Habitués Lilideslacs Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 (modifié) Si le gouvernement voulait vraiment il pourrait faire en sorte que tout le monde parle français ici.Tiens ... un incitatif puissant ...Une baisse d'impôt de ... disons ... 5% tiens ... pour tout ceux qui parlent un français "fonctionnel" au 31 décembre de chaque année.Donc ... un test pour tout le monde ... et celui qui le réussit ... bingo ... baisse d'impôt ... bien sur faudra refaire le test à chaque année hein ... pas fou quand même !(Euhhhhhhhh oui je sais ... c'est surement les additifs chimiques contenus dans mon gâteau qui est la cause de ma "dérive" du jour rireeeeeeeee) Modifié 31 octobre 2007 par Lilideslacs
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Lis ce qu'a dit Zelda, le but est de rendre les gens fonctionnels en français. Je suis très loin d'être bilingue mais je suis à peu près fonctionnel en anglais, je suis capable de remplir un formulaire en anglais, lire quand c'est pas trop soutenu... Quand je le parle, j'ai accent, comment dire "français" , c'est à ch..., je fais des fautes de grammaire mais on s'en fout, je me fais comprendre et je comprends, c'est pas le principal ?Mais a-t-on le droit de contraindre les gens à cela ? Pouvons-nous retirer les droits aux soins si la personne ne parle pas français ? Le français perd-t-il vraiment du terrain ? Les causes sont-elles uniquement dues aux imigrants ?Pas sûr...Ce sont des questions intéressantes. Je pense que les gens devraient le comprendre d'eux-mêmes, avec tout ce qui se fait en matière de promotion du français. Après, on ne peut pas retirer le droit aux soins tout en gardant la personne sur le territoire, tu comprends la suite... Après oui, je pense que le français perd du terrain. Les causes : elles ne sont pas unique, les immigrés ne sont pas les seuls responsables, mais font parti du problème car sur 40000 nouveaux arrivants chaque année, si 5000 parlent que l'anglais et n'apprennent pas le français, ben ça fait quand même du monde. Je doute quand même que les Québécois francophones se tournent vers un usage exclusif de l'anglais. L'autre facteur déterminant est la mondialisation qui oblige de plus en plus à parler anglais dans sa vie professionnelle (avant le chinois....euh, plus dur à apprendre ).
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Avant de crier "au feu", j'aimerai connaître les statistiques en la matiére. En vous lisant, j'ai l'impression que je devrais me mettre plutôt au mandarin qu'à l'anglais. Mais est-ce justifié ? Je cherche des chiffres mais j'ai pas beaucoup de temps...Et, t'es marseillais ? Tu ne vas pas nier que dans les chinatown, un bon nombre de personne ne parle ni anglais ni français. Je me souviens quand je suis venu en vacances à Montréal, j'était au Travelodge, à côté du Chinatown, je cherchais à me garer mais je ne savais pas très bien où cela était possible, j'interpèle une passante en français => je vois qu'elle ne comprend pas => je liui demande en anglais => comprend toujours pas mais elle me parle en chinois............Tu me diras, c'est une coïncidence, mais c'est loin d'être la seule anecdote que l'ai entendu.
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Population selon la connaissance des langues officielles, régions administratives de Montréal et de Laval, 2001:http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/recens2...nnlangoff06.htmVous allez me dire que c'est juste Montréal mais je ne pense pas que la tendance est pire en région, bien au contraire...Seulement 2,4% de la population ne connait ni le français ni l'anglais à Montréal. C'est sûr, il faut sortir les missiles nucléaires. Ah oui, non, on l'a pas Ah, les statistiques et leur interprétation, on en fait ce qu'on en veut. Pour moi, il y a 2,4 % ni anglais ni français et 11,6% que anglais, donc ça fait 13,8% de la population de Montréal qui ne peuvent pas s'exprimer en français, c'est beaucoup je trouve, surtout que ça doit être la moyenne basse...
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Ah, les statistiques et leur interprétation, on en fait ce qu'on en veut. Pour moi, il y a 2,4 % ni anglais ni français et 11,6% que anglais, donc ça fait 13,8% de la population de Montréal qui ne peuvent pas s'exprimer en français, c'est beaucoup je trouve, surtout que ça doit être la moyenne basse...Ça dépend si l'on discute de ceux qui ne parlent que mandarin ou de la question de l'anglophonisation. Et ces chiffres sont sûrement la fourchette haute car on doit peu parler le mandarin à Rimouski ou shawinigan.Ché pas où t'es allé prendre cette idée de mandarin ? Mon "soucis", c'est ceux qui ne parlent pas le français au Québec.
Habitués Tyrone Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Et ces chiffres sont sûrement la fourchette haute car on doit peu parler le mandarin à Rimouski ou shawinigan.Oui mais c'est la langue n°1 à Waskaganish...
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 C'est ce que je disais tantot. Il y a pas mal de gens qui ne parlent ni français ni anglais, c'est là que c'est très grave, je trouve.
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Et le rapport avec le mandarin ? Pour faire clair, mon "soucis", c'est les gens qui ne parlent pas le français au Québec. Ceux qui n'ont ni l'anglais ni le français, c'est encore pire. C'est bon là ?Les statistiques que j'ai montré indique que ceux qui parlent ni anglais ni français sont peu nombreux au Québec. Pour ceux qui ne parlent que anglais, ils sont 11,6%. Je trouve pas ça si pire. Il faut continuer à faire la promotion de la francophonie mais pas de quoi crier "au loup". En tout cas, pas de quoi prendre des mesures aussi drastiques que celles proposées en ouverture de sujet.ok
Habitués grizzli Posté(e) 31 octobre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 si tu trouve dans l'absolue que 13.8% des habitants de montreal ne parle pas francais ce n'est pas grave.bein c'est ta vision des choses, apparement, on arrivera pas a te faire changer d'avis.
Habitués grizzli Posté(e) 31 octobre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 si tu trouve dans l'absolue que 13.8% des habitants de montreal ne parle pas francais ce n'est pas grave.bein c'est ta vision des choses, apparement, on arrivera pas a te faire changer d'avis.tu me fait quand meme bien rire avec ta promotion du francais, pour donner envie au non francophone de l'apprendrec'est comme l'automobile, pendant un bout de temps le gvmnts on penser que les fabricants ferait des char moins polluants,mais c'est arriver quand en realité, seulement quand ils ont été contraint par une loien plus t'arrete pas de nous parler de droit et de liberté, mais les devoirs, tu en fait quoi ?
Habitués nico14 Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 c'est navrant de te lire caverne , tu idéalise un monde ou chacun fait ce qu'il veut ......... sache que ce n'est pas possible et que ça n'engendrerait que l'anarchie , c'est a l'immigrant de s'adapter au pays d'accueille avec toutes les contraintres que cela impose et non comme bon leur semble !
Habitués grizzli Posté(e) 31 octobre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 tu me fait quand meme bien rire avec ta promotion du francais, pour donner envie au non francophone de l'apprendreMoi c'est l'inverse, tu me fais peur avec tes idées extrémistes :maxpayne: cool, j'aime te faire peur, ca tombe bien c'est halloweenc'est comme l'automobile, pendant un bout de temps le gvmnts on penser que les fabricants ferait des char moins polluants,mais c'est arriver quand en realité, seulement quand ils ont été contraint par une loiÇa n'a rien à voir Les fabricants se plient à une logique purement commerciale régit par le principe de l'offre et de la demande. Je ne vois pas quel lien on peut faire avec la langue utilisée par les immigrants et québecois.deja quel rapport entre l'offre et la demande pour un char qui pollue moins ? les 2 se vendront pareilset pis le francais et l'anglais c'est pareil au quebec, c'est aussi commercial,tant que tu peut faire ta vie en anglais au quebec pas de raison d'apprendre le frenchen plus t'arrete pas de nous parler de droit et de liberté, mais les devoirs, tu en fait quoi ?Les immigrants et citoyens québecois et canadiens n'ont aucun devoir de parler français. Ça vient juste d'être inventé par toi. Les immigrants sont libres de s'adpater et de s'intégrer comme bon leur semble.c'est vrai c'est inventé par moi,mais je suis d'avis que les immigrant devrais avoir le devoir d'apprendre le langue du pays.PS: sur un sujet sur la francophonie, tu pourrais faire un effort sur l'orthographe je me bat deja avec 3 clavier differents en 2 langues differentes, alors il y certaine choses qui passe a l'asBut if you prefer I can use English, I will certainly do less mistake in Shakespears language.
Habitués Tyrone Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Je m'immisce vite fait dans la guéguerre simplement pour dire que je suis d'accord avec Captain : que l'on fasse la "promotion" du français, très bien, mais que l'on s'offusque ou, pire, que l'on crie au scandale parce que l'anglais est trop présent dans un coin d'Amérique du nord... ça me fait gentiment sourire.Arrêtez de rêver, l'anglais (et bientôt le chinois) gagne du terrain partout dans le monde, et le Québec n'échappe pas à la règle, et, quoique l'on fasse à l'avenir, la tendance sera difficile à contrer.Que ce soit clair, je ne suis pas pro-anglais mais il faut être réaliste un peu...Après, comme Captain l'a dit, y'en a déjà un bon paquet, ici et ailleurs, qui devraient travailler leur propre français avant de vouloir l'imposer aux autres...
Habitués Tyrone Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 (modifié) Là c'est moi qui ne suis plus d'accord Je pense qu'il faut préserver la francophonie au Québec. C'est notre identité. Actuellement, le Québec s'en sort bien et la loi 101 est sûrement une nécessité. Il faut maintenir les choses au niveau actuel. Il ne faut pas créer de loi trop radicale comme le propose Grizzli mais il ne faut pas non plus baisser les bras devant l'anglais et le chinois. Il y a un juste milieu.Alors je me suis mal fait comprendre, je pense bien entendu qu'il faut préserver la francophonie, seulement l'anglais aura, à mon avis, une place de plus en plus importante dans les années à venir, c'est quasi inévitable avec le flux d'immigrés qui arrive chaque année, et dont une proportion non négligeable ne fera pas l'effort d'apprendre le français justement...Maintenant, ce n'est sûrement pas moi qui changerai les choses... Modifié 31 octobre 2007 par Tyrone
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Je m'immisce vite fait dans la guéguerre simplement pour dire que je suis d'accord avec Captain : que l'on fasse la "promotion" du français, très bien, mais que l'on s'offusque ou, pire, que l'on crie au scandale parce que l'anglais est trop présent dans un coin d'Amérique du nord... ça me fait gentiment sourire.Arrêtez de rêver, l'anglais (et bientôt le chinois) gagne du terrain partout dans le monde, et le Québec n'échappe pas à la règle, et, quoique l'on fasse à l'avenir, la tendance sera difficile à contrer.Que ce soit clair, je ne suis pas pro-anglais mais il faut être réaliste un peu...Après, comme Captain l'a dit, y'en a déjà un bon paquet, ici et ailleurs, qui devraient travailler leur propre français avant de vouloir l'imposer aux autres...Et bien, il y en a qui doivent se retourner dans leur tombe. L'anglais et le chinois gagne du terrain, et bien laissons faire les choses, c'est pas grave. Tout le monde parlera anglais (exemple), et après on nous bourre le mou avec l'importance de la diversité culturelle, laissez moi rire...Je crois qu'il n'y a que les français dans le monde francophone qui défendent si peu leur langue. Enfin.....
