O'Hana
Chroniqueur(e) immigrer.com-
Compteur de contenus
4 081 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Blogs
Tout ce qui a été posté par O'Hana
-
Ben moi : - je me suis - naïvement ? - présenté à la SAAQ de Sherbrooke - pris un ticket pour la file d'attente - me suis présenté au guichet désigné quand est venu mon tour - expliqué mon cas (avoir un permis québécois en présentant mon permis français) Le temps de faire la photo et de payer la redevance (calculée au prorata) et j'avais un papier attestant de ma prochaine réception de mon futur permis. 15 minutes top chrono sans rendez-vous O'Hana
-
Salut la gang, En effet. En Europe, d'après ce que j'en comprend, la retraite est un système fonctionnant sur la répartition : les pensions des retraités sont payés par les cotisations des travailleurs actifs, soit une sorte de pacte inter-générationnel (je vous laisse imaginer l'état du pacte quand la population est vieillissante ...). En Amérique du nord, la retraite est un système fonctionnant par capitalisation : chacun construisant en effet son propre fond de retraite. Au Canada, la retraite est comme une maison à trois étages : les régimes publics (fédéral et provincial avec le RRQ au Québec) financent le premier niveau (environ 40% de la retraite). Les deux autres niveaux sont les fonds de pensions agréés et l'épargne privée (le solde, soit 60 à 70% de la retraite). O'Hana
-
Salut Kabi, Je crois que c'est sur la définition même de "bon diplôme" sur laquelle toi et moi arrivons par nous entendre. Je m'explique : tu sembles qualifier un bon diplôme par sa valeur ajoutée potentielle une fois sur le marché du travail alors que de mon côté, je le définis surtout par la pertinence d'en chercher un en lien avec le profil de la personne qui le vise. Exemple : Un bacc en actuariat est, selon les statistiques actuelles d'Emploi-Québec, une formation d'avenir car les actuaires sont très recherchés : en ce sens, c'est un bon diplôme selon ta définition. Dans ma définition, c'est également un bon diplôme SI je constate que la personne en face de moi adorerait devenir actuaire. Mais c'est un "mauvais" diplôme si cette même personne ne se voit pas du tout là-dedans et que sa seule motivation à l'obtenir est simplement la perspective salariale et la presque garantie d'avoir un emploi en finissant. Jamais je n'inciterai un de mes clients à s'orienter dans telle ou telle formation en lui disant "vas-y, y'a de la job en masse dedans pis c'est payant !" si je vois que cette personne ne veut pas (intérêt) ou n'est pas faite (aptitudes) ou ne se voit pas (valeurs) dans telle formation. C'est une approche du choix de carrière qui me paraît totalement incohérente : te vois-tu te lever à chaque matin pour partir à un travail que tu détestes mais qui garantit le remboursement de tes dettes ? Pas moi. Là où ta définition et la mienne d'un bon diplôme peuvent se rejoindre c'est lorsqu'une personne trouve une formation qui est payante (en termes salariales et de de perspectives d'emploi) ET qui lui passionne. Mais c'est là une possibilité plus souvent qu'autrement proche d'un idéal malheureusement, mais rien n'empêche de tenter de s'y approcher effectivement. Bref, pour moi, un bon diplôme ne rime pas nécessairement avec un diplôme qui t'assure une bonne perspective d'emploi. Un bon diplôme c'est d'abord et avant tout celui où la personne sera heureuse d'étudier et où elle se sentira s'y épanouir professionnellement et même personnellement ... même si en termes de perspectives d'emploi, elle risque fortement de rencontrer des difficultés d'insertion. La passion est, heureusement, beaucoup plus forte que la simple équation économique O'Hana
-
Salut la gang, Merci pour vos commentaires et notamment Chaky pour ses bons mots Je suis pas mal sûr que oui Jean-Yves : le mieux est de regarder d'une part vers les facultés concernées (en génie pour l'info et en administration pour la gestion d'entreprise). D'autre part, s'adresser au bureau du registraire pour les services à l'interne dans ces domaines. Sinon, pour des étudiants, essaie du côté du service des stages et celui de placement : ils se feront un plaisir de te répondre ! Et le coût de la vignette ne cesse d'augmenter d'année en année : l'Université vend même plus de vignettes qu'il y a de places de stationnement (ce qui est normal quand on veut rentabiliser ses immobilisations) mais je crois qu'ils ont dépassé la limite du tolérable parce que ça hurle de partout depuis deux ans à ce sujet sur le campus. À noter aussi que l'UdS reste encore l'une des universités canadiennes les plus avantageuses lorsqu'on fait le rapport coût d'un crédit universitaire / qualité de l'enseignement. O'Hana
-
Salut la gang, Je suis mitigé sur la question. Bien évidemment, je suis très heureux de vivre dans une société égalitaire ou qui tend bien heureusement à le devenir de plus en plus. Cependant, je n'accepterai jamais que l'émancipation des femmes se fasse en écrasant l'homme. Je ne vois pas d'équilibre là-dedans, simplement une reproduction par la femme d'un modèle d'égalisation basé sur des attitudes qu'on attribue à la masculinité le plus souvent (affirmation de soi, agressivité, rationalisation, conquête, etc). D'ailleurs, les féministes les plus endurcies que j'ai pu voir ont beaucoup de caractéristiques qu'elles dénoncent justement chez l'homme, ce qui est paradoxal. Ca me tente pas de me retrouver dans une société matriarcale comme ça me tente pas plus de rester dans une société patriarcale : parce que dans le fond, les rôles s'inversent mais le principe va rester le même. Mais je crois qu'on ne peut pas en vouloir à la femme car après des siècles, elle a constaté et fort justement déduit qu'il faut taper du poing pour obtenir ce qu'elle désire. Comme on ne peut pas en vouloir à l'homme de se retrouver dans un rôle de victimisation car il explore et s'expérimente dans de nouvelles attitudes (sensibilité, émotions, douceur, etc). Guy Corneau (psychanalyste québécois) fait la promotion depuis plusieurs années de ce double-processus de valorisation et de reconaissance tant au Québec qu'ailleurs : redonner à la femme sa juste place et aider l'homme à conquérir cet autre Lui fait de sensibilité et de douceur. O'Hana
-
Salut Kabi, Tout d'abord, toutes mes félicitations pour ton projet d'études sur le campus de Longueil de l'Université de Sherbrooke en plus Ceci dit : Tes propos crée un doute en moi et c'est bien pour ça que j'y réagis : peut-être que je ne les ai pas interprété dans le sens souhaité aussi, à toi donc de voir. Bref, je trouve cela un peu limitatif comme raisonnement : j'ai un bon diplôme, je vais donc avoir une bonne job et je vais donc pouvoir rembourser sans problème mes prêts. Je crois que la question est beaucoup plus complexe que cela, à savoir en premier lieu : qu'est qu'un BON diplôme ? Celui qui offre de bonnes perspectives d'emploi (chers forumistes, lancez-vous dans un bacc en actuariat : c'est très payant en ce moment au Québec !) ? Ou celui qui correspond le plus à mes aspirations (intérêts / valeurs / aptitudes) ? Personnellement, je serai fortement tenté de choisir la seconde définition ... parce qu'un finissant en actuariat se fera certainement un gros salaire mais s'il a choisi ce genre d'études uniquement parce qu'il y a de bonnes perspectives d'emploi, je suis prêt à parier de le voir dans le bureau d'un de mes collègues (i.e. je suis conseiller d'orientation) d'ici un an ou deux pour une réorientation de carrière ... Second point : rares sont les étudiants qui trouvent le programme d'études qui leur plaît et qui a de bonnes perspectives d'emploi en plus. Pour les autres, c'est la réorientation scolaire au mieux et le décrochage dans le pire des cas : mais dans les deux cas, les sessions effectuées dans le programme