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Malaise francophone


Curieuse

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En ces temps doccultation parfois volontaire, parfois fortement souhaitée par certains pontes de la presse écrite et de certains milieux politiques où les mots français, langue, avenir, identité, sonnent comme des notions passéistes et révolues dune certaine arrière garde nostalgique et où seul le mot « nation » a encore droit de cité ayant reçu son tampon dapprobation « Canada no.1 », je vais tout de même me permettre un cri du cur issu de lindignation ressentie par les récents évènements de lactualité québécoise.

Cest-à-dire les deux études cachées par le gouvernement Charest sur létat de la langue francaise au Québec et la nomination par la ministre responsable de la Charte de la langue française Christine St-Pierre, de madame Sylvia Martin-Laforge (directrice générale du Quebec Community Group Network (QCGN), groupe de pression anglophone qui a remplacé Alliance Québec) à la tête duConseil Supérieur de la langue francaise.

Pas besoin délaborer très longtemps sur ce dernier point, il parle de lui-mêmeSauf peut-être pour dire que jamais, même dans les élucubrations de la plus pure fiction, pourrait-on imaginer un scénario contraire, soit par exemple de mettre à la tête du Conseil pour lunité canadienne, une« séparatiste » notoire.

Laberration est totale. Et la nomination des plus insultanteMais, de dire la ministre, madame Martin-Laforge a parfaitement «le droit d'être contre la loi 101»

On savait le parti libéral à la solde dintérêts contraires au bien général de la population francophone (dont 85% ne votent pas pour eux), mais agir ainsi ouvertement relève de la plus pure arrogance.

Allons-y maintenant avec les deux études cachées à la population par le gouvernement actuel pour des raisons politiques. Les faits qui ont tout de même finit par ressurgir sont éloquents :

- Le pourcentage de Québécois francophones dans la province est maintenant sous la barre des 80% . Nous assistons à un recul historique du fait francais au Québec.

- Les Québécois francophones sur lîle de Montréal sont maintenant minoritaires. Montréal est désormais une ville majoritairement anglophone.

- Seulement le tiers des travailleurs montréalais utilisent seulement le français. 66% des montréalais utilisent maintenant langlais au travail.

- Nous sommes dans une période record dimmigration allophone au Québec. Or, ceux-ci optent majoritairement pour langlais comme langue parlée et ce en dépit des mesures de protection de la loi 101. De plus, le gouvernement actuellement en place prévoit daugmenter le flot dimmigrants de 45,000 personnes annuellement à 55,000 sans pour autant prévoir de mesures de protection additionnelles du francais même sil est prouvé que cette arrivée massive nuit directement au fait francais à Montréal..

Donc, a-t-on raison de sinquiéter de la survie du francais au Québec ?

Bien sûr que non, nous martèlent la brigade des faiseurs dopinion publique vouée à certains intérêts politiques et financiers.

La méthode dissuasive employée semble assez simple :

Minimiser les faits, en apaisant les préoccupations naissantes par des contre faits biaisés ou manipulés qui renverraient les inquiets à leurs oreillers de plumes.

Culpabiliser le bon peuple pour mieux le museler, lui qui de toute façon, devrait se précoccuper de mieux parler ce francais quil prétend défendre. Honte à lui!

Pour ce faire rien de mieux que dy aller à coups de reportages chocs sur la piètre qualité du francais parlé et enseigné dans notre système déducation. Difficile après daller demander aux immigrants de parler une langue si « abâtardie » Le procédé est habile, lhonnêteté discutableEt depuis quand faut-il être irréprochable pour avoir le droit de protéger son identité?

Faire croire au peuple quil est en « crise identitaire » alors quil se tue à répéter inlassablement depuis les débuts des accommodements raisonables il y a plusieurs années, son attachement profond et non-négociable aux trois bases primordiales de son identité, soit le francais, légalité des sexes et la laïcité des institutions.

Infantiliser les réactions indignées en les associants automatiquement à une trop grande émotivité, ou à lemportement habituel de la « gaugauche » hystérique

Bref, user de tous les moyens disponibles pour noyer le poisson et faire le moins de vagues possibles au sein de la population. Rien de moins que le traitement classique du musèlement dans toute sa splendeur. Je devrais relire Machiavel , il y a certainement un mot ou deux à ce sujet

La résultante est simple; si on fait part de notre inquiétude, on nous dit alarmiste. Si on se montre indigné, au mieux on est des émotifs, au pire des extrémistes nationalistes repliés sur eux-même et bien sûr, farouchement anti-anglophones(air connu entendu ad nauseam par les tenants dun certain fédéralisme méprisant, que ce soit sur ce forum ou ailleurs)

Mieux vaut alors aller voir pousser ses pâquerettes de serres ou regarder le Banquier, lentreprise étant moins risquée

Autre constat : depuis la déconfiture du P.Q. lors des dernières élections et la montée des conservateurs dans la région de Québec, on a limpression que le nouveau mot dordre chez les acteurs de la sphère publique (humoristes, immitateurs, auteurs-compositeurs-interprètes, animateurs, intellectuels, syndicalistes, blogueurs, chroniqueurs, éditorialistes) que ce nouveau mot dordre donc, serait de parler de nimporte quoi mais surtout pas du malaise actuel dans la population.

Les chiffres sont éloquents, le recul historique, et le silence dautant plus surprenant

On semble éviter soigneusement le sujet de létat du francais et du problème de limmigration pour des raisons que seuls les principaux intéressés semblent connaître. Une légère exception cependant; lallusion glissée au bye bye de RBO 2007.

On se croirait revenu au difficile temps de loccultation post référendaire.

Pourtant le malaise est là. Quoiquen disent certains. Certe sous-jacent, grondant, mal exprimé par ce mutisme des canaux habituels qui nous donnent une voix, mais bel et bien présent chez une très grande partie de la population francophone du Québec. Il ny a quà constater la grogne innépuisable suscitée par les accommodemments raisonnables, lappui massif donné au projet Marois et la remontée grandissante du Parti Québécois dans les sondages, pour sen assurer.

Reste à voir maintenant comment cette inquiétude se transformera en action significative. Probablement le plus simplement du monde, cest-à-dire lors dun vote massif pour un changement de gouvernement au prochaines élections provinciales.

Cest du moins, la grâce quon peut se souhaiter.

En attendant, il reste les actions individuelles de tous les jours qui se refléteront surtout par une insistance polie mais ferme pour lutilisation du francais dans toutes les sphères de la société. Chacun peut y apporter sa contribution et aucun effort nest vain. Le travail nous reviens à nous, Québécois francophones ou francophiles.

Ce qui est en train de se passer est dune importance capitale. Et jespère que vous, immigrants, ferez en sorte den saisir tous les enjeux pour pouvoir vraiment être en mesure de vous prononcer en toute connaissance de cause.

Ça, cest votre travail à vous.

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  • Habitués

Bonjour Curieuse,

Je te remercie de nous faire part de ton point de vue. Il ne me surprend pas.

Je suis de ton avis concernant l'odieuse attitude du gouvernement avec la publication des deux études sur la langue française retardées à dessein. Je ne comprends pas non plus comment ils ont pu nommer Sylvia Martin-Laforge (directrice générale du Quebec Community Group Network (QCGN).

Allons-y maintenant avec les deux études cachées à la population par le gouvernement actuel pour des raisons politiques. Les faits qui ont tout de même finit par ressurgir sont éloquents :

- Le pourcentage de Québécois francophones dans la province est maintenant sous la barre des 80% . Nous assistons à un recul historique du fait francais au Québec.

- Les Québécois francophones sur lîle de Montréal sont maintenant minoritaires. Montréal est désormais une ville majoritairement anglophone.

- Seulement le tiers des travailleurs montréalais utilisent seulement le français. 66% des montréalais utilisent maintenant langlais au travail.

- Nous sommes dans une période record dimmigration allophone au Québec. Or, ceux-ci optent majoritairement pour langlais comme langue parlée et ce en dépit des mesures de protection de la loi 101. De plus, le gouvernement actuellement en place prévoit daugmenter le flot dimmigrants de 45,000 personnes annuellement à 55,000 sans pour autant prévoir de mesures de protection additionnelles du francais même sil est prouvé que cette arrivée massive nuit directement au fait francais à Montréal..

Donc, a-t-on raison de sinquiéter de la survie du francais au Québec ?

Oui, vous avez raison de craindre pour la survie du français. Sur ce point, je suis également d'accord avec toi. C'est tellement flagrant que c'est de la pure mauvaise foi que de prétendre le contraire.

[...] Reste à voir maintenant comment cette inquiétude se transformera en action significative. Probablement le plus simplement du monde, cest-à-dire lors dun vote massif pour un changement de gouvernement au prochaines élections provinciales.

Cest du moins, la grâce quon peut se souhaiter.

Justement Curieuse, le parti libéral s'est maintenu au pouvoir grâce aux votes des québécois même si c'est de justesse. Vous êtes seuls responsables de cet état de fait. Je ne suis pas certain que de nouvelles élections changeront la donne car je ne vois aucun des partis de l'opposition capables de mettre en place ce que tu réclames...

A mes yeux de novice et non québécois, l'ADQ semble encore embourbé dans son amateurisme. Ce cher Mario Dumont n'apporte rien pour l'instant et se contente de protester de temps en temps. Quant au PQ, sa transformation est loin d'être terminée. L'élite du parti ne pense qu'à se battre pour des miettes de pouvoirs ou pour leur égo. Ils sont loin de se soucier de ce que désire réellement le peuple québécois.

En attendant, il reste les actions individuelles de tous les jours qui se refléteront surtout par une insistance polie mais ferme pour lutilisation du francais dans toutes les sphères de la société. Chacun peut y apporter sa contribution et aucun effort nest vain. Le travail nous reviens à nous, Québécois francophones ou francophiles.

Je suis à 200% d'accord avec toi. Pour moi, c'est surtout là que le bât blesse. Tu peux mettre en place toutes les lois du monde pour obliger à parler et à afficher en français mais cela restera sans effet puisqu'il y a la possibilité d'être servi en anglais. Comme l'argent est hélas le maître-étalon, l'anglais gagne forcément du terrain progressivement. Le seul moyen pour que le français s'impose serait que vous vous teniez enfin debout et imposiez d'être servi dans votre langue. Mais c'est loin d'être le cas. La plupart du temps, vous vous laissez faire. Le pire, c'est que même lors de discussions entre amis, vous vous mettez à parler anglais si une personne le parle malgré que vous soyez en majorité. L'inverse est rare. Je ne l'ai jamais vécu.

- Article

Ce qui est en train de se passer est dune importance capitale. Et jespère que vous, immigrants, ferez en sorte den saisir tous les enjeux pour pouvoir vraiment être en mesure de vous prononcer en toute connaissance de cause.

Ça, cest votre travail à vous.

Je veux bien tenter de comprendre et d'en saisir l'enjeu capital pour les francophones. Néanmoins, je refuse à être considéré comme celui qui doit apporter toutes les solutions à ce problème. C'est facile de nous demander de faire plein d'efforts mais je considère que vous devez d'abord montrer l'exemple. Actuellement, j'ai l'impression que ce sont les immigrants qui doivent résoudre vos problèmes.

Les québécois que j'ai rencontrés ou observés lors de mes nombreux séjours semblent pas autant concernés par ce problème. Certains avouent que c'est dommage et triste. D'autres se révoltent et disent qu'il faudrait agir. Quand je leur demande que font-ils pour y remédier, je n'ai pas de réponse, ou des silences gênés. Ils prétendent avoir plus important à faire comment gagner leur vie, payer le loyer, nourrir et vêtir la petite famille, etc.

Donc je suis prêt à faire des efforts mais montrez l'exemple !

Grey

Modifié par Greyheart
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Pas mal l'article (quoiqu'un peu long!), très bien écrit même s'il ne nous apprend rien qu'on ne sache déja (le declin inexorable du français au Quebec). c'est bien beau de denoncer, mais je crains fort qu'on ne puisse rien faire contre... et ça commence quand même à faire pas mal de fils de discussions sur le français au Quebec...

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Bonjour Curieuse,

Je te remercie de nous faire part de ton point de vue. Il ne me surprend pas.

Je suis de ton avis concernant l'odieuse attitude du gouvernement avec la publication des deux études sur la langue française retardées à dessein. Je ne comprends pas non plus comment ils ont pu nommer Sylvia Martin-Laforge (directrice générale du Quebec Community Group Network (QCGN).

Allons-y maintenant avec les deux études cachées à la population par le gouvernement actuel pour des raisons politiques. Les faits qui ont tout de même finit par ressurgir sont éloquents :

- Le pourcentage de Québécois francophones dans la province est maintenant sous la barre des 80% . Nous assistons à un recul historique du fait francais au Québec.

- Les Québécois francophones sur lîle de Montréal sont maintenant minoritaires. Montréal est désormais une ville majoritairement anglophone.

- Seulement le tiers des travailleurs montréalais utilisent seulement le français. 66% des montréalais utilisent maintenant langlais au travail.

- Nous sommes dans une période record dimmigration allophone au Québec. Or, ceux-ci optent majoritairement pour langlais comme langue parlée et ce en dépit des mesures de protection de la loi 101. De plus, le gouvernement actuellement en place prévoit daugmenter le flot dimmigrants de 45,000 personnes annuellement à 55,000 sans pour autant prévoir de mesures de protection additionnelles du francais même sil est prouvé que cette arrivée massive nuit directement au fait francais à Montréal..

Donc, a-t-on raison de sinquiéter de la survie du francais au Québec ?

Oui, vous avez raison de craindre pour la survie du français. Sur ce point, je suis également d'accord avec toi. C'est tellement flagrant que c'est de la pure mauvaise foi que de prétendre le contraire.

[...] Reste à voir maintenant comment cette inquiétude se transformera en action significative. Probablement le plus simplement du monde, cest-à-dire lors dun vote massif pour un changement de gouvernement au prochaines élections provinciales.

Cest du moins, la grâce quon peut se souhaiter.

Justement Curieuse, le parti libéral s'est maintenu au pouvoir grâce aux votes des québécois même si c'est de justesse. Vous êtes seuls responsables de cet état de fait. Je ne suis pas certain que de nouvelles élections changeront la donne car je ne vois aucun des partis de l'opposition capables de mettre en place ce que tu réclames...

A mes yeux de novice et non québécois, l'ADQ semble encore embourbé dans son amateurisme. Ce cher Mario Dumont n'apporte rien pour l'instant et se contente de protester de temps en temps. Quant au PQ, sa transformation est loin d'être terminée. L'élite du parti ne pense qu'à se battre pour des miettes de pouvoirs ou pour leur égo. Ils sont loin de se soucier de ce que désire réellement le peuple québécois.

En attendant, il reste les actions individuelles de tous les jours qui se refléteront surtout par une insistance polie mais ferme pour lutilisation du francais dans toutes les sphères de la société. Chacun peut y apporter sa contribution et aucun effort nest vain. Le travail nous reviens à nous, Québécois francophones ou francophiles.

Je suis à 200% d'accord avec toi. Pour moi, c'est surtout là que le bât blesse. Tu peux mettre en place toutes les lois du monde pour obliger à parler et à afficher en français mais cela restera sans effet puisqu'il y a la possibilité d'être servi en anglais. Comme l'argent est hélas le maître-étalon, l'anglais gagne forcément du terrain progressivement. Le seul moyen pour que le français s'impose serait que vous vous teniez enfin debout et imposiez d'être servi dans votre langue. Mais c'est loin d'être le cas. La plupart du temps, vous vous laissez faire. Le pire, c'est que même lors de discussions entre amis, vous vous mettez à parler anglais si une personne le parle malgré que vous soyez en majorité. L'inverse est rare. Je ne l'ai jamais vécu.

- Article

Ce qui est en train de se passer est dune importance capitale. Et jespère que vous, immigrants, ferez en sorte den saisir tous les enjeux pour pouvoir vraiment être en mesure de vous prononcer en toute connaissance de cause.

Ça, cest votre travail à vous.

Je veux bien tenter de comprendre et d'en saisir l'enjeu capital pour les francophones. Néanmoins, je refuse à être considéré comme celui qui doit apporter toutes les solutions à ce problème. C'est facile de nous demander de faire plein d'efforts mais je considère que vous devez d'abord montrer l'exemple. Actuellement, j'ai l'impression que ce sont les immigrants qui doivent résoudre vos problèmes.

Les québécois que j'ai rencontrés ou observés lors de mes nombreux séjours semblent pas autant concernés par ce problème. Certains avouent que c'est dommage et triste. D'autres se révoltent et disent qu'il faudrait agir. Quand je leur demande que font-ils pour y remédier, je n'ai pas de réponse, ou des silences gênés. Ils prétendent avoir plus important à faire comment gagner leur vie, payer le loyer, nourrir et vêtir la petite famille, etc.

Donc je suis prêt à faire des efforts mais montrez l'exemple !

