Habitués diallo Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 @Angela: Pour nous ce sera trop flagrant, mieux vaut ne rien faire!lolNous pouvons toujours faire des Michael Jackson de nous aut' Je l'avais oublié celui là :lol: Citer
Habitués Nanuk Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 @Nanuk: Pourquoi devrait on abandonner ce qui nous appartient juste pour bouffer?? Le fait de changer de nom ou de prénom devrait plutôt être un choix et non une obligation comme c'est le cas des maghrébins cités sur l'article. Il y a plutôt une volonté de la majorité d'assimiler de force la minorité et dans une démocratie ceci n'est pas acceptable.D'accord avec cette analyse , mais moi je parle du PRENOM , car le nom de famille est pour ma part un élément cléf de la personnalité et il serai plus qu'absurde d'y toucher !le prénom par contre est aléatoire , pépé donne souvent son prénom à son petit fils , mais quels Italien , Espagnols , Allemands , Norvégien ou Méxicains donnent un prénom identitaire aprés 3 génération ? Nanuk, si on doit changer de nom pour s'intégrer, comme tu dis, ce serait quoi la prochaine étape? La chirurgie esthétique? Les lentilles pour changer la couleur de nos yeux? On va teindre nos cheveux en blond en permanence? Autrement dit, créer un monde où tout le monde se ressemble? Si toutes les fleurs étaient des roses, le métier de fleuriste n'aurait jamais existé ...voyons angela , je vous ai connu beaucoup plus profonde que ce genre de stéréotype . mais je sens que ce débat va s'orienter vers le fait que les Québécois ont donnés des prénoms Français durant 400 ans contre le gré des anglophones ....quoiqu'il en soit j'attends avec impatience la réponse d'un immigrant arabe pour m'éclairer plus amplement . Citer
Invité Posté(e) 10 août 2007 Posté(e) 10 août 2007 @Angela: Pour nous ce sera trop flagrant, mieux vaut ne rien faire!lolNous pouvons toujours faire des Michael Jackson de nous aut' Je l'avais oublié celui là :lol:mouhahahhaMais vous savez que de la discrimination des blancs envers des "trop blancs" ça existe aussi ? Si vous saviez comme je me le fait dire mouahahahaha "ha mon dieu t'es blanche, mais comment tu fais pour être aussi blanche, honnnn mais tu ne sors jamais ?" Mouahahahaha des fois je prends l'air soucieux, je me dirige vers un miroir je fais mine d'être surprise et pousse un cri d'effroi "hiiiiiish ! Ha bein vraiment merci de me l'avoir fait remarqué, je ne m'en était pas rendue compte ". Faut croire que le teint diaphane déclanche aussi certaines frayeurs et comportements morrons chez le monde. Citer
Habitués Opal Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Les descendants dimmigrants aux USA et en Europe portent des prénoms dans la langue du pays ou leurs arrière grand père ou grand père sest installé. Cela est un processus normal. Pourquoi cela ne se fait pas chez les immigrants dorigine Nord africaine ou Arabe ? Est-ce une résistance a sintégrer ? Est-ce mal vu de la part des membres de la tribu ? Est-ce vu comme une trahison ? Trahison sur quoi ?Et que dire des couples mixtes qui auront des enfants ici et non là-bas, le enfants auront-ils des prénoms qui ressemble plus au pays où ils vivent ou au pays dorigine du père ou du grand père ? Ou pourquoi pas un prénom mixte, un prénom passe partout ? La société québécoise est pas plus intolérante sur ce sujet que nimporte laquelle des sociétés occidentale. Cessons de nous culpabiliser cela devient ridicule voir débile. Si jai des enfants née dun mariage avec une algérienne ou marocaine et que je vis là-bas au bled comme ils disent, et que je décide de leur donner des prénoms occidentaux comme Louis André Madeleine Marianne est ce que létat civil marocain ou algérien vont accepter ces prénoms ? Et comme cela sera vu auprès de la populace ?Je pose beaucoup de questions je sais. Une fois n'est pas coutume, bien au contraire, mais la je suis du meme avis que toi. - Ce phenomene est commun a toutes les societes, pas seulement la Quebecoise ou plus largement l'Occidentale. On est bien plus facilement accepte spontanement quand on s'appelle Ali dans un pays musulman (arabe, africain ou asiatique), David en Israel, Patrice en France, Michel au Quebec ou John dans un environnement anglophone.- Quand on change de societe a l'age adulte, c'est a nous de nous de nous adapter a notre nouvelle societe (si j'emigre en Chine, je deviendrai un virtuose des baguettes qui y remplacent la fourchette et le couteau). Certains jugent utiles - et ont le courage, que je felicites car ce n'est jamais facile a expliquer, justifier et assumer vis-a-vis de tous les proches du pays d'origine, qui ne percoivent pas eux ce besoin, bref la tribu comme tu dis, avec tout ce qu'elle a de possessivite (au passage le mot tribu n'a rien de pejoratif, il faut plutot le comprendre comme groupe "une tribu d'ados") - de prendre une identite officielle qui facilite leur integration dans leur nouvelle societe. Je ne crois pas qu'il faille les plaindre, les juger negativement ou leur jeter l'opprobre, car la langue que l'on parle, les vetements que l'on porte, le nom avec lequel on se presente sont les premiers messages instantanes que tout nouvel interlocuteur percoit de nous, et baisse sa garde ou la leve, decide qu'il y affinites culturelles ou pas, que la relation peut etre pllus ou moins formelle, que l'humour ou les references culturelles seront identiques et creeront une complicite. Tour ceci se passe dans notre subconscient en une fraction de seconde. Tout est donc plus facile quand (meme avec une couleur de peau differente) on se presente comme Abdel a Casablanca, Gerard a Montreal, ou Mamadou en Guinee. Quoiqu'il y a des limites a cet exemple - il est effectivement tres rare de voir un Mamadou blanc ou un Kim noir en Coree - il peut convenir a des societes suffisamment cosmopolites comme c'est de plus en plus le cas au Quebec, notamment a Montreal, ou ailleurs.- Le prenom et le nom que l'on porte ne representent pas forcement nos valeurs, notre education, voire notre religion ou notre spiritualite si on en a une. Surtout lorsqu'ils sont d'origine d'un autre pays, en l'occurrence celui d'ou viennent les parents, et la ils peuvent devenir un fardeau et un frein a l'appartenance a la societe ou l'on vit, ou l'on est souvent ne et qui est la seule reellement constitutive de notre cadre de references. Ainsi, il est effectivement bien plus malin de donner a ses enfants au moins un prenom local, cela leur facilite la vie, ne les emprisonne pas a l'exterieur de chez eux et les legitiment bien plus que leurs parents ne le seront jamais dans une societe qui pour eux etait une societe d'adoption, mais qui pour leus enfants est leur societe tout court. Par exemple il y a beaucoup d'enfants d'immigres africains et maghrebins en France, qui meme lorsqu'ils baragouinent quelques rudiments de la langue de leurs parents sont completement decales lorsqu'ils vont en vacance dans le pays d'origine de leurs parents. Ils realisent alors a quel point ils sont francais, culturellement et identitairement. Ils ont beau s'appeler Moussa ou Rachida, ils y sont consideres comme des francais, car ils sont differents et n'observent pas les memes codes sociaux que les autochtones qui sont bien souvent non-dits et accessibles seulement par une immersion prolongee (exemples du respect du droit d'ainesse, du ton ou des mimiques dans l'expression orale, du mode vestimentaire, de la flexibilite ou l'aisance a s'adapter aux mets locaux, etc.).- Quant a dire que cela ne servira a rien car la discrimination existera a l'entrevue, cela n'est pas systematiquement vrai non plus, car l'entrevue permet justement de montrer qui l'on est au dela de cette premiere apparence du nom. En Amerique du nord, il y a cette habitude de ne jamais entrer directement dans le vif du sujet, mais de toujours le preceder de "small talk" qui permet de detendre l'atmosphere, mettre tous les interlocuteurs a l'aise, mais aussi et surtout fixer le cadre en trouvant des affinites culturelles, geographiques ou autres par exemple. Bref ca sert a creer un lien. C'est le moment ou par exemple il va y avoir un echange sur la derniere performance de l'equipe locale de hockey ou la meteo differente d'il y a trois ans a la meme saison, ce qui indiquera "nous sommes sur la meme longueur d'ondes", mais si evidemment on se renomme Gerard Tremblay, que l'on vient habille en djellaba, que l'on parle avec un fort accent etranger, et que l'on ouvre de grands yeux lorsque l'autre lance "vous avez vu ce but de Jerome hier?" (Jerome Inguila est la star locale des Flames, l'equipe de hockey de Calgary), la evidemment le lien invisible ne se creera pas.Soyez donc pragmatiques, surs de vous et ayez l'esprit ouvert. Et surtout, c'est a l'immigrant de faire 80% du chemin pour s'adapter a la societe d'accueil, voire 99% bien des fois; je dirais que le Quebec et le Canada remplissent quant a eux bien largement les 20% restant, voire bien plus Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Complètement ok avec l'article... malheureusement...J'ai un nom de famille rare ici; mon nom de jeune fille est espagnol et celui que je porte, celui de mon conjoint, est allemand. Régulièrement, on sent "l'inquiétude" des gens. Mon fils, issu d'un premier mariage, a un nom très très courant ici et la différence de réception est hallucinante... Lors d'une rencontre, le fait que mon fils, français tout comme nous, porte un nom "québécois", cela rassure énormément, fait sourire, détend l'atmosphère... Tu vois le plaisir de cette nouvelle annoncée, c'est assez bizarre, mais en tous cas, je sais que mon fils sera vite intégré et je ne crois pas que ce soit uniquement son âge et son caractère qui veut çà; ici, il est un frnçais qui se noie dans la masse de québécois. Souvent, "on"croit qu'un de ses parents est québécois et, à mon sens, cela fait toute la différence...Je te rassure mon nom a beau être français, on me le fait épeler, répéter et on le prononce croche quand même. Alors sur ce point, c'est pas le fait que ce soit pas "français" mais bien pas québécois.Et comme je suis une fille qui adore casser les pieds des gens nos enfants auront nos deux noms, donc celui du père québécois sera facile mais celui de la maman, ils seront obligés de l'épeler. Mais que veux-tu suis la seule enregistrée à ce nom au Canada, pas question que j'en change! Et je compte bien qu'il se perpétue Surtout si ça peut faire suer les gens qui doivent le dire ah aha Citer
Ficounette Posté(e) 10 août 2007 Posté(e) 10 août 2007 Complètement ok avec l'article... malheureusement...J'ai un nom de famille rare ici; mon nom de jeune fille est espagnol et celui que je porte, celui de mon conjoint, est allemand. Régulièrement, on sent "l'inquiétude" des gens. Mon fils, issu d'un premier mariage, a un nom très très courant ici et la différence de réception est hallucinante... Lors d'une rencontre, le fait que mon fils, français tout comme nous, porte un nom "québécois", cela rassure énormément, fait sourire, détend l'atmosphère... Tu vois le plaisir de cette nouvelle annoncée, c'est assez bizarre, mais en tous cas, je sais que mon fils sera vite intégré et je ne crois pas que ce soit uniquement son âge et son caractère qui veut çà; ici, il est un frnçais qui se noie dans la masse de québécois. Souvent, "on"croit qu'un de ses parents est québécois et, à mon sens, cela fait toute la différence...Je te rassure mon nom a beau être français, on me le fait épeler, répéter et on le prononce croche quand même. Alors sur ce point, c'est pas le fait que ce soit pas "français" mais bien pas québécois.Et comme je suis une fille qui adore casser les pieds des gens nos enfants auront nos deux noms, donc celui du père québécois sera facile mais celui de la maman, ils seront obligés de l'épeler. Mais que veux-tu suis la seule enregistrée à ce nom au Canada, pas question que j'en change! Et je compte bien qu'il se perpétue Surtout si ça peut faire suer les gens qui doivent le dire ah aha Nicolas c'est un prénom commun en France? Citer
Habitués jimmy Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 (modifié) Je te rassure mon nom a beau être français, on me le fait épeler, répéter et on le prononce croche quand même. Alors sur ce point, c'est pas le fait que ce soit pas "français" mais bien pas québécois.Et comme je suis une fille qui adore casser les pieds des gens nos enfants auront nos deux noms, donc celui du père québécois sera facile mais celui de la maman, ils seront obligés de l'épeler. Mais que veux-tu suis la seule enregistrée à ce nom au Canada, pas question que j'en change! Et je compte bien qu'il se perpétue Surtout si ça peut faire suer les gens qui doivent le dire ah ahaBen, qu'est-ce que tu racontes ? Je n'ai aucune difficulté a dire : pe-ti-bou-dange ! jimmy Modifié 10 août 2007 par jimmy Citer
Habitués Scorpius59 Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Soyez donc pragmatiques, surs de vous et ayez l'esprit ouvert. Et surtout, c'est a l'immigrant de faire 80% du chemin pour s'adapter a la societe d'accueil, voire 99% bien des fois; je dirais que le Quebec et le Canada remplissent quant a eux bien largement les 20% restant, voire bien plus De mon propre avis, c'est la phrase qu'il faut retenir de toute cette discussion... Citer
Habitués cherry Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 (modifié) Je suis allée à l'hôpital cette semaine et des préposés et infirmières m'ont accrochée et m'ont dit de venir lire ce qui était écrit sur la carte d'identification d'une jeune préposée d'origine srilankaise. Ayoye! C'était un nom à coucher dehors, complètement illisible et imprononçable pour nous, tant le prénom d'une douzaine de lettres que le nom de famille d'au moins 20 lettres! Et je me suis dis intérieurement que cette fille gagnerait beaucoup à changer de nom ici car ça doit être constamment la galère, non pas pour trouver un job car elle travaillait déjà, mais dans la vie de tous les jours. Pauvre fille... (fait à signaler: parmi les employés qui s'extasiaient sur son nom, il y avait une infirmière d'origine coréenne et une préposée d'origine colombienne)Quant à Sam Hamad, je comprends qu'il ait enlevé le mot Allah de son nom. Il a gardé l'essentiel: Hamad. Modifié 10 août 2007 par cherry Citer
Habitués tartan Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Je suis allée à l'hôpital cette semaine et des préposés et infirmières m'ont accrochée et m'ont dit de venir lire ce qui était écrit sur la carte d'identification d'une jeune préposée d'origine srilankaise. Ayoye! C'était un nom à coucher dehors, complètement illisible et imprononçable pour nous, tant le prénom d'une douzaine de lettres que le nom de famille d'au moins 20 lettres! Et je me suis dis intérieurement que cette fille gagnerait beaucoup à changer de nom ici car ça doit être constamment la galère, non pas pour trouver un job car elle travaillait déjà, mais dans la vie de tous les jours. Pauvre fille... (fait à signaler: parmi les employés qui s'extasiaient sur son nom, il y avait une infirmière d'origine coréenne et une préposée d'origine colombienne)Quant à Sam Hamad, je comprends qu'il ait enlevé le mot Allah de son nom. Il a gardé l'essentiel: Hamad.Les sri lankais come les tailandais et autre utilisent des surnom pour leur quotidien au travail,changer de nom c'est pas si facile que ca....en plus ils ont des noms qui font references a leur "horoscope" il le decident en generale avec le lieu, le sexe, la date... de naissance. et ouais tout le monde ne peut s'appeler serge ou ginette Citer
Invité Posté(e) 10 août 2007 Posté(e) 10 août 2007 Mon chum et moi on écorche nos noms régulièrement mais c'était pareil en France donc bon Sans compter mon prénom qui passe pour être anglo ici Pas facile la vie Citer
Habitués mission.qc Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Au fait Angela, je t'ai pas dit; mon vrai nom c'est John Wayne ! Mais bon quand j'ai voulu obtenir ma carte du PQ, y m'ont regardé croche en titi.Faque, j'ai changé de nom, je m'appelle maintenant Gérard Turcotte-Temblay. Ca passe partout ca ! Plus sérieusement, mon oncle qui vit au Manitoba, a pour prénom Jean. Il est agent d'assurance, sa clientèle étant majoritairement anglophone, sur ses cartes d'affaires, il a inscrit John comme prénom.En effet, les anglais ont un problème a se faire assurer par un Jean, mais pas par un John.Bref, on est tous discréminé par quelqu'un.jimmyGérard çà fait encore un peu anglo ( gérald) t aurais du y allé avec Aldélias ou Régent voir Vénérentien http://cafe.rapidus.net/jhuriaux/ pour ceux qui recherche des prénoms anciens Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Je suis québécoise et mes parents m'ont prénommée Jasmine. Ma mère avait entendu ce prénom dans un lieu public et avait adoré. Bon c'était ça ou Marcelline. J'étais contente du choix jusqu'à ce qu'on me dise en France que je devrais utiliser mon 2e prénom sur mes CV. Au Québec, les femmes de ma génération ont toutes comme 2e prénom, Marie.Ca m'a choquée et je ne l'ai jamais fait. Peut-être aurais-je dû le faire et peut-être que j'aurais eu un super boulot... Je ne sais pas, mais je ne me suis pas sentie capable de changer de prénom et, par le fait même, d'accepter le fait discriminatoire en France. Citer
Invité Posté(e) 10 août 2007 Posté(e) 10 août 2007 (modifié) Je suis québécoise et mes parents m'ont prénommée Jasmine. Ma mère avait entendu ce prénom dans un lieu public et avait adoré. Bon c'était ça ou Marcelline. J'étais contente du choix jusqu'à ce qu'on me dise en France que je devrais utiliser mon 2e prénom sur mes CV. Au Québec, les femmes de ma génération ont toutes comme 2e prénom, Marie.Ca m'a choquée et je ne l'ai jamais fait. Peut-être aurais-je dû le faire et peut-être que j'aurais eu un super boulot... Je ne sais pas, mais je ne me suis pas sentie capable de changer de prénom et, par le fait même, d'accepter le fait discriminatoire en France.Effectivement il ne FAUT PAS cautionner ca !!! C'est encourager encore un peu plus le racisme et l'ignorance des gens ! En France on demande en effet souvent aux gens de changer de nom pour le contact avec la clientèle quand ca sonne ... hum maghrébin ou africain en général disons ! Une amie a moi faisait de la prospection telephonique pour des alarmes et se faisait passer pour Marie Dubois alors qu'elle était algérienne Ils font ca car les gens doivent statistiquement plus souvent raccrocher si on se présente en disant : bonjour je m'appelle Fatima ... mais les employeurs devraient arreter ces pratiques scandaleuses ! Les gens doivent composer avec le fait que la société actuelle est métissée et multiculturelle et c'est pas comme ca que les mentalités évolueront ! Modifié 10 août 2007 par Invité Citer
Habitués Diego Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Au Québec, les femmes de ma génération ont toutes comme 2e prénom, Marie.Exact. Et à peu près tous les hommes Québécois nés avant le milieu des années 80 ont Joseph comme deuxième prénom. Un peu archaique, mais qui sait, peut-être qu'un jour j'aurai à m'en servir, car mon prénom actuel se "traduit" difficilement. Citer
Habitués schumarette Posté(e) 10 août 2007 Habitués Posté(e) 10 août 2007 Je suis québécoise et mes parents m'ont prénommée Jasmine. Ma mère avait entendu ce prénom dans un lieu public et avait adoré. Bon c'était ça ou Marcelline. J'étais contente du choix jusqu'à ce qu'on me dise en France que je devrais utiliser mon 2e prénom sur mes CV. Au Québec, les femmes de ma génération ont toutes comme 2e prénom, Marie.Ca m'a choquée et je ne l'ai jamais fait. Peut-être aurais-je dû le faire et peut-être que j'aurais eu un super boulot... Je ne sais pas, mais je ne me suis pas sentie capable de changer de prénom et, par le fait même, d'accepter le fait discriminatoire en France.Mes beaux parents voulaient appeler leur fille Jasmine car ma belle-mère aimait ce prénom. Mais à l'état-civil, en France, ils n'ont jamais voulu accepter ce prénom à cette époque (fin des années 50) et on leur a dit : par contre, vous pouvez prendre Yasmine, c'est dans le calendrier. Ma belle-soeur s'appelle donc Yasmine, et jamais, jusqu'à présent, cela ne lui a posé de problèmes. C'est vrai qu'elle est dans la même société depuis plus de 20 ans, par contre elle m'a dit que bien souvent, les gens lui demandaient quelles étaient ses origines, et que lorsqu'elle répondait française, certains lui paraissaient un peu septiques, mais jamais de réaction de rejet. Je trouve dommage quand même de changer son nom pour se sentir intégré dans un pays. Pour les prénoms, c'est vrai que ça parait logique de donner une consonnance correspondant à son pays d'immigration : exemple, si j'avais choisi d'immigrer aux USA, et si j'avais à avoir des enfants, je leur donnerai un prénom "américain" car il faut penser au futur, idem pour n'importe quel pays. Citer
Habitués Wlaf Posté(e) 11 août 2007 Habitués Posté(e) 11 août 2007 Ca n'a rien de nouveau qu'il vaut mieux avoir un prénom local ou neutre pour s'intégrer, et ce n'est pas prêt de changer qu'on le veuille ou non.Quand j'étais à l'école dans les années 80 les enfants des réfugiés cambodgiens et vietnamiens portaient tous des prenoms francais. Autre exemple j'ai un ami japonais dans les parents ont immigré aux US avant sa naissance et ils l'on appelé Ken parce que c'est un prénom Japonais qui existe aussi en anglais.Perso étant au Canada anglophone, j'ai moi-même donné des prénoms neutres à mes enfants, c'est à dire qui s'écrivent pareil en anglais et en français.Mais il est vrai que dans les familles musulmanes les enfants s'appellent souvent encore Mohammed ou Rachid après 3 générations. Pour moi c'est quelque chose d'incompréhensible mais bon chacun est libre de faire ce qu'il veut... mais qu'ils ne viennent pas s'étonner après des conséquences. Citer
Habitués Angela Posté(e) 11 août 2007 Auteur Habitués Posté(e) 11 août 2007 Désolée d'aller à contrecourant, mais ne pensez-vous pas que donner des prénoms à nos enfants est une entreprise autrement plus complexe qu'il n'y paraît? C'est un choix dans lequel nous mettons notre propre identité, notre passé (la tradition catholique, protestante, juive ou musulmane influence le choix), nos valeurs, nos attentes (les filles portent des prénoms ... de fille, n'est-ce-pas?) tant de choses qui font que, finalement, l'emplacement géographique de la naissance a un poids très très relatif. Et de toute façon, s'appeler Rima Elkouri ou ... Caroline Elkouri, ça change quoi? Le nom de famille reste ... Et si je change de nom de famille, ça ne change pas grand chose à la personne que je suis vraiment. Sans porter de jugement sur ceux qui ont fait le choix de changer de nom (ils ont de très bonnes raisons pour cela), personnellement, je ressentirais cela comme si j'étais une actrice qui porterait un nom de scène. De toute façon, cette histoire de nom n'est qu'un arbre qui cache une forêt. En emploi, le nom permet juste de passer l'étape de l'entrevue, that's it. Je connais un Noir (origine haïtienne) qui a été adopté par une famille Québécoise et qui a obtenu un emploi après avoir passé son entrevue au téléphone (n'avait donc pas d'accent). Son arrivée au travail a suscité tout un émoi, je vous passe les détails ... Malgré tout le blabla sur le multiculturalisme, cette société n'a pas encore franchi l'étape ou on peut avoir les mêmes attentes envers un Jean Côté de type caucasien et un Marc Tremblay au teint basané. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il existe une seule société au monde qui a franchi cette étape.Tiens: les Haïtiens sont sans doute l'une des communautés immigrantes les plus nombreuses. Et quels noms portent-ils? Clément, Pierre, Bertrand, Joseph, etc. Mais ils ont autant de difficultés d'intégration que les autres à la troisième génération. Citer
Habitués CaptCrunch Posté(e) 11 août 2007 Habitués Posté(e) 11 août 2007 Ça doit être notre cerveau reptilien qui cherche à se protéger (instinct de conservation) en recherchant le plus possible ceux qui nous sont semblables.Ça me fait penser à un reportage touchant que j'ai vu à ce sujet.http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/en...u2_10939.shtml#Le lien vers la version vidéo est en bas de page. La qualité est pas super mais c'est vraiment touchant! Citer
Habitués brigit Posté(e) 11 août 2007 Habitués Posté(e) 11 août 2007 (modifié) Désolée d'aller à contrecourant, mais ne pensez-vous pas que donner des prénoms à nos enfants est une entreprise autrement plus complexe qu'il n'y paraît? C'est un choix dans lequel nous mettons notre propre identité, notre passé (la tradition catholique, protestante, juive ou musulmane influence le choix), nos valeurs, nos attentes (les filles portent des prénoms ... de fille, n'est-ce-pas?) tant de choses qui font que, finalement, l'emplacement géographique de la naissance a un poids très très relatif. Et de toute façon, s'appeler Rima Elkouri ou ... Caroline Elkouri, ça change quoi? Le nom de famille reste ... Et si je change de nom de famille, ça ne change pas grand chose à la personne que je suis vraiment. Sans porter de jugement sur ceux qui ont fait le choix de changer de nom (ils ont de très bonnes raisons pour cela), personnellement, je ressentirais cela comme si j'étais une actrice qui porterait un nom de scène. De toute façon, cette histoire de nom n'est qu'un arbre qui cache une forêt. En emploi, le nom permet juste de passer l'étape de l'entrevue, that's it. Je connais un Noir (origine haïtienne) qui a été adopté par une famille Québécoise et qui a obtenu un emploi après avoir passé son entrevue au téléphone (n'avait donc pas d'accent). Son arrivée au travail a suscité tout un émoi, je vous passe les détails ... Malgré tout le blabla sur le multiculturalisme, cette société n'a pas encore franchi l'étape ou on peut avoir les mêmes attentes envers un Jean Côté de type caucasien et un Marc Tremblay au teint basané. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il existe une seule société au monde qui a franchi cette étape.Tiens: les Haïtiens sont sans doute l'une des communautés immigrantes les plus nombreuses. Et quels noms portent-ils? Clément, Pierre, Bertrand, Joseph, etc. Mais ils ont autant de difficultés d'intégration que les autres à la troisième génération.+0,5on n'est pas toujours d'accord mais là, oui.encore une anecdote : une copine, dont le compagnon est corse, a donné le prénom "Ange" à son fils. j'ai trouvé ça mignon, mais dur à porter, j'imaginais le gamin devenu adulte d'une réunion : "Alors, Ange, cette campagne sur les préservatifs trucmachin, des idées ?"Il porte aussi le nom de son père, très courant en Corse et le même qu'un type qui passa un certain temps caché dans une bergerie, soupçonné de bien des mauvaises actions (doux euphémisme). et bien, après quelques soucis et autres bizutages, le gamin a demandé à prendre le nom de sa mère !s'il s'était appelé François, le rapprochement aurait été peut-être plus difficile mais ce n'est pas certain. une autre ? je participe à un échange universitaire aux Etats Unis. On doit s'inscrire à la fac. Grand jour qu'on fête tous ensembles le soir. mais l'un d'entre nous est bien sombre. il nous explique : d'origine espagnole, gand et brun, pas vraiment typé mais un peu quand même, grand-parents immigrés sous franco, n'a jamais remis les pieds en Espagne. Marc T., seul le nom est à consonnance marquée. il a rempli le questionnaire qui, entre autres, demande de préciser "blanc, noir etc..." car nous sommes en plein dans la période faste de la discrimination positive où les universités obtiennent des subventions selon leurs quotas. l'employée, de couleur, qui a vérifié, lui a donné une sévère avoinée. il aura dû cocher "hispanique" et non "blanc", surtout éviter de mentir, blablabla. il a cru qu'elle allait le renvoyer. on est tous atterrés. lui est plutôt sonné d'être, selon ses propres mots et je ne veux offenser personne en les reprenant, un "nègre blanc". l'histoire ne date pas d'aujourd'hui mais nos jeunes d'origine nord-africaine pourraient la reprendre à leur compte.discrimination positive ou multiculturalisme. il y a du bon et du mauvais dans chaque idée. des tas d'acteurs ou de chanteurs changent de nom (à ma grande surprise, j'ai appris qu'un acteur au look très wasp s'appelait en fait Carlos Estevez), le président français a même tronqué son nom, pour des raisons diverses. alors si certains se sentent plus à l'aise à changer, pourquoi pas. je ne les blame pas.je ne les encourage pas non plus. devrions-nous renier nos origines au nom de la bêtise et de la méchanceté humaine ?nous souhaitons tous que nos enfants réussissent et leur donner les meilleures chances. pour soi-même on a du courage, mais c'est difficile pour ses enfants. on aimerait tant leur épargner de galère. mais que peut-on présumer de leur force de caractère ?B Modifié 11 août 2007 par brigit Citer
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