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Notre chronique de Québec nous parle de reconnaissance professionnelle dans sa dernière chronique.

À lire en page d'accueil.

Bonne lecture.

  • Habitués
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Merci Rayan pour cette exelente analyse . Moi je suis dans le domaine et j'ai passé par l'ordre aussi ,c'etait pas un parcour facile surtout apres 11 ans de travail,et sans aucun document pour preparer l'examen.

Effectivement ceux que j'ai travaillé avec ,ils sont pas plus competant que nous ,même moin competant parfois. .

Proteger le public ? je veux pas entrer dans les détails ,mais c'est pas toujours vrai .

Le problème et le pire , même avec le permis de l'ordre ,ils nous donnent pas la confiance facilement ,il faut de

la patience , des epreuves et des réferences pour qu'on se sent vraiment accepter par les personnelles de la

santé et bien integrer dans le systéme... <_<

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http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2009/10/20091017-071000.html Fausses ordonnances

Radiée pour fraude

Éric Yvan Lemay

Le Journal de Montréal

17/10/2009 07h10

<BR class=sp>

Une pharmacienne a été radiée pour avoir détourné des sommes gigantesques de son assureur en fabriquant de fausses ordonnances. Le manège de la pharmacienne Angela Bhattacharjee a duré près d'un an, soit de septembre 2007 au mois d'août 2008. Pendant cette période, elle a réussi à obtenir pas moins de 148 964,84 de remboursements de médicaments auprès de son assureur. La femme était alors à l'emploi de l'agence Élitis Pharma qui fournit des pharmaciens aux commerces qui en ont besoin. Elle se servait de son travail pour faire passer les fausses ordonnances dans le système informatique des commerces où elle travaillait. Même si elle faisait disparaître les traces dans le système informatique de la pharmacie, elle faisait les réclamations à son assureur. Médicaments dispendieux Comme plusieurs des médicaments réclamés étaient dispendieux, la compagnie d'assurance a posé des questions aux pharmaciens d'où provenaient les fausses ordonnances. C'est à ce moment qu'on a découvert que les fausses ordonnances avaient été effacées. La dame dit avoir agi ainsi pour fournir de l'argent à sa famille qui vit à l'extérieur du pays et qu'elle était leur principale bailleuse de fonds. Elle dit avoir subi de fortes pressions de ses proches pour agir ainsi. Cette explication n'a pas convaincu les membres du comité de discipline de l'Ordre des pharmaciens qui l'ont radiée pour six mois dans une décision rendue en août dernier. Une amende de 1500 $ a également été ajoutée. Lors de son audition, elle disait vouloir trouver une entente avec son assureur et avoir entrepris une thérapie. Elle s'est excusée pour le tort qu'elle a fait à la profession

  • Habitués
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Stephamour, c'est quoi le rapport, parce que la dame est d'origine étrangère ? Il y a aussi des fraudes commises par des Québécois bien "de souche"...

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84% des demandes acceptées

Valérie Dufour

Le Journal de Montréal

12/12/2007 06h12

Se défendant de faire preuve de corporatisme, les 45 ordres professionnels du Québec affirment avoir accepté 84%des demandes d'équivalence soumises par des immigrants depuis 10 ans. «De ces demandes, un tiers a mené directement à la délivrance d'un permis et les deux tiers ont fait l'objet d'une prescription d'appoint. Seulement 16% des demandes ont été refusées», a soutenu le président du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), Louis Beaulieu, hier matin devant la commission Bouchard-Taylor. Il a été incapable de préciser le taux d'acceptation par profession ou si les diplômés de certains pays étaient particulièrement désavantagés. 4000 demandes de permis par an «Oui, c'est vrai. Il y a des décisions plus difficiles qui touchent des personnes en particulier. «Nous ne le nions pas. Mais nous avons travaillé très fort au cours des dernières années pour améliorer nos processus et nos outils», a-t-il souligné. Selon Louis Beaulieu, les ordres font leur part pour améliorer l'accès aux 51 professions réglementées. Il souligne que le nombre de demandes a quintuplé entre 1997 et 2006, si bien que les différents organismes traitent 4000 demandes de permis d'exercice par année. «Les principales difficultés qui subsistent touchent l'accès à la formation d'appoint, la francisation en contexte de pratique professionnelle et le financement de la démarche d'intégration de la personne immigrante», a insisté M. Beaulieu.

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84% des demandes acceptées

Valérie Dufour

Le Journal de Montréal

12/12/2007 06h12

Se défendant de faire preuve de corporatisme, les 45 ordres professionnels du Québec affirment avoir accepté 84%des demandes d'équivalence soumises par des immigrants depuis 10 ans. «De ces demandes, un tiers a mené directement à la délivrance d'un permis et les deux tiers ont fait l'objet d'une prescription d'appoint. Seulement 16% des demandes ont été refusées», a soutenu le président du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), Louis Beaulieu, hier matin devant la commission Bouchard-Taylor. Il a été incapable de préciser le taux d'acceptation par profession ou si les diplômés de certains pays étaient particulièrement désavantagés. 4000 demandes de permis par an «Oui, c'est vrai. Il y a des décisions plus difficiles qui touchent des personnes en particulier. «Nous ne le nions pas. Mais nous avons travaillé très fort au cours des dernières années pour améliorer nos processus et nos outils», a-t-il souligné. Selon Louis Beaulieu, les ordres font leur part pour améliorer l'accès aux 51 professions réglementées. Il souligne que le nombre de demandes a quintuplé entre 1997 et 2006, si bien que les différents organismes traitent 4000 demandes de permis d'exercice par année. «Les principales difficultés qui subsistent touchent l'accès à la formation d'appoint, la francisation en contexte de pratique professionnelle et le financement de la démarche d'intégration de la personne immigrante», a insisté M. Beaulieu.

Bonjour Mr yves lamontagne...

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Merci Rayan pour ce sujet oh combien sensible . La grande contradiction siege dans les criteres de selection du MICC (qui te font gagner plein de points avec les années de cursus et les metiers en demande) et les blocages qu'on risque de rencontrer une fois au Quebec .Le hic ,est cette fameuse entrevue de "selection" mise à part le controle des documents originaux et pour ça je suis totalement d'accord ,il faut deployer du "language de bois" à couper à la tronçonneuse , faire croire qu'on va tout faire pour faire reconnaitre nos diplomes ,en retournant à l'université ,qu'on va y arriver (Yes We Can!) et qu'au final nous ferons ce qu'on sait faire de mieux ,et ce pourquoi on a eté choisi ,c'est à dire notre metier ...alors que tout simplement je meure d'envie de leur dire que j'ai juste envie de vivre dans leur pays parce que je suis "tombée en amour " de ce pays ,parceque je suis en accord avec les valeurs qu'il defend ,parceque l'on n' a qu'une vie qu'il faut saisir les opportunités ...oui dans un sens je suis opportuniste ,si mon bac plus 9 et 20 ans d' experience me permettent d'avoir l'immense privilege d'etre selectionnée ... pourquoi pas ! apres que je fasse caissiere , commis de bureau ,femme de menage ça ne regarde que MOI!! comme dirait un celèbre humoriste de chez nous , Fellag ",donnez moi juste un visa ,apres je me debrouille !!" Je n'ai aucune espece d'obsession à retrouver le statut que j'occupe actuellement ,au contraire se liberer des "cases" sociales c'est aussi la liberté ...

  • Habitués
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Cessons la langue de bois. En France, c'est considéré comme raciste de dire à un étranger de faire un petit boutot au lieu de prétendre à un poste à son niveau. Au Québec, il est normal qu'un immigrant recommence en bas de l'échelle et tout incite à le faire, des ordres professionnels jusqu'aux 10 commandements d'un autre sujet. Quand on a quelques années d'expérience, on entend des choses et on voit les motivations à choisir tel ou tel candidat. La discrimination en fonction des origines est très présente au Québec et pas seulement dans le monde professionnel (logement, amabilité du serveur, etc). Mais la discrimination qui peut vous causer du tort peu aussi jouer en votre faveur. Il ne faut pas nier la réalité de la discrimination, mais il faut en jouer en sa faveur.

  • Habitués
Posté(e)

Il ne faut pas nier la réalité de la discrimination, mais il faut en jouer en sa faveur.

Comment ça?

  • Habitués
Posté(e)
Comment ça?

Certains propriétaires ou employeurs préférent telle ou telle communauté. C'est pas forcément normal mais c'est humain. Les Français peuvent jouer sur la fibre sensible France/Tour Eiffel. Ça avait bien fonctionné pour un de mes jobs. Mais ça peut aussi agacer. Il faut être attentif et s'adapter à son interlocuteur. Dans tous les cas, on est immigrant et il est illusoire de penser que les Québecois en font totalement abstraction.

Posté(e) (modifié)

Cessons la langue de bois. En France, c'est considéré comme raciste de dire à un étranger de faire un petit boutot au lieu de prétendre à un poste à son niveau. Au Québec, il est normal qu'un immigrant recommence en bas de l'échelle et tout incite à le faire, des ordres professionnels jusqu'aux 10 commandements d'un autre sujet. Quand on a quelques années d'expérience, on entend des choses et on voit les motivations à choisir tel ou tel candidat. La discrimination en fonction des origines est très présente au Québec et pas seulement dans le monde professionnel (logement, amabilité du serveur, etc). Mais la discrimination qui peut vous causer du tort peu aussi jouer en votre faveur. Il ne faut pas nier la réalité de la discrimination, mais il faut en jouer en sa faveur.

Arriver dans un nouveau pays et devoir recommencer à zéro ou commencer en bas de l'échelle, le temps de chercher une expérience locale(ce que veut dire batista bac + 9, svp) est une chose. Dire à un étranger, qui est dans le pays depuis des années, d'aller faire un petit boulot est une toute autre chose. La discrimination existe partout. Elle est humaine comme tu dis mais elle n'est pas normale.

Au Québec, de ce que j'ai vu et entendu depuis que j'y suis, les difficultés d'ordre professionnel que rencontrent les immigrants sont plus dues à leur manque d'expérience locale qu'à leur origine même si les discriminations d'ordre raciales existent aussi. Beaucoup de recruteurs ne font pas confiance aux diplômes et expèriences étrangers. Une fois qu'on a une expérience locale, les portes s'ouvrent plus facilement. Je crois que la province du Québec, dans plusieus secteurs, fait mieux que plusieurs pays occidentaux en matière d'accessibilité des immigrants aux postes supérieurs. La première vice-présidente de l'assemblée nationale, une Marocaine, est arrivée à l'age de 24 ans au Québec. Sam Hamad, un autre "arabe", élu d'une cironscription de la ville de Québec pourtant réputée "fermée" à l'immigration et dont il est le ministre responsable, est arrivé au Québec à l'age de 18 ans. Je peux continuer longuement ainsi mais ça n'a pas de rapport avec le sujet que j'ai traité dans ma chronique.

Dans mon texte, je parle surtout du déficit de confiance envers les diplômes étrangers, de la part de certains ordres professionnels et/ou de certains recruteurs. Abdoul, en connaissance de cause, explique bien ce problème.

Modifié par rayan
  • Habitués
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Tu dis qu'il ne s'agit sans doute pas de discrimination mais de la méfiance. Je pense que tu fais erreur dans ton analyse (pas taper). La différence culturelle est sans cesse mise en avant. Un immigrant restera toujours un immigrant. Ça peut jouer en sa faveur ou contre lui. Après plusieurs années et même étant devenu canadien, l'origine culturelle est prise en compte. Ce n'est peut être pas plus mal. Mes origines représentent beaucoup de ce que je suis et je ne deviendrai jamais un pure laine. Là où je te rejoins, c'est qu'il faut montrer que cette différence peut être enrichissante pour les employeurs.

Le médical n'est pas mon domaine. Toutefois, je peux comprendre que les pratiques peuvent être différentes selon les pays. Pour une question d'assurance et de bonne pratique du métier, ces différences doivebt être gommées par la formation. La confiance ne suffit pas. Ensuite, on peut réflechir sur un programme d'études adapté aux immigrants mais c'est une autre question.

Posté(e) (modifié)
Tu dis qu'il ne s'agit sans doute pas de discrimination mais de la méfiance. Je pense que tu fais erreur dans ton analyse (pas taper).

T’ai-je déjà tapé Apple? ;)

La différence culturelle est sans cesse mise en avant. Un immigrant restera toujours un immigrant.

Peut être que oui, je viens d'ailleurs de lire l’éditorial du journal Les Immigrants de la Capitale écrit par un Roumain installé à Québec depuis 8 ans. Il y écrit qu’il se sentira toujours immigrant mais que ça ne l'empêche pas d'aimer le Québec et de voir ses enfants y grandir. Donc oui, un immigrant pourra rester un immigrant toute sa vie. L’important c’est que ça ne l’empêche pas de gagner et de vivre sa vie dans la dignité quitte à refaire des études pour s’adapter aux exigences de l’environnement local. Et en général, cela est possible au Québec.

Modifié par rayan
Posté(e) (modifié)

Rayan aborde ici un sujet délicat et récurrent et qui n'a pas encore trouvé de solution et risque de perdurer encore longtemps.

Ce constât peut paraître brutal , car il renferme beaucoup de vérité.Il y a quelque chose de bouleversant,voire comique et parfois sincère,dans les propos que me tenaient certains de mes compatriotes, futurs immigrants que je rencontrais par hasard dans les rues d'Alger.

il ressortait de ces témoignages une contradiction flagrante avec la réalité que moi même j'ai vécue et que vivent la plupart des diplômés ici , sur place . Ils ont le fol espoir d'y trouver une société stable, riche ,libérale , efficace, une société multiculturelle, une société moderne et sans problème à la mesure de nos frustrations et à la hauteur de nos rêves.Or si on se fie à la réalité du terrain , à notre vécu et au témoignage de nombreux immigrants qui se sont exprimés ici dans ce forum,vous devez vous attendre à découvrir les cotés impitoyables du libéralisme économique.

Donc une fois au Québec , passés les délices des premiers shopping,vous allez être confrontés à la dure réalité de votre nouvelle vie et faire face aux défis qui vous attendent entre autres le plus crucial ,celui de l'emploi. Alors que la quasi-majorité d'entre nous a entamé des études

supérieures, nos diplômes ne sont pas reconnus , tout simplement , parce qu'ils ne répondent pas toujours aux << normes >>requises par les standarts québécois et les divers conseils des ordres.Mais ça , sans aucun doute ,tous les immigrants le savent et doivent se préparer en conséquence.Certains réussiront à surmonter toutes les difficultés et à trouver leur place dans leur nouvelle terre d'accueil .D'autres par contre , végèteront et n'arriveront jamais à décoller. C'est dans l'ordre naturel des choses .En general le succés dépend de l'état d'esprit de l'immigrant et de l'esprit de suite avec lequel il accomplira son immigration.

Modifié par arslan
  • Habitués
Posté(e)

Bonjour Rayan,

merci pour ta chronique et je trouve ton sujet plus que pertinent et d'actualité.

Quand je te lis je suis bien d'accord avec toi mais ensuite, je diffère car cette situation est très complexe. Je ne pense pas que d'ici quelques années cela pourra se résorber.

Ce sont les instances internationales, notamment, les diverses universités et les différents gouvernements qui doivent trouver une solution en créant une sorte de projet Erasmus extra-européen avec un même niveau de masterisation dans toutes ces instances. Par exemple, en Europe, un master 2 obtenu en Irlande est bien entendu reconnu et validé en Italie. Déjà les pays du Maghreb s'aligne à cette homologation européenne mais bien sûr cela n'est pas assez. A mon avis, le nud du problème réside là.

Ensuite, le Québec aussi pose problème avec ces ordres professionnels qui mettent beaucoup trop de freins aux professionnels étrangers qui viennent s'installer dans la région. Ils doivent se mettre au diapason avec le projet migratoire de la Province, sinon là encore point de salut.

Ce sont des mesures, très lourdes, sur plusieurs niveaux, à mettre en place pour espérer voir une lueur d'espoir.

Ce n'est que mon humble avis, bien entendu.

Posté(e)

Euh ... en effet, je me demande en quoi cette histoire de pharmacienne fautive a un rapport avec le sujet ici.

Quand on regarde en ce moment la magouille incroyable qui grouille et grenouille en politique municipale et provinciale, on constate que c'est nettement plus gros ... et en plus, ces gens sont nos élus ou nos aspirants élus !!! dry.gif

Posté(e)

Euh ... en effet, je me demande en quoi cette histoire de pharmacienne fautive a un rapport avec le sujet ici.

Quand on regarde en ce moment la magouille incroyable qui grouille et grenouille en politique municipale et provinciale, on constate que c'est nettement plus gros ... et en plus, ces gens sont nos élus ou nos aspirants élus !!! dry.gif

Et qui sont derrière les magouilles? Tous des noms qui finissent en O et en I

Posté(e)

Hum ... Mulruney a été un sacré magouilleur, Chrétien aussi, Bergeron (au municipal) vient de se faire prendre, Vincent Lacroix vient de bousiller la vie de bien des retraités, les noms pourraient ainsi défiler ... curieux, ce sont pourtant des gens d'ici (dont le nom ne se termine pas en O ou en I). Les Québécois peuvent très bien abuser des Québécois et s'enrichir sur leur dos, ce n'est pas nouveau.

  • Habitués
Posté(e)

Et qui sont derrière les magouilles? Tous des noms qui finissent en O et en I

... ben voyons. Pis tous les Tremblay et les Robidoux de ce monde sont de vrais petits anges qui jouent de la harpe. Tsé. :innocent:

Posté(e)

Et qui sont derrière les magouilles? Tous des noms qui finissent en O et en I

... ben voyons. Pis tous les Tremblay et les Robidoux de ce monde sont de vrais petits anges qui jouent de la harpe. Tsé. innocent.gif

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