Grey

Je suis d'accord avec Greyheart, et notamment sur son dernier paragraphe. On demande encore et toujours aux immigrants de prendre part à un Québec dans lequel ils ne cherchent qu'à se nourrir et se vêtir. Quand les besoins primaires (cf. la pyramide de Maslow: se nourrir, dormir, se vêtir, avoir chaud, bref les choses physiologiques banales) des immigrants sont établis et sûrs, oui ils commencent à s'intéresser à leur besoins sécuritaires puis à leur appartenance. Mais cela ne vient qu'en 3e position, pas en premier. Et cela vient avec une éducation au milieu, une envie de faire partie de...

Et ça c'est votre devoir à vous québécois, de montrer en quoi il est bon de faire partie de votre nation, ce que cela apporte de plus, ce que cela demande aussi - droits et devoirs-, mais aussi d'où elle vient, qui elle est. Bref un vrai de vrai cours d'éducation civique en somme, pas un carnaval et un 400e de pacotille (je me réfère à l'ouverture qui aurait été l'occasion de rappeler l'histoire commune et hmmm pas vu grand chose de même moi, quelle opportunité gâchée à coup de milles et de cents) ...

Tant et aussi longtemps que les immigrants seront laissés à eux-mêmes de ce côté-là, vous ne pourrez réclamer d'eux de connaître parfaitement votre société et ses combats, et surtout pas de prendre part à un combat dont ils ne connaitraient rien ou si peu, dans lequel ils ne voient pas en quoi cela pourraient assurer leurs besoins physiologiques et sécuritaires.

Les immigrants ont bon dos parfois de devoir assumer pour vous votre devoir de citoyens...

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Justement Curieuse, le parti libéral s'est maintenu au pouvoir grâce aux votes des québécois même si c'est de justesse. Vous êtes seuls responsables de cet état de fait. Je ne suis pas certain que de nouvelles élections changeront la donne car je ne vois aucun des partis de l'opposition capables de mettre en place ce que tu réclames...

Greyhart, le parti libéral na recu que 15% du vote des québécois francophones. Le parti libéral sest maintenu en place non pas parce quon a votés massivement pour eux, mais bien parce que le vote francophone a été divisé entre le P.Q. et lA.D.Q. En fait, les québécois navaient pas vraiment le choix; M. André Boisclair, chef du Parti Québécois lors des dernières élections, navait absolument pas létoffe dun premier ministre. Il navait que très peu de crédibilité au sein de la population. Ce qui fait que la donne habituelle a changée.

Le vote des francophones qui traditionellement, en temps de crise, va au parti qui de par sa nature est le plus habilité à défendre les droits des francophones (le P.Q.) sest vu divisé,ne pouvant compter sur eux parce quils nétaient tout simplement pas au rendez-vous quand le peuple criait sa désaprobation face aux accommodements raisonnables. Cest là que la déconfiture du P.Q. a commencé. Puis sont venus les déboires de monsieur Boisclair qui passait plus pour un clown que pour quelquun en qui nous pouvions avoir confiance.

LA.D.Q. a comblé le vide, y voyant une brillante opportunité. Mais voilà, ce parti na aucune expérience de la chose politique et du pouvoir et de plus, na aucun programme tangible et clair sur lequel les québécois auraient pu miser.

Alors on a fait quoi ? On a voté de facon à amoindrir les dégâts.

Le P.Q. a reçu un sérieux avertisssement, lA.D.Q. a moins reçu un vote dappui comme parti quun vote de protestation du peuple sur la situation des A.R.. Restait le parti Libéral qui sest vu tout de même descendre au statut de gouvernement minoritaire.

A mes yeux de novice et non québécois, l'ADQ semble encore embourbé dans son amateurisme. Ce cher Mario Dumont n'apporte rien pour l'instant et se contente de protester de temps en temps. Quant au PQ, sa transformation est loin d'être terminée. L'élite du parti ne pense qu'à se battre pour des miettes de pouvoirs ou pour leur égo. Ils sont loin de se soucier de ce que désire réellement le peuple québécois.
La transformation du P.Q. nest pas encore terminée, tu as raison. Mais transformation, il y a. Larrivée de Pauline Marois à sa tête a fait bouger les choses. Il y a eu le projet de loi 195, appuyé par un très fort pourcentage de la population francophone. Il y a cette volonté de resserement des troupes pour mettre fin aux querelles internes du parti. Il y a un vent de changement, et, je crois, une réelle volonté à écouter les doléances des Québécois. Ils ont fait lerreur de ne pas le faire lors des derniers évènements et cest ce qui a causé leur dégringolade.

Les québécois que j'ai rencontrés ou observés lors de mes nombreux séjours semblent pas autant concernés par ce problème. Certains avouent que c'est dommage et triste. D'autres se révoltent et disent qu'il faudrait agir. Quand je leur demande que font-ils pour y remédier, je n'ai pas de réponse, ou des silences gênés. Ils prétendent avoir plus important à faire comment gagner leur vie, payer le loyer, nourrir et vêtir la petite famille, etc.

Nous ne sommes pas un peuple démonstratif. Non seulement du fait de notre nord-américanité mais aussi du fait de notre statut minoritaire depuis des siècles. Il y a à peine 50 ans, le seul fait de contester lestablishement en place pouvait entraîner la perte de son emploi ou autres conséquences du même genre. Il nous reste un peu de ça je crois. Cest quelque chose quon garde en dedans. Mais ça veut pas dire que ça ne nous préoccupe pas.

De plus, on évite soigneusement de parler de politique même entre nous. Les deux référendums successifs ont soulevés les passions et déchiré des familles. Le sujet est explosif et les Québécois aiment mieux lharmonie que la polémique. Alors quand une personne de lextérieur leur demande leur opinion politique, il vient, sans le savoir de briser la règle du silence

Les Québécois sexpriment de deux façons : par les sondages et lors des élections. Il fut un temps où ils descendaient dans la rue pour protester contre lamenuisement de leurs droits (loi 101, crise des gens de lair, crise de la Murray Hill, McGill francais etc.) mais ce temps de protestation essentiel qui a fait bouger beaucoup de choses, était inhabituel et est maintenant révolu. Notamment à cause du sentiment durgence qui a disparu après ladoption de la loi 101.

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Pas mal l'article (quoiqu'un peu long!), très bien écrit même s'il ne nous apprend rien qu'on ne sache déja (le declin inexorable du français au Quebec). c'est bien beau de denoncer, mais je crains fort qu'on ne puisse rien faire contre... et ça commence quand même à faire pas mal de fils de discussions sur le français au Quebec...

Tu sais Yatson, dénoncer, cest déjà faire quelque chose

Pour le reste, je ne crois pas quil ny ai plus rien à faire. Il reste des solutions auquelles les Québécois devront souscrirent sils ne veulent pas tranquillement finir par disparaître. Reste à voir le choix quils feront.

Et pour la réssurgence du sujet sur le forum et bien je dirais que pour certains, il sagit que dune enième répétion dun sujet déjà trop exploité sur ce site. Pour dautres, il sagit de leur survie en tant que peuple.

Ceci explique cela

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Les immigrants ont bon dos parfois de devoir assumer pour vous votre devoir de citoyens...

Je ne demande pas aux immigrants dassumer à notre place notre devoir de citoyen, (idée saugrenue sil en est une..) ce que je leur demande dans mon texte est de se renseigner le plus possible sur la situation afin

den saisir tous les enjeux pour pouvoir vraiment être en mesure de vous prononcer en toute connaissance de cause.

Après, le choix que vous ferez vous appartiendra. Mais il sera réfléchi.

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Les immigrants ont bon dos parfois de devoir assumer pour vous votre devoir de citoyens...

Je ne demande pas aux immigrants d’assumer à notre place notre devoir de citoyen, (idée saugrenue s’il en est une..) ce que je leur demande dans mon texte est de se renseigner le plus possible sur la situation afin

Tu leur enlève le fardeau un peu trop facilement Curieuse (off the hook comme disent les anglais)

Bien sur PTBA, je comprend que l'on peut difficilement demander aux immigrants a leur descente d'avion a Dorval de prendre position.

Cependant ce qui m'a toujours profondément attristé, c'est que plusieurs des immigrants francophones (et on en voit un bon paquet sur ce forum) ne font pas pantoute la connection dans leur cerveau que leur immigration ici a été grandement facilité précisémment parce qu'ils parlaient francais.

Et une fois sélectionné, une fois arrivé ici, ils nous disent qu'ils s'en foutent du fait francais en Amérique ! Rien a foutre, ce n'est pas notre combat disent ils !

Crisse ils ne seraient même pas icitte si ce n'était de notre désir de survivance culturelle. (je ne parle pas de tous, je parle de quelques uns)

Tiens je viens de trouver un exemple, (je trouve que c'est un bon exemple, je sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé avant) : supposons que la France a un problème démographique. Plus assez d'enfants Francais. Cela pose deux problèmes; ce n'est pas bon pour l'économie francaise que la population décroit, mais surtout cela a pour effet de diminuer le poids de la France dans l'Europe. La France applique donc une politique d'immigration agressive en favorisant bien sur une immigration francophone. Les Québécois sont donc invités a immigrer et on leur facilite la chose. Une fois rendu en France et accepté comme immigrant et ayant obtenu la nationalité, le Québécois en question dit aux Francais ;"mais moi je m'en fout de votre combat, moi je suis venu ici pour mon bien être a moi, je me fout de votre combat....tiens pis même si ca se trouve j'aurai de meilleures conditions de travail et de vie en Allemagne, faque maintenant que je suis Européen (merci la France) je crisse mon camp la ou c'est le plus payant et débrouillez vous avec vos problèmes les Francais"

Vous trouvez pas que c'est pas très jolie ca ? Vous trouvez pas que ca concerne sérieusement tout immigrant francophone la situation politico-linguiste Québécoise ?

jimmy

Modifié par jimmy
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  • Habitués

En tant qu'immigrant, je suis venu vivre et travailler au Québec. Je parle français, je vis en français et je travaille en français. C'est une partie du contrat et il est rempli. C'est effectivement difficile d'être aussi attaché à la cause que tu défends. On n'est pas aussi sensible à l'histoire et à l'importance de la loi 101. Ça viendra peut être avec le temps...

Pour autant, on ne s'en fout pas complétement du français au Québec. Nos discussions ne seraient pas aussi enflammées si c'était le cas. C'est aussi une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le Québec. Mais je ne me verrais pas être contre les anglophones et soutenir la souveraineté du Québec pour protéger et imposer le fait français au Québec.

C'est arrivé à ce stade de la réflexion que je me dis que ce n'est plus mon combat et qu'il s'agit de politique interne qui ne me regarde pas en tant qu'étranger. Je n'ai d'ailleurs pas le droit de vote pour le faire. Jusqu'où un immigrant peut-il participer dans cette quête de l'identité québecoise ? Identité qui n'est pas la sienne tant qu'il n'aura pas fait allégeance à la Reine.

Est-ce du mépris, une insulte ou de l'indifférence ? Non, et ces "coup de gueule" en direction des immigrants sont aussi contrariants pour nous car même si on n'est pas des supporters du français au Québec, on s'intéresse, on questionne et on s'investie pleinement au quotidien dans la société québecoise.

Cest peut-être là où le bât blesse en fait, tout tient dans la capacité et la volonté dadaptation et dintégration de chacun

Ne pas chercher à connaître plus avant la culture, la politique et lhistoire de sa terre dacceuil naide certainement pas à se sentir moins étranger.

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  • Habitués
Les immigrants ont bon dos parfois de devoir assumer pour vous votre devoir de citoyens...

Je ne demande pas aux immigrants dassumer à notre place notre devoir de citoyen, (idée saugrenue sil en est une..) ce que je leur demande dans mon texte est de se renseigner le plus possible sur la situation afin

Tu leur enlève le fardeau un peu trop facilement Curieuse (off the hook comme disent les anglais)

Bien sur PTBA, je comprend que l'on peut difficilement demander aux immigrants a leur descente d'avion a Dorval de prendre position.

Cependant ce qui m'a toujours profondément attristé, c'est que plusieurs des immigrants francophones (et on en voit un bon paquet sur ce forum) ne font pas pantoute la connection dans leur cerveau que leur immigration ici a été grandement facilité précisémment parce qu'ils parlaient francais.

Et une fois sélectionné, une fois arrivé ici, ils nous disent qu'ils s'en foutent du fait francais en Amérique ! Rien a foutre, ce n'est pas notre combat disent ils !

Crisse ils ne seraient même pas icitte si ce n'était de notre désir de survivance culturelle. (je ne parle pas de tous, je parle de quelques uns)

Tiens je viens de trouver un exemple, (je trouve que c'est un bon exemple, je sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé avant) : supposons que la France a un problème démographique. Plus assez d'enfants Francais. Cela pose deux problèmes; ce n'est pas bon pour l'économie francaise que la population décroit, mais surtout cela a pour effet de diminuer le poids de la France dans l'Europe. La France applique donc une politique d'immigration agressive en favorisant bien sur une immigration francophone. Les Québécois sont donc invités a immigrer et on leur facilite la chose. Une fois rendu en France et accepté comme immigrant et ayant obtenu la nationalité, le Québécois en question dit aux Francais ;"mais moi je m'en fout de votre combat, moi je suis venu ici pour mon bien être a moi, je me fout de votre combat....tiens pis même si ca se trouve j'aurai de meilleures conditions de travail et de vie en Allemagne, faque maintenant que je suis Européen (merci la France) je crisse mon camp la ou c'est le plus payant et débrouillez vous avec vos problèmes les Francais"

Vous trouvez pas que c'est pas très jolie ca ? Vous trouvez pas que ca concerne sérieusement tout immigrant francophone la situation politico-linguiste Québécoise ?

jimmy

Jimmy, je vais prendre mon cas. Comme tu le sais fort bien, j'ai une maîtrise sur la loi 101, je suis donc au fait de son passé et de son présent (enfin disons son présent jusqu'à la première moitié de 2007 disons). Et pourtant, l'année dernière, où je faisais la moitié annuellement de ce qui est considéré comme le seuil de pauvreté, j'en avais un peu rien à cirer de savoir qui était à la tête de l'OQLF, qui était le ministre en charge de la francophonie, quelle torture la loi 101 avait encore subie ou infligée etc. Ce qui m'intéressait c'était de savoir si on mangerait à la fin du mois et si je pourrais payer notre loyer.

Aujourd'hui que ma position est confortable, oui je m'y remets.

Partant de là, prends toutes les personnes qui parlent français mais qui galèrent à trouver un emploi raisonnablement payé pour ne pas compter les cennes noires tous les jours et dis-moi si elles pensent comme moi aujourd'hui ou comme moi y a un an? Ajoutes à cela les personnes qui parlent français, sont diplômées et non reconnues, tu penses que cela fait rien un ego blessé? Ben oui ça va se tourner vers le contraire de ce qui l'a blessé. C'est malheureux voire très con comme raisonnement, je dis pas, mais c'est humain.

Ajoutes les gens qui apprennent le français parce "parler français c'est pouvoir trouver un emploi" et qui se retrouvent à rester vendeurs après X heures de cours et ça donne encore des ego blessés qui n'ont pas envie d'appartenir à la communauté qu'ils considèrent comme responsable de leurs blessures.

Voilà où moi je trouve que le devoir des québécois est bafoué.

Oui on bouge, on s'active pour que ces problèmes n'existent plus. Mais comme il faut du temps pour ça, il en faut aussi pour les blessés pour guérir.

Maintenant pour le cas des français, cela a déjà été dit: on ne leur a pas fait une promotion du combat pour le français, on leur a fait une promotion pour "une meilleure vie, en Amérique du Nord tout en parlant français, loin du marasme du marché du travail français, proche des grands espaces, dynamisé par le pragmatisme nord-américain". Et ils sont venus pour ça, pas pour un combat dont mêmes les instances représentatives ne parlent pas.

Personne ne leur a dit qu'ils étaient sélectionnés comme défenseurs du français, on les sélectionne sur leurs diplômes et leurs expériences de travail. On leur dit qu'on a besoin de monde pour travailler, on ne m'a jamais dit qu'on avait besoin de moi pour défendre notre langue commune, jamais. Et sur ce plan, ils ne manquent donc à aucun engagement, je m'excuse. Ils sont venus ici pour travailler et c'est ce qu'ils tentent de faire. C'est tout ce qui leur a été demandé par les instances qui les ont choisis!

Quant à ton exemple, hum, comment dire... Certains français d'origine maghrébine, d'origine espagnole, portugaise ou italienne sont nos immigrants économiques à nous. Certains n'ont aucun problème apparent à être là où ils sont, mais ce n'est pas le cas de tous. Certains adhèrent complètement à la société française (sans toutefois s'abstenir de l'un de leurs droits primaires: la liberté de s'exprimer i.e. de critiquer) et d'autres combattraient dans n'importe quelle armée qui attaquerait la France.

Curieuse: Non je ne suis encore pas d'accord avec toi. Ce n'est pas juste à l'immigrant de faire ses recherches, c'est aussi à la collectivité québécoise de lui donner des outils. On a un beau 400ème, où sont donc les remémorations de l'époque autres que folkloriques. Tsé une expo itinérante sur les archives qui datent de l'époque, des expositions aux musées de la civilisation de Québec et celui de Gatineau, des reportages à Radio Canada, des chroniques dans les journaux, des journées du patrimoine spéciales.

On pourrait aussi diffuser un guide gratuit qui reprendrait l'histoire de la ville et qui serait franchement plus agréable que notre guide du nouvel arrivant par exemple.

Pis question politique, existe-t-il un cours d'éducation civique où on explique comment sont élus les députés, comment est faite la carte électorale, qu'est-ce qu'un scrutin proportionnel ici, comment est composée l'A.N en terme de répartition des votes, l'historique des principaux partis et leurs appartenances politiques, leurs implications, leurs histoires, l'origine du drapeau et des symboles du Québec, un ensemble de dates déterminantes dans l'histoire politique du Québec (dont la déclaration unilatérale à l'A.N. de la nation québécoise) etc.

On peut en trouver plein en cherchant c'est vrai. Mais peut-être que la société québécoise devrait une bonne fois pour toute produire un document de ce genre pour expliquer ce qu'elle veut bien être, ce qu'elle est par héritage, d'un commun accord, ce qu'on appelle une identité collective, nationale. Parce que en attendant, tout peut y être mis et les gens ne sont donc pas obligés d'adhérer à la même version que toi ou moi, ce que fait Cpt Caverne par exemple.

Modifié par petiboudange
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Bonjour :0))))

Je prends pour la première fois la parole sur ce site pour dire bravo à Curieuse pour son texte.

Pour ma pars je refuse systématiquement de donner mon fric à un commerce où les employés sont incapables de me servir en français. Je les boycotte et je leur dit pourquoi.

Pas de français, pas de vente. C'est comme ça.

Acheter c'est voter, et cela se vérifie dans les petits pouvoirs que nous pouvons exercer au jour le jour.

Ce n'est qu'un début, continuons le combat!

Déguédine

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Mes réflexions ne sont pas toujours bien perçues car vous pensez que c'est des choses acquises et que je devrais les avoir intégrées avant d'être arrivé. Mais les valeurs du Québec ne prennent du sens que quand on les vit. Et en fin de compte certains font le choix de rester et d'adopter ces valeurs, d'autres de rester sans pour autant devenir québecois, et d'autres font le choix de repartir chez eux ou ailleurs.

La question que je me pose est combien d'immigrants deviennent québecois au bout de 3 ans ? Je ne parle pas de gens qui vont prendre le passeport car c'est pratique mais de personnes qui vont adopter et soutenir les valeurs du Québec. De gens qui deviendront porteur d'une identité comme Jimmy ou Curieuse...

Beaucoup de sens, on est en désaccord souvent mais ça maintient mon idée que tu as du bon sens et pas toujours la facilité à le formuler. On est deux comme ça au moins à patauger :lol:

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Bonjour :0))))

Je prends pour la première fois la parole sur ce site pour dire bravo à Curieuse pour son texte.

Pour ma pars je refuse systématiquement de donner mon fric à un commerce où les employés sont incapables de me servir en français. Je les boycotte et je leur dit pourquoi.

Pas de français, pas de vente. C'est comme ça.

Acheter c'est voter, et cela se vérifie dans les petits pouvoirs que nous pouvons exercer au jour le jour.

Ce n'est qu'un début, continuons le combat!

Déguédine

Bienvenue sur le forum Déguédine :)

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Curieuse: Non je ne suis encore pas d'accord avec toi. Ce n'est pas juste à l'immigrant de faire ses recherches, c'est aussi à la collectivité québécoise de lui donner des outils.

Je nai jamais affirmé que ce nétait quau seuls immigrants à faire des recherches

Les deux options conjointes seraient évidemment lidéal. Je suis daccord avec toi là-dessus.

Pour ce qui est du 400ieme, le blâme de ce début de flop en revient aux organisateurs qui manquent, comme dhabitude de cohésion, de jugement et dintégrité. La même chose sest produite en 1984 dans la même ville, alors quon nous promettait « un été mer et monde » à loccasion du 450e anniversaire de larrivée de Jacques Cartier au Canada.

Le manque dorganisation et les magouilles dargent ont vite faits de faire de lévènement un misérable flop. Je ne me ferai pas damis en disant ça, mais ces petites magouilles municipales de clocher sont propres à la mentalité de la clique dirigeante de la ville de Québec. Il y a longtemps que javais prévu la catastrophe et elle est en train de se produire au détriement du reste du Québec. Et je sais de quoi je parle, jai vécue 14 ans à Québec et jétais bénévole aux fêtes de 1984. Espérons seulement quils sauront corriger le tir à temps.

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Curieuse: Non je ne suis encore pas d'accord avec toi. Ce n'est pas juste à l'immigrant de faire ses recherches, c'est aussi à la collectivité québécoise de lui donner des outils.

Je n'ai jamais affirmé que ce n'était qu'au seuls immigrants à faire des recherches

Les deux options conjointes seraient évidemment l'idéal. Je suis d'accord avec toi là-dessus.

Pour ce qui est du 400ieme, le blâme de ce début de flop en revient aux organisateurs qui manquent, comme d'habitude de cohésion, de jugement et d'intégrité. La même chose s'est produite en 1984 dans la même ville, alors qu'on nous promettait « un été mer et monde » à l'occasion du 450e anniversaire de l'arrivée de Jacques Cartier au Canada.

Le manque d'organisation et les magouilles d'argent ont vite faits de faire de l'évènement un misérable flop. Je ne me ferai pas d'amis en disant ça, mais ces petites magouilles municipales de clocher sont propres à la mentalité de la clique dirigeante de la ville de Québec. Il y a longtemps que j'avais prévu la catastrophe et elle est en train de se produire au détriement du reste du Québec. Et je sais de quoi je parle, j'ai vécue 14 ans à Québec et j'étais bénévole aux fêtes de 1984. Espérons seulement qu'ils sauront corriger le tir à temps.

Le comité d'organisation du 400ème était même pas encore créer qiue les journalistes , leur tiraient dessus à boulet rouge.

Je ne connait pas un commité où pendant un évènement , il n y a pas de licenciement , des prises de bècs , etc... pendant les festivités.

et à date , les fêtes sont plutôt réussit dommage que personne le dit .... à part les journalistes qui disaient sur le lancement " très belle fêtes dommage que les gens se marchaient sur les pieds" ... et c'est çà une fête populaire....

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Curieuse: Non je ne suis encore pas d'accord avec toi. Ce n'est pas juste à l'immigrant de faire ses recherches, c'est aussi à la collectivité québécoise de lui donner des outils.

Je n'ai jamais affirmé que ce n'était qu'au seuls immigrants à faire des recherches

Les deux options conjointes seraient évidemment l'idéal. Je suis d'accord avec toi là-dessus.

Pour ce qui est du 400ieme, le blâme de ce début de flop en revient aux organisateurs qui manquent, comme d'habitude de cohésion, de jugement et d'intégrité. La même chose s'est produite en 1984 dans la même ville, alors qu'on nous promettait « un été mer et monde » à l'occasion du 450e anniversaire de l'arrivée de Jacques Cartier au Canada.

Le manque d'organisation et les magouilles d'argent ont vite faits de faire de l'évènement un misérable flop. Je ne me ferai pas d'amis en disant ça, mais ces petites magouilles municipales de clocher sont propres à la mentalité de la clique dirigeante de la ville de Québec. Il y a longtemps que j'avais prévu la catastrophe et elle est en train de se produire au détriement du reste du Québec. Et je sais de quoi je parle, j'ai vécue 14 ans à Québec et j'étais bénévole aux fêtes de 1984. Espérons seulement qu'ils sauront corriger le tir à temps.

Le comité d'organisation du 400ème était même pas encore créer qiue les journalistes , leur tiraient dessus à boulet rouge.

Je ne connait pas un commité où pendant un évènement , il n y a pas de licenciement , des prises de bècs , etc... pendant les festivités.

et à date , les fêtes sont plutôt réussit dommage que personne le dit .... à part les journalistes qui disaient sur le lancement " très belle fêtes dommage que les gens se marchaient sur les pieds" ... et c'est çà une fête populaire....

Je ne parle pas de licenciement et de désaccord dans l'organisation, je parle du fond de la fête.

On est censé fêter un 400ème dont beaucoup de gens ne connaissaient pas l'origine, la communication (outre l'éducation) n'a pas été faite correctement. On nous assurait une magnifique ouverture et on a eu un truc immonde (à la TV) et quasi invivable sur place à moins d'être parmi les chanceux non coincés sous les portes. On devait se remémorer 400 ans d'une histoire commune et on n'a guère eu de remémoration à cette ouverture. Je parle de ce qui aurait pu créer du lien collectif et qui n'est finalement qu'un truc sans fond et sans saveur hormis quelques manifestations isolées qui s'en viennent.

Elles sont où les plaques commémoratives, les visites à thème, les épisodes de reconstitution de la vie à l'époque, les reconstitutions historiques que cette bonne vieille ville méritait pour être fêter dignement? Les gens savent-ils plus pourquoi on trouve un boulet enfoncé dans un arbre et où il se trouve? Savent-ils mieux ce qu'on fête, l'histoire du nom du Cap aux diamants? Des 400 ans, le seul truc intéressant que j'ai vu à date ce sont les fouilles en haut du funiculaire, et encore, on a trouvé de latrines! Des pissotières! Wow glamour (euh là je vous avouerais pas que je me suis passionnée sur l'épisode, je suis en mode mauvaise foi) et on sait encore pas où est Champlain, mais dans le fond, on a tant besoin de lui pour vivre la ville? On a pas autre chose comme lien commun? Pis tant mieux qu'on ne l'est pas trouvé, avec un peu de chance je retrouverai mon guide chasseur de cadavre cet été et il nous expliquera en riant encore une fois que le bon Samuel doit être dans les frigos d'un des restaurants chinois qui sont en bas de la cathédrale.

Bref, bien des choses auraient pu être faites en dehors de Céliiiiine et de Grégory Charles! Des choses qui auraient été aussi populaires et qui auraient bien plus donné conscience aux gens de la richesse de leur histoire...

Voila ce que je reproche pour le moment au 400ème car j'espère que le programme dévoilé n'est que l'aspect top commercial et que le sérieux est prévu aussi.

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  • Habitués

Personnellement le parcours des 13 tableaux a été une grande réussite même si l'attente était longue

et moi j'attends pas exemple :

- à partir de Mai , l'histoire champlain

- la littérature francophone (16-20 avril)

- à partir de la fin de semaine au musée des beaux arts : Québec , une ville et ses artistes

- Empreinte d'elles à partir de mai

Etc...

je trouve qu'il y en a pour tous les gouts : de Celine , en passant par des petits groupes de théatre qui parlent de Champlain ou de Cartier , au cirque du soleil.

La cérémonnie d'ouverture était très belle , certe très mal filmée mais c'est pas facile de filmer un show par -15 :D

Mais j'ai hate surtout à La St Malo Québec avec l'arrivée des Bateaux mais aussi la St jean , et le festival d'été de Québec.

Bref, je trouve que c'est une belle fête à date et laissons la chance au coureur .....

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