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Création ou reprise d'une bijouterie


Messages recommandés

Bonjour à tous,

tout d'abord je me présente.

Je suis un créateur de bijoux, 39 ans, et gère avec mon épouse un atelier de joaillier créateur que nous avons démarré il y a 12 ans.

Nous ne faisons que des créations de bijoux moyens - haut de gamme en or et ce de façon artisanale.

Nous avons 2 enfants (3 et 6 ans) et sommes à un tournant de notre vie.

En effet, aujourd'hui nous devons décider soit de construire une maison et donc de nous implanter définitivement en France, soit pour le même budget de changer de vie et recommencer une aventure à l'étranger.

Pour compléter notre petite histoire notons que cela fait des années que nous envisageons le Québec comme terre d'accueil et aujourd'hui nous sommes quasiment décidés à franchir le pas.

Soyons clairs ! Nous ne nous attendons pas à trouver l'eldorado !

Nous sommes conscient qu'une activité commerciale est difficile où qu'elle soit (et par expérience l'herbe d'ailleurs n'est pas toujours tellement plus verte que celle qu'on "broute" quotidiennement).

Mais (et ceci sans la moindre prétention) nous sommes de sacrés bosseurs.

Nous avons monté notre affaire en partant de rien (dans un local d'habitation transformé en boutique) c à d pas de stock, pas de collection, pas de clients.

Au bout de 12 années nous avons réussi à devenir un acteur incontournable dans la création de bijoux "moyen - haut de gamme" et avons aujourd'hui une affaire qui tourne très bien.

Alors pourquoi abandonner tout cela me direz vous ?

Le constat est très simple. Nous nous sommes installés en pleine zone rurale (3500 habitants) et constatons que nous avons atteint nos limites de développement.

A l'époque nos moyens ne nous permettaient pas de démarrer dans une grande ville mais nous avons toujours considéré que ce démarrage devrait être un tremplin pour autre chose.

Bref, encore une fois sans prétention, la qualité de notre travail nous permet aujourd'hui de prétendre à mieux que ce que nous avons aujourd'hui mais pour cela il n'y a pas de miracle, il nous faut opter pour une grande ville.

Il n'y a pas de miracle, mis à part quelques exceptions, les créateurs qui excellent dans leurs domaines (que ce soit artistique, cullinaire ou culturel) sont pour la majorité implantés dans des grandes villes.

Ajoutez à cela le fait que nous nous sommes renseignés sur le coût d'une construction d'une maison: 300.000 euros (je ne parle pas d'un château je parle bien d'une maison de 1500 pc en zone rurale) lié au fait que nous travaillons 60 heures par semaine pour un revenu que je n'ose même pas mentionner tellement il est ridicule, avouez qu'il y a de quoi se poser des questions...

En résumé: Soit nous construisons une maison, nous nous endettons pour 20 ans, nous continuons à travailler 60h par semaine pour peu de résultat et savons que nous ne pourrons jamais nous permettre le moindre "luxe" (ce qui est un comble vu notre métier laugh.gif ) soit nous vendons notre entreprise, notre terrain, prenons nos avoirs et démarrons une activité ailleurs.

Soyons clairs: Notre entreprise ici tourne très convenablement. Le soucis c'est que nous brassons énormément d'argent sans réussir à en conserver une partie qui soit satisfaisante...

=> Imposition de près de 48% sur notre bénéfice (bénéfice qui ne correspond pas à notre revenu puisque près de la moitié correspond à l'augmentation de la valeur de notre stock et reste donc dans l'entreprise).

Vous le voyez, tous ces élements mis bout à bout mènent à un équation très simple:

Expérience professionnelle au top

+

Fonds disponibles

+

Enfants en âge de supporter un changement de culture sans trop de "dégâts"

+

Age permettant d'envisager de recommencer à 0

+

Environnement fiscal défavorable

+

Arrivée à saturation du dévellopement possible de l'activité en cours

=

Grosse remise en question

Mais qu'est ce qu'il veut nous dire avec son mail de 3 kilomètres ??? mellow.gif

Bah en fait déjà rien que d'en "parler" me fait du bien (ben oui vous imaginez bien que je ne peux pas en parler autour de moi sans prendre le risque que ça s'ébruite avant l'heure auprès de mes clients).

J'aimerais bien recuillir vos impressions par rapport à notre projet.

Nous avons deux options au Québec.

-La reprise d'une activité existente (qui nécessitera un investissement conséquent mais qui permet de bénéficier d'une clientèle et d'un appui de l'ancien propriétaire pour la reprise en douceur et l'accompagnement dans les démarches administratives).

-La création d'un nouvel atelier boutique de créateur (qui sera plus complexe administrativement, qui nécessitera aussi de se faire connaître, mais qui permet un investissement bien moins conséquent tout en nous permettant de conserver une réserve d'argent confortable pour vivre le temps que la boutique "tourne").

Bref, tous vos points de vue et commentaires seront les bienvenus.

=> PS: Nous nous rendrons à Montréal du 27 décembre au 3 janvier.

D'une pour enfin voir ce pays.

De deux pour rencontrer déjà quelques personnes (agent immo, propriétaire du local à vendre)

De trois pour avoir eu un aperçu du pays lors de la saison froide (qui ne me fait pas peur car j'ai grandi en Autriche)

De quatre => Pour enfin faire une semaine de congés cool.gif (car quand je vous dit qu'on est des bosseurs c'est pas des blagues. nous avons fermé notre boutique une seule semaine cette année !)

Ahh oui, en apparté, quelqu'un a des bons tuyaux pour le réveillon de la Saint Sylvestre ? Lieux incontournables ? Feux d'artifices ?

Merci d'avance à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'à la fin et bonne journée.

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Bonjour à tous,

tout d'abord je me présente.

Je suis un créateur de bijoux, 39 ans, et gère avec mon épouse un atelier de joaillier créateur que nous avons démarré il y a 12 ans.

Nous ne faisons que des créations de bijoux moyens - haut de gamme en or et ce de façon artisanale.

Nous avons 2 enfants (3 et 6 ans) et sommes à un tournant de notre vie.

En effet, aujourd'hui nous devons décider soit de construire une maison et donc de nous implanter définitivement en France, soit pour le même budget de changer de vie et recommencer une aventure à l'étranger.

Pour compléter notre petite histoire notons que cela fait des années que nous envisageons le Québec comme terre d'accueil et aujourd'hui nous sommes quasiment décidés à franchir le pas.

Soyons clairs ! Nous ne nous attendons pas à trouver l'eldorado !

Nous sommes conscient qu'une activité commerciale est difficile où qu'elle soit (et par expérience l'herbe d'ailleurs n'est pas toujours tellement plus verte que celle qu'on "broute" quotidiennement).

Mais (et ceci sans la moindre prétention) nous sommes de sacrés bosseurs.

Nous avons monté notre affaire en partant de rien (dans un local d'habitation transformé en boutique) c à d pas de stock, pas de collection, pas de clients.

Au bout de 12 années nous avons réussi à devenir un acteur incontournable dans la création de bijoux "moyen - haut de gamme" et avons aujourd'hui une affaire qui tourne très bien.

Alors pourquoi abandonner tout cela me direz vous ?

Le constat est très simple. Nous nous sommes installés en pleine zone rurale (3500 habitants) et constatons que nous avons atteint nos limites de développement.

A l'époque nos moyens ne nous permettaient pas de démarrer dans une grande ville mais nous avons toujours considéré que ce démarrage devrait être un tremplin pour autre chose.

Bref, encore une fois sans prétention, la qualité de notre travail nous permet aujourd'hui de prétendre à mieux que ce que nous avons aujourd'hui mais pour cela il n'y a pas de miracle, il nous faut opter pour une grande ville.

Il n'y a pas de miracle, mis à part quelques exceptions, les créateurs qui excellent dans leurs domaines (que ce soit artistique, cullinaire ou culturel) sont pour la majorité implantés dans des grandes villes.

Ajoutez à cela le fait que nous nous sommes renseignés sur le coût d'une construction d'une maison: 300.000 euros (je ne parle pas d'un château je parle bien d'une maison de 1500 pc en zone rurale) lié au fait que nous travaillons 60 heures par semaine pour un revenu que je n'ose même pas mentionner tellement il est ridicule, avouez qu'il y a de quoi se poser des questions...

En résumé: Soit nous construisons une maison, nous nous endettons pour 20 ans, nous continuons à travailler 60h par semaine pour peu de résultat et savons que nous ne pourrons jamais nous permettre le moindre "luxe" (ce qui est un comble vu notre métier laugh.gif ) soit nous vendons notre entreprise, notre terrain, prenons nos avoirs et démarrons une activité ailleurs.

Soyons clairs: Notre entreprise ici tourne très convenablement. Le soucis c'est que nous brassons énormément d'argent sans réussir à en conserver une partie qui soit satisfaisante...

=> Imposition de près de 48% sur notre bénéfice (bénéfice qui ne correspond pas à notre revenu puisque près de la moitié correspond à l'augmentation de la valeur de notre stock et reste donc dans l'entreprise).

Vous le voyez, tous ces élements mis bout à bout mènent à un équation très simple:

Expérience professionnelle au top

+

Fonds disponibles

+

Enfants en âge de supporter un changement de culture sans trop de "dégâts"

+

Age permettant d'envisager de recommencer à 0

+

Environnement fiscal défavorable

+

Arrivée à saturation du dévellopement possible de l'activité en cours

=

Grosse remise en question

Mais qu'est ce qu'il veut nous dire avec son mail de 3 kilomètres ??? mellow.gif

Bah en fait déjà rien que d'en "parler" me fait du bien (ben oui vous imaginez bien que je ne peux pas en parler autour de moi sans prendre le risque que ça s'ébruite avant l'heure auprès de mes clients).

J'aimerais bien recuillir vos impressions par rapport à notre projet.

Nous avons deux options au Québec.

-La reprise d'une activité existente (qui nécessitera un investissement conséquent mais qui permet de bénéficier d'une clientèle et d'un appui de l'ancien propriétaire pour la reprise en douceur et l'accompagnement dans les démarches administratives).

-La création d'un nouvel atelier boutique de créateur (qui sera plus complexe administrativement, qui nécessitera aussi de se faire connaître, mais qui permet un investissement bien moins conséquent tout en nous permettant de conserver une réserve d'argent confortable pour vivre le temps que la boutique "tourne").

Bref, tous vos points de vue et commentaires seront les bienvenus.

=> PS: Nous nous rendrons à Montréal du 27 décembre au 3 janvier.

D'une pour enfin voir ce pays.

De deux pour rencontrer déjà quelques personnes (agent immo, propriétaire du local à vendre)

De trois pour avoir eu un aperçu du pays lors de la saison froide (qui ne me fait pas peur car j'ai grandi en Autriche)

De quatre => Pour enfin faire une semaine de congés cool.gif (car quand je vous dit qu'on est des bosseurs c'est pas des blagues. nous avons fermé notre boutique une seule semaine cette année !)

Ahh oui, en apparté, quelqu'un a des bons tuyaux pour le réveillon de la Saint Sylvestre ? Lieux incontournables ? Feux d'artifices ?

Merci d'avance à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'à la fin et bonne journée.

J'ai lu votre message et pour moi, compte tenu de votre secteur d'activité, ce serait clair: direction Toronto. Le potentiel de la ville reine me paraît autrement plus favorable et ouvert à des joaillers créateurs français. Fiscalement, c'est également très avantageux. J'adore Montréal mais il faut avouer qu'il y a un marché potentiel en bijouterie joaillerie autrement plus important à Toronto.

Pour la reprise de quoique ce soit ici, il vaut mieux attendre quelques mois ou années pour voir comment ça fonctionne et pour ne pas se faire fourrer, le "fourrage" étant le deuxième sport national après le Hockey.

Mais avant toute chose, réfléchissez bien à votre destination et allez passer quelques jours à Toronto, vous comprendrez dés que vous verrez.

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ben c'est sûr, Toronto c'est business in English et puis c'est tout.

Mais parfois, ça vaut le coup d'apprendre l'anglais et puis il y a des assos pour appuyer les francophones qui ont l'air de bien faire leur job.

