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Un article saissant....


Invité

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Bonjour à tous,

Futur immigrant, étant dans la phase d'"identification" de mon futur pays d'acceuil et recoltant toutes les données que je peux trouver avant de m'engager, je suis tombé sur un article du "Courrier international", numéro 698 qui reprend THE GLOBE AND MAIL de Toronto, 18-03-04, Numéro 698. Voici le titre en français et le debut du texte que j'ai du mal à le telecharger, desolé.

Amériques, Chinois et ingénieur ? Bon pour la plonge !,

Le Canada s'affiche comme la terre promise des immigrants en promettant à tous un emploi intéressant. La réalité est tout autre : même bardés de diplômes, ils sont cantonnés au bas de l'échelle....

L'"eldorado " même si personne ne nous a jamais promu, est tout simplement ailleurs!

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  • Habitués

Je suis abonné je l'ai lu aussi.

Je suis partagé entre l'idée de me dire "si tu émigres tu assumes" et "ceux qui veulent te faire venir t'ont menti", ce que sous-entend cet article. Personne ne m'ayant fait miroiter quoi que ce soit, je sais que j'assumerai, mais c'est clair que pour les autres... ça fait froid dans le dos !

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ohmy.gif

C'est pas d'une grande clarté votre article Messieurs !

Comment peux t'on accéder à l'info s'il vous plait ?

Il y a peut être des gens qui seraient intéressés.....

rolleyes.gif

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  • Habitués

Il est clair que personne ne nous attend au Québec .

Son trou, il faudra se le faire tout seul, à force de patience et de détermination.

Une immigration, ça se prépare et pas seulement sur le papier mais surtout dans sa tête : on exercera certainement pas son emploi tout de suite et faut s'y préparer wink.gif

Il est d'ailleurs écrit sur le papier des Ordres professionnels que l'on doit signer qu'il n'est pas certain que l'on puisse exercer.

Le Canada ne nous promet rien, mais il nous indique simplement nous autoriser à vivre sur son territoire et met en place des structures pour nous aider à nous intégrer ! C déjà pas mal et peu de pays le font.

Après, c un choix que nous faisons en toute connaissance de cause et que nous devons assumer tongue.gif

Sophie qui assume complet wink.gif

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  • Habitués

Il est d'ailleurs écrit sur le papier des Ordres professionnels que l'on doit signer qu'il n'est pas certain que l'on puisse exercer.

Salut TLM wink.gif

Tout d'abord je remonte ce post...

ensuite, Sophie, pourrais-tu être plus claire ? (voir ton extrait)

Merci beaucoup !

A+

M wink.gif

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  • Habitués

Il est d'ailleurs écrit sur le papier des Ordres professionnels que l'on doit signer qu'il n'est pas certain que l'on puisse exercer.

Salut TLM wink.gif

Tout d'abord je remonte ce post...

ensuite, Sophie, pourrais-tu être plus claire ? (voir ton extrait)

Merci beaucoup !

A+

M wink.gif

Bien sur tongue.gif

Quand tu remplis ta demande pour le CSQ, si ta profession est régie par un Ordre professionnel, tu dois signer la déclaration suivante :

Déclaration d'un candidat exerçant une profession régie ar un ordre professionel

Sophie

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  • Habitués

C'est vraiment bête je suis abonné au Courrier Internationale et sur leur site internet le seul lien mort c'est celui de l'article en question dry.gif

En plus, impossible de trouver l'article sur le site du Globe and Mail (Toronto).

En substance. Ils citent ce chinois expert en fusées qui vend des petits pains à la cannelle dans le métro de Toronto. Les employeurs canadiens écartent systématiquement (je les cite) les candidats formés à l'étranger.

Est incriminé la politique nationale du Canada, incapable de convenir d'une politique nationale, à cause des 70 ministères de Province, 50 professions réglementées avec au moins 400 autorités de tutelle.

Par exemple, un comptable anglais fait un procès au Canada parce que les agents de l'immigration à Londres lui ont juré qu'il aurait boulot comme comptable au Canada, ce qui n'est le cas ni pour lui, ni pour son épouse (aide-comptable). Un SriLankais a lui aussi engagé un procès puisqu'il n'a pu trouver qu'un job de concierge dans son immeuble (à Edmonton) et l'hiver il déblaye la neige (le goouvernement fédéral lui a offert une somme d'argent pour qu'il retire sa plainte !!!).

Les stats : 4 immigrants sur 10 décrochent un boulot dans les 6 mois de leur arrivée et dans 21% des cas c'est un travail à temps partiel (issu de Stats Canada).

Les spécialistes appellent ça la "pénalité de transition", qui veut qu'on s'intègre dans la vie active au bout de 10 ans (!!!).

Il y a un encart pour le Québec : La Presse indique que c'est au Québec que la situation est la plus difficile pour les immigrants, 20% des immigrants arrivés entre 1996 et 2000 sont sans emploi soit un taux 2 fois supérieur à celui observé pour les immigrants. De plus, 40% ont un faible revenu, par opposition au 27% pour les autres provinces.

L'article conseille de bien s'assurer avant d'immigrer qu'on a des compétences suffisantes et au besoin, faire des formations avant de partir (parce qu'une fois sur place c'est plus dur de se former).

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  • Habitués

C pour ça qu'il me semble super important de cibler son lieu d'arrivée en fonction de l'emploi et d'élargir aussi au maximum son champs de compétence pour avoir des solutions de replies wink.gif

Et de commencer les démarches envers les ordres le plus tôt possibles, parce qu'ils demandent vraiment beaucoup de choses wink.gif

Sophie, qui termine de rassembler ses docs pour l'Ordre

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  • Habitués

Et de commencer les démarches envers les ordres le plus tôt possibles, parce qu'ils demandent vraiment beaucoup de choses wink.gif

Merci Sophie pour ta rép. wink.gif

Sinon, ce n'est pas pour te décourager...crois-moi, ce n'est pas le fait de réagir vite qui arrange les choses...tu as de "bons" diplômes en France, tu as déjà une belle carrière derrière toi (disant 5-7 ans), et là, ils vont te demander de réfère un an d'études, + 6 mois de stage + plein de sous à payer...alors que tu as déjà bac+7 et les diplômes de l'éducation française, ou autres qui sont aussi reconnus.

Enfin, je ne suis pas négative...je suis réaliste...d'ailleurs certaines personnes pourront s'y reconnaître.

A+

M

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  • Habitués

On nous rabache tout le temps de ne pas idéaliser les choses, quoi qu'on entende sur tel ou tel sujet. Il y aura toujours des gens pour nous dire : "Oh ! La ! La ! dans quoi tu t'embarques ! J'ai vu une émission l'autre jour où ils disaient que c'est hyper galère pour se trouver un job, etc, etc..." et d'autres qui, au contraire, nous encouragerons à aller au bout du rêve.

Le mieux, c'est de se baser sur des témoignages de personnes qui ont vécu la situation (pour ça je pense que le forum est une bonne référence) mais voir par soi-même est encore la meilleure chose à faire !

Par exemple, par rapport à ce que je vis actuellement au boulot (stress, harcélement, travail non ou mal reconnu, collègues antipathiques qui m'ignorent totalement, etc, etc...) je vois écrit partout que je ne risque pas de trouver ce genre de situation au Québec. J'en ai parlé dernièrement à un correspondant Québécois qui me dit exactement le contraire ; de ce que je lui raconte, il connait pas mal de personnes qui sont dans la même galère. Donc, une fois de plus, ce serait une idée reçue ?

Je préfère ne pas trop en savoir à l'avance afin de ne pas avoir trop de surprises en arrivant, qu'elles soient agréables ou non. Si on devait croire tout ce qui se raconte, bonjour les déceptions !! Ne partons pas avec l'idée que tout est mieux ou moins bien, mais pensons plutôt à ce qui nous pousse à partir et changer de vie, que même si ce n'est pas mieux qu'ici, c'est différent et c'est justement le principal intérêt. Enfin, en ce qui me concerne...

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  • Habitués

De toute façon, il est clair que ce n'est pas le paradis qui nous attend wink.giftongue.gif

Soit on y trouve plus d'avantages que de vivre dans notre pays et on y reste, soit plus d'inconvénient et retour au pays.

Sophie, qui sait un peu mieux ce qui l'attend depuis son voyage de prospection et qui a hâte de partir.

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  • Habitués

Cet article ne parle pas de gens qui se sont fait des illusions mais de personnes auxquelles des employés de l'immigration ont fait miroiter des perspectives de réussite, en parfaite inadéquation avec la réalité du marché du travail canadien.

Tout le monde n'a pas la chance de pouvoir venir sur ce forum où on trouve des témoignages qui ne reflètent, certes, que sa propre expérience mais qui valent bien plus que ce que les recruteurs racontent. Combien de personnes sont venues sur ce forum avec leurs idées pré-conçues concernant le Canada et le Québec, et au bout de quelques semaines, combien de ces idées ont été démontées ?

Tout immigrant n'a pas forcément cette source d'information user posted image

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  • Habitués

Le mieux, c'est de se baser sur des témoignages de personnes qui ont vécu la situation (pour ça je pense que le forum est une bonne référence) mais voir par soi-même est encore la meilleure chose à faire !

Feline, d'accord avec toi.

(stress, harcélement, travail non ou mal reconnu, collègues antipathiques qui m'ignorent totalement, etc, etc...) je vois écrit partout que je ne risque pas de trouver ce genre de situation au Québec.

...oh que siiiiiiii (il y avait de messages à ce sujet)

Tout immigrant n'a pas forcément cette source d'information

D'accord avec Nicoco LePetit.

Par ailleurs, je viens relire ce message et alors pour rester sur la note positive, ma deduction est :

que 60% ont un job ... et que que 60% de ceux qui travaillent ont

un salaire correct voire trés staisfaisant, voire trés important...

Il suffit de lire les chiffres que l'on veut bien lire ...

A+

M

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N'empeche que cet article nous donne une excellente occasion à mediter entre quitter son travail en France ou ailleurs (pour cause de stress permanent entre autre) et se retrouver au Québec (ou au Canada) dans une situation plus que précaire où "la penalité de transition" peut depasser 10 ans selon le Centre syndical et patronal du Canada d'après l'aricle. Pire encore, il est dit que " le taux de chômage est regulièrement plus élevé chez les personnes nées à l'étranger pendant les 10 premières années suivant leur arrivé."

Loin de moi de vous faire deprimer, mais attention aux illusions, on ne repetera jamais assez, l'herbe n'est pas forcement plus verte ailleurs...parfois il se peut même qu'elle n'est pas encore verte completement...le tout c'est de s'y preparer au pire pour ne pas être deçu par la suite....

bonne journée

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Nous voilà en plein dans le débat qui fait rage en ce moment même au Québec. Le gouvernement a en effet pris conscience du problème qui touche majoritairement les immigrants "des minorités visibles" dixit le texte. Je vous le donne à lire et bon courage !

Brasser la cage

Texte éditorial

Josée Boileau

Le Devoir, Montréal, le 15 mars 2004

Les 130 pages bien tassées du plan d'action ministériel en matière d'immigration regorgent de pistes d'action. Sauf sur une question: le Québec est-il prêt à vraiment intégrer les immigrants de la nouvelle vague, ceux dont ni la couleur de la peau, ni la religion, ni le nom de lui ressemblent ?

La ministre Michelle Courchesne a plein d'idées pas bêtes pour "assurer la pleine participation des Québécois des communautés culturelles au développement du Québec", comme le veut le sous-titre de son plan d'action qui sera rendu public en avril, mais dont Le Devoir a obtenu copie.

Le document s'arrime autour d'un consensus: l'intégration passe par l'emploi, et il faut tout faire pour limiter le nombre d'immigrants chômeurs. Le Québec a accueilli ces dernières années des gens très scolarisés, plus que la moyenne québécoise, mais peu ont réussi à trouver un emploi selon leur compétence. Revoir la grille de sélection des futurs Québécois pour y inclure davantage de gens moins diplômés mais ayant des compétences professionnelles n'a donc rien de rébarbatif. Les techniciens en tout genre sont recherchés partout.

L'approche personnalisée favorisée par le plan d'action est aussi à retenir. Elle se manifestera par un "carnet de route", à la fois recueil d'information sur le processus d'installation au Québec et outil permettant à chacun d'établir le bilan de ses démarches. Mieux encore, on prévoit la mise en place, dans les services d'immigration, "d'un mécanisme d'accompagnement personnalisé" et une formation spécifique pour les employés d'Emploi-Québec afin de mieux appuyer les immigrants.

On promet encore une meilleure reconnaissance des diplômes, des mesures pour accélérer l'apprentissage du français, des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes, des employeurs, des associations de propriétaires, même des policiers pour prévenir le "profilage racial".

Mais à ces beaux projets répond un autre son de cloche, celui des organismes de terrain. Défilant l'un après l'autre ces dernières semaines devant la commission parlementaire chargée d'étudier les niveaux d'immigration pour 2005-2007, ils ont raconté une foule d'anecdotes qui donnent la vraie mesure du défi que le Québec a à relever.

Ainsi de ces entreprises qui ne veulent pas de Noirs, pour ne pas risquer d'être accusées de racisme en cas d'incident. Ou celles qui ne veulent plus "de telle croyance religieuse parce que ça fait des problèmes dans les toilettes", comme le racontait l'organisme de formation Québec Multi-Plus. Ou de ces compagnies, grandes comme petites, qui plaident leur bonne foi: "on voudrait bien embaucher des immigrants, mais on n'en trouve pas", alors qu'ils n'ont jamais contacté un des nombreux organismes qui s'en occupent.

En fait, selon l'organisme L'Hirondelle, qui s'occupe depuis 25 ans de l'accueil et de l'intégration des nouveaux arrivants, 78% des entreprises québécoises n'ont jamais essayé d'embaucher des immigrants. Même dans la fonction publique, dont on ne cesse de regretter le visage trop blanc, on compte 1000 immigrants qui ont réussi les concours, mais qui ne sont toujours pas embauchés.

Croire que, sans encouragement concret, emplois vacants et immigrants iront de pair est en fait une parfaite illusion - même si c'est là l'angle d'analyse du ministère. Comme l'a dit le Comité d'adaptation de la main d'oeuvre pour personnes immigrantes: "On peut former les immigrants, on peut former des organismes pour le faire aussi. Mais on ne peut obliger les employeurs à les embaucher. C'est là où la question se joue."

C'est pourquoi la mesure centrale du plan d'action devrait être le Programme d'aide à l'intégration des immigrants et des minorités visibles en emploi - qui y est prévu, mais comme un point parmi des dizaines d'autres, au même titre par exemple que les "activités de communication auprès du milieu des affaires". "Sensibiliser" encore, toujours... Ne serait-il pas temps d'obliger, de contraindre, ou d'inciter fortement avec récompenses avec l'appui ? Bref, de vraiment brasser la cage.

....

De plus il ne faut pas oublier qu'il faut en moyenne 18 mois pour retrouver son niveau social d'avant, ce qui sous-entends qu'il faut redémarrer plus bas !

Vanessa

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  • Habitués

Bonjour les amis,

Je reste persuade qu'immigrer est l'une des plus grandes decisions que nous ayons pris jusqu'a ce jour pour notre devenir.

Evidement,on part pour esperer le meilleur selon nos aspirations, il est tout a fait normal qu'il y a differentes positions sur ce theme d'immigration de la part des immigrants comme celle des canadiens c.a.d sur le pourquoi du canada /quebec,qu'est ce qui nous attend? eldorado ou illusion? reussite ou deception,choc de culturel ou liberte culturelle?reve americain ou canadien etc etc....

Ce qui est vrai dans tout cela, il faut rester positif dans sa decision !

Courage a nous tous !

Amicalement

Ing.Charlemagne Mfera

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