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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 2023-04-27 dans toutes les zones

  1. Je me souviens de ma hâte à partager mes premières impressions qui valideraient mes six premiers mois. Puis l'année. À offrir une perspective éloignée des grands centres urbains, moi qui était une citadine heureuse en France et dont les intentions étaient de déménager à Montréal une fois mon cours fini, raison initiale de ma venue à Rivière-du-Loup. Je me souviens des récits dont les auteurs affichaient un " + de 5 ans" dans leur statut. Ça me semblait si loin. Dans moins de trois mois, cela fera six ans que j'habite au Québec, tous passés à Rivière-du-Loup. J'en suis toujours la première étonnée. Et contente aussi. C'était un pari, de rester là où mon petit réseau a commencé à se créer. Contre intuitif pour beaucoup aussi, quand on veut travailler dans le cinéma (documentaire) Ça a pris un peu du temps, mais ça fonctionne, pour moi. Est-ce que c'est parfait? Non. L'envie de partir me prend-elle par moment (vous savez ces moments #payetarégion)? Oui. Mais le bas du fleuve, c'est vraiment magique. Pour vrai. Le rythme. La beauté. Tout ce qui m'exaspère aussi, pas assez visiblement, pour faire le poids face aux séjours à Montréal et ses musées, nids de poules, ses cafés, le bruit, les concerts, ses canicules, la nourriture du monde entier, la neige triste, les gens de partout. Au Bas-Saint-Laurent, les choses bougent, merci la pandémie et ces nouveaux arrivants venus «plonger dans l'immense». À Rivière-du-Loup, je me suis crée une place, parce qu'il y a l'espace pour faire ce qui n'existe pas ou peu. J'ai exploré d'autre potentiels de moi. On ne change pas qui on est. Par contre, on peut explorer d'autres configurations de soi. Et se découvrir sous d'autres coutures. Finalement, ça m'aura pris presque cinq ans pour retourner en France revoir amis et famille, la pandémie ayant repoussé mes plans de deux ans. Je me demande si ça n'a davantage consolidé ma nouvelle vie. Il y a a des moments vulnérables dans tout changement de vie, surtout quand ils font relativement tard, où l'on se demande si on fait machine arrière, si on retourne dans les sentiers rassurants de l'habitude, des origines, des tous les liens qui nous ont construit. Après tout, pourquoi s'infliger ces amputations? Pas de choc culturel inversé pour moi, juste le plaisir de revoir les visages tant aimés. La joie de battre le pavé des lieux adorés, me rappeler leur beauté. L'envie de le faire découvrir aux amis faits à Rivière-du-Loup, pour joindre les deux mondes. Rencontrer les enfants nés entre-temps, retrouver ceux qui ont grandi sans nous, reprendre là où ça s'est arrêté avec les amis et goûter au plaisir de l'intimité intacte. Pendant tout mon séjour, j'étais sur cette impression troublante de n'être jamais partie. Même s'il y a eu plein de changements. Mais toujours pas de nostalgie. Et moi, qui n'aurai jamais vraiment de sentiment d'appartenance, j'étais contente de repartir, même si c'est encore plus dur de dire au revoir à nouveau. Une dernière, pour mes grands-parents. Mais une fois La Pocatière dépassée, quand la route descend pour s'approcher du fleuve et qu'il miroite plein de printemps, je me suis dit que j'étais où je voulais être, peu importe combien de temps encore.
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  2. Oui, il y a du changement, inévitablement. C'est juste que moi, pendant tout mon séjour, j'avais vraiment l'impression de n'être jamais partie, et pourtant, j'observais avec un regard forcément différent. Ce n'est que dans nos souvenirs que les choses se figent à partir du départ, avec des risques de cristalliser l'avant, le mettre sur un piédestal. Je suis mélancolique de nature, mais absolument pas nostalgique. Ça aide, je suppose. J'ai parfois vu le phénomène inverse: idéaliser sa nouvelle vie pour justifier ou mettre un énorme écart entre l'avant et le maintenant, tous les sacrifices consentis, les difficultés inédites, les désillusions, la douleur d'être loin de sa famille proche ou élargie. Parce que ça reste difficile, de tout quitter, même quand on l'a choisi (je n'ose pas imaginer ceux qui partent contraints). Si j'ai retrouvé avec joie des lieux et visages familiers, j'ai aussi pris conscience des changements dans ces mêmes lieux, au point de ne plus m'y retrouver dans des secteurs entiers sortis de terre pendant ces 5 ans. Le fait de ne pas rentrer pendant plus de trois ans a vraiment permis de m'ancrer ici, sans rivalité avec mon monde d'avant. Je pense qu'on peut craquer prématurément si on rentre trop vite pendant la phase d'enracinement, ou dans une phase vulnérable, une mauvaise passe. Mais il est aussi sage de voir ce qui nous rend heureux à long terme, de discerner quels sont les meilleurs choix dans un temps donné, quitte à faire l'inverse plus tard, au bon moment. A chacun de voir où et quand situent ces temps. Parfois, le courage c'est de (re)partir. Et d'autres fois, c'est de rester.
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  3. Ils ont aucune raison de trouver ça suspect, Ils ont l'habitude de voir des étudiants être accompagnés pour leur installation. Ils vont simplement être là en touristes puis c'est tout. Par contre il faut s'assurer qu'ils demandent l'AVE avant de prendre l'avion. C'est obligatoire pour les touristes venant de pays ne nécessitant pas de visa de tourisme.
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  4. moussou

