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Posté(e)

connaisant un peu l'histoire du francais au canada et au quebec,

ceci est vraiment paradoxale...

j'arrive pas a savoir si je doit en rire ou en pleurer...

http://www.cyberpresse.ca/article/20070412...77/CPACTUALITES

Des Montréalais anglophones s'inquiètent de leur avenir

Ariane Lacoursière

La Presse

«Papa, est-ce que parler anglais c'est mal? Pourquoi les autres ne veulent pas de nous?» Quand sa fille lui a posé cette question, le Montréalais Gandhi a été ébranlé. «J'ai réalisé que les anglophones sont des citoyens de deuxième classe à Montréal et que la fierté de notre langue se perd», dit-il.

Tout comme plus de 150 résidants de la grande région métropolitaine, Gandhi a décidé de prendre part au forum sur l'avenir des anglophones à Montréal. La rencontre, organisée par la Greater Montreal Community Development Initiative (GMCDI), s'est déroulée hier soir à l'hôtel Bonaventure.

Toute la soirée, les participants gens se sont succédé au micro pour dénoncer certaines situations. «Notre communauté se dissout!» a lancé un d'entre eux. «Les partis politiques actuels ne nous représentent pas», a dit un autre. «Quand on va au magasin, on ne peut presque jamais se faire servir en anglais. On n'est pas accepté», a déclaré un résidant de Laval.

De tous ces témoignages, un constat ressort : les anglophones semblent trouver qu'il est de plus en plus difficile de vivre à Montréal sans parler français. «Ils sentent qu'ils ont moins de visibilité dans la province, surtout à Montréal. Ils se sentent de plus en plus minoritaires», affirme Sylvia Martin-Laforge, directrice générale du Quebec Community Groups Network qui a co-organisé le forum.

Pourtant, plus de 400 000 anglophones résident à Montréal et dans les environs, chiffre stable depuis quelques années.

Discrimination

Don Taylor, de la GMCDI, estime que les anglophones pensent qu'ils perdent de l'importance car ils se sentent de plus en plus victimes de discrimination. «Pour occuper un emploi bilingue au Québec, il faut très bien parler français, mais seulement un peu anglais. Si vous parler très bien anglais mais un peu français, vous ne pouvez espérer avoir ce poste», illustre M. Taylor, qui déplore cette politique du «deux poids, deux mesures».

En organisant ce forum, la GMCDI a voulu avoir une vue d'ensemble des réalités vécues par les anglophones de Montréal pour mettre au point un plan d'action. Elle analysera les commentaires recueillis hier soir et au cours de cinq autres forums locaux organisés au cours des dernières semaines. Les conclusions principales seront inscrites dans un rapport qui sera publié à l'été.

Mais déjà hier, certains participants y allaient de suggestions pour améliorer leur sort. «Il faut changer la loi 101», a proposé le Lavalois Harold Forester. «Il faut créer un parti politique anglophone», a suggéré le Montréalais Allan Nutik.

  • Habitués
Posté(e)

Je suis en train de lire une vielle revue, année 2000, qui se nome Rebondir.

Ils parlaient déjà à l'époque de ce problème, et lors de la votation de la loi 101, cela avait créer des polémiques auprès de la communauté anglophone.

Apparement ca ne sait pas arrangé!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Le plus flyé, c'est que cet organisme (Quebec Community Groups Network) est subventionné par le gouvernement Canadien. :angry:

jimmy

Modifié par jimmy
  • Habitués
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C'en est presque à pleurer! :rolleyes:

Faut pas accuser l'organisme trop vite. Je doute qu'ils avaient ces points à l'ordre du jour quand ils ont organisé cette réunion.

En tous cas, une centaine de vieux anglos frustrés, c'est bien peu. Au pire, ils peuvent toujours repartir le partie Égalité :lol: Sinon... et bien, Toronto n'est pas si loin. Le Québec a pris la décision d'être une province francophone. À eux de gérer avec ça.

  • Habitués
Posté(e)

Moi aussi, je vais pleurer!!! :cray: :80:

Qu'ils comparent donc leur situation avec les francos du reste du Canada...là, on pourrait trouver matière à pleurer! <_<

De toute façon, c'est complètement faux...un anglophone peut vivre toute sa vie à Montréal sans parler un mot de français, s'il le veut bien!

peanut

  • Habitués
Posté(e)

"les anglophones semblent trouver qu'il est de plus en plus difficile de vivre à Montréal sans parler français. «Ils sentent qu'ils ont moins de visibilité dans la province, surtout à Montréal. Ils se sentent de plus en plus minoritaires», affirme Sylvia Martin-Laforge, directrice générale du Quebec Community Groups Network qui a co-organisé le forum."

:blink:

Est-ce que c'est moi qui comprends cette phrase à l'envers ?

Je comprends ici qu'ils se plaignent d'avoir de la difficulté à vivre en anglais dans la province et SURTOUT à Montréal ?

Je veux bien qu'au Lac St Jean ils trouvent cela difficile, mais à Montréal... faut pas pousser mémé dans les orties...

De toute façon, je ne comprendrais jamais pourquoi un anglophone qui veut vivre UNIQUEMENT en parlant anglais reste dans la province du Québec. Il peut le faire, mais en toute connaissance de cause : il est dans une province francophone, donc il doit faire avec et faire sa part en essayant de parler un minimum français.

  • Habitués
Posté(e)
"les anglophones semblent trouver qu'il est de plus en plus difficile de vivre à Montréal sans parler français. «Ils sentent qu'ils ont moins de visibilité dans la province, surtout à Montréal. Ils se sentent de plus en plus minoritaires», affirme Sylvia Martin-Laforge, directrice générale du Quebec Community Groups Network qui a co-organisé le forum."

:blink:

Est-ce que c'est moi qui comprends cette phrase à l'envers ?

Je comprends ici qu'ils se plaignent d'avoir de la difficulté à vivre en anglais dans la province et SURTOUT à Montréal ?

Je veux bien qu'au Lac St Jean ils trouvent cela difficile, mais à Montréal... faut pas pousser mémé dans les orties...

De toute façon, je ne comprendrais jamais pourquoi un anglophone qui veut vivre UNIQUEMENT en parlant anglais reste dans la province du Québec. Il peut le faire, mais en toute connaissance de cause : il est dans une province francophone, donc il doit faire avec et faire sa part en essayant de parler un minimum français.

Idem!!

Et j'ai remarque que l'on mele dans l'article les villes de Montreal et Laval... Laval, meme si a cote de Mtl geographiquement parlant, n'est pas Montreal!

Et la situation actuelle a Laval, c'est justement que la communaute anglophone grossit de plus en plus grace aux etrangers d'origines diverses dont d'anciennes colonies britanniques ou non (l'Inde, la Grece, Italie, etc). Magasinez a Laval... et la personne qui vous accroche en passant s'excusera en anglais ...

Les anglais ne sont pas une miette citoyen de seconde zone! Mais, en tant que "minorite" linguistique, ils ont ete tellement gates si on compare aux aures minorites de par le monde, que le moindre changement de leurs conditions, soit par des lois ou soit par la mutation de leur population... et on les entend chialer tout de suite.

Au secondaire, mon ecole "entourait" une ecole anglophone publique.... presque entierement constituee d'enfants de Xe generation de toutes origines, sauf britanniques...

Pour avoir vecu au ROC, ayant connu ce qu'est etre un citoyen de seconde zone, et meme de troisieme zone vu que les allophones etaient mieux percus que les canadiens francophones *sic* dans a capitale d'un pays qui se targue d'etre bilingue (anglais-francais)... je sais ce que c'est! Mais nous a l'epoque, on se battait pour pouvoir garder ouvert le dernier hopital ou nous pouvions recevoir des soins en francais, dans un coin de pays qui se targuait d'etre bilingue, capitale d'un pays bilingue...

Le cas des anglophones au Quebec, a Montreal, ou en perepherie de Mtl est loin, BIN BIN BIN loin d'etre catastrophique! Je crois que la population anglophone a subbit une mutation a l'interne tellement intense, qu'elle ne s'y retrouve plus tout a fait... d'ou son anxiete ???

Hanine

  • Habitués
Posté(e)

bonjour,

Donc en résumé si un anglophone ne parle pas francais, c'est normal.

Par contre, l'inverse n'est pas normal.

Trop fort c'est anglais.

@+

  • Habitués
Posté(e)
Don Taylor, de la GMCDI, estime que les anglophones pensent qu'ils perdent de l'importance car ils se sentent de plus en plus victimes de discrimination. «Pour occuper un emploi bilingue au Québec, il faut très bien parler français, mais seulement un peu anglais. Si vous parler très bien anglais mais un peu français, vous ne pouvez espérer avoir ce poste», illustre M. Taylor, qui déplore cette politique du «deux poids, deux mesures».

Mouais... c'est drôle comment chacun voit midi à sa porte...

De mon point de vue (et de nombre de francos) c'est plutôt l'inverse : on peut être unilingue anglais ou parler TRÈS TRÈS PEU français et obtenir de bon jobs alors que l'inverse (unilingue français ou parler un anglais MOYEN) nous met de côté pour les bonne jobs!

Je ne trouve pas qu'il soit difficile de vivre en anglais à Montréal... enfin tout est peut-être encore une simple question de point de vue... il faudrait peut-être que j'essaie un de ces jours pendant une semaine de vivre en anglais et voir ce que ça fait d'être dans la peau d'un anglo à Montréal... Qui sait? Peut-être que je pourrais avoir une surprise! :rolleyes: Et effectivement me sentir persécutée :chechemeu:

Ceci dit, je ne serais pas d'accord nécessairement pour qu'on les traite en tant que minorité de la même façon dont ils nous ont traité dans le passé! Je ne crois pas à la loi du talion. Ils ont également droit au respect et à être écouté et tout, seulement je trouve que là ils poussent le bouchon un tantinet trop loin!

  • Habitués
Posté(e)

Décidément, certains ne manquent pas de culot! Mais il est vrai que le cas des anglo-québécois est plutôt particulier, en tant que minorité dans une minorité.

N'empêche, ce doit être la minorité la mieux traitée au monde, avec ses propres hôpitaux, ses institutions, ses journaux, ses universités (les universités anglos reçoivent 25% du financement universitaire au Québec, même si les anglophones sont à peine 10% de la population), et j'en passe. Comme mentionné précédemment, un petit tour chez les francophones hors-Québec leur ferait le plus grand bien, où il est à peu près impossible de vivre en français 100% du temps comme eux le font dans leur langue ici.

Craindre la disparition du fait anglais en Amérique du Nord, ça m'apparaît un peu surréel; c'est plutôt le contraire qu'on appréhende. C'est toujours sain pour une communauté de se questionner sur soi-même et sur son avenir, mais pas sous de fausses prémisses totalement déconnectées comme celles-là.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
De mon point de vue (et de nombre de francos) c'est plutôt l'inverse : on peut être unilingue anglais ou parler TRÈS TRÈS PEU français et obtenir de bon jobs alors que l'inverse (unilingue français ou parler un anglais MOYEN) nous met de côté pour les bonne jobs!

[...]

Ceci dit, je ne serais pas d'accord nécessairement pour qu'on les traite en tant que minorité de la même façon dont ils nous ont traité dans le passé! Je ne crois pas à la loi du talion. Ils ont également droit au respect et à être écouté et tout, seulement je trouve que là ils poussent le bouchon un tantinet trop loin!

Pareil que ma copine ;)

Véro, qui va apprendre la langue de la pov' minorité, des fois que ça me permettrait de mieux les comprendre (Ouate de phoque!?)

Modifié par petiboudange
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Hi hi, ouate de phoques, elle est bonne :lol:

jimmy

Modifié par jimmy
  • Habitués
Posté(e)
C'est de mon imprimeur ;)

Mais t'es le seul à avoir relevé :(:lol:

Je ne veux pas "peter" ta bulle... mais cette expression est tres vieille... :innocent:

  • Habitués
Posté(e)

euh tu me pètes rien, je n'en suis pas l'inventrice/teuse/euh ce que vous voulez. C'est mon imprimeur qui me l'a donné avec ma dernière impression, il trouvait ça drôle. That's it!

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