Laurent Posté(e) 25 novembre 2007 Posté(e) 25 novembre 2007 Mise à jour le dimanche 25 novembre 2007 à 13 h 16Intégration des immigrantsLa langue n'est pas un facteurLe troisième forum national de l'Institut du Nouveau-Monde organisé pour le compte de la Commission Bouchard-Taylor se déroule dimanche à Montréal.En tout, 150 personnes participent à l'événement, dont les deux présidents de la commission sur les pratiques d'accommodement, Gérard Bouchard et Charles Taylor, pour discuter notamment de la francisation et de l'accès à l'emploi pour les immigrants.Jean Renaud, sociologue à l'Université de MontréalJean Renaud, sociologue à l'Université de MontréalLe sociologue Jean Renaud, de l'Université de Montréal, a d'ailleurs présenté des conclusions d'études qui en ont étonné plusieurs. Présentant des enquêtes qu'il a menées sur la question de l'immigration, M. Renaud a affirmé que la langue n'est pas un « facteur magique » d'intégration, contrairement aux affirmations de bon nombre de citoyens dans le cadre des forums de la commission Bouchard-Taylor.Selon lui, le fait qu'un immigrant connaisse le français, ou l'anglais, n'a pas pour effet d'accélérer sa capacité à se trouver du travail facilement. M. Renaud a notamment donné en exemple les Maghrébins, qui parlent français mais qui n'ont pas plus de facilité que les autres immigrants à trouver un emploi rapidement.Enquête après enquête, on a amélioré nos questions, changé nos cohortes, et cela donne toujours le même résultat, ce n'est pas la langue qui favorise l'insertion. Jean Renaud, sociologue à l'Université de MontréalSelon lui, ce sont davantage les réseaux de contacts au sein de la majorité francophone qui jouent un rôle déterminant dans l'intégration des immigrants.M. Renaud soutient que les immigrants doivent obligatoirement passer par une assez longue période d'adaptation. Pour appuyer ses propos, il a présenté des données sur le taux de chômage des immigrants à Montréal. Celui-ci est de 18 % au cours des 5 premières années après l'arrivée. Il tombe à 14 % après ces 5 premières années, alors que dans la population en général, il se situe, bon an mal an, autour de 6 %.Un autre conférencier, Rachad Antonius, de l'Université du Québec à Montréal, a soutenu pour sa part que l'intégration des immigrants passe d'abord par le dialogue. Selon lui, les immigrants doivent connaître les us et coutumes de la société d'accueil, tandis que les membres de celle-ci doivent être au fait du bagage culturel des nouveaux arrivants.source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Natio...grants-BT.shtml Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 Merci pour cet article Laurent. Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 (modifié) Zut mon message précédent est partit trop vite rireeeeeeeeDonc la langue n'est pas un facteur d'intégration et ils prennent pour preuve le haut taux de chômeurs chez les immigrants francophones.Par contre ils ne donnent pas le taux chez les allophones ...Cela aurait été intéressant ne serait-ce que pour comparer un peu non ? Modifié 26 novembre 2007 par Lilideslacs Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 L'étude se contredit à mon avis.Si l'intégration se fait idéalement par un bon réseau de contact avec la majorité Francophone, comment les immigrants peuvent avoir ce réseau sans parler Français ?J'ai l'impression qu'ils s'expriment mal. L'immigrant doit s'intégrer et chercher des relations avec la majorité Francophone. Et c'est aussi valable pour un Francophone d'Europe qui arrivent ici en ne cherchant pas des contacts avec des Québécois. Citer
Habitués JOOM Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 les conclusions du rapport sont beaucoup plus complexes. il date de mars de 2006. c'est un document pdf dont je n'arrive pas à retrouver le lien pertinent sur le site du ministére de l'immigration. Citer
Habitués PAPILLON- Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 Lintégration passe obligatoirement à connaître une langue cest loutil de communication mais ce nest pas le seul facteur pour lintégration des immigrants surtout dans le travail qui nécessite des relations et limportance de ce facteur par apport a la maitrise de la langue Lexemple des maghrébins qui connaissent bien la langue française ou autre mais ils vie sauvent entre eux donc leurs relations sont très limitées et doù leurs difficulté de trouver un emploi.Les maghrébins devraient faire plus des efforts sur ce facteur (les relations) donc plus douverture sur la société afin facilité leurs intégration Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 c'est contraire a ce qu'on a entendu la semaine dernière a destination canada ou les français sont moins au chômage en nombre que le quebec dans son ensemble......c'est vrai que l'article parle de généralité et non des français seulement......si ça ne suffit pas, il est évident que ça aide de parler la langue et permet de gagner du temps........encouragerait il a ne parler ni anglais ou ni français ou dirait il que c'ets plus facile de ne pas parler français ou anglais pour s'intégrerje parle couramment français, pourtant je n'ai jamais pu m'intégrer à paris comme quoi il a peut-être raison Citer
Habitués PAPILLON- Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 je parle couramment français, pourtant je n'ai jamais pu m'intégrer à paris comme quoi il a peut-être raison Jespère que ton intégration sera mieux à Québec quà paris, surtout jai lu que laccent de parler des français attire lattention des québécoise Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 je parle couramment français, pourtant je n'ai jamais pu m'intégrer à paris comme quoi il a peut-être raison Jespère que ton intégration sera mieux à Québec quà paris, surtout jai lu que laccent de parler des français attire lattention des québécoise mets en,lol Citer
Habitués Blueberry Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 Je trouve quand meme que de ne pas connaitre ou maitriser suffisament la langue limite les perspectives, que ce soit au niveau professionnel et personnel. L'etude ne precise quel genre d'emploi ces personnes ont pu trouver par ex. Stephanie. Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 27 novembre 2007 Habitués Posté(e) 27 novembre 2007 Je trouve quand meme que de ne pas connaitre ou maitriser suffisament la langue limite les perspectives, que ce soit au niveau professionnel et personnel. L'etude ne precise quel genre d'emploi ces personnes ont pu trouver par ex. Stephanie.quoique Stéphanie, je suis quelqu'un qui parle trés bien avec ces mains, voir avec sa langue...........mais là je m'écarte du sujet fred Citer
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