    7 ans et quelques heures à Mtl

    Hello les forumistes, Wow wow wow ! Je suis arrivée il y a 7 ans au Québec, Je suis née le 7e mois de l'année, Je suis née la 7e heure de la journée, 6 postes et 1 entreprise plus tard, me voilà ! Le chiffre 7 a toujours été mon numéro. Je suis arrivée comme je l'ai souvent dis, sans attente. Et quelle surprise lorsque je pense à mon parcours. Mon immigration est enrichissante, elle m'inspire de jour en jour et me pousse à aller par-delà les étoiles, comme ceux qui se trouvent dans mes yeux au matin comme au coucher. Je suis arrivée avec mon petit Harry, mon compagnon à quatre pattes et il fait toujours partie de l'aventure. Mon homme (que j'ai réussi à faire quitter la France) à débuté son immigration en novembre 2021. Une de mes plus belles victoire a été le poste au Gouvernement du Québec comme Responsable d'agenda de la Ministre du Tourisme, la numéro 2 du Cabinet (oui je me suis prise pour Olivia Pope un temps), quelle belle opportunité et une sacrée aventure ! Je suis retournée à mon premier amour : la comptabilité de production (fiction, cinéma, documentaires) et chaque jour est savoureux. Quelle belle aventure et j'ai hâte de voir la suite.
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  5. @WQT Merci !! Bien sûr, voici notre situation : Nous avons 37 ans les 2, sommes mariés, sans enfant pour l'instant, et vivons en France. Nous sommes : - enseignant en anglais à l'université - team lead / ingénieur en développement informatique Pour notre projet d'immigration, cela s'est déroulé comme ceci : - 20 Janvier 2022 : Ouverture de la déclaration d'intérêt sur Arrima - 29 Juin 2022 : Mise-à-jour du dossier sur Arrima avec les résultats de nos TCF passés en Mai - 15 Septembre 2022 : Validation de la déclaration d'intérêt et invitation à présenter direct une demande de sélection permanente (chance inattendue !) - 30 Septembre 2022 : Envoi du dossier au Ministère de l'Immigration, Francisation et Intégration - 14 Octobre 2022 : Accusé de réception du dossier - 23 Novembre 2022 : Réception de nos CSQ (avec sur chacun la mention "Traitement prioritaire dans le domaine de formation") alors qu'on nous donnait une réponse sous 6 mois - 28 Novembre 2022 : Réception de l'éligibilité au PMI+ (que je n'ai jamais réussi à faire en ligne) - 18 Décembre 2022 : Soumission du dossier de demande de RP en ligne sur le site de l'IRCC - 6 Février 2023 : Accusé de réception de notre dossier de demande de RP - 14 Février 2023 : Relevé biométrique à Paris (et accusé de réception le même jour) - 7 Mars 2023 : Visite médicale à Bordeaux - 9 Mars 2023 : Réception par le médecin des résultats favorables - 10 Mars 2023 : Mise-à-jour par l'IRCC de notre profil en ligne avec l'avis médical favorable - 20 Mars 2023 : Réception du mail "Prêt pour Visa" - 31 Mars 2023 : Décision officielle, définitive et favorable pour notre RP ! (en ligne sur notre profil IRCC) - 3 Avril 2023 : Réception papier de nos CRP. Nous sommes ensuite allés à Montréal du 20 au 26 Avril (aujourd'hui ^^) faire du repérage (nous n'y étions jamais allés). Nous avons même déjà trouvé et réservé un appart Et nous partons là-bas définitivement fin Juin ! A notre arrivée le 20 Avril on nous a fait aller aux bureaux d'immigration car nos passeports sont liés à nos RP. Nous venions pourtant juste en touristes cette fois-ci, pour repérage, surtout qu'il faut une adresse postale canadienne pour l'envoi de la carte de RP. L'agent nous a bombardés de questions mais quand on a exposé notre dossier, notre intention de voyage, et qu'il a vu l'approbation de la RP sur son pc, il est devenu adorable et nous a effectivement conseillé de faire signer la CRP à notre arrivée définitive en Juin. On nous a soulevé pas mal de fois l'importante rapidité de notre dossier dans son ensemble, surtout que nous n'étions jamais allés sur le sol canadien. On nous a clairement dit que nos profils professionnels ont beaucoup pesé. Voilà pour le résumé de notre dossier dans son ensemble ! J'en profite pour remercier tous ceux qui ont apporté des réponses à nos questions durant tout ce temps
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  6. Tres joli texte !
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