Habitués cherry Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 (modifié) Il est évident que pour les immigrants selectionnés, c'est le gouvernement qui en a la "responsabilité" ? Choisir principalement des francophones.Pour ce qui est des réfugiés, par exemple, ils sortent d'une situation souvent très précaire, il est donc important de promouvoir le français, mais aussi de le rendre obligatoire. Alors, bien sur que les gens peuvent faire ce qu'ils veulent une fois sur le territoire, cela dit, je ne trouve pas normal que des personnes ne parlent ni français ni anglais. Là, il y a quand même un problème. N'es-tu pas d'accord ?Après, je ne suis OK pour leur dire toi tu fais ça et toi tu fais ceci. Dans l'espace privé, les gens peuvent faire absolument ce qu'ils veulent sans que ça me dérange en quoi que ce soit. Comme tu dis chacun est libre !Les réfugiés ne représentent que 3% des immigrants. Et seulement 23% d'entre eux ne connaissent pas le français à leur arrivée. Et parmis elles, seulement un pourcentage n'apprendront pas le français. Je pense qu'ils n'ont quasiment aucune influence sur l'anglophonisation du Québec. Cette mesure qui est proposée ne sert à rien sauf à chercher des bouc émissaires et à porter atteinte aux libertés individuelles.Le problème de l'anglophonisation du Québec ne se situe pas au niveau des immigrants mais bien au niveau du Québec par rapport aux provinces voisines et à son voisin du sud.D'où sort-tu tes chiffres ? En plus, je n'ai pas dit que les réfugiés étaient la cause du problème de l'anglicisation du Québec. Après, il est sûr que la mare de francophones perdu au milieu de l'océan d'anglophone, cela conjuguer avec la mondialisation toujours de plus en plus poussée n'est pas un atout pour le maintien du français en Amérique du Nord. Le gouvernement québécois a donc une responsabilité dans le maintien de la langue française et notamment dans le choix de francophone à l'immigration. Il est également nécessaire de montrer aux nouveaux arrivants que c'est payant de parler le français, que c'est enrichissant... Cela dit, je persiste et signe : tout immigrant venant au Québec devrait savoir que l'on y vit en français et qu'il est nécessaire de parler la langue. Le gouvernment doit-il y veiller ? Je pense que oui.Il a inventé ces chiffres. En 2006, il y a eu 15,9% de réfugiés. Certaines années, il y en a eu plus du quart. http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe...t_imigr/605.htmEn 2006 toujours, 19,7% des immigrants ne parlaient qu'anglais et 22,6% ne parlaient ni français ni anglais. Ça fait 42,3% des immigrants qui ne parlaient pas français, ce qui est beaucoup.http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe...t_imigr/607.htmDe dire que les immigrants n'ont rien à voir avec l'anglicisation, c'est se mettre la tête dans le sable. Oui, il y a des Anglo-Québécois «de souche» qui sont unilingues, mais ça c'est lié à l'histoire et au transfert de la langue maternelle. Ça n'empêche pas qu'on aimerait bien qu'ils parlent aussi français, mais la loi 101 ne va pas jusque là. Reste les immigrants, qui débarquent ici et qui n'ont aucune excuse de choisir l'anglais devant le français. Or, une partie d'entre-eux le font, tant les parents que leurs enfants qui, dès le CEGEP, vont joindre les rangs des anglos.Population selon la connaissance des langues officielles, régions administratives de Montréal et de Laval, 2001:http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/recens2...nnlangoff06.htmVous allez me dire que c'est juste Montréal mais je ne pense pas que la tendance est pire en région, bien au contraire...Seulement 2,4% de la population ne connait ni le français ni l'anglais à Montréal. C'est sûr, il faut sortir les missiles nucléaires. Ah oui, non, on l'a pasEn additionnant les unilingues anglophones, ça donne 13,8%. Aussi, dépendant du quartier ou de la municipalité sur l'île, c'est vachement pire. Tu n'es pas sans savoir qu'il y a des quartiers plus anglos et/ou multiethniques que d'autres, quand même. Enfin, tout dépend du tableau que l'on regarde. Car entre «connaissance» et «utilisation», il y a quand même une tite différence...http://www.santemontreal.qc.ca/fr/populati...atistiques.html31,7% des Montréalais utilise l'anglais dans la vie de tous les jours.Et ça va en empirant, le nombre d'immigrants, dont une bonne proportion d'anglophones et d'allophones, augmentant de plus en plus. Charest prévoit une augmentation de 20% d'immigrants d'ici 2010. Et la grande majorité d'entre eux s'installent à Montréal.Cela dit, l'idée d'une sanction comme d'enlever la carte d'assurance maladie, non, là ça va trop loin. Quant à l'idée de ne donner le CSQ qu'aux francophones, je ne suis pas certaine non plus, car ça limiterait de beaucoup le bassin où on irait chercher nos immigrants. La force d'intégration réside aussi dans le fait que les immigrants ne proviennent pas tous du même coin. Sinon, ça favorise encore plus la ghetthoïsation. Si on regarde en France par exemple, je crois que c'est l'une des raisons pour laquelle ça... chie. Il n'y a pas assez de mélange quoi. L'idée d'augmenter le pointage pour le français aurait l'avantage de favoriser le français, sans pour autant nous couper des forces d'autres pays qui sont tout aussi intéressantes. Les Sud-Américains par exemple, ont fortement tendance à apprendre le français assez vite car latins, en plus d'avoir une culture riche qui se fond bien avec nous. Moi j'aime bien l'idée de Marois, à savoir une citoyenneté québécoise, qui a l'avantage d'officialiser encore plus le fait français au Québec, en plus de créer un sentiment de fierté. Le symbole est fort et on s'éloigne ainsi de l'idée qu'on est au Canada seulement et qu'on peut se contenter de l'anglais. Ça crée deux catégories de citoyens? Oui. Mais il y a deux groupes de toute façon, citoyenneté ou pas, et peu d'échanges entre les deux... On devrait aussi donner encore plus de cours de français gratuits (je crois que ça se limite à un an en ce moment), car si je me fie à un ami Cubain, les cours donnés ne sont pas suffisants. Le jumelage entre francophones et immigrants seraient peut-être aussi une idée, histoire de les éveiller à notre culture. Modifié 31 octobre 2007 par cherry
Habitués gregg Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Il est évident que pour les immigrants selectionnés, c'est le gouvernement qui en a la "responsabilité" ? Choisir principalement des francophones.Pour ce qui est des réfugiés, par exemple, ils sortent d'une situation souvent très précaire, il est donc important de promouvoir le français, mais aussi de le rendre obligatoire. Alors, bien sur que les gens peuvent faire ce qu'ils veulent une fois sur le territoire, cela dit, je ne trouve pas normal que des personnes ne parlent ni français ni anglais. Là, il y a quand même un problème. N'es-tu pas d'accord ?Après, je ne suis OK pour leur dire toi tu fais ça et toi tu fais ceci. Dans l'espace privé, les gens peuvent faire absolument ce qu'ils veulent sans que ça me dérange en quoi que ce soit. Comme tu dis chacun est libre !Les réfugiés ne représentent que 3% des immigrants. Et seulement 23% d'entre eux ne connaissent pas le français à leur arrivée. Et parmis elles, seulement un pourcentage n'apprendront pas le français. Je pense qu'ils n'ont quasiment aucune influence sur l'anglophonisation du Québec. Cette mesure qui est proposée ne sert à rien sauf à chercher des bouc émissaires et à porter atteinte aux libertés individuelles.Le problème de l'anglophonisation du Québec ne se situe pas au niveau des immigrants mais bien au niveau du Québec par rapport aux provinces voisines et à son voisin du sud.D'où sort-tu tes chiffres ? En plus, je n'ai pas dit que les réfugiés étaient la cause du problème de l'anglicisation du Québec. Après, il est sûr que la mare de francophones perdu au milieu de l'océan d'anglophone, cela conjuguer avec la mondialisation toujours de plus en plus poussée n'est pas un atout pour le maintien du français en Amérique du Nord. Le gouvernement québécois a donc une responsabilité dans le maintien de la langue française et notamment dans le choix de francophone à l'immigration. Il est également nécessaire de montrer aux nouveaux arrivants que c'est payant de parler le français, que c'est enrichissant... Cela dit, je persiste et signe : tout immigrant venant au Québec devrait savoir que l'on y vit en français et qu'il est nécessaire de parler la langue. Le gouvernment doit-il y veiller ? Je pense que oui.Il a inventé ces chiffres. En 2006, il y a eu 15,9% de réfugiés. Certaines années, il y en a eu plus du quart. http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe...t_imigr/605.htmEn 2006 toujours, 19,7% des immigrants ne parlaient qu'anglais et 22,6% ne parlaient ni français ni anglais. Ça fait 42,3% des immigrants qui ne parlaient pas français, ce qui est beaucoup.http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe...t_imigr/607.htmDe dire que les immigrants n'ont rien à voir avec l'anglicisation, c'est se mettre la tête dans le sable. Oui, il y a des Anglo-Québécois «de souche» qui sont unilingues, mais ça c'est lié à l'histoire et au transfert de la langue maternelle. Ça n'empêche pas qu'on aimerait bien qu'ils parlent aussi français, mais la loi 101 ne va pas jusque là. Reste les immigrants, qui débarquent ici et qui n'ont aucune excuse de choisir l'anglais devant le français. Or, une partie d'entre-eux le font, tant les parents que leurs enfants qui, dès le CEGEP, vont joindre les rangs des anglos.Population selon la connaissance des langues officielles, régions administratives de Montréal et de Laval, 2001:http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/recens2...nnlangoff06.htmVous allez me dire que c'est juste Montréal mais je ne pense pas que la tendance est pire en région, bien au contraire...Seulement 2,4% de la population ne connait ni le français ni l'anglais à Montréal. C'est sûr, il faut sortir les missiles nucléaires. Ah oui, non, on l'a pasEn additionnant les unilingues anglophones, ça donne 13,8%. Aussi, dépendant du quartier ou de la municipalité sur l'île, c'est vachement pire. Tu n'es pas sans savoir qu'il y a des quartiers plus anglos et/ou multiethniques que d'autres, quand même. Enfin, tout dépend du tableau que l'on regarde. Car entre «connaissance» et «utilisation», il y a quand même une tite différence...http://www.santemontreal.qc.ca/fr/populati...atistiques.html31,7% des Montréalais utilise l'anglais dans la vie de tous les jours.Et ça va en empirant, le nombre d'immigrants, dont une bonne proportion d'anglophones et d'allophones, augmentant de plus en plus. Charest prévoit une augmentation de 20% d'immigrants d'ici 2010. Et la grande majorité d'entre eux s'installent à Montréal.Cela dit, l'idée d'une sanction comme d'enlever la carte d'assurance maladie, non, là ça va trop loin. Quant à l'idée de ne donner le CSQ qu'aux francophones, je ne suis pas certaine non plus, car ça limiterait de beaucoup le bassin où on irait chercher nos immigrants. La force d'intégration réside aussi dans le fait que les immigrants ne proviennent pas tous du même coin. Sinon, ça favorise encore plus la ghetthoïsation. Si on regarde en France par exemple, je crois que c'est l'une des raisons pour laquelle ça... chie. Il n'y a pas assez de mélange quoi. L'idée d'augmenter le pointage pour le français aurait l'avantage de favoriser le français, sans pour autant nous couper des forces d'autres pays qui sont tout aussi intéressantes. Les Sud-Américains par exemple, ont fortement tendance à apprendre le français assez vite car latins, en plus d'avoir une culture riche qui se fond bien avec nous. Moi j'aime bien l'idée de Marois, à savoir une citoyenneté québécoise, qui a l'avantage d'officialiser encore plus le fait français au Québec, en plus de créer un sentiment de fierté. Le symbole est fort et on s'éloigne ainsi de l'idée qu'on est au Canada seulement et qu'on peut se contenter de l'anglais. Ça crée deux catégories de citoyens? Oui. Mais il y a deux groupes de toute façon, citoyenneté ou pas, et peu d'échanges entre les deux... On devrait aussi donner encore plus de cours de français gratuits (je crois que ça se limite à un an en ce moment), car si je me fie à un ami Cubain, les cours donnés ne sont pas suffisants. Le jumelage entre francophones et immigrants seraient peut-être aussi une idée, histoire de les éveiller à notre culture.Ceux sont des chiffres qui semblent plus plausible. Je pense que t'as bien résumé la situation.
Habitués jimmy Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 (modifié) Cherry :De dire que les immigrants n'ont rien à voir avec l'anglicisation, c'est se mettre la tête dans le sable. Oui, il y a des Anglo-Québécois «de souche» qui sont unilingues, mais ça c'est lié à l'histoire et au transfert de la langue maternelle. Ça n'empêche pas qu'on aimerait bien qu'ils parlent aussi français, mais la loi 101 ne va pas jusque là. Reste les immigrants, qui débarquent ici et qui n'ont aucune excuse de choisir l'anglais devant le français. Or, une partie d'entre-eux le font, tant les parents que leurs enfants qui, dès le CEGEP, vont joindre les rangs des anglos.Effectivement Cpt Caverne, t'es pas mal dur a suivre. Ce que écrit Cherry ci-haut devrait t'éclairer il me semble.Regarde mon grand...si on faisait suffisamment d'enfants au Québec, ca ferait des petits enfants qui communique en francais avec leur parents, qui écoute maman FonFon a la télé, qui écoute Cornemuse a télé-québec, qui écoute les traductions francaise des Télétubies, qui éventuellement joue dans la cour d'école avec leurs petits amis Québécois francophone, qui éventuellement achète des CD de toutes langues et de toutes origines, mais entre autre en francais, qui vont au cinéma voir des films de partout dans le monde, mais entre autre ceux en francais. Un peu plus tard ils dragueront des filles en francais, frencheront en francais et feront l'amour en francais...pour éventuellement faire des enfants en francais.Sauf que, on ne fait pas suffisamment d'enfants...donc une solution c'est l'immigration. Or il se trouve qu'un bon nombre..en fait un nombre surprenament grand d'immigrants NON francophone n'en ont rien a cirer du francais....c'est plus du trouble pour eux. Tout ce que j'ai décrit plus haut comme cheminement de vie en francais, une très grande partie ne le feront pas, ne le font pas et s'en calisse complètement. Ils ont immigré "in America".....D'ou la nécessité pour les autorités québécoise de prendre toutes les mesures pour....encourager FORTEMENT l'usage du francais dans la vie de tous les jours...et cela même avec des mesures qui peuvent sembler draconiennes.Donc, oui mon pit, le problème de l'anglisisation est en grande partie dû aux immigrants..parce que si on faisait suffisamment d'enfants, on aurait pas ce problème.jimmy Modifié 31 octobre 2007 par jimmy
Habitués Lilideslacs Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 (modifié) Donc, oui mon pit, le problème de l'anglisisation est en grande partie dû aux immigrants..parce que si on faisait suffisamment d'enfants, on aurait pas ce problème.M'a fait sourire cette phrase Jimmy. Donc ... c'est de notre faute mais c'est de leur faute.Au lieu d'inciter fortement les immigrants à parler français ... et à dépenser je ne sais combien en cours de francisation pourquoi ne pas injecter du fric pour permettre aux familles québécoises d'avoir 3, 4, 5 enfants ?Nous règlerons une partie du problème puisque nous aurons une relève à notre image.Non ? Modifié 31 octobre 2007 par Lilideslacs
Habitués jimmy Posté(e) 31 octobre 2007 Habitués Posté(e) 31 octobre 2007 Oui !jimmyps. ceci dit c'est enrichissant de mixer les gens d'un peu partout dans le monde...mais au prix de disparaitre ? Je pose la question.
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