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Vu sur le site du journal Le Devoir,

http://www.ledevoir.com/2008/08/27/203020.html

un article écrit par un certain "Simon Tremblay-Pepin, Membre démissionnaire du conseil d'administration de l'UQAM et étudiant au doctorat en science politique".

Une histoire significative, n'est-ce pas ?

Esprit critique et transparence ne semblent pas très à l'honneur.

La direction de l'UQAM fait fausse route dans sa stratégie pour se remettre de la crise financière dans laquelle elle a été jetée. En quittant maintenant mes fonctions d'administrateur de cette université, je veux dénoncer ces choix politiques et financiers qui mettent en danger mon alma mater.

Les causes réelles du désastre financier restent encore floues, malgré les enquêtes et les rapports. Certes, des membres importants de la direction ont voulu cacher des informations au conseil d'administration pour que les projets voient le jour et soient, finalement, refinancés après avoir été construits. Mais qu'est-ce qui les a poussés à mener aussi loin la dissimulation et la double comptabilité, jusqu'à ce que les projets deviennent des gouffres financiers pour l'institution?

Pourquoi ont-ils accepté de signer des contrats aussi avantageux avec les entreprises privées engagées dans le projet? Quels sont leurs liens avec ces entreprises? Ces questions relèvent d'une enquête tout autre, d'une enquête policière. Aux questions souvent posées quant aux mesures judiciaires que la direction comptait entreprendre envers ces anciens gestionnaires, les réponses ont toujours été floues et évasives. Nous apprenions tout dernièrement qu'une enquête criminelle était finalement lancée; attendons donc de voir les résultats de cette réaction tardive avant de les commenter.

La faillite communicationnelle

Dès le départ du recteur Roch Denis, la direction uqamienne, prise d'une panique compréhensible, a commencé à errer sur un tout autre terrain, celui des communications publiques. Sentant toutes les caméras braquées sur elle, la direction a rapidement adopté une mentalité d'assiégé. Au lieu d'accepter les entrevues et de jouer à visage découvert elle laissait les «scoops» s'accumuler sans réagir. En cultivant le secret, la direction a concocté une stratégie dont les tenants et les aboutissants ne dépendaient que d'elle, de l'UQ et du ministère, sans le moindre rôle, sans la moindre participation pour la communauté uqamienne.

Cette stratégie était, au mieux, un repli; au pire, un acte public de contrition et de soumission. Or, en communication la force est un enjeu déterminant. Les acteurs qui apparaissent publiquement faibles n'ont que peu de chance d'exercer une quelconque relation de force avec ceux et celles qui sont en face d'eux. La direction de l'UQAM a choisi de faire «la bonne élève» et de montrer qu'elle était capable de faire tout ce que demandait le ministère. Chaque fois, la ministre de l'Éducation avait le beau jeu de dire à l'UQAM que ses mesures étaient insuffisantes. De son côté, l'UQAM n'avait jamais déterminé ce qu'il était inacceptable de couper ou non. Son leitmotiv, soit la protection de la mission de l'université, était tellement vague qu'il n'a trompé personne; elle a dû céder sur tout.

La faillite politique

À l'échelle politique, cette stratégie se concrétisa par la mise en place des plans de redressement. Ces plans, qui fragilisaient l'institution et réduisaient son accessibilité pour les étudiants, ont été vendus avec l'argument suivant: «Si nous n'appliquons pas de plans de redressement, nous subirons la tutelle.» En d'autres mots: «Ne comptons que sur nos propres compressions, celles imposées par les autres seraient bien trop dommageables.» Or, il est à l'UQAM des gens qui se souviennent que cette austérité n'est pas inédite et que la disette n'est pas momentanée. L'UQAM, depuis sa naissance, a des problèmes structurels de financement causés par l'attribution des ressources de la part du ministère.

Cette stratégie politique a eu pour effet d'affaiblir encore une des universités les plus pauvres au Québec. Pendant que les études démontraient les unes après les autres que l'UQAM est la championne quand il s'agit de faire beaucoup avec peu de moyens, la direction s'entêtait à sabrer chaque fois un peu plus ces moyens. Tandis que l'on voyait que le profil socio-économique des étudiants de l'UQAM les classait parmi les moins bien nantis de la province, la direction s'acharnait à accompagner les hausses de droits de scolarité du ministère par des hausses de frais afférents.

Bien entendu, quand les étudiants ont protesté contre cette stratégie avec courage, justesse et à propos, la direction a attendu cinq semaines avant de les rencontrer pour négocier, préférant plutôt leur asséner injonctions, menaces et interventions policières.

En évitant jusqu'à tout récemment une enquête et des accusations contre ses anciens gestionnaires irresponsables, en optant pour une stratégie de communication faible et sans lendemain et en choisissant de laisser dépérir l'institution tout en réprimant ceux et celles qui tentent de sauver ce qu'il en reste, la direction de l'UQAM a effectué des gestes auxquels je ne suis plus en mesure de m'associer.

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Faillite communicationnelle (sic), faillite politique, qu'il dit... pas faux, mais un peu ronflant.

L'UQAM, par le biais d'un recteur qui ne brillait pas par sa transparence, s'est mise dans la merde avec des projets de développement somptuaires. Est-ce que le gouvernement va la laisser faire faillite alors que c'est la seule université "populaire" et 100% publique ? A peu près impensable. Et devinez qui va payer...

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Faillite communicationnelle (sic), faillite politique, qu'il dit... pas faux, mais un peu ronflant.

L'UQAM, par le biais d'un recteur qui ne brillait pas par sa transparence, s'est mise dans la merde avec des projets de développement somptuaires. Est-ce que le gouvernement va la laisser faire faillite alors que c'est la seule université "populaire" et 100% publique ? A peu près impensable. Et devinez qui va payer...

BIBI ? (alias bencoudonc :D)

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BIBI ? (alias bencoudonc :D)

Am mais c'est que t'es douée, toi ! :lol:

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BIBI ? (alias bencoudonc :D)

Am mais c'est que t'es douée, toi ! :lol:

Oui mais t'inquiete si magg elle a un boulot au quebec, elle te donnera un petit coup de main aussi pour payer :lol:

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Oui mais t'inquiete si magg elle a un boulot au quebec, elle te donnera un petit coup de main aussi pour payer :lol:

Merci Magg !!! :P:lol: :lol:

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Faillite communicationnelle (sic), faillite politique, qu'il dit... pas faux, mais un peu ronflant.

L'UQAM, par le biais d'un recteur qui ne brillait pas par sa transparence, s'est mise dans la merde avec des projets de développement somptuaires. Est-ce que le gouvernement va la laisser faire faillite alors que c'est la seule université "populaire" et 100% publique ? A peu près impensable. Et devinez qui va payer...

Les universités publiques, si c'est comme ça que ça tourne, n'auront peut-être pas beaucoup d'avenir.

Est-ce que l'UQO (université du québec en outaouais) à Gatineau est concernée ?

Si j'ai bon souvenir, c'est une filiale de l'UQAM. Elle est durement en compétittion, ici, avec l'université d'ottawa qui est ontarienne et bilingue (son slogan : "c'est ici que ça se passe").

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Faillite communicationnelle (sic), faillite politique, qu'il dit... pas faux, mais un peu ronflant.

L'UQAM, par le biais d'un recteur qui ne brillait pas par sa transparence, s'est mise dans la merde avec des projets de développement somptuaires. Est-ce que le gouvernement va la laisser faire faillite alors que c'est la seule université "populaire" et 100% publique ? A peu près impensable. Et devinez qui va payer...

Les universités publiques, si c'est comme ça que ça tourne, n'auront peut-être pas beaucoup d'avenir.

Ben, c'est justement la seule qui est 100% publique, l'Université du Québec.

Est-ce que l'UQO (université du québec en outaouais) à Gatineau est concernée ?

Si j'ai bon souvenir, c'est une filiale de l'UQAM.

Faux, L'UQAM, l'UQO, l'UQAR, l'UQAT, l'UQTR, l'ÉNAP, le TÉLUQ et j'en oublie sûrement, font partie d'un tout qu'on appelle l'Université du Québec, créée dans la foulée de la démocratisation de l'enseignement postsecondaire au Québec. Long, long à expliquer mais tu peux te renseigner sur l'Histoire de l'éducation au Québec si tu es intéressé.

Elle est durement en compétittion, ici, avec l'université d'ottawa qui est ontarienne et bilingue (son slogan : "c'est ici que ça se passe").

C'est vrai. Ça va la forcer à innover et c'est positif. Elle offre quand même des programmes qu'on ne trouve pas ailleurs ... As-tu regardé ce que coûte une session à UO, au moins?

C'est sûr que les universités québécoises font face à des problèmes de sous-financement, et ce n'est pas toujours une question de mauvaise gestion comme à l'UQAM, plein d'autres facteurs jouent aussi ...

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