initialement choisi ont dû certainement se faire sur des prêts et bourses qui, eux, sont remboursables même si l'étudiant se réoriente ou se décroche ! Alors quand tu as changé de programmes deux ou trois fois, la pression est grande pour trouver LE bon programme avec toutes ses dettes d'études qui s'accumule ... Troisième point : le marché du travail évoluant sans cesse, difficile de nos jours de se couler dans le béton un choix d'études quand tu sais que tu vas entrer sur le marché du travail que dans 3 ou 5 ans. Imagine l'étudiant à qui on demande de fixer NOW son choix d'études (et donc sa future profession) alors que même Emploi-Québec n'a pas un horizon de perspectives d'emploi aussi lointain. Quatrième point : c'est quoi une bonne job ? Celle qui est payante ? Celle qui assure la stabilité ? Ou celle dans laquelle je me sens heureux ? Avoir les trois dans une seule et même job est évidemment l'idéal ... mais dans ma pratique, j'utilise l'activité de "ma job idéale" non pas pour aider mon client à la trouver mais surtout pour l'aider à réaliser qu'il aura des compromis - nobles ou non - à faire dans sa recherche d'emploi. Alors c'est effectivement un tourbillon mais un tourbillon faisant intervenir plusieurs facteurs au niveau de toute la société. Je préfère d'ailleurs vivre dans une société où les gens y sont endettés mais heureux plutôt que non-endettés mais se demandant s'ils seront enfin heureux un jour dans leur carrière. O'Hana
-
Salut Lamouledj, Je peux pas répondre à ta première question car j'ai jamais passé la frontière entre le Canada et les USA en train mais avec tout ce qui se passe au niveau de la sécurité (le fédéral vient justement d'annoncer aujourd'hui le renforcement des mesures de sécurité), j'imagine que le caractère rudimentaire de contrôle des passeports va devenir chose du passé, non ? Bref, théoriquement, je dirai pour ma part que oui ton séjour de quelques mois aux USA sera décompté dans ton "crédit" d'absence de 730 jours sur 5 ans ... dans la mesure où il y a une preuve de sortie du pays (ex : tampon de la douane US sur ton passeport). Car c'est principalement ce genre de preuves qui sera utilisé pour vérifier si tu as respecté oui ou non 1) la période de résidence obligatoire et 2) si tu as accumulé 3 ans de résidence au pays dans ta demande de citoyenneté. Tu pourras déposer une demande de citoyenneté au jour où tu auras accumulé 1095 jours de résidence au pays (3 ans) à titre de résident permanent (sur ces 1095 jours, chaque journée de résidence au pays à titre de non RP peut être incluse mais sera considérée comme seulement une demi-journée à concurrence maximale de 365 jours) déduction faite des jours passées hors du pays ... le tout étant considéré sur les quatre dernières années précédant le jour de ta demande (j'espère que j'ai été clair ). O'Hana
-
Salut la gang, Ancien étudiant de l'UdS, j'aime bien en faire la promotion quand ça en vaut la peine À partir de la rentrée d'automne 2004 Les étudiantes et étudiants de l'Université de Sherbrooke auront libre accès au transport en commun sherbrookois "Dès la prochaine rentrée universitaire, les étudiantes et les étudiants de l'Université de Sherbrooke pourront accéder aux autobus de la Société de transport de Sherbrooke (STS) sur simple présentation de leur carte étudiante (...)". La suite ici. Quand on sait que la carte mensuelle est d'environ 42$ pour un étudiant, c'est appréciable une nouvelle de ce genre pour calculer son budget Par ailleurs : Vaste étude pancanadienne auprès des étudiantes et étudiants universitaires L'Université de Sherbrooke se classe première au Canada "L'Université de Sherbrooke se classe en tête de toutes les universités canadiennes et, de loin, la meilleure des universités francophones d'après une vaste étude effectuée par les firmes Uthink et The Strategic Counsel à laquelle ont participé 26 000 étudiantes et étudiants de premier cycle universitaires dans tout le pays (...)". La suite ici. Bruno-Marie Béchard ing., plus jeune recteur de l'UdS depuis sa création il y a tout juste 50 ans, multiplie les initiatives pour faire de l'UdS une université de premier plan. Je trouve qu'il la gère un peu comme une entreprise privée mais dans le contexte actuel, il n'a guère le choix et les deux nouvelles ci-haut sont d'excellents arguments marketing pour attirer de nouveaux étudiants dans ce coin de l'Estrie. O'Hana
-
Salut, Je conseillerai aussi à ton ami de renouveler son passeport avant de l'envoyer pour apposition du visa : à des fins de sécurité, le n° du visa est couplé au n° du passeport ceci afin de réduire les risques de fraude (ex : faire valider plusieurs passeports avec le même visa). Ainsi, si pour une raison ou pour une autre, ton ami ne peut pas se rendre au Canada avant la date d'expiration de son passeport (alors que son visa est encore valide), il sera obligé de faire la demande d'un nouveau visa - ce qui rallongera ses délais d'arrivée - car CIC ne l'autorisera pas à entrer au pays avec un passeport expiré, même si son visa est encore bon. En calculant bien le timing, cela devrait être possible, non ? O'Hana
-
Salut la gang, Tout à fait d'accord avec Lamouledj : sinon, comment pourrions-nous expliquer le fait que le Canada soit encore considéré de nos jours comme étant un pays d'immigration et même une terre d'accueil ? C'est là le paradoxe : ne pas accueillir tout le monde pour rester justement une terre d'accueil. L'émission "Second Regard" qui passe sur Radio-Canada a traité il y a quelques semaines de ce thème suite à l'affaire Cherfi. Cette émission, qui traite de sujets religieux et spirituels, voulait effectivement explorer ce fameux droit d'asile millénaire dans les églises. Il semble que sur le plan juridique, il n'existe nul part dans le droit canadien, une quelconque reconnaissance de l'église comme lieu d'asile inviolable : c'est ainsi que la GRC a justifié son intervention. C'est uniquement sur le plan moral que ce droit d'asile dans une église est considéré, à savoir qu'à partir du moment où un prêtre accepte d'héberger un réfugié, il ne se met pas en contestation de la loi, il la remet en question. Enfin, vaste débat. O'Hana
-
Salut Carine, Toutes mes félicitations pour cette très belle initiative : je suis certain que ton chum doit t'appuyer là-dedans même s'il te "perd" une soirée dans la semaine Ce qui est bien en tant qu'étudiante libre, c'est que les travaux et examens que tu fais et passe te sont crédités (à la différence d'être auditrice libre) : qui sait, peut-être avons-nous ici une future chargée de cours à l'UQAM ?? Eddy
-
Salut Luis, Je suis un immigrant francophone mais je travaille régulièrement avec des immigrants non-francophones, en particulier celles et ceux arrivant d'Amérique Latine (Argentine, Pérou, Bolivie, Mexique ...). De manière générale, ils ont les mêmes préoccupations que toi à savoir la langue comme difficulté principale d'intégration socio-professionnelle et ils vivent cela un peu comme un cercle vicieux : sans emploi, difficile de pratiquer le français et sans possibilité de pratiquer le français, difficile de se trouver un emploi (à noter que je vis et travaille à Sherbrooke, i.e. en région). Surtout qu'au Québec, il s'agit de maîtriser le québécois comme langue au quotidien et non simplement que le français appris en classe. Alors, deux stratégies possibles selon ce que je constate : soit ils s'orientent vers des emplois à tendance anglophone (service à la clientèle par exemple) soit ils font un retour aux études visant ainsi un double objectif qui est d'avoir un diplôme "local" et de pratiquer leur français. Une fraction vise directement le marché du travail après les cours de francisation tout en avouant cependant prendre en parallèle des infos pour un éventuel retour aux études ... Dans la majorité des cas, je considère que l'option retour aux études est très pertinente compte tenu de leurs objectifs professionnels ; pour d'autres, je me pose des questions et je vois cela davantage comme une fuite ou une façon de retarder l'inévitable échéance de se frotter au marché du travail (mais ça, ce n'est pas particulier aux immigrants ) Devant les difficultés à intégrer le marché du travail et une certaine rigidité du système scolaire (ils doivent prouver un français de niveau secondaire 4 pour des études au secondaire professionnel et collégial sans parler des préalables en maths, physique, etc), ils ne se découragent pas du tout car ils sont d'une persévérance qui force le respect et savent que le Québec a besoin d'eux. Anecdote : ayant un niveau d'espagnol fonctionnel, ils refusent cependant que je leur parle en espagnol ni en anglais - même quand ils sont incapables de m'expliquer leurs besoins - car ils considèrent qu'apprendre le français est un combat qui se livre au quotidien, avec chaque personne rencontrée, sur chaque mot à dire et dans chaque situation vécue : moi, je dis bravo O'Hana
-
Salut la gang, le 24 octobre dernier, il semblerait que cela corresponde au jour où le nord-américain a consacré autant de temps à son travail que l'européen, lui, en a consacré durant toute l'année (dixit le site suivant) Ca en fait des journées avant le 31 décembre ça, pfiou O'Hana
-
Salut, Ca vient renforcer la pertinence de prendre le temps de se constituer un bon coussin financier avant d'arriver au Canada : au début, le quotidien ici n'est pas assuré par un salaire mais par les économies, ce qui change toute la dynamique. Après, je crois que c'est une question et de personnalité et d'environnement dans la mesure où CIC essaie le plus possible de sélectionner des immigrants aux profils "gagnants" (formation, expérience professionnelle, catégories d'emploi, etc) pour justement atténuer cette difficulté d'intégration professionnelle au début. Dommage que l'article ne donne pas de lien vers l'étude en question de Statistiques Canada (à moins que je ne l'ai pas vu ) pour voir comment ils expliquent cela. Ce qui m'étonne un peu, c'est la fameuse période de sept ans ... Personnellement, je trouve cela un peu longue comme période. Peut-être sept ans de réflexion ?? O'Hana
-
Salut Old Orchard (cool ton pseudo en passant ) Selon moi, ça va malheureusement te prendre la carte RP en effet pour pouvoir revenir au Canada (car en sortir ne sera pas du tout un problème). Car techniquement, tu n'es pas encore citoyen canadien et toujours résident permanent aux yeux de CIC, malgré ta demande de citoyenneté en cours. Ainsi, durant les voyages internationaux, si le citoyen canadien a besoin de son passeport, le résident permanent a lui besoin de sa carte pour preuve de son statut officiel au Canada. Je te suggère de prendre contact le plus vite possible avec un centre CIC (cf. pages bleues dans le bottin) pour faire ta demande de carte RP. Vu que tu sembles être sous l'ancienne LIPR (IMM 1000), il est vrai que tu dois malheureusement faire toi-même la démarche de demande de ta carte alors qu'elle est automatique pour les RP depuis juin 2002. D'où mon conseil d'en faire la demande assez vite. O'Hana
-
Il vaut mieux cette dure réalité de la vie que tu vis présentement que celle, encore plus dure, d'arriver ici avec très peu de ressources pour t'installer, tu ne crois pas ? Maigre consolation très certainement, mais peut-être pourrais-tu te dire que ce que tu amasses si durement et si doucement là où tu es actuellement t'aidera à te rendre la vie un peu plus douce une fois au Canada Courage, O'Hana
-
En arriver à dire que la question québécoise est comparable à la question tibéthaine, c'est justement illustrer de manière claire que le gouvernement chinois a bien de la misère à trouver quelque chose de crédible à dire sur cette fameuse rencontre. O'Hana
-
Fleuf, au coin de la rue Léger et de la King Ouest (à hauteur d'un Pétro-Canada), il y a un restaurant "La Seigneurie" avec en sous-sol une boîte qui ne passe que de la musique latine. Sinon, il y a aussi le Boston Bar sur la King Ouest qui fait dans la musique diversifiée dont notamment la musique latine. Je me joindrai bien à la gang des danseurs et danseuses salsa même si j'y connais rien O'Hana
-
Bravo pour ta chronique Nadia, Impressionnant comment tu as une vision ajustée de Sherbrooke après seulement sept mois ici. Coincée en effet entre la grande région montréalaise à l'ouest et le centre dynamique sur le plan manufacturier que constitue la région du centre-du-québec au nord (avec Drummondville), difficile alors pour Sherbrooke de tirer efficacement son épingle du jeu. Bref, Sherbrooke a des charmes incontestés mais qui se méritent. Eddy
-
Salut gang, Un jour, une station radio de Toronto avait organisé un concours : il s'agissait de terminer l'expression commençant par "aussi canadien que ...". Il paraîtrait que le gagnant avait complété la phrase ainsi :"aussi canadien que possible vu les circonstances" ! Je crois que ça résume bien le Canada : durant la guerre froide, coincé entre les USA et l'URSS et aujourd'hui, coincé entre les USA et l'Europe. Bref, ménager la chèvre et le chou. Ou l'alliance de raison avec l'Europe et l'alliance économique avec les voisins du sud. Me semble qu'il y a de quoi faire une crise d'identité (si on ne tient pas compte du Québec) ! O'Hana
-
Salut Alienor, En partant de l'hypothèse qu'entre le jour où vous avez eu réception de la lettre de retrait de visa et le jour où vous allez effectivement le faire apposer sur votre passeport, il ne se passe environ qu'une trentaine de jours, je ne vois pas la nécessité de le faire apposer pour votre court séjour au Québec entre-temps. Pourquoi trente jours ? Je ne sais pas pour Paris mais Buffalo impose ce délai maximum pour faire apposer le visa une fois la lettre de retrait reçu : alors autant la jouer safe and clean. À ma connaissance, dans les ordis de CIC, vous n'êtes pas encore résident permanents mais classé comme demandeurs dans le processus est rendu à "décision prise" et non à "processus complété". C'est peut-être seulement là que l'immigration à PET va vous poser des questions ... Au pire, amenez votre lettre de retrait de visa pour prouver aux éventuels propriétaires que votre visa ne dépend que de vous rendu à ce point du processus. O'Hana
-
Cool Baloo, Un régal que de te suivre pas à pas dans ta première année ici En tout cas, l'équipe officielle de chroniqueurs manque pas d'une belle relève O'Hana
-
Salut Maria, Voici les infos que j'ai trouvé (clique sur chaque lien et cela te conduit sur le site web de chaque collège où tu pourras trouver le programme de technique en intégration multimédia normalement) : - Cégep de Matane (Bas St-Laurent) - Cégep de Ste-Foy (Capitale-Nationale) - Cégep de St-Jérôme (Laurentides) - Cégep Édouard Monpetit (Montérégie) - Collège de Maisonneuve (Montréal) - Cégep de l'Outaouais (Outaouais) - Cégep de Jonquières (Saguenay Lac-St-Jean) Vu qu'il s'agit d'un programme du collégial, tu dois passer par le SRAM (service régional de l'admission de la région montréalaise) ou par le SRAQ (pour la région de Québec) ou le SRASLSJ (pour la région du Lac St-Jean) et non déposer une demande d'admission directement au cégep que tu choisiras. Étant donné que la date limite d'admission du 1er mars est passée, tu seras dans les deuxième ou les troisième tours d'admission si tu envisages d'y aller en septembre prochain en principe. En espérant que cela puisse t'aider, O'Hana
-
Salut la gang, Oui, moi aussi j'espère que Eny1 ne nous en voudra pas de cet écart Diego, si effectivement tu ne sembles pas connaître grand chose de la Nouvelle-Calédonie (et c'est vraiment pas un manque de culture vu le bout d'île que c'est), le peu que tu en sais est en tout cas vrai : la vie y est en effet très élevée (mais les salaires sont indexés, donc ça atténue un peu la chose ...). Les mélanésiens ne sont en effet pas qu'un seul peuple comme les amérindiens : je sais qu'il existe 28 dialectes pour autant de tribus (ou nations) et représentent environ 50% de la population totale estimée à 220 000 habitants. Mais que ce soit les Kanaks, les Amérindiens, les Aborigènes ou encore les Maoris par exemple, j'ai malheureusement pu constater la même dérive : alcoolisme, violence sexuelle, désoeuvrement, chômage, etc ... J'interprète cela non pas comme une difficulté de leur part à s'intégrer dans la société occidentale "occupante" mais bien comme une difficulté de la société occidentale à les comprendre et à les reconnaître. Pour ces peuples, dont les notions évidentes pour nous de propriété foncière, de rentabilité économique (pourquoi en effet chasser ou pêcher plus que ce dont mon clan et moi avons besoin ?) et même de temporalité leur sont totalement étrangers, l'adaptation et l'intégration deviennent de véritables défis. Et leurs réponses, je crois qu'ils vont la chercher dans leurs racines et leurs traditions : les jeunes maoris ou polynésiens, par exemple, redécouvrent depuis peu la valeur hautement symbolique des tatouages des Anciens. J'admire ce retour aux sources ou aux origines que je perçois comme une fière et noble défiance au rouleau compresseur occidental. Peut-être que c'est le cas (que l'on me corrige au besoin), mais je m'étonne que les peuples amérindiens ne disposent pas d'un droit d'expression au niveau politique et même au niveau international (ONU par exemple). C'est sûr qu'une bombe à retardement est en train peu à peu de se monter : les émeutes de Los Angeles il y a une dizaine d'années environ en sont une vive expression et, au niveau canadien, on peut citer je crois la crise d'Oka et même de celle de Kanesatake tout récemment. La France a compris qu'il y avait une "patate chaude" de ce genre en Calédonie mais, même si elle était animée des meilleures intentions, je considère que cela a été catastrophique sur certains points : elle a saupoudré des postes de haut-fonctionnaires ici et là parmi des leaders politiques kanaks et ces derniers ont alors complètement oublié ceux-là même qu'ils devaient protéger. C'est bien connu : une révolution est toujours faite au nom du peuple mais c'est toujours le peuple qui en souffre le premier de cette révolution ... J'espère que les James Gabriel du Canada sauront garder une certaine lucidité à ce niveau : comme par exemple veiller à ce que le gouvernement fédéral soit un accompagnateur du développement des amérindiens et non qu'un simple pourvoyeur en effet. O'Hana
-
Salut, Je partage l'avis d'Alain. On ne peut pas juger - et encore moins CIC - qui devrait recevoir le visa plus rapidement que d'autres : la seule exception possible que je considère légitime d'accorder sont pour les demandeurs à titre de réfugiés. Car un indépendant désire vivre au Québec pour un tas de raison ; un parrainé aussi pour une raison essentiellement affective : ce sont là toutes d'excellentes raisons. Mais dans le cas d'un réfugié, on parle de sa vie et même de sa survie. Pouvons-nous, indépendants comme parrainés, nous estimer déjà heureux de pouvoir bénéficier de l'opportunité d'immigrer au Canada ? L'attente n'est-elle finalement pas une option beaucoup plus intéressante que celle où cette oppportunité n'existerait tout simplement pas ? Pour ma part, je considère que des coeurs qui se languissent d'être enfin réunis est une situation préférable à celle de coeurs qui ne pourront jamais être réunis (et c'est le cas pour bien des gens dans bien des pays). Comme l'écrit donc Alain, il n'y a donc pas d'injustice. L'attente m'apparaît encore comme une douce souffrance comparativement à la torture de n'être jamais réunis. O'Hana


