Savoir immigrer ou comment repartir de Zéro

[NAPO]

Comparer pour comparer c'est ça qui est mauvais. Une immigration reste très difficile du début jusqu'à la fin. Si fin il y a et la fin elles se décide par chacun d'entre nous, car la fin c'est quand on a fait le deuil de tout ce qu'on a laissé derrière soi en bien ou en mal Et puis ne pas juste s'intégrer est une chose, il est plus facile pour ceux qui compare de le faire à chaque fois qu'il y une difficulté dans le nouveau pays et ceux là moi je dis que c'est des défaitistes.

On immigre pas quand on a tout chez soi, et immigrer est une décision si lourde qu'il ne faut pas s'amuser à faire des comparaisons futiles. Il faut que ceux qui veulent immigrer sache vraiment s'ils veulent vraiment immigrer ou bien c'est juste un mal être constant , un refoulement de frustrations qui n'a rien à voir avec un départ.

[MARTIAL-Gwada]

J'abondais dans ton sens: comparer c'est humain, au départ c'est même sain, ce sont tes repères qui te permettent de t'orienter et s'ils sont encore français c'est normal. Là où ça devient pathologique c'est quand la personne va perpétuer ces comparaisons au-delà des premières découvertes.

Je trouve qu'il n'y a rien de plus énervant que des gens qui passent leur temps à comparer. Ce n'est pas constructif, c'est une simple opposition entre 2 choses.

Quand tu découvres quelque chose que tu ne connais pas, tu vas essayer de comprendre comment ça fonctionne, quand tu compares tu vas évaluer le plus et le moins et tu ne vas pas prendre les choses comme elles viennent. A l'inverse, comparer pour progresser, pour faire évoluer un système c'est positif mais là il faut comparer ce qui est comparable. En l'occurence, le Québec et la France ne sont pas comparables donc pour moi comparer c'est une perte de temps et d'énergie et pire ça peut même pousser certains à repartir.

Pour l'anecdote, on a tous vu des gens en vacances dans un pays étranger qui passaient leur temps à ce petit jeu, une fois rentrés, tout ce qu'ils retenaient c'est que l'ananas n'avait pas la même forme, la bière n'avait pas le même gout, et en creusant quand tu leur demandes de te décrire ce qu'ils ont vu, ils ne peuvent pas, tout ce dont ils se souviennent c'est que c'était différent, c'est tout ce qui les a marqués.

Sophie

[NAPO]

Exactement martial

[mission.qc]

J'abondais dans ton sens: comparer c'est humain, au départ c'est même sain, ce sont tes repères qui te permettent de t'orienter et s'ils sont encore français c'est normal. Là où ça devient pathologique c'est quand la personne va perpétuer ces comparaisons au-delà des premières découvertes.

Je trouve qu'il n'y a rien de plus énervant que des gens qui passent leur temps à comparer. Ce n'est pas constructif, c'est une simple opposition entre 2 choses.

Quand tu découvres quelque chose que tu ne connais pas, tu vas essayer de comprendre comment ça fonctionne, quand tu compares tu vas évaluer le plus et le moins et tu ne vas pas prendre les choses comme elles viennent. A l'inverse, comparer pour progresser, pour faire évoluer un système c'est positif mais là il faut comparer ce qui est comparable. En l'occurence, le Québec et la France ne sont pas comparables donc pour moi comparer c'est une perte de temps et d'énergie et pire ça peut même pousser certains à repartir.

Pour l'anecdote, on a tous vu des gens en vacances dans un pays étranger qui passaient leur temps à ce petit jeu, une fois rentrés, tout ce qu'ils retenaient c'est que l'ananas n'avait pas la même forme, la bière n'avait pas le même gout, et en creusant quand tu leur demandes de te décrire ce qu'ils ont vu, ils ne peuvent pas, tout ce dont ils se souviennent c'est que c'était différent, c'est tout ce qui les a marqués.

Sophie

J'adore ta réponse sophie .... et surtout repartir qui m'embête car apres avoir connu des français qui sont retournés au pays car il comparait tout le temps , santé et surtout travail ... et bioen le mur c'est venu vite .... donc oui il se peut que tu vives pas la même chose qu'en france , oui il se peut que ta situation finaciére sois moins bonne .... mais que recherchons nous ici ..... j'imagine un peu de bonheur....

[petiboudange]

Parce qu'en partant simplement pour un pays ou la langue n'est pas très différent à sa langue maternelle et ou les deux endroits (France, Québec) ont tellement d'accords au niveau bancaire, et ou il y a une communauté francaise/francophone tellement grande, n'est pas vraiment la meme chose que de fuir son pays à cause d'une guerre ou danger politique, etc.

C'est vrai, mais ceux qui comparent sont rarement ceux qui ont quitté leur pays à cause d'un danger politique ou d'une guerre.

Parce que eux n'ont justement pas ce luxe, leur vie est ici et maintenant, pas là-bas. Là-bas, c'est la mort qu'ils voient souvent bien plus qu'une potentielle vie. Alors je ne pense pas que ce soit d'eux dont nous parlions.

Ce sont plus les gens qui ont quitté un pays stable, une condition intéressante pour venir ici. Comme tu demandes fort bien, quand on les écoute, on a envie de demander "mais pourquoi es-tu venu ici alors?". Et c'est différent de la personne qui va répondre à une question sur son pays d'origine ou celle qui s'étonnera "ah c'est drôle en France/au Québec/ aux USA on fait pas comme ça".

Moi je parle de ce que j'ai vécu avec mon chum par exemple qui en arrivant en France comparé tout au Québec. Et vous ne vous en rendez peut-être pas compte mais c'est tannant d'entendre quelqu'un dire "au Québec on laisserait pas des petits jeunes faire la loi", "Au Québec, le maire a le droit de faire ça", "Au Québec le beurre de pinotte est moins cher ... et yerk il est bien meilleur". Multiplier ça par 15 fois par jour pendant 3 semaines et vous comprendrez qu'à un moment donné ça soit assez soulant pour que je lui lance "Au Québec on y est plus crisse! T'as un an à vivre ici, veux-tu vivre comme nous ou comme un maudit Québécois incapable d'apprécier ce qu'il vit ici maintenant et toujours tendu sur là où il n'est plus?" Texto.

Il m'épouse, faut croire que ça devait pas être si méchant que ça :blushing: