Aller au contenu

Vive le Canada...


Colonel Higgins

Messages recommandés

Mais si elle veut construire sa vie, son avenir dans ton Yukon et dans le reste de la grande Amérique, elle deviendra une nord américaine avec la culture anglo-saxone. Ses enfants (tes petits enfants ) te diront Hi Granb Dady)!! C'est normal!

Esta la vida !!!! laugh.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 73
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Je te croyais intelligent !!! laugh.gif

Heureusement que le bagagiste ne t?a pas répondu : "We speak only white, sir !?"

Regarde, quand je vivais en Belgique et que je voyageais à Ostende, par exemple, lorsque j?entrais dans un magasin acheter mes crevettes grises, je ne passais pas ma commande en français, je faisais l?effort de baragouiner les 3 mots de néerlandais que je connaissais. Après, si le vendeur me répondait en français, tant mieux.

Bon écoute en Belgique c'est BELLLLLINNGGGUUEEE ?

Donv à l'aéroport de Bruxelles c'est BELLLLLINNGGGUUEEE ??

Le CANADÉA , C'EST BELLLLLINNGGGUUEEE ?????

DONC ???? À L'AÉROPORT ???????

OUF ??

PAS VITE MAIS BON ...PÂS GRAVE

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ouais, c'est bellingue dans les métiers en contact avec le public, ouais ouais, au point que les instits t'insulteraient presque lorsque tu les préviens que p't-être ton ti bout d'chou risque de sortir un ti mot en anglais ... "Ben là, c'est pas avec moi qu'il aura une réponse. J'parle pô l'anglais moi".

Mais bon, je fais une allergie très prononcée contre déjà 2 instits de notre école primaire - je ne suis pas objective ... wink.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Tas raison, je ne dois pas être très intelligent, Michel... jai lu ton dernier message en entier, relu, re-relu avec attention, et malgré ça, jai de la misère à comprendre ce que tu y as écrit... Toi pourtant, tu lis mes messages en entier et tu les comprends... bizarre... huh.gif mais, que veux-tu, je suis sans doute déjà trop imprégné de sous-culture anglo-saxonne dominante qui menvironne pour saisir le sens de subtiles interventions telles que les tiennes...

Cela dit... j'ai une idée! Tu as lair de posséder une grande connaissance de lOuest canadien : la prochaine fois que quelquun me pose des questions ou des impressions sur le Yukon, je demande quil te les pose à toi, deal?

dakodak?? smile.gif

Pis... comment ça va chez vous?... Le Canadien joue-tu samedi ?

Djool... ohmy.gif Qué pena !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

T?as raison, je ne dois pas être très intelligent, Michel... j?ai lu ton dernier message en entier, relu, re-relu avec attention, et malgré ça, j?ai de la misère à comprendre ce que tu y as écrit... Toi pourtant, tu lis mes messages en entier et tu les comprends... bizarre... huh.gif mais, que veux-tu, je suis sans doute déjà trop imprégné de sous-culture anglo-saxonne dominante qui m?environne pour saisir le sens de subtiles interventions telles que les tiennes...

Cela dit... j'ai une idée! Tu as l?air de posséder une grande connaissance de l?Ouest canadien : la prochaine fois que quelqu?un me pose des questions ou des impressions sur le Yukon, je demande qu?il te les pose à toi, deal?

dakodak?? smile.gif

Pis... comment ça va chez vous?... Le Canadien joue-tu samedi ?

Djool... ohmy.gif Qué pena !

Cher Kroston,

Ce que je voulais dire quand un pays se dit OFFICIELLEMENT bilingue (Comme la Belgique ou le Canadéa ), il est normal que dans les aéroports d'entrées de ses pays on y parle les deux langues officielles de ces pays, Non ? Voilà je crois que le bilinguisme au Canada est souvent une illusion qu'une réalité en Belgique c'est peut-être différent.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Salut Michel, peux-tu envisager qu'il soit sérieux de se baser sur le niveau de bilinguisme d'un "préposé à la vérification des bagages" de l'aéroport d'un pays... pour en déduire qu'on y parle - ou non - 2 langues ??

Sois bien certain que n'ai rien contre les préposés à la vérification des bagages... mais si c'est ce que je suppose, je doute qu'on leur demande de faire partie de l'élite bilingue du pays wink.gif Ou alors ils sont bien mal payés...

JB

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Michel, peux-tu envisager qu'il soit sérieux de se baser sur le niveau de bilinguisme d'un "préposé à la vérification des bagages" de l'aéroport d'un pays... pour en déduire qu'on y parle - ou non - 2 langues ??

Sois bien certain que n'ai rien contre les préposés à la vérification des bagages... mais si c'est ce que je suppose, je doute qu'on leur demande de faire partie de l'élite bilingue du pays wink.gif Ou alors ils sont bien mal payés...

JB

Mon colonel si je veux faire ce boulot aux aéroports de Montréal ont exigera de moi d'être bilingue et cela est normal (Aéroports internationaux d'un pays officiellement bilingue).

Au Canada c'est toujours deux poids deux mesures pour ce qui est du bilinguisme exigé pour les frog's (Les french canadian) et les Canadian (Les vrais) biggrin.gif

Michel

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Colonel,

Salut Michel, peux-tu envisager qu'il soit sérieux de se baser sur le niveau de bilinguisme d'un "préposé à la vérification des bagages" de l'aéroport d'un pays... pour en déduire qu'on y parle - ou non - 2 langues ??

Au Québec, les sans-abri francophones sont (assez) bilingues !

Qu'en est-il de ceux de la superbe Vancouver, qui compte plus de sans-abri que nulle autre ville au Canada ? Et ceux de Toronto ?

Redflag

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Colonel,

Je ne peux qu'être d'accord avec Michel ! Dans le plus petit des commerces montréalais, on demande au moindre vendeur d'être bilingue... À l'aéroport de Dorval, le moindre employé doit effectivement être bilingue et comme le dit bien Michel, c'est normal !

Pourquoi donc les autres aéroports canadiens du plus grand pays bilingue du monde devraient s'en exonérer ?

Je comprends qu'un vendeur dans une pharmacie de Calgary ne soit pas bilingue. Mais dans un aéroport ?!

Même remarque au niveau des services gouvernementaux. Une commission a épinglé certains services téléphoniques il y a un ou deux ans : si tu appelles pour un renseignement depuis une ville hors du Québec et que tu demandes un service en français, tu peux parfois attendre 20 minutes pour l'obtenir (alors qu'ils proposent le choix : press one for a service in english, appuyez sur 2 pour un service en français). J'espère que depuis ça s'est amélioré. Mais soit on favorise le bilinguisme, soit pas.

Pour l'instant, c'est "soit pas" pour pas mal de choses. Les intentions sont souvent là, c'est vrai, mais les faits on les attend !

À plus ! wink.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'où l'intérêt à ce que quelques francophones doués pour les langues s'installent en dehors du Québec, hein ? Pour aider les reste du Canada à avoir du personnel bilingue dans les organismes stratégiques par exemple.

Faut que je refasse mon CV, moi là ... biggrin.gif

Monika

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Monikebec,

Ce qui compte, c'est d'être bien et épanouit où l'on a décidé de vivre... Si j'étais certain de me sentir mieux qu'en ce moment aux États-Unis, je m'y installerais... même chose pour l'Alberta, le Yémen, la Russie ou même le Yukon.

wink.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Salut la gang,

Notons bien comme la notion de bilinguisme est ténue au Canada :

de l'aveu même de Kroston (voir plus haut), les bilingues du Yukon qui permettent d'offrir des services dans les "deux langues officielles" sont... francophones. C'est certain, c'est pas les anglophones qui vont s'emmerder à apprendre le français, eux, ça ne les intéresse pas ! Quel pourcentage de la population yukonnaise anglophone (et allophone) parle français ?

En revanche, 100% des francophones au yukon savent parler anglais je parie...

La communauté francophone hors Québec n'existe que parce que des francophones font ce qu'ils peuvent pour conserver leur langue. J'aimerais connaître le nombre d'anglophones à l'emploi des gouvernement fédéral et provinciaux des provinces/territoires hors Québec qui travaillent au maintien de la langue français au Canada ! Ça doit pas peser bien lourd...

À mon avis le fait français au canada hors Québec est une "tolérance" du gouvernement fédéral, et cette tolérance sert à merveille la théorie fédérale du pays bilingue, de même que la politique fédérale anti-indépendance du Québec.

Je cite encore kroston

ce qui est plus intéressant, cest lambiance francophile qui règne ici. Avant tout ici, il y a des Yukonnais : quils soient français, québécois, fransaskois, suisses ou anglais, ils font partie de la communauté, sans que je remarque de discrimination aucune, ni dun côté, ni de lautre.

C'est certain qu'il est facile d'être amical avec une communauté qui ne présente aucun danger linguistique. On s'imagine donc aisément que les Québécois francophones, vues leur histoire et la présente situation (300 M d'anglophones autour du Québec) aient plus de difficultés à être amicaux avec des gens dont beaucoup seraient enclins à ce qu'ils parlent anglais, histoire de simplifier les choses !

J'aimerais bien savoir comment ça se passe au Nouveau-Brunswick, où le rapport est un peu plus équilibré (30% franco-70% anglo). Quelqu'un sait ?

Redflag

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Red,

Je connais mal la situation au N-B, mais j'avais vu un reportage de Radio-Can (peu enclin à défendre la vue des souverainistes de tous bords) lors des cérémonies du 15 août (fête des Acadiens) qui m'avait pas mal secoué !

Ainsi, des Acadiens racontaient qu'il y a encore 10 ou 15 ans, ils devaient parler à voix basse dans les rues de Moncton de peur d'être entendu en train de parler en... français !!! Dingue !

Certes, cela semble faire partie du passé... en tout cas si j'ai bien tout compris. Mais il existe de fortes tensions avec les anglophones qui, pour certains, rêvent à voix haute d'assimiler ce reste de francophones.

Il serait en effet intéressant d'avoir l'avis de gens vivant là-bas, et bien plus : d'Acadiens eux-mêmes !

À plus ! cool.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Re Red!

pfff tu te chatouilles avec mes mots, là...

Notons bien comme la notion de bilinguisme est ténue au Canada :

de l'aveu même de Kroston (voir plus haut), les bilingues du Yukon qui permettent d'offrir des services dans les "deux langues officielles" sont... francophones. C'est certain, c'est pas les anglophones qui vont s'emmerder à apprendre le français, eux, ça ne les intéresse pas ! Quel pourcentage de la population yukonnaise anglophone (et allophone) parle français ?

En revanche, 100% des francophones au yukon savent parler anglais je parie...

D'où sors-tu cela? "de l'extrapolation de mes propos" toujours ???? il est sûr que des politiques territoriales (comme le permis de conduire bilingue ou un centre de santé en français par exemple) résultent au départ d'une volonté francophone... pourquoi, à Montréal, ce sont les anglais qui ont conçu la loi 101 peut-être?... et d'où sors-tu que 100% des francophones au yukon savent parler anglais? d'où tiens-tu ce chiffre? Il y a des gens qui ne parlent pas l'anglais, je t'assure, j'en rencontre tous les jours, et, comme je le disais, certaines familles (à Whitehorse uniquement) ne vivent qu'en français. Ce n'est pas pratique bien sûr, mais c'est tout à fait possible aujourd'hui et les choses évoluent dans ce sens... (les plus vieux franco-yukonnais qui sont nés ici ont 25 ans max), les employés bilingues ne sont pas non plus nécessairement des "francophones". Ce qui me fait dire qu'à mes yeux, ce territoire anglophone est éminament francophile et bilingue!

Je travaille notamment comme consultant pour une coalition de l'ouest et du nord en français (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me balade régulièrement dans les autres provinces pour mon boulot)... et c'est vrai que ce qui se passe au Yukon ne se retrouve pas partout.

Je connais peu ce qui ce passe à l'Est et dans les Maritimes, malheureusement (dommage), et je ne pourrais pas te renseigner là-dessus.

C'est certain qu'il est facile d'être amical avec une communauté qui ne présente aucun danger linguistique. On s'imagine donc aisément que les Québécois francophones, vues leur histoire et la présente situation (300 M d'anglophones autour du Québec) aient plus de difficultés à être amicaux avec des gens dont beaucoup seraient enclins à ce qu'ils parlent anglais, histoire de simplifier les choses

Je suis d'accord avec toi. Mais, encore une fois, peu m'importe... du moment qu'on y trouve son bonheur.

Bon, laissez-moi travailler maintenant, c'est pour la bonne cause de la francophonie ! wink.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Salut Kroston,

C'est toi même qui a écrit dans un précédent message de ce fil de discussion :

une bibliothèque publique avec un staff bilingue, composé de francophones afin de servir plus adéquatement les clients qui consultent les nombreux rayons où fourmillent des ouvrages en français

Donc... a la bibliothèque au moins, les "bilingues" sont... francophones. Les anglophones sont-ils bilingues ? Comment est-ce en dehors de la bibliothèque ?

Tu ne réponds pas non plus a mes questions :

- Quel pourcentage de la population yukonnaise anglophone (et allophone) parle français ?

- Je présume qu'effectivement 100% des francophones au yukon savent parler anglais. Tu me réponds que "certaines familles (à Whitehorse uniquement) ne vivent qu'en français", j'aimerais bien savoir quel pourcentage des francophones représente ces familles...

Le but de mon propos est que je veux faire comprendre aux lecteurs du forum que la francophonie au Yukon est une goutte d'eau, comme dans toutes les provinces et territoires du Canada hors Québec et N-B.

Si ton but en travaillant pour la langue française au Yukon n'est pas la francisation, quel est-il vraiment ? Le maintien de la goutte d'eau, ou mieux, l'agrandissement de celle-ci ?

Redflag

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Attention, Momo monte au filet ... peux plus me taire là ... biggrin.gif

Je ne voulais pas en parler parce que je ne veux fâcher personne, mais je ne puis finalement résister !

Alors voilà. Aujourd'hui le service informatique dans la boîte de mon mari a envoyé un message à tous les informant que tous les logiciels devaient désormais être en langue française et qu'ils allaient donc entreprendre les modifications qui s'imposent. Que ceux et celles qui ne voulaient pas accepter cela, se fassent connaître ainsi que leurs raisons.

Ni d'une ni de deux, mon Pascal leur répond que non, et comme raison il a indiqué que jamais au cours de sa vie professionnelle de presque 20 ans, il n'a utilisé une autre langue que l'anglais pour les logiciels que ce fût en Belgique, en France, aux États-Unis (ben oui !) ou ici au Québec, et qu'il refusait de même qu'on lui change son clavier pour un français.

Ils n'ont pas encore vraiment répondu, mais il y a de très fortes chances que ce sera NIET. Et qu'il pourra avoir son clavier mais devra mettre les textes en français. Réaction de quelques charmants collègues francophones : "Les anglos nous ont fait subir ça pendant 50 ans, à leur tour de souffrir !" Mais c'est quoi cette attitude ? Où s'en est allée cette belle tolérance que nous connaissons depuis quatre ans ici ? Et lorsque les francophones s'amusent en français d'un anglophone (BILINGUE, LUI), il se renferme et dit tout de même avec un grand sourire :"I don't speak French. I speak and understand only white men's language."

Tant Pascal que moi parlons le français par CHOIX. Parce que c'est une très belle langue que nous aimons beaucoup. Mais lorsqu'un choix devient une obligation, il y a comme un goût amer - surtout pour un Flamand dont la famille a effectivement souffert de l'obligation de parler français même en Flandre il y a seulement 75 ans ! Sa Grand-Mère a des histoires assez terribles sur les punitions et encouragements à la délation entre élèves des écoles et internats.

Malheureusement, il ne nous sera pas possible de continuer à être bien dans pays qui prône la liberté et la tolérance mais qui impose arbitrairement une des deux langues officielles et surtout INTERDIT la pratique de l'autre à certaines personnes.

Je ne puis que supposer que les Québécois anglophones ont le droit de conserver leurs logiciels en anglais. Donc une fois de plus, les anglophones ont un choix, eux. Tous les autres, qu'ils soient francophones ou allophones, NON, pas de choix.

Si jamais nous partons réellement vers l'ouest, et j'en viens à y penser de plus en plus sérieusement, moi je serai fière de contribuer à la présence de la langue française, à encourager tout le monde à venir voir un spectacle en français, à inviter les tout petits à côtoyer et apprendre cette belle langue par le jeu et les chansons, et aussi à aider tant les anglophones que les allophones que les francophones à se comprendre en les aidant par des traductions ponctuelles n'importe où je me trouverai et qu'un problème de communication surgirait. Je serai fière d'avoir fait ma part pour le maintien de la survie de la langue française dans un autre bout du Canada, même si cela ne représente qu'une goutte dans un océan. Cette goutte est assez grande pour justifier une (au Yukon) ou DES commissions scolaires FRANÇAISES en Alberta (pour les autres provinces, je ne sais pas donc je ne me prononcerai pas).

Défendre la langue française, oui, mille fois oui. Offrir le choix, oui, mille fois oui. Discriminer NON. Je ne suis pas Française, mais la mission de garder la langue française vivante dans un endroit où elle existe mais ne règne pas, me plaît. C'est le genre de défi qui m'interpelle. Mais c'est juste moi, mon sentiment personnel pa rapport au sauvetage de la langue française en Amérique du Nord.

Pouh, je me suis défoulée un ti coup. 'scusez si j'y suis allée un peu fort ... Il y a des débats qui me font perdre mon calme wink.gif

Bonne nuit !

