Aller au contenu

Messages recommandés

  • Habitués
Posté(e)
Chaque année le Québec accueille des milliers de nouveaux arrivants qui s'installent à plus de 80 % à Montréal. Pourquoi font-ils le choix de la métropole québécoise plutôt que de la région ? Pour de nombreuses raisons mais surtout parce qu'ils ont l'impression qu'ils y trouveront plus facilement du travail, qu'ils ont souvent des contacts sur place, et aussi parce qu'ils se sentent plus proches de produits culturels et alimentaires reliés à leur culture d'origine.

Mais une étude vient contredire l'impression qu'il est plus facile de trouver un travail intéressant économiquement à Montréal. En effet, selon Statistique Canada, les immigrants qui optent pour la campagne ou les petites villes ont une situation financière beaucoup plus intéressante que ceux qui vivent dans les grands centres urbains.

Cette étude pan-canadienne a suivi le parcours d'immigrants installés de 1992 à 2005. Selon l'auteur de l'étude, les immigrants installés en région sont nettement avantagés. En effet, l'écart de revenu entre les nouveaux arrivants et la population locale diminue beaucoup plus rapidement à la campagne qu'à la ville.

Selon les chiffres compilés entre 1992 et 2005, l'écart de revenu dans les grandes villes est de 37 % la première année entre le nouvel arrivant et la population locale. Il diminue à 10 % après 13 ans.

Dans les petites régions urbaines, non seulement le fossé était moins grand au départ (14 %), mais les immigrants sont même parvenus, après 13 ans, à gagner un salaire de 18 % supérieur à celui de la population locale.

L'avantage est encore plus grand en campagne, où, dès la première année, le revenu des immigrants était de 4 % plus élevé.

De très bonnes nouvelles pour les réfugiés, souvent des individus très vulnérables. L'étude nous apprend que ceux qui s'installent en région gagnent, après un an seulement, un revenu de 10 % supérieur à celui de la population locale alors que dans les grandes villes, 13 ans après leur arrivée, leur revenu est toujours inférieur de 20 %.

Selon l'auteur de la recherche, l'apprentissage de la langue se fait plus facilement dans les régions rurales. Aussi, le niveau de scolarité élevé des immigrants est un avantage beaucoup plus marqué en région, où le taux de scolarité général est plus faible.

Alors, encore convaincu que Montréal est le meilleur choix ?

in www.immigrer.com par Laurence Nadeau

C'est bien que les régions (les chiffres le montrent) sont plus favorables pour les immigrants économiquement parlant, mais je pose juste la question en matière d'intégration, est t-il plus facile de s'intégrer à Montréal ou en régions, qu'on je parle d'intégration, je fais illusion beaucoup plus au fait qu'on peut être facilement accepté par la population locale ou non ?, je pense que dans une grande métropole on est plus ou moins inaperçu, et puis la population locale s'est familiarisée avec les immigrants, bon, je ne sait pas comment ça se passe en région ?

Perso, nous avons toujours opté pour les régions (dans un but de chercher le calme, madame nature et les espaces) mais on se dit que passer quelques mois à montréal devrai être une nécessité afin déjà de s'acclimater avec la culture, les us et coutumes etc.. Québécoise, par la suite on verra (reste que c'est un projet, car aujourd'hui nous sommes toujours ici crying.gif), bref, qu'en est-il réellement de la population locale dans les régions en matières d'immigrants ?

Posté(e)

Moi aussi, ce texte a attiré mon attention et m'a fait beaucoup réfléchir. Je suis québécoise et j'irais volontiers vivre à la campagne, mais pas à n'importe quelle condition. Je changerais de ville (Granby, Rimouski, etc.), mais vraiment pas à n'importe quelle condition.

Il y a de très beaux endroits lorsqu'on va vers l'est du Québec, mais le climat y est nettement plus rude et juste cet aspect, pour moi, constitue une barrière.

Il est vrai que Montréal est très multiculturel et qu'on peut y passer « inaperçu », mieux qu'en région.

Est-ce qu'un immigrant est prêt à venir au Québec et à s'installer en région ? On le demande à nos médecins ... et eux-mêmes hésitent ou ne veulent pas ...

  • Habitués
Posté(e)

Moi j'ai bien aimé le texte de Laurence. Et je crois que c'est un filon à exploiter.

Je suis québécoise... et suis installée depuis 2 ans en Côte-Nord... C'est magnifique. J'ai passé une superbe été sur les plages avec mes filles.

Je trouve les gens super accueillants. J'ai habité 13 ans en estrie... et ma foi, l'intègration s'est fait très facilement, comparé à l'estrie. Où c'était dont important d'où je venais.

Mon ex français vous dirait sûrement la même chose.

Maintenant reste à savoir, s'il y a vraiment de l'emploi... je crois que oui, beaucoup de projets en vue.

Avec les ententes des Ordres... qui se font... tranquilement pas vite... Sûrement, je pense pour ma part aux pharmaciens en demande ici, au médecins et infirmiers également.

Pour ma part, je ne partirais plus de cette région, j'aime trop.

Posté(e)

Le texte de Laurence n'est pas vraiment surprenant. Viennent à Montréal, tous ceux qui débarquent et qui n'ont encore rien (dont moi il n'y a quelque temps): ni logement, ni emploi...donc ça galère pas mal et le plafond de verre joue à plein pour les écarter des jobs les plus lucratifs et les obstacles se multiplient : un réseau, une expérience québécoise puis un diplôme québécois puis le bilinguisme puis un réseau d'un plus haut niveau puis etc etc

Par contre, beaucoup de ceux qui vont en région ont décroché un emploi avant d'y aller. En d'autre terme, le parcours c'est : arrêt à Montréal, recherche d'emploi en région et l'emploi obtenu, déménagement.

Evidemment, il ne s'agit pas d'emploi sous qualifié puisqu'il y a pléthore de québécois qui peuvent faire l'affaire en région. Il s'agit donc déjà d'emploi d'un certain niveau (puisqu'il n'y avait pas de québécois ayant les qualifications sur place),et donc rémunérés correctement. J'ajouterai même que l'entreprise a du connaître un sacré problème de recrutement avant d'avoir l'idée de faire appel à un immigrant qui de surcroît n'habite même pas la région. Peu de chance que ce soit pour un poste de balayeur...

De ce fait, on peut conclure que l'intégration est plus facile en région qu'à Montréal.

Seulement voilà, cela ne peut concerner, par nature, qu'un nombre limité d'immigrants. De plus, bon nombre d'immigrants ayant décidés de s'implanter en région sans job préalable retournent sur Montréal. Bien sûr, ce n'est pas une généralité. Certains partent sans rien en Gaspésie et sans sortent fort bien. Mais c'est un peu comme les poissons volants, on en parle tout le temps mais ils ne constituent pas la majorité de l'espèce.

Enfin, pour moi, les régions c'est sacrées : je n'y touche pas...

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.


×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement