Habitués yow_lys Posté(e) 3 octobre 2007 Habitués Posté(e) 3 octobre 2007 Ce qui compte c'est de ne pas accuser les anglais dans ce processus....combien de temps cela à pris aux immigrants polonais pour perdre le polonais lors de leurs migration en France en début de 20éme siècle. C'est ainsi c'est la vie.... Mais c'est pas de la faute aux méchants anglais aux dents longues. C'est le processus même qui veut cela.Regardez les immigrants maghrbeins en France, la fameuse troisième générations baragouine à peine l'arabe, ne sait pas l'écrire ou le lire dans sa forme arabisante, mais juste en phonétique avec nos lettres occidentales. Et ça veut dire quoi?! Que les Français sont de méchants vilains qui veulent exterminer la culture maghrébine? J'en doute fortement.Amicalement
Habitués jimmy Posté(e) 3 octobre 2007 Habitués Posté(e) 3 octobre 2007 Opal :Jimmy a raison........Et en le repetant a l'envi, il a raison sur ce point Jimmy.Je fais un Michael Moore de moi ! Au montage, je ne garde que ce qui me convient (celle la est pour faire plaisir a un copain)Plus sérieusement, oui je sais que je "beurre épais" que j'en mets plus que le client en demande.Bien sur que les Francophones qui immigrent dans le ROC n'ont pas l'épiderme sensible comme les Québécois au niveau de la langue...et je ne leur en veux pas.Bien sur Frankgb que les anglais ne se lève pas a tous les matins en se disant "ah ah, comme on pourrait faire pour couillonner les Québécois aujourd'hui ? ".Mon seul et unique but ici est de contrer la propagande du gouvernement Canadien et la désinformation de certains forumistes au sujet de la capacité de survivre et de s'épanouir en Francais hors Québec. C'est tout.Je ne dis pas que la culture Québécoise est supérieure ou plus admirable qu'une autre, elle est ce qu'elle est, pour le meilleur et pour le pire...mais c'est la notre.Je connais des forumistes (dont certains ne sont plus sur le forum) qui ont argumentés becs et ongles que oui oui le Canada est un pays bilingue et fantastique ou les gouvernements font tout pour promouvoir une vie francophone active et épanouissante.....pour se rendre compte après quelques mois, quelques années de vie hors Québec, que oui les gouvernements et les gens font des efforts considérable...mais la marche inexorable, le rouleau compresseur de l'anglais est inarrêtable, est toujours omniprésente et insidieuse. Frankgb, une autre confusion entre toi et moi c'est que quand je dis "la marche de l'anglais", je parle de la langue, de la culture, des valeurs. je ne parle pas des individus. Les Canadiens Anglais sont des gens charmants, mon associé en affaires est un anglophone de Toronto, mes collègues de travail sont anglophone.Il faut simplement que l'immigrant soit conscient qu'il y a ici au Canada deux peuples, deux nations fondatrices et que en tant qu'immigrants vous devez choisir un côté ou l'autre. C'est un pays libre, vous avez tout a fait le droit de vous exprimer et de défendre votre choix. C'est Voltaire qui disait " je ne suis pas d'accord avec vous mais je me batterai pour que vous puissiez toujours vous exprimer" (ou quelque chose comme ca).Donc allez y ; défendez votre choix...mais soyez conscient que vous me trouverai sur votre route pour vous rappelez les conséquences de votre choix.jimmy
Habitués brigit Posté(e) 3 octobre 2007 Habitués Posté(e) 3 octobre 2007 Je cherche encore les "[certains] forumistes au sujet de la capacité de survivre et de s'épanouir en Francais hors Québec" pour leur dire entre quatre zieux ma façon de penser. des noms, des noms...Pour ma part, je n'ai cessé de répéter qu'hors Québec, pour survivre, s'épanouir et s'intégrer, il fallait parler impérativement anglais et un bon anglais technique, professionnel, ... et que face à d'autres langues, le français ne donnait finalement aucun avantage particulier, donc autant étendre la notion de "bilingue" (au sens de la pratique des gens et pas au sens officiel) à la pratique d'autres langues : anglais + xxx"certains" n'ont pas manqué de me rappeler que je poussais le bouchon un peu loin et que même au fin fond du grand nord, ils vivaient parfaitement sans avoir le moindre besoin de parler anglais. cela ne m'empêche pas de persister à dire que sans l'anglais, point de salut, et que ça me fait mal au coeur dans un pays qui se prétend bilingue.encore une fois, je n'ai aucune illusion sur le bilinguisme "officiel"mais j'en ai quelques unes sur la survie de la francophonie hors Québec parce que je connais des francophones qui y survivent. ils sont une poignée, statistiquemment environ 60.000 sur 3 millions en Alberta, soit grosso modo 2% (et j'ai pas envie de rechercher les chiffres ici et maintenant). je trouve que c'est de la pure désinformation que de dire que ces gens là, aussi peu nombreux soient-ils, aussi difficile et marginale que soient leur survie, (ou leur épanouissement, leur production culturelle, leurs entreprises industrielles...) ne sont pas significatifs. s'il ne reste que 3 bélugas dans le saint-laurent, ce n'est pas significatif et autant les laisser créver ?oui il est très difficile et marginal pour eux de survivre et s'épanouir en français. oui ils ont du faire des concessions, des mariages mixtes, vivre des conflits de religion, voir arriver des flots d'autres nationalités au point de perdre peu à peu leur identité.ça n'empêche qu'ils ont créé des structures d'aides en français (entre autres) qui peuvent accueillir les nouveaux immigrants, et pas forcément des immigrants francophones. et que du fait de leur situation ultra minoritaire, ils ont un accueil un tantinet plus chaleureux que leurs compatriotes non francophones.donc même si l'anglais est indispensable, vital... etc, il est possible de trouver un réseau d'entraide et quelques éléments de vie sociale et culturelle en français. encore une fois, ces structures se comptent peut-être sur les doigts des mains et des pieds mais dire que leur existence n'est pas significative voire nulle, je ne comprends pas.ces quelques éléments ne suffisent certainement pas pour s'épanouir et survivre en français. mais personne et surtout pas moi ne l'a affirmé.maintenant si quelqu'un a envie de consommer du tim horton et du cirque du soleil en français et que ça suffit à son bonheur, le choix du Québec s'impose aussurément.B :chechemeu:
Habitués Nanuk Posté(e) 3 octobre 2007 Habitués Posté(e) 3 octobre 2007 Je cherche encore les "[certains] forumistes au sujet de la capacité de survivre et de s'épanouir en Francais hors Québec" pour leur dire entre quatre zieux ma façon de penser. des noms, des noms...Pour ma part, je n'ai cessé de répéter qu'hors Québec, pour survivre, s'épanouir et s'intégrer, il fallait parler impérativement anglais et un bon anglais technique, professionnel, ... et que face à d'autres langues, le français ne donnait finalement aucun avantage particulier, donc autant étendre la notion de "bilingue" (au sens de la pratique des gens et pas au sens officiel) à la pratique d'autres langues : anglais + xxx"certains" n'ont pas manqué de me rappeler que je poussais le bouchon un peu loin et que même au fin fond du grand nord, ils vivaient parfaitement sans avoir le moindre besoin de parler anglais. cela ne m'empêche pas de persister à dire que sans l'anglais, point de salut, et que ça me fait mal au coeur dans un pays qui se prétend bilingue.encore une fois, je n'ai aucune illusion sur le bilinguisme "officiel"mais j'en ai quelques unes sur la survie de la francophonie hors Québec parce que je connais des francophones qui y survivent. ils sont une poignée, statistiquemment environ 60.000 sur 3 millions en Alberta, soit grosso modo 2% (et j'ai pas envie de rechercher les chiffres ici et maintenant). je trouve que c'est de la pure désinformation que de dire que ces gens là, aussi peu nombreux soient-ils, aussi difficile et marginale que soient leur survie, (ou leur épanouissement, leur production culturelle, leurs entreprises industrielles...) ne sont pas significatifs. s'il ne reste que 3 bélugas dans le saint-laurent, ce n'est pas significatif et autant les laisser créver ?oui il est très difficile et marginal pour eux de survivre et s'épanouir en français. oui ils ont du faire des concessions, des mariages mixtes, vivre des conflits de religion, voir arriver des flots d'autres nationalités au point de perdre peu à peu leur identité.ça n'empêche qu'ils ont créé des structures d'aides en français (entre autres) qui peuvent accueillir les nouveaux immigrants, et pas forcément des immigrants francophones. et que du fait de leur situation ultra minoritaire, ils ont un accueil un tantinet plus chaleureux que leurs compatriotes non francophones.donc même si l'anglais est indispensable, vital... etc, il est possible de trouver un réseau d'entraide et quelques éléments de vie sociale et culturelle en français. encore une fois, ces structures se comptent peut-être sur les doigts des mains et des pieds mais dire que leur existence n'est pas significative voire nulle, je ne comprends pas.ces quelques éléments ne suffisent certainement pas pour s'épanouir et survivre en français. mais personne et surtout pas moi ne l'a affirmé.maintenant si quelqu'un a envie de consommer du tim horton et du cirque du soleil en français et que ça suffit à son bonheur, le choix du Québec s'impose aussurément.B :chechemeu:Parfait ! trés bien parlé , rien a rajouter .Sauf peu être un grand Merci de la part de ceux qui s'impliquent et font bouger les choses pour faire vivre ces petites communautés francophonnes de Vancouver à Toronto de Moncton à Halifax , sincèrement Merci .
Laurent Posté(e) 3 octobre 2007 Auteur Posté(e) 3 octobre 2007 Merci à tous de votre participation. Nous allons en rester là avec cette discusion. Je crois qu'en une semaine, nous avons eu le temps de faire le tour du sujet.
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