verozen

WOW!!! contente pour vous, félicitations et quel soulagement pour vous 2...bientôt réunis!! si si ça va aller vite ensuite! 2013 est votre année YESSSSSSSSSS

ça semble différent de nous puisque les informations concernant les années scolaires de mon conjoint ont été demandées lors de la demande de parrainage et de CSQ.
J'imagine que c'est juste une formalité pour la continuité des documents...

(tu peux modifier ta signature maintenant ;°))

Quand j'ai lu le premier bilan, je me suis dit que tu étais vraiment mal dans ta peau et que tu avais besoin de vacances!! Et de lire le second bilan m'a scotché!! belle maturité et superbe franchise, tu as su analyser, comprendre, écouter, dépasser la frontière Montréalaise pour découvrir le reste des Québécois (car non Montréal n'est pas le Québec comme cela a été cité plus haut) vraiment ce revirement de situation est très agréable à lire. J'espère que ceux qui doutent se donneront encore un peu de temps, grâce à ce second récit, pour s'intégrer comme tu l'as fait.
Bravo à toi et bonne route au Québec!

Tellement facile de dire que le Québec m'a menti... Tu t'es menti à toi même je dirais en te faisant croire que le Québec t'accueillerait à bras ouverts. Il faut assumer ses responsabilités au lieu d'accuser ton pays d'accueil. C'est à toi de t'intégrer, pas aux autres à faire les efforts. Il y a 2 catégories de Français, ceux qui s'intègrent et ceux qui restent entre eux... Ceux-là passent leur temps à chialer, à regretter et à critiquer les Québécois.

Désolée mais moi je suis Française et j'ai seulement des amis Québécois. Il faut dire que j'ai fait des efforts pour m'intégrer, et surtout surtout j'ai décidé après 2 ans ici que j'arrêtais de fréquenter des Français. Rien n'est facile dans l'immigration, ça demande des efforts et certains ne seront jamais bien ailleurs que dans leur pays. Il faut s'en rendre compte aussi...

Merci quand même.

Je pense qu'il faut ouvrir une porte, il faut que les 66% des gens en couple et heureux, partage leur histoire. L'amour c'est beau et qui dit amour dit partage. Alors partageons notre histoire pour ouvrir les yeux des gens qui crois que le parrainage n'est que foutaise et arnaque.

Oui il ne faut pas regarder avec des lunettes roses, tout peut arriver même avec une personne d'ici. Il n'y a pas de garantie dans l'amour. Ça ne se commande pas non plus. Certains le font miroité pour obtenir la fameuse carte, je dirais à eux qu'il ne mérite pas notre hospitalité, il devrais être retourner dans leur pays. Ont devrais laisser un message clair à ceux qui pensent que de chanter la pomme donne un passage pour le Canada. Ce n'est pas au citoyen Canadien et Canadienne de subir les torts en donnant les ressources pour vivre au Canada pendant les 3 ans et pour quand suite notre gouvernement puissent en profiter grâce à notre décision de parrainer. Car suite au parrainage, le Canada bénéficie de main d’œuvre sans avoir peu d'obligation de leur part.

