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  1. Lisa-Marie Gervais 14 mars 2022 Économie Le gouvernement Legault peine à tenir ses promesses pour amener des renforts de l’étranger à un Québec en pénurie de main-d’œuvre. Le Devoir a appris que des métiers peu spécialisés mais faisant l’objet d’une forte demande ne se trouvent pas, comme cela était prévu, sur la nouvelle liste des professions ayant accès au traitement simplifié pour l’octroi d’un permis de travail temporaire, ce qui inquiète les employeurs. Ainsi, 37 professions de niveau C, selon la classification nationale des professions, comme chauffeurs de transport, manutentionnaires et opérateur de machinerie lourde, ne figurent toujours pas sur cette liste publiée le 24 février dernier bien que Jean Boulet, ministre de l’Immigration et du Travail, eût annoncé il y a quatre mois qu’elles y seraient. Soumises à une très forte demande, les professions de préposés aux bénéficiaires, aides-infirmières et aides-soignantes ne sont pas non plus sur la liste. Selon le site Internet du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, les « travaux [pour ajouter ces professions de niveau C] se poursuivent avec le gouvernement fédéral ». Dans d’autres secteurs en forte pénurie de main-d’œuvre, certaines professions demandant un peu plus de qualifications (niveau B) ont carrément été retirées de la liste, ce qui suscite l’incompréhension tant chez les employeurs que chez les firmes de recrutement et spécialistes en immigration. « J’ai été surprise de voir que le poste de superviseur des ventes avait été supprimé de la liste », souligne Béatrice Lemay, avocate en immigration chez Immétis. Plusieurs de ses clients sont des entreprises dans le domaine du commerce au détail, un secteur où les postes de caissiers, de vendeurs et de commis aux ventes sont très difficiles à pourvoir. « Il y a de l’incompréhension des deux côtés. C’est pourtant un secteur avec une grosse pénurie de main-d’œuvre et on s’est retrouvés avec encore moins de solutions », note-t-elle. suite et source: https://www.ledevoir.com/economie/685608/immigration-quebec-tarde-a-simplifier-la-venue-de-certains-travailleurs-temporaires-en-demande
  2. Malgré les promesses du gouvernement Trudeau, il est toujours extrêmement compliqué pour les Ukrainiens ayant de la famille au pays de venir au Canada. Ottawa a annoncé deux nouveaux programmes pour leur permettre de venir se réfugier de ce côté-ci de l’Atlantique, mais ils ne sont toujours pas en vigueur. Leur seule possibilité actuellement est un visa de tourisme, qui est compliqué à obtenir. Passeport, certificat de naissance, attestation de l’ambassade, tests biométriques, le processus est complexe et prend plusieurs semaines. «Il faut fournir plusieurs documents. C’est la raison pour laquelle plusieurs intervenants auraient voulu que le gouvernement fédéral lève l’obligation d’obtenir un visa de voyage pour le remplacer par une demande d’autorisation de voyage électronique, qui est une procédure qui est simple, rapide», a expliqué l’avocat en droit de l’immigration Stéphane Handfield. Le Canada a mentionné qu’il enverrait de l’aide en Pologne pour accélérer le processus des tests biométriques. Avec 1,5 million de réfugiés ukrainiens dans les pays limitrophes, le nombre de demandes de ressortissants dont la famille est au Canada risque d’être élevé. suite et source: https://www.tvanouvelles.ca/2022/03/10/toujours-complique-pour-les-ukrainiens-de-venir-au-canada
  3. Superbe reportage de Radio-Canada sur le phénomène avec la pandémie des nouveaux habitants de la Belle Gaspésie! https://twitter.com/CGalipeauTJ/status/1501027591477727232?s=20&t=RU2jNKqkLobTYWuRv3h_1g
  4. Il semble que le gouvernement du Canada qui fait toujours des avertissements aux voyageurs Canadiens qui décident d'aller à l'étranger ont mis la Belgique et la France dans les pays où il faut faire "preuve d'une grande prudence" à cause de la "menace terroriste élevée". https://voyage.gc.ca/destinations/france https://voyage.gc.ca/destinations/belgique
  5. (Montréal) Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean Boulet, a affirmé lundi à Montréal qu’il n’y a pas de limite au nombre de réfugiés ukrainiens que le Québec est prêt à accueillir, selon ses capacités. Publié à 12h39 Mis à jour à 14h15 PIERRE SAINT-ARNAUD LA PRESSE CANADIENNE M. Boulet était dans la métropole pour annoncer l’octroi de près de 5 millions à 14 organismes communautaires œuvrant à l’accueil, l’intégration et la francisation de nouveaux arrivants. Le ministre a dit ne pas savoir encore combien de réfugiés ukrainiens le Québec sera appelé à accueillir ou quand ceux-ci commenceront à arriver, ces questions relevant d’Ottawa. Bien qu’il soit en contact avec son homologue fédéral Sean Fraser, M. Boulet a expliqué qu’il est encore trop tôt pour connaître la réponse à ces questions. « Pas de limite » « On n’a pas d’estimation. J’en parlais avec M. Fraser. On n’a pas de limite. […] On va respecter notre capacité d’accueil, mais pour l’instant, quand j’étais dans des organismes, même à Montréal la semaine passée, ils sont prêts. On les attend », a-t-il dit. La mobilisation est en cours pour préparer cet accueil. Le ministre a expliqué que quelque 95 organismes sont sur un pied d’alerte et que le recrutement de personnes parlant l’ukrainien et le russe va bon train. « On va les accueillir dans leur langue. On va leur donner les outils pour leur permettre de s’intégrer dans les meilleurs délais et on va surtout les recevoir en entrevue pour établir leurs besoins. » source et suite: https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2022-03-07/guerre-en-ukraine/pas-de-limite-au-nombre-de-refugies-que-le-quebec-peut-recevoir.php
  6. Toulouse. Le calvaire des restaurants spécialisés dans la poutine depuis l'invasion russe en Ukraine L'invasion russe en Ukraine a des conséquences inattendues pour les restos de poutine, notamment à Toulouse. Ils sont la cible de menaces… alors que c'est une spécialité du Québec. Qu’on se le dise : « 100% Poutine » ne veut pas dire 100% Vladimir… (©Madame Poutine ) Par Quentin Marais Publié le 4 Mar 22 à 13:02 Actu Toulouse Depuis le jeudi 24 février 2022, l’invasion russe en Ukraine rythme l’actualité quotidienne. Sans surprise, elle provoque des conséquences qui vont bien au-delà du front ukrainien. Et certaines sont pour le moins inattendues. Des restaurants ciblés La Russie et Vladimir Poutine sont au centre d’innombrables critiques et ont été ciblés par des sanctions de la part de l’Europe et du monde. Des athlètes russes ont aussi été exclus de diverses compétitions sportives. Mais ce conflit cible également des acteurs qui n’ont absolument rien à voir avec la Russie. Depuis plus d’une semaine, des restaurants sont visés. La raison ? Ils vendent… de la poutine. Il s’agit pourtant d’un plat typique… du Québec réunissant frites, fromage en grains et sauce brune. « Nous avons reçu des menaces » La chaîne « La Maison de la Poutine » , qui dispose d’un restaurant boulevard Lazare-Carnot à Toulouse, a publié un message sur les réseaux sociaux, jeudi 3 mars, dans lequel elle explique avoir « reçu des appels d’insultes et même des menaces. source et suite: https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-le-calvaire-des-restaurants-specialises-dans-la-poutine-depuis-l-invasion-russe-en-ukraine_49102611.html
  7. La Ville de Montréal a lancé les démarches nécessaires pour accueillir des réfugiés arrivant d’Ukraine. Mis à jour hier à 17h20 ISABELLE DUCASLA PRESSE « Depuis le début du conflit, notre administration est pleinement mobilisée pour soutenir les deux [ordres] de gouvernement dans l’accueil et l’intégration de migrants ukrainiens, toutes les options sont évaluées actuellement. Un plan d’action en cas de crise migratoire a été élaboré pour bien coordonner nos actions dans ce type de situation. Il est actuellement en marche et est opéré par notre Bureau d’intégration des nouveaux arrivants à Montréal (BINAM) », a indiqué Alia Hassan-Cournol, conseillère municipale associée à la mairesse, à la réconciliation avec les peuples autochtones et aux affaires internationales, jeudi en fin d’après-midi dans une déclaration écrite. « Montréal se tient prêt à accueillir les ressortissants, nos équipes sont pleinement mobilisées en ce sens et les instances de concertation sont actives dans le dossier, dont le comité aviseur pour les migrants à statut précaire d’immigration. » Un peu plus tôt, l’opposition à l’hôtel de ville demandait un plan d’action municipal pour l’accueil de réfugiés ukrainiens, notamment un formulaire en ligne pour recenser les propositions d’aide, que ce soit pour l’hébergement ou pour des dons, puisque la population montréalaise devra être mise à contribution pour apporter son soutien aux nouveaux arrivants. source et suite: https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-03-03/guerre-en-ukraine/montreal-se-prepare-a-accueillir-des-refugies-ukrainiens.php
  8. La Maison de la Poutine en France reçoit des insultes....
  9. Vous pouvez toujours poser votre question, peut-être que certains pourront vous aider.
  10. Un regroupement d’avocats spécialisés en immigration s’attaque aux délais « injustes » dans le traitement des demandes de résidence permanente des travailleurs qualifiés du Québec et envisage un recours contre Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Publié à 6h00 LILA DUSSAULTLA PRESSE Plus de deux ans : c’est le délai d’attente moyen pour les travailleurs qualifiés du Québec (TQQ), contre six mois ailleurs au Canada. Et ça, c’est si leur dossier avance. « On a réalisé depuis un certain temps que de nombreux dossiers de travailleurs qualifiés du Québec sont vraiment en suspens, et ne sont pas traités par le gouvernement fédéral », explique Me Stéphanie Valois, présidente de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI). Ce sont 25 000 dossiers de TQQ qui accusent un retard de traitement et un arriéré de la part d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), soit 18 000 en 2020 et 7000 en 2021, selon le plus récent Plan d’immigration du Québec. « Ce n’est pas anecdotique, observe Me Valois. Ça semble vraiment être une politique ou un point mort du gouvernement fédéral. » Consultez le Plan d’immigration du Québec 2022 Or, le portrait, pour la même catégorie d’immigrants, est différent ailleurs au pays. « L’IRCC est capable de traiter les dossiers de travailleurs qualifiés fédéraux en six mois et d’ouvrir d’autres programmes, dénonce Me Guillaume Cliche-Rivard, avocat spécialisé en immigration. Si vous faites ces nouveaux programmes-là, traitez les dossiers du Québec aussi ! » source et suite: https://www.lapresse.ca/actualites/2022-03-02/demandes-de-residence-permanente/des-avocats-s-attaquent-aux-delais-injustes.php
  11. Radio-Canada 13 h 10 | Mis à jour à 14 h 46 Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie à la suite de l'attaque contre l'Ukraine. Aujourd’hui, suite à la frappe militaire irresponsable et dangereuse de la Russie, on impose d’autres sanctions sévères, a déclaré le premier ministre en point de presse jeudi. Ces sanctions visent 62 personnes et organisations, y compris des membres de l'élite russe et leur famille, de même que le Groupe Wagner et de grandes banques russes. Le Canada sanctionnera également des membres du Conseil de sécurité russe, dont les ministres de la Défense, des Finances et de la Justice. Tous les permis d'exportation vers la Russie existants ont aussi été annulés, et de tels permis ne seront plus délivrés. Aucun bien lié aux secteurs de l’aérospatiale, de la technologie, ou encore des minéraux ne pourra être exporté vers la Russie, a précisé la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, pendant le même point de presse. Ces sanctions ont une grande portée, a assuré le premier ministre. Elles vont entraîner de grands coûts aux élites russes ayant des liens de complicité et elles vont limiter la capacité du président Poutine à continuer de financer cette invasion injustifiée suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1864638/ukraine-russie-guerre-sanctions-canada
  12. Recrutement du Québec en Europe Des professeurs déplorent de « faux espoirs » PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE Stéphanie Verriest, enseignante dont la formation en Belgique n’est pas reconnue Le brevet d’enseignement accordé au compte-gouttes aux candidats français et belges Publié à 5h00 MARIE-EVE MORASSELA PRESSE Le gouvernement du Québec se prépare à un nouveau blitz de recrutement d’enseignants en France et en Belgique. Mais depuis cinq ans, un seul candidat de Belgique et à peine 89 enseignants qui ont étudié en France ont obtenu un brevet d’enseignement du ministère de