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Les étudiants français toujours aussi nuls en anglais


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Le précédent ministre de l'éducation, Xavier Darcos, voulait des élèves bilingues à la fin de leur scolarité. Il a bien fait de changer de ministère avant les résultats 2008 du TOEFFL, ce "Test of English as a Foreign Language" que requièrent les universités anglo-saxonnes pour inscrire un non-anglophone. Les 20 000 étudiants qui l'ont passé en 2008 arrivent tout juste au niveau attendu en fin de lycée - soit en dessous des attentes académiques de l'université et bien en deçà d'un quelconque bilinguisme.

Ces résultats placent la France assez loin dans le classement des bons connaisseurs de l'anglais. Au 69e rang d'un classement mondial opéré sur 109 pays et au 25e dans la liste des 43 Etats européens. Loin derrière l'inévitable peloton de tête des pays nordiques, auquel s'ajoutent les Allemands et les Néerlandais. Tous deux comptabilisent 102 points sur 120, quand notre score de 88 nous place tout juste ex aequo avec la Bulgarie, la Biélorussie et la Lettonie. Les cancres de l'Europe étant le Kosovo (73), Chypre (78) et l'Albanie (77).

Ce test n'est pas représentatif de la population étudiante. Il est passé par les 20 000 étudiants français qui envisagent de poursuivre leurs études dans un pays anglo-saxon. S'ils ne sont pas forcément les meilleurs locuteurs dans la langue de Shakespeare, ils se sentent capables de suivre un cursus en anglais. Ce qui n'est pas l'avis de toutes les universités d'accueil.

Avec son petit score, l'étudiant français moyen voit son choix d'études à l'étranger limité. Aussi brillant soit-il dans sa discipline, il peut oublier l'université Yale, qui requiert un score de 100, ou le MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui accepte à partir de 90 (mais recommande 100). Il lui reste quand même le soleil de Californie, puisque l'UCLA (University of California) ou Berkeley se contentent de 83 points. Et encore, rien n'est gagné.

ADN GAULOIS

Le test démontre, avec un score de 21 sur 30, que les étudiants français sont les moins bien notés à l'oral. Ce manque de pratique est un handicap de taille pour le recrutement dans les établissements anglo-saxons. D'ailleurs seuls les étudiants chypriotes, monégasques et... italiens s'expriment moins bien que nous en anglais. L'honneur serait sauf si ces derniers n'étaient sur une pente ascendante et n'avaient déjà globalement amélioré leur score général de 7 points en un an. Ce qui fait craindre aux Français d'être distancés sous peu, comme ils l'ont déjà été par les Espagnols. Le risque est d'autant plus grand que la courbe de progression française reste résolument à l'horizontale.

Y aurait-il dans l'ADN gaulois un gène qui empêcherait de parler, voire de comprendre l'anglais ? A l'heure où la génétique aide à comprendre les dégénérescences et autres blocages, on aimerait qu'elle nous explique pourquoi les Français restent irrémédiablement imperméables à la langue de Shakespeare. A moins que le vrai problème ne soit notre système éducatif et que les étudiants qui remontent la moyenne ne fassent partie des 170 000 jeunes favorisés qui partent chaque année en séjour linguistique à l'étranger ?

Maryline Baumard,

Source : Le monde 26 août 2009

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pour une fois je vais blâmer l’école pour l’échec en anglais. Le programme est à chi…..

Par exemple pendant tous mes cours d’anglais de ma scolarité je n’ai jamais eu un cours de prononciation. Comment peux-tu prétendre parler une langue quand tu ne sais même pas prononcer les mots. Je suis arrivée au Canada et le premier jour j’ai commandé un Frapuccino au Caramel. La serveuse n’a jamais pu comprendre «caramel ». C’est grave non ?

Des profs pour la plus part incompétents qui n’ont passés que quelques mois (voir semaines) de leurs vies dans un pays anglophone. Ils ont appris l’anglais sur le banc de l’université et donc avec un accent pourri et vocabulaire limité.

Des thèmes abordés sur des sujets dont tu ne vas jamais parler en anglais. Ainsi lorsque tu arrives dans un pays anglophones tu réalises que tu ne sais même pas les plus basics des mots.

Je vais comparer la situation de l’anglais en France à la situation des profs de Français en Colombie-Britannique. Le niveau est nul car la plupart des profs n’ont pas le niveau pour enseigner le Français. J’ai été volontaire à l’aquarium de Vancouver en ce qui concerne les visites pour les classes d’immersion francophone. J’ai parlés à des profs qui avaient un bon niveau mais pas assez pour enseigner a des enfants.

Moralité en France : Changeons la méthode d’apprentissage pour être plus ludique, mettons des profs qui savent vraiment parler anglais. Je serais d’accord pour que des anglophones viennent enseigner en France. Surtout il faut que le ministre de l’éducation comprenne que le bourrage de crane n’est pas la solution pour que nos enfants apprennent.

Si un jour je rentre en France je ne me fierai jamais a l’éducation nationale pour enseigner l’anglais a mes progénitures.

Modifié par Happytaz
  • Habitués
Posté(e)

Je ne pense pas qu'il faille tout mettre sur le dos des profs qui seraient forcément incompétent. Les directives viennent du ministère. soit le prof les suit et il n'a pas de problème, soit il refuse de suivre et il se retrouve au tribunal (comme les deux instits dernièrement).

Je viserai plutôt la méthode d'apprentissage dans cet échec. Je m'en tapais royalement de Shakespeare, de la royauté britannique, de la société et de son fonctionnement ... élève tu te moques de cela, tu aurais préféré avoir des textes plus actuels, plus connecté à tes envies du moment, travailler sur les textes de chansons.

Ensuite méthode très française, il faut DE-COU-PER les phrases, apprendre le mécanisme de la construction de la phrase avant de la parler comme si on donnait un cours de mécanique auto avant de conduire une voiture. L'apprentissage de l'anglais par le jeu, les chants .. est, il me semble, meilleur. On apprend à parler français avant de savoir décortiquer une phrase. En anglais, ou autre langue, on fait l'inverse ... et cela dégoûte de l'apprentissage.

ensuite il y a le poids des autres gamins de la classe. Il y a toujours un groupe qui se moque totalement de l'apprentissage et qui, dès qu'un élève ouvre la bouche, ce même groupe fait tout pour se moquer de l'accent, de la réponse, des erreurs ... et cela est bloquant. Et là, désolé, mais le prof n'y peut rien sauf à faire des classes d'anglais avec les élèves qui le souhaitent en laissant les autres sur le bord de la route.

A ce sujet, tout le monde à entendu parler que son enfant pouvait suivre l'enseignement de la langue qu'il souhaitait. Là c'est toute la propagande des ministres. Sauf que dans la réalité, c'est anglais d'abord puis ensuite au choix: 2 langues. Celu iqui est intéressé par le chinois ou le japonais ou l'arabe, il peut déchanter. c'est le système éducation nationale, plutôt le système effet d'annonce d'un ministre qui veut son nom sur la liste des "réformistes"... sauf que ce ne sont que des paroles ces réformes.

@+

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comme ce sujet concerne la France et non le québec, on va en rester là, merci!

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