L'attente est mon plus grand ennemi en ce moment, je pense au temps que nous perdons, du temps qui ne reviendra plus, je sais qu'il faut être patient, que nous sommes pas les seul à faire la demande. Que les agents sont débordés et manquent surement de ressources pour bien accomplir leur tache. Plusieurs décisions et délai ne se ressemble pas, des dossiers réglé en peu de temps et d'autres en une éternité. Chercher à comprendre, il ne faut pas, il faut essayer d'oublier se délai, mais comment, je me la pose tout le temps. Ont dit qu'on a une vie à vivre, on a le choix de partir et vivre dans son pays. J'y pense et j'y pense souvent, dans mon cas la qualité de vie va changer de tout au tout. La langue je ne la maitrise pas assez, j'essaye d'en apprendre de plus en plus, la vie en Ukraine, ne semble pas très reluisante, vous allez me dire qu'ici aussi nos dirigeants sont corrompus, je pense peut importe le pays, j'en connais pas de pays qu'il n'y a pas de corruption. Je continue d'y penser malgré tout, je veux vivre avec elle, peu importe ou, le fais de choisir le Canada pour moi me semble un choix plus judicieux. Oui il faut être patient, mais combien difficile. On passe chaque jour à s'écrire des courriels, ont échangent des moments sur skype à chaque jour. Mais ou est le contact le vrai, on aimerais tous pouvoir voyager et se retrouver avec l'être aimer le plus possible. Pour moi l'Ukraine ce n'est pas à coté du Canada, les coûts d'avion sont rendu très élevés. Chaque voyage coutent cher, je ne roule pas sur l'or et je dois pas être le seul aussi qui vit et espère que ça se règle rapidement. Pour retrouver la personne qu'on aime.

Bonne chance et patience à ceux en court et pour ceux qui le vivent présentement, j'imagine que vous en profiter au maximum, bravo à vous.

Bonjour, je vais te faire part de mon expérience, nous avons fais une demande de CSQ commune alors que nous avions aucune facture communes, ni pacse nous avons donc fait une attestation sur l'honneur comme quoi nous vivions ensemble depuis 5 ans, ensuite nous avons mis toutes les factures que nous avions téléphone mutuel banque à la même adresse ! Nous avons obtenu notre CSQ en 2012 sous l'ancien programme sans test de langues... Lors de l'entretien l'agent m'a demande comment nous nous étions rencontré etc en anglais... Alors ce que je peux te conseiller c'est de mettre tous les documents qui prouvent que vous êtes en couple avec une lettre explicative si besoin ...bon courage pour la suite


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Tu n'aurais pas dû répondre. Je la lis seulement quand je suis déprimé et alors je constate qu'il y en a qui sont plus malpris. Elle devrait se spécialiser dans les romans noirs ou elle a des actions dans les compagnies qui fabriquent des antidépresseurs. Quand je la lis, je ris énorméement, elle a au moins cela de bien!

J'ai adoré vous lire!
Vous avez les pieds sur Terre, la tête sur les épaules (et certainement hyper chargée de questions)
bonne continuation à vous 2 et aux autres qui suivent les mêmes démarches, le même chemin.

Exactement bien fait!
As-tu vérifié si ton conjoint a besoin d'une puce pour venir ici ?

merci pour ce bilan, nous avons tous nos ressentis bien différents.
Cela dit, je ne comprends pas lorsque vous dites que les + sont les vraies saisons avec plein de trucs à faire. Je confirme parce que je connais les 4 saisons au Québec, mais vous? comment pouvez vous l'affirmer puisque vous n'y êtes que depuis décembre??..
Je suis d'accord avec Cherrybee, il est cité maintes fois qu'on redescend en bas de l'échelle, il n'y a donc aucune surprise lorsqu'on arrive et je comprends également qu'on en prend un coup et que notre ego est touché...mais "c'est ça qu'est ça"...

Je vous souhaite une belle intégration dans votre pays d'accueil.

merci pour ce bilan, nous avons tous nos ressentis bien différents.
Cela dit, je ne comprends pas lorsque vous dites que les + sont les vraies saisons avec plein de trucs à faire. Je confirme parce que je connais les 4 saisons au Québec, mais vous? comment pouvez vous l'affirmer puisque vous n'y êtes que depuis décembre??..
Je suis d'accord avec Cherrybee, il est cité maintes fois qu'on redescend en bas de l'échelle, il n'y a donc aucune surprise lorsqu'on arrive et je comprends également qu'on en prend un coup et que notre ego est touché...mais "c'est ça qu'est ça"...

Je vous souhaite une belle intégration dans votre pays d'accueil.

moi , la plus chaude température que j ai connu à Montréal c est un beau 47 °C et oui, les étés à montréal sont super chaudes et humides , si tu veux de la fraicheur il faut aller dans le nord de la province comme la gaspésie la cote-nord ou il y a le nouveau-brunswick mais c est une autre province qui est anglophe par exemple !

C'est sûr que la fraîcheur l'été à Montréal ou ailleurs au sud de la Belle Province ça n'existe pas, c'est plutôt trèssssssssssss chaud et humide...c'est tropical le Québec!!!

Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
les coups de klaxons
les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
l'administration lourde
les clôtures, les volets
le jour qui se lève tard en hiver
la neige me manque à Noël !
L'Halloween aussi me manque
etc. etc.

Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

Merci de m'avoir lu
Véro

Complexe Guy FAVREAU. Décidément

Je n'aime pas du tout moncanada.com...
D'accord avec les autres, "immigrer" est utile pour trouver ce site sur les moteurs de recherche. Et moncanada fait touriste....en plus de faire ...prétentieux....avis perso bien sur.
L'idée d'Automne est pas mal!

Merci beaucoup Oui notre avenir sera à l'image que l'on en a ou peut-être mieux Car on imagine pas le Québec comme l'eldorado canadien, ça fait 12 ans que je me renseigne beaucoup plus depuis plusieurs mois vu qu'on va enfin franchir le pas . Mon mari est parti seul en avril en voyage de prospection pour être pleinement sûr surtout du marché de l'emploi et de la possibilité pour son emploi au Québec, moi je partirai seule fin septembre pour confirmer ce qu'on est sûr car j'y ai déjà été plusieurs fois en vacances. On y part seul pour garder les économies car ça fait très cher avec tous les enfants
et on préfère garder nos économies pour le jour où on pourra enfin y arriver tous ensemble Pourquoi si émerveillée?! On a voulu autant d'enfants par
choix tout comme notre choix de vie pour le moment on le voit au Québec. Donc on assume le tout C'est plus notre famille qui a dû mal à penser qu'on va enfin partir depuis le temps qu'on en parle. Mais c'est vrai que quand on a autant d'enfants on y regarde beaucoup plus et se renseigne au maximum pour
essayer de ne rien oublier pour éviter le jour J, d'avoir trop d'imprévu.

Quel beau récit ! Je vous souhaite que tout se passe pour le mieux pour votre retour ! Et puis vous verrez vous serez aussi bien soignée au Québec qu en France ... Les médecins sont aussi compétents ... Trouvez vous un médecin de famille et faites vous suivre régulièrement ! Bonne chance 1000 fois ! Envoyé par l'application mobile Forum IC

Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
les coups de klaxons
les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
l'administration lourde
les clôtures, les volets
le jour qui se lève tard en hiver
la neige me manque à Noël !
L'Halloween aussi me manque
etc. etc.

Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

Merci de m'avoir lu
Véro

Un très beau témoignage. Quelle riche expérience.

Magnifique Témoignage. Et très touchant! Je te souhaite de retourner au Québec le plus vite possible, afin de te ressourcer vers ceux qui te manque. Avec tout ce qui t'es arriver, on peut qu'espérer que la chance te sourit enfin! Merci encore d'avoir fait par de ton expérience. Nous sommes un jeune couple désirant partir vivre au Québec pour de nombreuses raisons et surtout celle que tu as cités. Bon courage! On croise les doigts! Envoyé par l'application mobile Forum IC

Merci beaucoup pour ton témoignage... Comme beaucoup je suis admirative et bon retour au Québec!

Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
les coups de klaxons
les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
l'administration lourde
les clôtures, les volets
le jour qui se lève tard en hiver
la neige me manque à Noël !
L'Halloween aussi me manque
etc. etc.

Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

Merci de m'avoir lu
Véro

heu, c'est Jean-Paul Gaultier sur la photo?
Vraiment la marinière ça va avec tout.