l’Éducation. Qu’on ne « promette pas monts et merveilles » aux Européens, conseille Stéphanie Verriest, dont la formation en Belgique n’est pas reconnue. D’ici les cinq prochaines années, le gouvernement veut recruter 5700 enseignants pour pallier la pénurie. Au nombre des initiatives présentées pour y parvenir figure le recrutement en Europe, principalement en France et en Belgique. Le Québec y bénéficie « d’un immense capital de sympathie », a déclaré il y a quelques semaines Jean Boulet, ministre du Travail, en dévoilant qu’une nouvelle mission de recrutement s’y déroulerait dès la fin de mars. Or, depuis 2016, c’est moins d’une centaine d’enseignants qui ont étudié en France et un seul candidat de la Belgique qui ont obtenu un brevet d’enseignement du ministère de l’Éducation. En comparaison, ils sont 10 fois plus nombreux (1070) à avoir obtenu un brevet d’enseignement du Québec au terme de leurs études en Ontario, selon les données fournies à La Presse par le ministère de l’Éducation. Stéphanie Verriest travaille à temps plein comme enseignante d’arts plastiques dans une école secondaire de la Rive-Sud de Montréal. Elle ne peut accéder au brevet, car sa formation acquise en Belgique n’est pas reconnue. suite et source: https://www.lapresse.ca/actualites/education/2022-02-22/recrutement-du-quebec-en-europe/des-professeurs-deplorent-de-faux-espoirs.php
  13. Les noms d’universités canadiennes « frauduleusement » utilisés à l’étranger Des sites demandent des centaines de dollars afin d’aider des étudiants à obtenir de prétendues « bourses » au Canada. Elvis Nouemsi Njiké à 5 h 00 Des sites web d’organismes qui disaient octroyer des bourses d’étude à des étudiants étrangers sont suspendus. Le ministère de l’Éducation du Québec a entamé des démarches en ce sens après avoir été questionné sur leur légitimité par Radio-Canada. Les sites appartenaient à de prétendus organismes faisant la promotion de bourses d’études qui devaient être octroyés à des étudiants étrangers au nom d'universités canadiennes moyennant des centaines de dollars. Avant l’obtention de ces bourses, les étudiants devaient fournir des informations personnelles et payer des frais de dossier ou des frais de timbre et de quittance d’octroi de la bourse d'études. Magatte Diop est Sénégalais. S’il est désormais étudiant à l'Université de Hearst, dans le Nord de l’Ontario, il a bien failli être victime de ce stratagème frauduleux. En 2018, après son secondaire, il entreprend des démarches pour poursuivre ses études au Canada. C'est parce qu'on lui a demandé de l'argent pour obtenir une bourse d'études que Magatte Diop s'est méfié. PHOTO : ELVIS NOUEMSI NJIKÉ Il se rend sur Internet et parcourt les médias sociaux pour trouver des occasions de bourses d’études. Suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1856768/fraude-bourses-universites-canada-etranger-ontario-quebec-afrique
  14. Immigration Canada « conscient d’un risque de discrimination » Ottawa s'engage à trouver des solutions pour attirer davantage d'étudiants africains francophones, qui connaissent un important taux de refus. Romain Schué hier à 16 h 58 « Le ministère est conscient du risque de discrimination ou de biais dans le système de l'intelligence artificielle. » Cette surprenante déclaration a été faite jeudi par la sous-ministre adjointe principale d'Immigration Canada, Marian Campbell Jarvis, devant le Comité permanent de l'immigration et de la citoyenneté. Depuis le début du mois, ce dernier a décidé de se pencher sur le refus massif de permis d'études visant les étudiants africains francophones. Ces taux de rejet, comme l'indiquait Radio-Canada l'automne dernier, ont grimpé en 2020 à plus de 80 % dans certains pays, comme le Cameroun, le Sénégal, la Côte-d’Ivoire, le Bénin, l’Algérie, la République démocratique du Congo et le Togo. Ces demandes sont traitées à travers un système informatique intitulé Chinook, mis en place dès 2018, qui a été dénoncé par plusieurs experts en raison de son opacité. Jusqu'alors, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) avait toujours nié qu'il y avait un problème et assurait plutôt traiter équitablement chaque dossier. Le premier ministre Justin Trudeau avait néanmoins admis être inquiet au sujet de ces données. Interrogée par le député du Bloc québécois Alexis Brunelle-Duceppe, la sous-ministre Marian Campbell Jarvis a même assuré être à l'aise avec les risques pris par Immigration Canada, avec Chinook, avant de nuancer son discours quelques minutes plus tard. Nous ne sommes pas à l'aise avec la discrimination, a-t-elle précisé. L'utilisation de ce système informatique a également été défendue par un autre sous-ministre adjoint, Daniel Mills. Chinook ne prend pas de décision, a-t-il juré. Source et suite:https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1863054/immigration-canada-discrimination-racisme-etudiants-francophones-afrique
  15. Les infirmières françaises découvrent l’eldorado québecois Pour faire face à la pénurie de personnel soignant au Québec, le ministère de la santé provincial a lancé une mission visant à recruter 3 500 infirmiers étrangers en 2022. Une occasion à saisir pour nombre d’infirmières en mal de reconnaissance dans l’Hexagone. Par Hélène Jouan(Montréal, correspondance) Publié hier à 11h01, mis à jour à 09h53 Les stagiaires Kenza Hadjiat et Arnito Kodjoakou lors d’un excercice à l’hôpital Jean-Talon de Montréal (Canada), le 9 février 2022. ALEXIS AUBIN POUR «LE MONDE» Kenza Hadjiat, 24 ans, est arrivée à Montréal le 25 janvier, dûment équipée : double legging, double doudoune et chaussures fourrées. Car du Québec, où elle pose pour la première fois les pieds, tout juste sortie du cocon familial, cette jeune femme originaire de Seine-Saint-Denis ne sait que deux choses : il y fait froid l’hiver (– 30 °C à la sortie de l’aéroport), et la province lui ouvre grand les bras pour y exercer sa profession, infirmière. Diplômée de l’Ecole nationale d’infirmières française depuis juillet 2020 – « Je suis une diplômée Covid », dit-elle avec humour –, Kenza n’a qu’une courte expérience en clinique et en crèche, mais le goût de l’aventure l’a poussée à traverser l’Atlantique. « Il paraît qu’ici les infirmières sont plus autonomes dans leur travail », croit-elle savoir, avant même de débarquer à l’hôpital Jean-Talon, dans le centre-ville de Montréal, où va se dérouler son stage d’intégration. Il durera soixante-quinze jours, durée indispensable pour obtenir la reconnaissance définitive de son diplôme et être titularisée. source et suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/15/les-infirmieres-francaises-decouvrent-l-eldorado-au-quebec_6113762_3234.html
  16. Pourquoi les infirmiers français partent-ils au Québec ? 1:53 Copié Thibaud Hue 06h48, le 16 février 2022, modifié à 07h04, le 16 février 2022 Le Québec fait face à une pénurie de personnel soignant. Un sous-effectif qui s’est accentué depuis la crise sanitaire. Pour faire face à ce besoin criant, le ministère de la Santé du Québec a lancé une mission visant à engager 3.500 infirmiers étrangers en 2022. Les français sont dans la ligne de mire dans ce recrutement massif et beaucoup acceptent pour de meilleures conditions de travail. La pénurie de personnel soignant frappe le Québec de plein fouet. Départ à la retraite, changement de carrière… De nombreux infirmiers manquent à l’appel dans les hôpitaux québécois et ce trou d’air se fait sentir. D’autant plus en temps de crise sanitaire. Au plus fort de la vague Omicron, mi-janvier, il avait manqué jusqu'à 20.000 employés irremplaçables. Alors, le ministère de la Santé de la province a lancé un recrutement massif. L’objectif : engager 3.500 infirmiers étrangers en 2022. Une mesure qui a séduit de nombreux Français. "Ici on a un jugement clinique qui est vraiment important" Un salaire multiplié par deux, moins de patients à prendre en charge, plus de responsabilités. Leslie a commencé une nouvelle vie, engagée comme infirmière à Montréal. Pas question pour elle d'imaginer revenir travailler en France. "J’en avais marre de ne pas être écoutée à ma juste valeur. Ici on a un jugement clinique qui est vraiment important. Ça passe à travers l'apprentissage de l'auscultation, de la lecture des électrocardiogrammes, des compétences normalement réservées aux médecins en France alors que là ça fait partie de la formation de base", explique-t-elle. Un déménagement qui implique donc de meilleures conditions de travail mais aussi plus d'opportunités. Cette jeune française a pu rapidement progresser dans la hiérarchie. Elle est ainsi récemment passée d’infirmière aux urgences à cheffe de service. Une opération qu'elle “n’aurait jamais pu faire en France” selon elle, en tout cas sans passer par l’Ecole des cadres infirmiers. source et suite: https://www.europe1.fr/societe/pourquoi-les-infirmiers-francais-partent-ils-au-quebec-4094122
  17. Mon avis sur les études à l’université de Montréal Par Emma Ferrand • Publié le 14/02/2022 à 18:21 • Mis à jour le 15/02/2022 à 10:05 VOTRE AVIS - À peine bachelière, Selin a quitté sa Lorraine natale pour s’installer à Montréal pour étudier les sciences. Elle raconte son expérience canadienne. Le Québec, ça vous gagne. Selin Tuquet a 22 ans et est en dernière année de master astrophysique à l’université de Montréal, au Canada. La jeune française originaire de Lorraine n’a pas choisi de partir étudier outre-Atlantique seulement pour ses deux années de master. À peine titulaire d’un bac S spécialité maths, Selin quitte sa France natale à seulement 17 ans pour intégrer l’université montréalaise, dans l’optique d’obtenir un bachelor en mathématiques et physique. Après près de cinq ans d’études dans cet établissement de renom, elle raconte au Figaro Étudiant son expérience. » LIRE AUSSI - Michèle Glémaud (université de Montréal): «Nous avons plus de 5000 étudiants français» Ce que j’ai aimé: «L’entraide entre élèves» J’ai été étonnée de voir une telle proximité avec les enseignants et les auxiliaires, qui sont des étudiants de master qui aident ceux en licence. Lorsqu’on révise pour un gros examen, on peut appeler les auxiliaires à n’importe quel moment, ils sont toujours ravis de nous aider, même en pleine nuit. Nous ne sommes jamais laissés face à nous-mêmes. Ils savent qu’on peut être stressés, puisqu’ils étaient à notre place quelques années auparavant. C’est très rassurant. Ce qui m’a surprise: «Le tutoiement» Dès que je suis arrivée, tous les étudiants et le personnel pédagogique ont été accueillants et chaleureux avec moi. On se fait rapidement des amis quand on arrive au Québec. Tout le monde est ouvert aux autres. Ici, le tutoiement vient facilement. En tant que Française, je n’étais pas habituée à cela. Il m’a fallu du temps pour m’adapter, pour comprendre que ce n’est pas irrespectueux là-bas de dire «tu» à quelqu’un que l’on ne connaît pas. Ce que j’ai moins aimé: «Les difficultés administratives pour rester vivre au Québec» suite et source: https://etudiant.lefigaro.fr/article/mon-avis-sur-les-etudes-a-l-universite-de-montreal_25818a6e-8b41-11ec-9365-b246e7ff4c4b/
  18. La fraude sentimentale fait des ravages au Québec et au Canada. Cette arnaque constitue le type de fraude ayant entraîné les plus importantes pertes financières au pays en 2020. Près de 900 plaintes ont été enregistrées pour un total de 18,5 millions de dollars volés, rapporte le Centre antifraude du Canada. À elle seule, Marilyne* a versé près de 550 000$ à un homme qui se dit amoureux d'elle. Elle n'a pourtant jamais vu le blanc de ses yeux. La dame de 75 ans, veuve depuis quelques années, correspond avec un certain Stéphane Guyanais Le Roi depuis trois ans. Ils se sont rencontrés par l'entremise des réseaux sociaux. « C'est lui qui m'a approchée » précise la septuagénaire tombée sous le charme de l'homme qui l'a flouée. Stéphane Guyanais Le Roi se dit âgé dans la cinquantaine et père d'une fille de 12 ans. Il prétend être le digne héritier du propriétaire d'une mine d'or en France. Depuis des mois, il promet de venir vivre au Canada avec l'élue de son cœur, mais ses avoirs sont supposés gelés. Ses projets sont entravés par toutes sortes d'embûches ; des problèmes financiers, la maladie, des arrestations injustifiées, besoin d’argent pour acheter des biens et des billets d'avion, etc. Que des problèmes qui se règlent avec de l'argent, celui de son « amoureuse ». Photo: Une photo envoyée par Stéphane Guyanais Le Roi à Marilyne. Marilyne a vendu sa maison, a liquidé la majeure partie de ses avoirs en banque, en plus d'emprunter de l'argent sur ses cartes de crédit pour l'aider. À ce jour, la dame lui a versé un total de 547 724.02$, incluant les frais de transferts bancaires. Cette ancienne représentante du secteur alimentaire vit maintenant dans un modeste appartement de Saint-Hyacinthe en Montérégie. Ses liquidités disponibles étant épuisées, la dame a repris le travail jeudi dernier. Elle travaille comme commis dans une épicerie, quatre jours par semaine. Il a même incité Marilyne à emprunter de l'argent à ses proches, à vendre des articles personnels et à ouvrir un nouveau compte bancaire sous un faux nom. suite et source Aussi un dossier de Radio-Canada sur la question l'année dernière
  19. Et il semblerait que le couple a eu des nouvelles d'IC après cet article, c'est drôle les coïncidences! ---------------------------- « Épuisé » d’attendre, un couple poursuit Immigration Canada Des milliers d’immigrants déjà sélectionnés par Québec sont toujours dans le flou. Commentaires Romain Schué à 4 h 01 L’attente a assez duré pour Nidhal Chaabena et Amira Meslem. Depuis près de 3 ans, ils patientent et espèrent recevoir un message d’Immigration Canada. Rien n’arrive. Silence radio*. Le couple, originaire d’Algérie, est désormais épuisé. À court d'idées et de solutions. Après avoir multiplié les appels vers ce ministère et les échanges avec leur député fédéral, ils ont décidé de saisir les tribunaux. Aucun agent n’a été inscrit à notre dossier. On ne sait rien, on n’a aucune explication, déplore Amira Meslem, architecte de formation. Cette dernière vit un quasi-cauchemar. La trentenaire montréalaise, qui réside dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, doit donner naissance dans les prochaines semaines à un petit garçon. Mais le bonheur de la grossesse s’est rapidement dissipé et s'est transformé en une constante angoisse. En fin d’année passée, son permis de travail a expiré. Son renouvellement tarde. En l'absence d'une résidence permanente, elle a donc perdu sa couverture du régime d’assurance maladie du Québec. L’accouchement pourrait me coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars. Je ne sais pas quoi faire, je ne pourrai pas payer, confie-t-elle. suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861500/immigration-delais-canada-quebec-residence-ottawa-gouvernement
  20. Et la comparaison de 2 mondes avec les manif à Paris versus Ottawa. Source: Fab de Pierrebourg, Twitter
  21. Oui, ce n'est pas pour les dernières nouvelles mais plutôt pour le résumé de la situation pour ceux qui n'ont pas suivi le dossier.
  22. Des milliers de chauffeurs routiers ont paralysé le centre d’Ottawa, la capitale du Canada, le week-end du 29 janvier, et sont toujours présents le lundi 1er février, pour protester contre les mesures sanitaires. Ils s'opposent notamment à l’obligation vaccinale imposée aux chauffeurs routiers. Concert de klaxon, des milliers de personnes sont dans les rues malgré le froid polaire. Le centre d’Ottawa était paralysé le week-end du 29 et 30 janvier et le lundi 1er février, par des protestataires qui affichent leur colère contre le gouvernement de Justin Trudeau et les mesures anti-Covid. "Tout le monde est avec nous, c’est bon de le savoir mais je suis là pour longtemps. Je n’irai nul part tant que nous n’aurons pas obtenu quelque chose", dit un chauffeur routier. Un mouvement pacifique dans l’ensemble, mais le gouvernement s’inquiète de menaces et de messages haineux proférés par certains manifestants. Le syndicat des transporteurs du pays s’est désolidarisé du mouvement Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est l’obligation vaccinale imposée le 15 janvier dernier à tous les routiers canadiens qui traversent la frontière américaine. Plusieurs cortèges de camions auto proclamés "convoi de la liberté" se sont formés dans tout le pays, avec pour mot d’ordre : rejoindre Ottawa et manifester devant le Parlement. L’Alliance canadienne du camionnage, principal syndicat des transporteurs du pays, s’est désolidarisée du mouvement. Selon lui, 90 % des 160 000 chauffeurs de poids lourds sont vaccinés contre le Covid-19. Source et suite: https://www.francetvinfo.fr/monde/canada/vrai-ou-fake-antivax-mobilisation-des-chauffeurs-routiers-au-canada_4937325.html /assets/components/shared/comments/img/comments-icon-27cf862a.svg
  23. Radio-Canada Stéphane Bordeleau 2022-02-09 | Mis à jour hier à 15 h 40 Selon les données du dernier recensement de 2021, le Canada compte aujourd’hui 37 millions d’habitants, soit 5,2 % de plus qu’il y a cinq ans, ce qui en fait le pays ayant connu la plus forte croissance démographique parmi les pays membres du G7. D’après les premières données publiées mercredi matin par Statistique Canada, la population canadienne a crû de 1,8 million d’individus depuis le dernier coup de sonde national, en 2016. En 2021, le Canada comptait 36 991 981 d'habitants. C'est essentiellement à l'immigration que l'on doit cette croissance, souligne le démographe Patrick Charbonneau. En fait, quatre personnes sur cinq qui se sont ajoutées à la population canadienne entre 2016 et 2021 étaient issues de l'immigration. La croissance naturelle de la population, soit les naissances moins les décès, ne représente, elle, que 15 % de la croissance démographique observée au pays depuis cinq ans. Comme on s’y attendait, la pandémie a eu un effet notable sur la courbe démographique canadienne. Après avoir enregistré une croissance record de 583 000 personnes (+1,6 %) en 2019, la population canadienne a connu en 2020 son taux de croissance le plus bas depuis un siècle. source et suite: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860872/recensement-canada-croissance-population-covid-urbanisation
  24. Thomas Gerbet, Radio-Canada, 8 février 2022 Les Québécois sont fatigués d'attendre pour parler à un représentant de la Régie de l'assurance maladie, puisque les bureaux sont fermés depuis mars 2020. Dans les six derniers mois, 45 % des appels ont été rejetés par la RAMQ, incapable d'y répondre, et 10 % des gens ont abandonné d'eux-mêmes, révèlent des données obtenues par Radio-Canada. Anaïs Cordier-Brasseur a essayé d'appeler une dizaine de fois à la Régie, sans parvenir à parler à quelqu'un. Ça a coupé de très nombreuses fois, même après deux heures d'attente. Ça me rendait dingue, raconte la résidente de Québec, arrivée de France en 2020. La mère de famille tente, sans succès, d'inscrire ses filles à l'assurance maladie publique, parce qu'elles y ont droit, comme tous les enfants d'immigrants, depuis septembre 2021(Nouvelle fenêtre). Finalement, en octobre, après 2 h 20 d'attente, elle a pu parler à un représentant au téléphone, mais avec les délais pour obtenir un formulaire et les allers-retours de pièces justificatives, ses enfants ne sont toujours pas couvertes. Entre-temps, une des filles est allée à l'hôpital et la maman a été contrainte de payer un montant de 1280 $ sans savoir s'il lui sera remboursé un jour. Le cas d'Anaïs Cordier-Brasseur est loin d'être isolé. Les Québécois se butent à des délais d'attente qui explosent à la Régie de l'assurance maladie du QuébecRAMQ. Selon nos informations, des milliers de dossiers sont en retard. Ces retards accentuent le nombre de sollicitations, comme dans un cercle vicieux. La Régie de l'assurance maladie a reçu plus de 1 million d'appels depuis six mois. En décembre, ils étaient 183 préposés pour répondre au téléphone à la Régie de l'assurance maladie du QuébecRAMQ. Cette dernière admet un grand manque de main-d'œuvre, qu'elle s'efforce de combler. La Régie manque tellement de personnel qu'elle est contrainte de rejeter 45 % des appels reçus, sans compter les 10 % d'usagers qui abandonnent et raccrochent par eux-mêmes. source et suite: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860460/ramq-delais-appel-attente-regie-assurance-maladie
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