Monika

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est toi même qui a écrit dans un précédent message de ce fil de discussion :

QUOTE 

une bibliothèque publique avec un staff bilingue, composé de francophones afin de servir plus adéquatement les clients qui consultent les nombreux rayons où fourmillent des ouvrages en français

Donc... a la bibliothèque au moins, les "bilingues" sont... francophones. Les anglophones sont-ils bilingues ? Comment est-ce en dehors de la bibliothèque ?

Effectivement et je n'ai pas été assez précis : j'aurais dû dire une bibliothèque publique avec un staff bilingue, composé d'employés parlant français (en l'occurence une employée française d'origine qui ne peut pas le cacher au vu de son accent, et d'autres employés bilingues d'origine anglophone... avec qui je parle anglais, de toute façon).

Le but de mon propos est que je veux faire comprendre aux lecteurs du forum que la francophonie au Yukon est une goutte d'eau, comme dans toutes les provinces et territoires du Canada hors Québec et N-B.

ok Red, fais comprendre ce que tu souhaites au lecteurs du forum... moi, je ne cherche pas à faire comprendre quoi que ce soit à personne, je me suis lancé dans un débat qui risque d'être trop long si l'on commence à jouer sur les mots... je t'invite cependant, si le sort du Yukon francophone t'intéresse personnellement à consulter ce document que j'ai demandé exprès pour te montrer (et que je n'ai pas encore lu: y'a trop de chiffres, et je pars à Fish Lake faire du ski à chiens de traîneau ce we...) :

"Le document Jeunes francophones au Yukon : évolution démographique est maintenant disponible. Celui-ci renferme plusieurs données intéressantes; profil démographique des francophones du Yukon, bilinguisme chez les jeunes, lexogamie et lendogamie au Yukon, transfert linguistique, nombres à lécole francophone, le nombre de jeunes par groupe dâge, etc. Il me fera grand plaisir de discuter plus en profondeur du contenu de ce document ainsi que de limpact potentiel de lévolution démolinguistique des jeunes au Yukon. Également, cest avec enthousiasme que jaccepterais de faire une présentation à tous groupes, organismes ou individu qui en fera la demande"

Je pourrais te mettre en contact avec la personne qui me l'as envoyé, et par la suite tu pourras faire un exposé sur le forum si ça te chante... moi, je n'en ai pas vraiment le temps, ni la compétence.

Quelques chiffres en guise d'appéritif :

Le profil démographique des francophones du Yukon

Le recensement de 2001 de Statistique Canada chiffre le nombre de francophone à 1125. La population francophone a donc augmenté en nombre et en pourcentage depuis 1986. Elle constitue 3,9 % de la population yukonnaise en 2001, comparativement à 3,65% en 1996, à 3,2% en 1991 et à 2,7 % en 1986. Le nombre de francophones est passé de 905 à 1120 entre 1991 et 1996, une augmentation de 19,2%. De 1996 à 2001, le nombre total de francophones est resté stable passant à 1125. Par contre, le pourcentage de francophone par rapport à la population totale du Yukon est monté de 3,64% à 3,92%. Ceci représente une augmentation de son poids relatif de 7,7%, car il y a sensiblement le même nombre de franco-yukonnais et franco-yukonnaises dans un Yukon moins peuplé.

Bilinguismes chez les communautés de langue officielle

De 1991 à 1996, le taux de bilinguisme des anglophones a augmenté, passant de 6,5% à 7,3%. Ce taux est resté stable à 7,3% de 1996 à 2001.

Chez les francophones, il a augmenté entre 1991 et 1996 de 91,2% à 93,5%, pour ensuite diminuer à 89,3% en 2001

Passez une bonne fin de semaine ! Moi, je m'en vais à la montagne smile.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Salut la gang,

Par contre, le pourcentage de francophone par rapport à la population totale du Yukon est monté de 3,64% à 3,92%.
De 1991 à 1996, le taux de bilinguisme des anglophones a augmenté, passant de 6,5% à 7,3%. Ce taux est resté stable à 7,3% de 1996 à 2001.
Chez les francophones, il a augmenté entre 1991 et 1996 de 91,2% à 93,5%, pour ensuite diminuer à 89,3% en 2001

Merci Kroston d'avoir l'honnêteté intellectuelle de donner les chiffres qui reflètent la réalité du Yukon. Je crois qu'ils illustrent parfaitement mon propos : les francophones sont bilingues, les anglophones sont unilingues, et la francophonie au Yukon est comme ailleurs au Canada hors QC et N-B, une goutte d'eau.

Redflag

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement