Aller au contenu

Quels sont vos films québécois préférés


Electra

Messages recommandés

  • Habitués
Tiens en parlant de Louis-José Houde, on m'a offert le DVD de son spectacle et si vous aimez le style, je vous le conseille. En plus il y a des tonnes de bonus, des mini sketch dans les menus du DVD, etc...

J'adorais, perso, son émission à SRC sur les anciennes pubs et émissions de télé de Radio-Canada...

À part ça j'ai toujours pas vu "Crazy", il parait que c'est bon. Mais je m'y connais pas trop en cinéma québécois. Canadien oui, mais québécois en particulier, pas vraiment.

Ah bon, y a du cinéma canadien? :heu1: (c'est une blaaague).

Crazy, j'ai bien aimé. Mais vraiment, Lepage (La face cachée), faut essayez. Personne n'en parle, mais c'est simplement parce qu'il a été mal diffusé et marketé. Elles étaient cinq, j'en ai entendu beaucoup de bien, mais je sens que ça va me plonger dans une dépression pendant 2 mois alors j'évite.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 43
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués

La première saison de l'émission "Ici Louis-José Houde" sur les archives de Radio Canada je les ai en fichier vidéo, il me manque que le premier.

Si ça intéresse quelqu'un, je peux me débrouiller à les faire passer, mais ça fait quand même entre 120Mo et 180Mo.

À part ça j'aime beaucoup Cronenberg, il est canadien mais je sais pas si c'est vraiment représentatif du cinéma canadien, c'est un peu à part.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Bcp de bons films sont sortis sur le fil: Un zoo la nuit de Jean-Claude Lauzon mort trop jeune, les Denys Arcand dont Jésus de Montréal et évidemment le Déclin. Ah! oui andré Forcier et "Une histoire inventée", complètement déjantée!

Mais il faut tout de même revenir à ce qui a longtemps été la spécialité du cinéma québécois: le documentaire.

Avec Arcand et le Confort et l'indifférence, Quel numéro what number, Michel Brault et LEs ordres (la loi martiale pendant la crise d'octobre)...

Et il ya les vieux films:

- La vraie nature de Bernadette de Gilles Carle (avec mon grand-papa!!!)

- Mon oncle Antoine de Claude Jutra

- Kamouraska

Je ne sais pas si La Boite noire existe toujours, mais si oui, vous pourrez les y trouver à la location.

Dans les films récents, difficile pour moi puisque je suis en France depuis un certain nombre d'années et hors Paris. Mais tout de même je remarque un thème commun qui revient chez les réalisateurs, surtout masculins: la peur de l'engagement, de devenir père... Ca me rappelle également l'appauvrissement des sujets des humoristes. Jadis ils parlaient avec verve de politique, de religion, aujourd'hui ce sont des thèmes nombrilistes et on revient à la peur de l'engagement, de devenir père...

Heureusement qu'il y a des exceptions, mais comme les réalisateurs n'ont pas les moyens de faire des films régulièrement et de se construire un oeuvre, pas évident de suivre les Manon Briand, Philippe Falardeau...

Pour ce qui est du cinéma canadien, il existe!!!

Cronenberg, Atom Egoyan, Norman Jewison, Don McKellar (j'ai bcp aimé Last night, sur la dernière journée avant la fin du monde) et d'autres encore dont la jeune Sarah Polley.

Mais bon pas sûre non plus que les canadiens connaissent autre chose que Bon cop Bad cop du cinéma québécois!

D'ailleurs pour une fois un article assez pertinent de Cassivi ds La Presse sur ce film et les Genie Awards:

La grande dérive canadienne

Marc Cassivi

La Presse

On a salué cette semaine le fait que le Québec domine une fois de plus la liste des finalistes aux prix Génie, «l'équivalent » canadien des Oscars. Treize mises en nomination pour Maurice Richard, dix pour Bon Cop, Bad Cop, les deux favoris de cette course sans grand intérêt. Ce qu'on a oublié de souligner, c'est que la sélection de Bon Cop, Bad Cop dans la catégorie Meilleur film est ridicule.

Le cinéma peut être bien des choses : un divertissement, un art, une industrie, le miroir d'une société, toutes choses qu'il ne faut pas confondre. On ne saurait comparer sérieusement une oeuvre d'art avec un pur divertissement. Est-ce que le meilleur des smoked-meat peut être comparé au meilleur des ris de veau? Non. On peut aimer les deux, mais on ne peut juger l'un par rapport à l'autre.

Il en va ainsi des longs métrages. Un bon James Bond ne se compare pas avec un bon Tsai Ming-liang. Et s'il est improbable que l'on retrouve un jour un long métrage de Tsai Ming-liang en lice pour l'Oscar du meilleur film pour des raisons essentiellement d'ignorance et de chauvinisme (le meilleur film de l'année aux États-Unis est en fait le meilleur film de langue anglaise) , on n'y retrouvera jamais un James Bond.

Cela n'a rien à voir avec le snobisme ou le mépris de la culture de masse, mais plutôt avec ce que l'on entend par une oeuvre de qualité. Avant même la sortie de Bon Cop, Bad Cop, le réalisateur Erik Canuel avait prévu les réserves des critiques (surabondance de clichés, répliques faciles, pastiche de formule américaine) et était allé aux devants de celles-ci. Dans le dossier de presse, Canuel admettait d'emblée que son film ne remporterait pas de prix prestigieux et qu'il fallait plutôt le prendre pour ce qu'il est : un blockbuster sans prétention, destiné à détendre, faire rire et faire manger du pop-corn.

Bon Cop, Bad Cop est exactement cela : un bon film pop-corn. Le film efficace d'un talentueux tâcheron (dans le sens le plus noble du terme). Dans le genre «film d'action à petit budget», c'est tout à fait convenable, mais aussi très convenu. Le scénario ne déroge surtout pas à la formule du «buddy flick» américain, sinon pour la colorer de lieux communs canado-québécois bien sentis. On a vu ça mille fois auparavant, quoique jamais avec une telle saveur locale. Bien disposé, on peut passer un bon moment avec Patrick Huard. Je l'ai écrit avant sa sortie et je le pense toujours : Bon Cop, Bad Cop est un film américain déguisé en film canadien qui risque de n'intéresser que le public québécois. Ce n'est pas une oeuvre cinématographique au même titre que The Sweet Hereafter ou Jésus de Montréal.

Les dix sélections de Bon Cop, Bad Cop aux prix Génie, en apparence anodines, témoignent à mon avis d'une grande dérive du cinéma canadien. Voilà que l'Académie du cinéma canadien, cédant aux pressions de ceux qui refusent de voir primés des films qu'ils jugent obscurs (la majorité des films québécois selon les Canadiens anglais), en est réduite à organiser un simulacre de gala, qui ne célèbre non plus la qualité des oeuvres, mais leur popularité. Pourquoi récompenser Congorama, que personne n'a vu en Alberta (mais qui est le meilleur film canadien de l'année selon plusieurs critiques), lorsqu'on peut récompenser une comédie populaire qui a amassé un record de plus de 11 millions de dollars au box-office (la presque totalité au Québec)?

Notre cinéma est devenu obsédé par les recettes aux guichets au point de pervertir la définition même de l'expression «meilleur film». Au gala des prix Génie, on retrouve dans cette catégorie non seulement Bon Cop, Bad Cop, mais aussi Trailer Park Boys : The Movie, l'adaptation d'une série télé canadienne que l'on pourrait comparer au Québec à Elvis Gratton. Tideland, le navet d'horreur de Terry Gilliam, une coproduction canado-britannique unanimement massacrée par la critique, a reçu six mises en nomination (Congorama n'en a eu que deux).

Avec sa nouvelle tendance «commerciale», l'Académie canadienne du cinéma et son gala se couvrent de ridicule. On ne verrait jamais pareille chose à Hollywood, qui n'aurait pas l'idée saugrenue de diluer la valeur de l'Oscar du meilleur film en le remettant à 48 Hrs., Rush Hour 3 ou Lethal Weapon 4. Si Bon Cop, Bad Cop est nommé meilleur film de l'année au Canada, le 13 février prochain, je suggère que l'on mette un terme une fois pour toutes au gala des prix Génies. Il ne devrait pas se trouver grand monde pour le regretter.

Modifié par Jas06
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

est-ce que ça se peut que personne n'ai parlé de CRUISING BAR? je n'ai pas lu tous vos posts à vrai dire, mais j'ai revu le film il y a quelques jours seulement avec un ptit nouveau au QUEBEC, j'ai autant apprécié qu'à l'époque , et mon "novice" a ri au bout de 20 mn et tout le reste du film.........donc je pense que c'est un film à voir, si vous connaissez MICHEL COTE, c'est lui qui fait les 4 personnges du film.

de plus je conseille à tous LA PTITE VIE..................incontournable.

ces films sont dispos en vidéo club biensûr.

marie-lo

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement