaire qui t'est offerte en ce moment : et le plus beau dans tout cela, c'est que tu l'as provoqué car tu choisi librement d'immigrer. Le reste se fera tout seul, comme seul tu dois faire tout le reste (je parle évidemment sur le plan psychologique ici). O'Hana
  17. O'Hana

    Sherbrooke, J+1 !

    Salut Fleuf, Heureux de vous savoir arrivés sains et saufs à Sherbrooke Pour ce qui est de l'auto à 1500 dollars ... c'est sûr que tu trouveras quelque chose mais de là à savoir si ça sera fiable, je réserve mon opinion. Évidemment, tout dépend de ce que vous voulez faire avec votre future minoune mais le risque de débourser le même montant (voire plus) pour les diverses réparations après l'avoir acheté est plus que certain je pense. Je nuance cependant mon avis car si je me rappelle bien, vous n'êtes là que pour un an ... inutile donc de chercher le gros investissement en effet mais suffisamment en tout cas pour profiter de la belle nature estrienne ! Pour le permis, tout a été dit. Pour l'assurance, même conseil que mes prédécesseurs : magasinez, magasinez, magasinez. Avez-vous une attestation de votre assureur en France pour prouver que vous n'êtes pas de jeunes conducteurs frais moulus ? Cela peut avoir une incidence significative sur votre prime (et positive pour votre portefeuille). Pour une rencontre de forumistes, on s'en reparle sans problème : je répond toujours présent. Suffit juste que je trouve LE TEMPS O'Hana
  18. O'Hana

    dédicace spéciale

    salut la gang, Merci à toutes et tous pour vos bons mots : ils me touchent particulièrement car vous avez vécu, vivez ou vivrez selon le cas ces montagnes de découragement ou de renoncement qu'un tas d'expériences - et celle de l'immigration ici en l'occurence - permettent de connaître. Je suis encore plus touché que mon message permette à certains d'entre vous, et à tant d'autres de la majorité silencieuse du forum j'en suis certain, de continuer à croire en leur projet : une petite tape sur l'épaule de temps en temps ne peut pas faire de mal ... C'est vrai que je suis beaucoup moins présent ces derniers temps mais soyez assurés que le forum n'est jamais loin de mes pensées d'une manière ou d'une autre. Si ce n'est pas moi, c'est un(e) autre qui vous livrera son expérience et c'est bien qu'il en soit ainsi : qu'importe le messager, pourvu que le message passe ! O'Hana
  19. Salut la gang, À l'instar de RedFlag il y a un mois environ, j'ai fêté mes cinq ans de vie au Québec dimanche dernier le 21 mars. J'ai construit ici une vie et pas n'importe laquelle : celle que j'ai choisi de vivre, et ça, ça vaut toutes les joies et tous les efforts accomplis. Beaucoup de personnes à remercier en cette journée spéciale pour moi et en particulier certaines qui, vraiment sans le vouloir, m'ont transmis l'énergie et la détermination de construire ma vie ici. Ainsi, il m'apparaît très important de remercier les personnes suivantes : - ce policier de la Sûreté du Québec qui, durant l'été 2000, m'a filé un ticket pour excès de vitesse et qui m'a visiblement exprimé une sévérité exagérée dans son attitude démontrant un certain racisme (ou un racisme certain) : il m'a alors convaincu qu'aussi beau que soit le Québec, ce pays avait besoin de gens ouverts d'esprit comme peuvent l'être les immigrants par exemple - ce douanier américain aux lignes à Stanstead qui m'a scruté sous tous les angles l'été passé en me disant que les USA était en état de guerre : ce dernier m'a alors fait réaliser combien vivre soit au sud ou au nord des lignes ferait une grande différence dans ma vie - cet immigrant sud-américain que j'ai rencontré dans mon travail et qui ne voyait pas la nécessité d'améliorer son français pour vivre et travailler au Québec : j'ai réussi à faire réaliser à ce dernier tout l'enjeu de cette fameuse nécessité un peu pour le Québec et surtout pour lui ; j'ai eu alors le sentiment de participer, à mon niveau évidemment, à la construction de ce pays - ce fonctionnaire d'Immigration et Citoyenneté Canada qui m'a opposé une fin de non-recevoir tiré directement de son livre des règlements internes sans chercher à seulement comprendre le tout petit peu d'indulgence et de flexibilité que j'espérais lors de ma demande de visa étudiant en 99 : ce dernier m'a fait comprendre que l'immigration est d'abord une aventure du coeur avant d'être celle de la tête - ces amis en France ou en Calédonie qui ont longtemps perçu mon projet de vivre au Québec davantage comme une lubie et que je finirai bien, un beau jour, à réaliser toute la stupidité de mon projet : ces derniers m'ont fait réaliser combien ma stupidité n'a d'égale que mon obstination Alors, durant les les milliers de moments de doute, d'inquiétudes et même de renoncements que j'ai connu durant tout mon processus d'immigration au Canada, je me suis rappelé de ces personnes. Loin de me décourager, elles m'ont donné cette énergie et cette détermination à continuer d'y croire. Et surtout, de réaliser que j'ai droit à ma petite place au soleil au Québec (beau paradoxe que de chercher son soleil au Québec !). Et je tiens ici à les remercier du plus profondément de mon coeur et le fait que je sois ici depuis cinq ans est la meilleure des réponses que je pouvais leur donner. Alors, c'est un peu ce que je souhaite à toute personne qui entame ou qui va entamer l'aventure de l'immigration : donner raison à chacune des personnes ou des situations qui nous ont découragé dans cette aventure, c'est se donner tort à soi-même. Et je suis intimement persuadé qu'immigrer, c'est décider de se donner raison. O'Hana
  20. O'Hana

    Lettre d'offre d'emploi

    Salut Mimi, La chose étant que l'ambassade canadienne a l'obligation de transmettre à la Délégation Générale du Québec (DGQ) qui a délivré le CSQ toute information pouvant questionner ton processus d'immigration une fois ce dernier rendu à l'étape du fédéral (voir Accord Canada-Québec sur l'immigration). Ainsi, à mon humble avis, ils vont franchement se questionner à l'ambassade car être titulaire d'un CSQ signifie que tu as réussi à convaincre la DGQ de ton désir sincère de t'installer au Québec ... Et de voir que tu es prêt à filer en Ontario une fois au Canada, ça énervera peut-être pas l'ambassade mais certainement la DGQ. Tu me diras ... La DGQ ne peut plus rien faire maintenant que tu as ton CSQ mais c'est jamais bon de faire questionner - même pour des broutilles - l'agent qui traite ta demande à l'ambassade. Il est sûr également qu'avoir le désir sincère de s'installer au Québec ne signifie pas nécessairement s'engager obligatoirement à le faire une fois arrivé. J'avoue que je ne sais pas trop si ton offre d'emploi ferait avancer ton processus vu que tu as ton CSQ : dans le doute, je m'abstiendrais. O'Hana
  21. O'Hana

    VISA... c'est fait !

    Salut ZigZag, Tout d'abord, toutes mes félicitations pour vos visas. Pour ce qui est de ta question, cela me fait penser à la procédure dite de "surveillance médicale" que peut exiger CIC à un futur résident permanent. Comme l'expression l'indique, cela consiste donc à des visites médicales régulières (au Québec ici en l'occurence) pour surveiller l'évolution de ta situation de santé. Je ne crois pas qu'il y a lieu de vraiment s'inquiéter sinon CIC n'aurait pas aboutit positivement à ta demande d'immigration permanente : c'est davantage une question de prudence qu'autre chose à mon avis. Est-ce qu'ils t'ont remis un formulaire (IMM 0535B) ? Car c'est généralement ce formulaire qui est envoyé pour la surveillance médicale. O'Hana
  22. Salut Nour, Ton poème me fait dire qu'il est bon, je crois, de distinguer la solitude de l'isolement : la femme dont il est fait référence dans ton poème n'est pas seule pour moi, elle est isolée. Ce qui n'est pas pareil. Pour moi, la solitude est plus un état volontaire, assumée et dans laquelle la personne est heureuse. Et l'isolement fait, elle, référence à un état non désirée et évidemment non assumée ... et où, souvent, la personne isolée y est responsable en grande partie mais qu'elle ne veut pas reconnaître. O'Hana
  23. Salut Fugee, J'ai validé mon visa en faisant le tour du poteau (tout mon processus effectué depuis le Canada) et ça remonte à un an environ. Mais récemment, un forumiste - lefrancais - est devenu résident permanent également et il n'a pas eu à faire le tour du poteau mais s'est effectivement rendu dans un bâtiment du CIC pour recevoir directement son visa. Tu aurais alors peut-être avantage à le contacter, O'Hana
  24. O'Hana

    Assurance maladie

    Salut lachtroumfette, Je crois que ce qu'a proposé FrenchPeg concerne surtout les personnes venant avec un visa de travailleur temporaire et qui souhaitent obtenir l'assurance-maladie : d'où la nécessité pour elles de présenter une attestation de l'employeur (en plus du visa de travail j'imagine) et de payer l'assurance-médicament qui est obligatoire au Québec (mais pas nécessairement proposé par tous les employeurs à ma connaissance). Les personnes arrivant ici sous le statut de résident permanent, en revance, n'ont pas cette obligation de présenter une attestation de l'employeur car elles ne sont pas des visiteurs temporaires mais justement des résidents permanents : comme les citoyens canadiens, ces personnes ont droit inconditionnellement à l'assurance-maladie, qu'elles soient en emploi ou non. Pour ce qui est de l'assurance-médicament, c'est autre chose : elle est obligatoire, qu'on travaille ou pas, et si l'employeur ne te la propose pas (ou si ton ordre professionnel ne te la propose pas non plus si tu partie de l'une d'entre elles), tu dois payer la cotisation de ta poche au prorata de tes revenus à ma connaissance. O'Hana
  25. Salut la gang, Complètement d'accord avec RedFlag et FrenchPeg : ce n'est pas tant où je vis qui compte mais bien comment je me sens avec moi-même qui fera une - nette - différence. Pis ça me dépasse complètement aussi cette idée obstinée à mesurer le bonheur dans ma vie à partir du fait que je sois en couple ou pas : j'y sens davantage une méchante pression sociale que d'autre chose (avec ma momôn comme porte-parole de cette pression, y'a pas photo ). D'ailleurs, je me dis aussi que plus on recherche l'être parfait, plus ça parle du peu d'estime et de valeur qu'on s'accorde à soi-même ... Parce que (im)poser plein d'attentes à l'autre, c'est reconnaître qu'on est incapable de se rendre heureux par soi-même et je trouve que c'est une commande bien trop lourde à lui poser sur ses épaules et même après ça, on a le culot ou l'hypocrisie de lui dire qu'on l'aime ! Demandons-nous d'abord ce qu'on peut faire pour nous-mêmes avant de demander ce que l'autre peut faire pour nous (pour paraphraser JFK). Je n'ai rien contre le fait de rechercher l'âme soeur (si tenté qu'un tel concept puisse réellement exister), mais en faire une fin en soi est un piège dangereux, car, encore une fois, on attend plus de l'extérieur qu'on peut espérer attendre de soi. Alors qu'on a le contrôle sur le second et pas vraiment sur le premier ... Enfin, vaste débat. O'Hana
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