Enfin, y faire un petit tour est de loin ce qu'il y a de mieux...

Au fait, tu vends à des clients finaux ou à des bijoutiers qui distribuent tes produits ?

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ben c'est sûr, Toronto c'est business in English et puis c'est tout.

Mais parfois, ça vaut le coup d'apprendre l'anglais et puis il y a des assos pour appuyer les francophones qui ont l'air de bien faire leur job.

Enfin, y faire un petit tour est de loin ce qu'il y a de mieux...

Au fait, tu vends à des clients finaux ou à des bijoutiers qui distribuent tes produits ?

Je vends aux clients finaux uniquement.

J'ai tenté une expérience de revente par le biais d'autres bijoutiers: La catastrophe !

Je ne sais pas comment c'est au Québec mais en France j'ai fait 3 essais les uns pires que les autres.

Délai de paiement au bon vouloir de la trésorerie de ces messieurs dames, copiage des modèles, demande de confié (donc prêt de collection) à outrance pour remplir gratuitement les vitrines...

Pour l'anglais je ne suis vraiment pas contre.

D'ailleurs l'étape Québec doit me servir à améliorer mon anglais.

Mais tout de suite me lancer dans le bain du "all in english" je ne me sens pas à la hauteur.

Je préfère ne pas griller les étapes.

N'oublions pas non plus mes deux enfants de 3 et 6 ans.

Le "choc" sera déjà assez grand comme cela sans avoir en plus à les baigner tout de suite dans

une autre langue.

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  • Habitués

BOnjour, le conseil que m'ont donné beaucoup de personnes installées au Québec , c'est de travailler comme employé au début pour connaitre les habitudes, le marché etc .... Pour cela Québec, la Capital est à mon gout bien mieux que Montréal à tous les niveaux (beauté, pouvoir d'achat, nature et merveilleux petits villages à quelques kilometres).Un joallier de ma ville (Colmar) m'a dit qu'avec un tel métier on trouve du boulot partout (je crois que le Québec en manque tout comme de vrais horlogers). Alors faites l'essai sans rien risquer, construisez votre réseau, apprenez à connaitre les bons et mauvais quartiers au niveau commerce pour pouvoir plus tard ouvrir votre affaire ou en reprendre une sans vous faire avoir. La Capitale Québec est presque 100 % francophone, c'est quand même plus facile au début pour remplir les papiers administratifs, pour l'école etc .Moi je possede en France un magasin de montres et de bijoux argent/plaqué , fantaisie etc.. et je confirme que l'on fait un bon chiffre d'affaire mais une fois payé les innombrables charges il ne reste plus rien qu'un découvert bancaire et le risque à tout moment de faire faillite(pourtant mon magasin est toujours plein et la clientele est importante), je travaille pour la gloire et l'état francais. C'est pourquoi apres 23 ans j'ai mis mon affaire en vente et je vais m'installer à QUEBEC VILLE.

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BOnjour, le conseil que m'ont donné beaucoup de personnes installées au Québec , c'est de travailler comme employé au début pour connaitre les habitudes, le marché etc .... Pour cela Québec, la Capital est à mon gout bien mieux que Montréal à tous les niveaux (beauté, pouvoir d'achat, nature et merveilleux petits villages à quelques kilometres).Un joallier de ma ville (Colmar) m'a dit qu'avec un tel métier on trouve du boulot partout (je crois que le Québec en manque tout comme de vrais horlogers). Alors faites l'essai sans rien risquer, construisez votre réseau, apprenez à connaitre les bons et mauvais quartiers au niveau commerce pour pouvoir plus tard ouvrir votre affaire ou en reprendre une sans vous faire avoir. La Capitale Québec est presque 100 % francophone, c'est quand même plus facile au début pour remplir les papiers administratifs, pour l'école etc .Moi je possede en France un magasin de montres et de bijoux argent/plaqué , fantaisie etc.. et je confirme que l'on fait un bon chiffre d'affaire mais une fois payé les innombrables charges il ne reste plus rien qu'un découvert bancaire et le risque à tout moment de faire faillite(pourtant mon magasin est toujours plein et la clientele est importante), je travaille pour la gloire et l'état francais. C'est pourquoi apres 23 ans j'ai mis mon affaire en vente et je vais m'installer à QUEBEC VILLE.

Bonjour,

Je l'ai évoqué hier soir avec ma femme après avoir terminé le livre "S'installer et travailler au Québec".

-Pourquoi ne pas se faire embaucher d'abord pour prendre le pouls sans risquer sans capital et se lancer ensuite ?

La création d'une entreprise semble très facile et les liens patrons - salariés sont très souples.

Cela me semble donc une étape à envisager.

Si vous êtes de Colmar on doit se connaître.

Je suis d'Alsace également. Pour l'instant je reste discret sur mon identité car les nouvelles circulent très vite et je ne veux pas encore que ma clientèle sache que j'envisage de partir.

Mais même constat pour moi.

Magasin tout le temps rempli, 60h de travail hebdo, 8 jours de congés pour au final être raquetté par l'état et dépouillé en agios par la banque...

Si cela ne vous dérange pas on peut garder contact ?

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  • Habitués

vue le nombre d'alsacien qui traine dans le coin,

le meilleur moyen de faire des $$$

c'est d'importer des produits alsacien wub.gifwub.gif

en commancant par la fisher !!!

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vue le nombre d'alsacien qui traine dans le coin,

le meilleur moyen de faire des $$$

c'est d'importer des produits alsacien wub.gifwub.gif

en commancant par la fisher !!!

Got verdami on peut prévoir une soirée flamm quand on sera installé laugh.gif

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  • Habitués

vue le nombre d'alsacien qui traine dans le coin,

le meilleur moyen de faire des $$$

c'est d'importer des produits alsacien wub.gifwub.gif

en commancant par la fisher !!!

Exact, c'est la meilleure.

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[

Bonjour,

Je l'ai évoqué hier soir avec ma femme après avoir terminé le livre "S'installer et travailler au Québec".

-Pourquoi ne pas se faire embaucher d'abord pour prendre le pouls sans risquer sans capital et se lancer ensuite ?

La création d'une entreprise semble très facile et les liens patrons - salariés sont très souples.

Cela me semble donc une étape à envisager.

Si vous êtes de Colmar on doit se connaître.

Je suis d'Alsace également. Pour l'instant je reste discret sur mon identité car les nouvelles circulent très vite et je ne veux pas encore que ma clientèle sache que j'envisage de partir.

Mais même constat pour moi.

Magasin tout le temps rempli, 60h de travail hebdo, 8 jours de congés pour au final être raquetté par l'état et dépouillé en agios par la banque...

Si cela ne vous dérange pas on peut garder contact ?

C'est clair que travailler au départ chez quelqu'un est une bonne solution pour tâter le terrain mais pas la peine d'y rester des années non plus, quand on est pro, on pige vite.

Par contre, faites ce que je n'ai pas assez fait, passez vos premières années à constituer un réseau de droite et de gauche, rencontrer des gens et rencontrez en encore et encore. ça c'est vraiment du temps bien investi. Allez dans tous les domaines : les assos de français, le bénévolat pour n'importe quoi, les rencontre de gens d'affaire etc etc Le québec est un village ou celui qui n'est pas connu n'a aucune chance. Ici, le mot magique c'est "référence" c'est à dire recommandation. On te réfère, tu réfères etc etc pour l'achat d'un vélo, pour un prêt bancaire, pour louer une boutique et....même pour les escorts girls...Pas de référence, pas de bizness. la règle est assez simple à comprendre mais difficle à mettre en oeuvre quand on arrive et qu'on ne connait personne.

Voila pourquoi il est presque impossible de débarquer et d'investir dans une entreprise imméditamment : tu ne connais personne donc tu vas tout payer plein pôt, tu auras affaire à tous ceux qui sont grillés avec la profession et...tu auras pas de clients puisque personne ne va te référer.

Pour la remarque finale (fiscalité galopante et autres joyeusetés), ce qui est vrai dans votre secteur l'est dans tous les autres. On faisait du biseness sur le net sans gagner un kopek en France, aujourd'hui on fait la même chose au Québec avec les mêmes clients et miracle du décalage horaire, c'est très rentable.

PS : très joli le bijou sous votre pseudo. J'aime beaucoup

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C'est clair que travailler au départ chez quelqu'un est une bonne solution pour tâter le terrain mais pas la peine d'y rester des années non plus, quand on est pro, on pige vite.

Par contre, faites ce que je n'ai pas assez fait, passez vos premières années à constituer un réseau de droite et de gauche, rencontrer des gens et rencontrez en encore et encore. ça c'est vraiment du temps bien investi. Allez dans tous les domaines : les assos de français, le bénévolat pour n'importe quoi, les rencontre de gens d'affaire etc etc Le québec est un village ou celui qui n'est pas connu n'a aucune chance. Ici, le mot magique c'est "référence" c'est à dire recommandation. On te réfère, tu réfères etc etc pour l'achat d'un vélo, pour un prêt bancaire, pour louer une boutique et....même pour les escorts girls...Pas de référence, pas de bizness. la règle est assez simple à comprendre mais difficle à mettre en oeuvre quand on arrive et qu'on ne connait personne.

Voila pourquoi il est presque impossible de débarquer et d'investir dans une entreprise imméditamment : tu ne connais personne donc tu vas tout payer plein pôt, tu auras affaire à tous ceux qui sont grillés avec la profession et...tu auras pas de clients puisque personne ne va te référer.

Pour la remarque finale (fiscalité galopante et autres joyeusetés), ce qui est vrai dans votre secteur l'est dans tous les autres. On faisait du biseness sur le net sans gagner un kopek en France, aujourd'hui on fait la même chose au Québec avec les mêmes clients et miracle du décalage horaire, c'est très rentable.

PS : très joli le bijou sous votre pseudo. J'aime beaucoup

Oui évidemment, Québec ne nous a pas attendu pour faire du business et avoir des créateurs de bijoux.

D'où l'importance d'un réseau (et certainement plus encore en Amérique du Nord qu'ailleurs).

Ceci étant je pense (du moins je l'espère) que le produit, sa qualité, le service offert, ont une importance aussi et donc que le bouche à oreille existe aussi ?

Car de ce côté là en fait je n'ai pas trop peur.

Ce qui m'effraye plus ce serait des réactions du genre "il est pas d'ici, on ne va pas y aller"...

PS: Donc je peux me référer à toi pour une escort laugh.gif

Je plaisante... ma femme est dans les parages...

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Ce qui m'effraye plus ce serait des réactions du genre "il est pas d'ici, on ne va pas y aller"...

.

C'est sûr que ça peut arriver. C'est pour ça qu'on a choisi Montréal (beaucoup d'immigrants, donc ce type d'attitude, même si il existe, est moins présent et la loi des grands nombres (plus de 2 millions d'habitants) fait que ça n'entame pas ton potentiel de développement.

Pour les escorts, c'était un simple exemple...évidemment ;)

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  • 2 months later...

Bonjour à tous, je viens de lire vos commentaires et je suis à peu prêt dans la même situation que notre ami bijoutier, l'étant moi même, et je suis convaincu qu'il vaudrait mieux tout d'abord redevenir salarié le temps de découvrir le tissus économique local; ça limite à mon avis le potentiel boulettes et ratages en tout genre... Salarié ok, mais comment trouve t-on un job de bijoutier au Québec? J'ai beau parcourir le web, je ne vois pas grand chose. En France je trouverais du boulot très rapidement sans même trop chercher sur le web mais pour le Québec ça se complique vu la distance! Existe t-il des organismes qui peuvent filer un coup de main?

Juste pour ajouter un commentaire sur la fiscalité Française, ça me déprime moi aussi de sortir un tel chiffre d'affaire et de ramasser des miettes... Je connais pas mal de personnes qui ont quittés la France pour ces raisons, vers divers destinations, et qui me confirment massivement qu'il ne reviendraient travailler en France pour rien au monde! Charges et fiscalité imbécile, ambiance économique morose, etc.... On a vraiment du mérite d'être artisan dans ce pays, finalement!

Concernant l'objet de ma question initiale sur trouver un job au Québec, quelqu'un pourrait-il m'aider(ou nous aider, peut-être)?...

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