Habitués mission.qc Posté(e) 15 septembre 2006 Habitués Posté(e) 15 septembre 2006 Laurent,L'émission sera t elle un spécial fusillade ou Il y aura d autres sujets...........Tof j'espere que tu t es remis de tout çà .............si j'avais une question à poser c est quel est la premiere chose que tu as fait en arrivant chez toi?en effet, j ai vequ une fusillade et un attentat (RER st michel, je me promenait tranquillement dans le coin...) et bien j ai remarqué que les deux fois j ai appellé mes proches en leur demandant si tout allait bien et eux de me repondre bien sur que oui pourquoi tu voudrais que çà n'aille pas...........a+
Habitués Petit-Prince Posté(e) 15 septembre 2006 Habitués Posté(e) 15 septembre 2006 Il y aura d'autre sujets !
Cartier2 Posté(e) 16 septembre 2006 Posté(e) 16 septembre 2006 Hé bien Tof quelle "aventure" :glups: C'est toujours traumatisant ces événements lorsqu'on les vis de l'extérieur... j'imagine à peine ce que ça peut faire de l'intérieur :maxpayne: Les gens sont surpris que "ça arrive à Montréal"... Pourtant 3 des 4 fusillades ayant eu lieues sur le territoire canadien sont survenues ici (Concordia, Polytechnique et maintenant Dawson...). Aurait-on la mémoire courte à ce point?Mais aucune n'a été commise par des Québécois, d'où l'étonnement des Québécois
Habitués Petit-Prince Posté(e) 16 septembre 2006 Habitués Posté(e) 16 septembre 2006 (modifié) Hé bien Tof quelle "aventure" :glups: C'est toujours traumatisant ces événements lorsqu'on les vis de l'extérieur... j'imagine à peine ce que ça peut faire de l'intérieur :maxpayne: Les gens sont surpris que "ça arrive à Montréal"... Pourtant 3 des 4 fusillades ayant eu lieues sur le territoire canadien sont survenues ici (Concordia, Polytechnique et maintenant Dawson...). Aurait-on la mémoire courte à ce point?Mais aucune n'a été commise par des Québécois, d'où l'étonnement des QuébécoisMarc Lépine était Québécois... il a tué 14 jeunes femmes à Polytechnique. Gill était né au Québec... Denis Lortie était aussi un Québécois pure laine lorsqu'il a tué trois personnes à l'Assemblée nationale en 1984. Modifié 16 septembre 2006 par Petit-Prince
Habitués Dariane Posté(e) 16 septembre 2006 Habitués Posté(e) 16 septembre 2006 Hé bien Tof quelle "aventure" :glups: C'est toujours traumatisant ces événements lorsqu'on les vis de l'extérieur... j'imagine à peine ce que ça peut faire de l'intérieur :maxpayne: Les gens sont surpris que "ça arrive à Montréal"... Pourtant 3 des 4 fusillades ayant eu lieues sur le territoire canadien sont survenues ici (Concordia, Polytechnique et maintenant Dawson...). Aurait-on la mémoire courte à ce point?Mais aucune n'a été commise par des Québécois, d'où l'étonnement des QuébécoisMarc Lépine était Québécois... il a tué 14 jeunes femmes à Polytechnique. Gill était né au Québec... Denis Lortie était aussi un Québécois pure laine lorsqu'il a tué trois personnes à l'Assemblée nationale en 1984.Exact!Sauf qu'il est vrai que le tristement célèbre Marc Lépine avait changé de nom. Son père était maghrébin me semble-t-il mais il avait été abandonné et élevé par sa mère québécoise, à Montréal et n'avait jamais vraiment eu de contact avec la culture mahgrébine! Ce qui fait qu'entre vous et moi il était bien québécois!Je ne sais plus pour Valérie Fabrikant à Concordia cependant...Et euh personnellement je ne fais pas la différence entre un Tremblay ou un nom à consonnance "étrangère" dans ce genre d'événement... d'autant plus que le cas de Lortie est un bon exemple de pure laine!Mon chum porte un nom polonais pourtant il n'a rien à voir avec la Pologne! Il est bien Québécois!Je ne pense pas que les québécois soient étonnés du fait que ces fous du fusil ne seraient pas des "de souche" - OSTIE que je DESTESTE cette expression de M**** - mais plutôt par la violence des gestes!
Habitués Lachtite Posté(e) 16 septembre 2006 Habitués Posté(e) 16 septembre 2006 Désolée, je n'avais pas vu ce post, j'en ai ouvert un autre.... Merci Tof de nous avoir raconté de l'intérieur cette tragédie, tous ceux qui sont à Montréal où veulent y vivre ont du être interpellés par ce qui s'est passé... Je pense qu'on a tous entendus les voitures de Police sans en comprendre le sens.... Moi-même je comprend ton angoisse (C'est comme ça qu'on appelle le mal de ventre qui ne passe pas...), même si je n'étais pas aussi pret, alors merci d'avoir partagé ça avec nous, et si tu as besoin d'en parler encore, n'hesite pas.... ça fait du bien de se liberer de cette energie négative accumulée... j'ai vraiment été touchée déjà par ce qui s'est passé et ensuite par par ton témoignage, et je suis curieuse de savoir si tu t'en remets, comment tu te sens aujourd'hui ?? J'espere que tu vas mieux, et que ton mal de ventre est passé.... Les mots semblent dérisoires... Bon courage à toi.... et à tous ceux touchés par cette tragédie....
Habitués tof Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Désolé de faire remonter ce fil, c'est vrai qu'on a plutôt envie de parler d'autre chose, surtout que tous les soirs depuis mercredi les journaux TV se sentent obligés de repasser les scènes de panique qui ont eu lieu le 13 septembre dernier.Mais je voulais remercier tout le monde pour leurs messages et vous dire que je vais mieux ! Je n'ai plus mal au ventre en tous cas, c'est certain. Il reste cependant très difficile d'ignorer ce qui s'est passé ou de passer une journée plus ou moins normale, d'autant plus que les innombrables caméras de télévision et une forte présence policière rappellent à tous les résidents ou travailleurs du quartier ce qui s'est passé et qu'aujourd'hui est un jour particulier pour les étudiants de Dawson ainsi que le personnel (professeurs, administration...). Demain sera le jour de leur rentrée, et sera encore une journée bien médiatisée, à un moment ou étudiants et membres du personnel de Dawson auront besoin, à mon avis, de se retrouver loin des projecteurs et de l'agitation perpétuelle qui règne à Atwater depuis mercredi.Dans quelques jours, voire une semaine, on peut espérer que les camions de TVA, CTV et Radio-Canada auront quitté les lieux pour de bon. Et tout devrait redevenir à la normale progressivement, pour tout le monde.Un autre point sur lequel je voulais revenir et que je n'ai pas eu le temps d'aborder : Montréal est, est reste à mes yeux, une ville où l'on se sent en sécurité. Ce que j'ai vécu ici à Montréal, j'aurais parfaitement pu le vivre lors des attentats terroristes qui ont lieu ces dernieres années à Paris, et que certains ici même ont quasiment vévu à quelques minutes près. Il faut dire que je ne me sentais pas non plus en insécurité dans mon 18è à Paris... donc ici, inutile de préciser que je me sens particulièrement safe. La fusillade de Dawson, même si je ne l'oublierai pas de sitôt, ne changera pas ma perception du sentiment de sécurité que l'on ressent dans les rues de Montréal. C'était, faut-il le rappeler, un évènement isolé.
Habitués Petit-Prince Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Ça me fait penser à l'attentat qu'il y a eu à 10 minutes de chez moi, lorsque j'étais à Paris. La bombe a explosée près d'un de ces kiosques à journaux comme il y en a beaucoup dans la ville... j'étais au travail lorsque l'engin à explosé, donc je n'ai absolument rien vu et rien entendu. Mais durant des mois, j'ai repensé au nombre de fois où j'étais passé devant ce kiosque, aux quelques journaux que j'y achetais parfois... lorsque tu sais que cette bombe était placée dans un endroit que tu fréquentes plusieurs fois par semaine et qu'une simple question de "timing" l'a fait explosée alors que j'étais ailleurs, ça fait relativiser bien des affaires.J'ai mis du temps à revenir sur les lieux... même chose à la station de RER St-Michel, où il y a eu l'un des attentats les plus meurtriers de cette vague.Alors il est évident que même s'il ne s'agissait pas d'une bombe, la panique était palpable (même en regardant la TV), et que cela a dû secouer toutes les personnes qui ont vécues ce drame. Mais à Paris, on a déjà pas mal l'habitude de vivre dans une insécurité constante (vols à la tire, dans le métro, cabines téléphoniques sacagées, abris-bus détruits, etc.) alors on s'y fait....Par contre, comme tu l'as dit, Montréal est une ville très sécuritaire et cet événement est vraiment isolé... par contre, il devient essentiel de s'interroger tout de même : l'assemblée nationale, Polytechnique, Concordia, Dawson... ça fait beaucoup, même si ça reste isolé.Je pense qu'il y a un problème de responsabilisation des individus... On devrait, dès le plus jeune âge, bien faire comprendre que l'on est responsable de ses actes et que c'est une erreur de rejetter la responsabilité de ses torts, de ses échecs sur les autres. Dans le cas de Polytechnique, Marc Lépine rejettait les torts sur les femmes, à Concordia, Fabrikant rejettait les torts sur ses collègues.... et ici, Gill s'en prenait aux gens normaux et dénonçait "la société" !Il faut faire comprendre au monde que la société, c'est nous ! La société, c'est nous qui la faisons et elle est à notre image... c'est la solution de facilité de rejetter la faute sur "la société"' comme une entité abstraite. C'est aussi le très gros problèmes de sociétés adeptes de l'état providence où l'on attend de l'état qu'il nous trouve une job, une carrière même, qui nous éduque, nous soigne, bref, nous prenne en charge... c'est dangeureux parce que les gens sont déresponsabilisés, et que le jour où cela ne fonctionne plus, il devient facile de trouver le coupable alors que nous avons tous une responsabilité à tenir.C'est un petit élément du problème... mais un élément quand même car il est frapant de voir que TOUS ces criminels n'assumaient pas leur condition et avaient démissionné de leurs responsabilités individuelles pour mettre les torts sur le dos des autres...
O'Hana Posté(e) 18 septembre 2006 Posté(e) 18 septembre 2006 Salut PP,Si la société c'est nous - point avec lequel je suis entièrement en accord - je dois donc en toute logique reconnaître ma part de responsabilité dans la construction de l'événement du Collège de Dawson.Si je ne reconnais pas cette responsabilité, même infime soit-elle, je ne suis pas dans la société ... ou alors, je considère que la tragédie de Dawson a pris place, s'est créé et a existé en-dehors de la société. Ou, à tout le moins, pas dans la société dans laquelle je vis, ce qui est absurde.Je considère par ailleurs que ce point de vue qui est le mien n'est pas du tout contradictoire avec l'autre point que tu amènes - avec lequel je suis également tout à fait en accord - que chaque individu de la société doit être responsabilisé à ses actes. Bref, je parle de compromis ou de réciprocité : parce qu'en tant qu'individu, j'existe en interrelation avec les autres. Autrement dit, ce que je fais affecte les autres comme ce que font les autres m'affectent. D'où société.Attention, reconnaître ma part de responsabilité ne signifie pas que je me flagelle en me disant que j'ai créé le soi-disant "monstre" Gill ... Je dis simplement que, par exemple dans mon cas, c'est de ma responsabilité d'écouter le jeune qui passe dans mon bureau et que cet aide que je lui ai apporté peut éviter peut-être, plus tard, de créer un "monstre" comme les médias se plaisent tant à nous livrer en pâture.Quant au fameux état-providence qui nous infantilise ... Il faut se distinguer le principe de l'effet : le principe ne veut certainement pas infantiliser mais, au contraire, responsabiliser. Justement, c'est à chaque individu de se responsabiliser face à l'état-providence Comme c'est à chaque individu de se responsabiliser face à un état complètement absent au lieu de dire que c'est "la faute à l'extrême compétitivité du marché", la "hausse du dollar canadien", "les faibles coûts des chinois", etc etcO'Hana
Habitués Petit-Prince Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Quant au fameux état-providence qui nous infantilise ... Il faut se distinguer le principe de l'effet : le principe ne veut certainement pas infantiliser mais, au contraire, responsabiliser. Justement, c'est à chaque individu de se responsabiliser face à l'état-providence Comme c'est à chaque individu de se responsabiliser face à un état complètement absent au lieu de dire que c'est "la faute à l'extrême compétitivité du marché", la "hausse du dollar canadien", "les faibles coûts des chinois", etc etcJe suis d'accord avec toi, sauf avec ce dernier point, mais tu dois t'en douter... Bien sûr que "sur le papier"' dans une société telle que la notre, même si nous sommes loin de l'état-providence "extrême" français, nous devons être des individus responsables. Mais dans les faits, c'est une autre affaire !Regarde donc en France si tôt qu'il y a un problème, des dizaines de milliers de personnes descendent dans les rues pour s'en prendre... aux autres ! On les a totalement dissossiés de l'état et même de la société... Certains réclamment de l'argent à l'état, mais oublient totalement qu'ils réclamment de l'argent aux contribuables, donc à eux-même ! Ils réclamment plus de justice sociale, mais sont prêt à écraser leurs collègues pour gravir un échellon dans la société... Quoi de plus normal ! Avec l'état-providence, l'état prend en charge l'individu... normal qu'à un moment donné, ceux qui n'ont pas la volonté de se prendre en main se "laissent porter" par le courant. C'est si facile ! On est très loin de Gill et de son acte ignoble, mais pas tant que ça finalement... les parents, et leurs témoignages les accablent, ont totalement démissionnés de leur mission, de leurs responsabilités... les amis n'ont rien vus, même si les signes étaient là... mais bon, je ne les juge pas, on serait peut-être passé à côté nous aussi.Il y avait aussi un problème mental, manifestement ! Qui serait assez con pour rejetter la faute de ses échecs sur les femmes ingénieurs, sur des collègues ou sur les "gens normaux" ? C'est une partie d'un tout....
Habitués queenie Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 coucou tof ! moi aussi j'y étais .... presque ... j'avais RDV à l'hopital pour enfants à 13h, j'étais un peu en avance quand le 90 m'a déposé, je me suis dit je vais aller faire des courses à Alexis Nihon.... il y avait un petit attroupement autour d'une fille qui pleurait : généralement je suis pas curieuse mais comme le groupe bloquait le trottoir, j'ai demandé ce qui se passe ! on a parlé de mort au collège dawson ; moi je savais meme pas ou c'est , alors que je passe par alexis nihon tous les jours ! j'ai pas très bien compris ce qui se passait, mais j'ai compris que le tireur était dans l'école et encerclé et maitrisé ; alors je voulais quand meme aller au centre alexis nihon - puis cette étudiante m'a dit que si j'avais rdv a l'hopital je ferai mieux d'y aller et de rester enfermée la bas ! j'ai pas compris pourquoi (puisque le tireur était dans l'école ?) mais j'ai préféré suivre le conseil - en allant vers l'hopital, c'est la que plein de gens commencaient a courir , et aussi les voitures de police sont arrivées ainsi que des ambulances, tout plein, ils ont bloqué la route ... j'ai demandé à un agent de sécurité et c'est la que j'ai compris l'ampleur de la chose - on m'a dit que le tireur était quelque part on se sait pas ou et qu'il était fou et tirait sur tout ce qui bouge. d'ou la nécessité de se réfugier quelque part.J'ai filé à l'hopital sans demander mon reste ! on nous a interdit d'en sortir jusqu'a environ 16 h. puis je suis rentrée chez moi a pied, j'ai allumé ma TV et la j'ai enfin vraiment saisi ce qui s'était passé.... voila comment je l'ai vécu ....
Habitués Zogu Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Je viens de faire le tour des médias sur le sujet de la fusillade de Dawson, et j'ai été absolument horrifié par un éditorial publié dans le journal The Globe and Mail par leur éditorialiste Jane Wong. Malheureusement le long texte de 4 pages est disponible uniquement en Anglais, mais à la lecture on découvre que la dame a identifié les causes de la fusillade selon "ses" critères.- Elle blâme la loi 101 ("the province's infamous language law") qui oppresse les jeunes anglophones et qui aurait forcé monsieur Gill à faire son Secondaire en Français. (Note: en fait, il a étudié en Anglais à Rosemère.)- Elle souligne le fait que le Québec marginalise (selon elle) ceux qui ne sont pas "pure-laine". Elle identifie tous les auteurs de fusillades (Gill, Fabrikant, Lépine). Dans le cas de Marc Lépine, elle prétend qu'il aurait été victime de racisme et forcé de changer son nom algérien, Garbi, en Lépine. ("He was a francophone, but in the eyes of pure laine Quebeckers, he was not one of them, and would never be.") Or, ce fait était totalement inconnu du public. Encore plus curieux, il aurait été refusé dans l'armée canadienne à cause de son nom. Or, ce n'est PAS une institution québécoise!- Elle blâme le système de CÉGEP, qui concentre les anglophones dans quelques gros établissements. ("And because English-speaking high-school graduates must go through the CEGEP system before university, Dawson funnels anglophone kids from across the city into one institution.") Or, le collège Dawson est de taille équivalente à celle des CÉGEP francophones, donc les étudiants anglophones ne sont pas plus "cordés" que les autres.- Pour tenter de soutenir sa thèse du racisme de la société québécoise, elle prend le temps de souligner le profil ethnique de chaque meurtrier ("Valery Fabrikant, an engineering professor, was an immigrant from Russia.", "Kimveer Gill(...) described himself as of "Indian" origin.", "Marc Lépine (...) was only half French-Canadian"). Je trouve cet argument dégoûtant et, justement, raciste.- Elle blâme la société québécoise ("A lot of people are saying: Why does this always happen in Quebec?"). Or, si elle consulte les archives des journaux, elle constatera qu'il y a eu des tueries dans la plupart des provinces (dans des écoles, des restaurants, des gares) et que le Québec n'a pas le monopole des désaxés.- Elle blâme le directeur du CÉGEP pour avoir donné une conférence de presse en Français aux journalistes. Les parents de certains élèves ne pouvaient pas comprendre le Français.Cet éditorial se trouve ici:http://www.theglobeandmail.com/servlet/sto...ational/?query=Détail ironique. Dans le même numéro du Globe and Mail, l'astronaute Marc Garneau a écrit un long texte où il explique qu'après avoir vécu pendant 25 ans en Ontario, il a développé une peur des Québécois, que les médias présentaient comme de véritable nazis. Il vivait, selon ses dires, dans "une bulle hors de la réalité". Ce n'est que récemment, après s'être installé au Québec, qu'il a découvert que nous ne sommes pas des dangereux fanatiques.
Habitués peanut Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 (modifié) zogu, est-ce que je peux dire que ça ne me surprend pas? Faire preuve d'autant de mauvaise foi, c'est un trait de caractère de certains canadiens anglais qui détestent profondément le Québec et les Québécois...et j'ai bien dit certains...je ne les mets pas tous dans le même panier, mais cette minorité nuit beaucoup à la bonne entente entre québécois et canadiens...Mais ce qui m'écoeure le plus, c'est qu'une maudite frustrée se sert de cette tragédie pour étaler sa haine des québécois...ça, c'est tellement petit! peanut Modifié 18 septembre 2006 par peanut
Habitués Curieuse Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Et dire quil y en a encore pour se surprendre du manque dharmonie entre les peuples dans ce « beau-grand-Canada-pacifique-uni-et-ouvert-à-tous »...Bullshit La réalité, la voici. Du racisme constant et de la hargne.Y serait peut-être temps quon décrisse
Habitués tof Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Ou plutôt qu'"ils" décrissent !!!Vivement que je puisse voter icitte moé...
Habitués Zogu Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Sans tomber dans les considérations politiques, je tenais à montrer ce lien car on a trop souvent taxés les Québécois de "paranoïaques", "délirants" ou "persécutés" dans ce forum. À moins que ce ne soit une hallucination collective, les articles récents des madames Kay et Wong dans les médias anglophones ne font que jeter de l'huile sur le feu.Le Globe and Mail n'est pas un journal de seconde zone; il est lu par des millions de Canadiens. De plus, l'éditorial en question a aussi été publié dans un journal de Vancouver.Dans La Presse, l'éditorialiste Michel Auger (un fédéraliste modéré et un journaliste avec une tête sur les épaules, ne l'oublions pas), a écrit un texte d'opinion dans lequel il se dit outré par l'éditorial de madame Wong et déçu par la direction du Globe and Mail. Non seulement l'article de madame Wong est rempli de détails inexacts, mais en plus, ses arguments sur le racisme sont déplorables et manquent singulièrement de goût.Les médias ont pris grand soin de ménager la famille du tueur, de ne pas les blamer pour le geste de leur fils. Ils auraient bien fait de ne pas blamer la société, et en particulier le peuple québécois, ses lois et ses institutions, pour le geste de Gill. À la limite, je pourrais considérer les arguments touchant à l'esthétique gothique, aux jeux vidéo violents et à la disponibilité des armes à feu. Mais dire que Gill a fait une fusillade à cause de la langue, du racisme présumé, et du réseau des CÉGEP, c'est trop!Mais bon dieu... que les Québécois ont le dos large dans les médias du Canada Anglais!!!
Habitués Petit-Prince Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Les médias ont pris grand soin de ménager la famille du tueur, de ne pas les blamer pour le geste de leur fils. Ils auraient bien fait de ne pas blamer la société, et en particulier le peuple québécois, ses lois et ses institutions, pour le geste de Gill. À la limite, je pourrais considérer les arguments touchant à l'esthétique gothique, aux jeux vidéo violents et à la disponibilité des armes à feu. Mais dire que Gill a fait une fusillade à cause de la langue, du racisme présumé, et du réseau des CÉGEP, c'est trop!Certains (et il est nécessaire de dire "certains"), Canadiens anglais refont ce que Gill a fait à sa manière : rejetter les torts sur la société... sur les autres.Là où le raisonnement de la crisse de cave ne tient pas la route, c'est que si Gill était vraiment une victime de l'immonde société francophone, de la loi 101, de ces crisses de "pure laine"... expliquez-moi pourquoi il est allé dans un collège ANGLOPHONE du centre-ville de Montréal ? Des Cégep francophones, c'est pas ça qui manque me semble ! Puis s'il y avait un geste symbolique à faire, c'était bien dans son dernier geste... or, mis à part de s'en prendre à des étudiants "normaux" (pour reprendre son expression), des anglophones pour la plupart... l'esprit revanchard, contre la société francophone, comment dire... ne saute pas vraiment aux yeux. Mais il faut rester calme aussi. Cette opinion n'est que le reflet d'une minorité et ça serait une erreur de partir en campagne contre les anglophones... ça serait donner raison à cette épaisse. On est mieux d'ignorer cela, de continuer à être ce que l'on est... puis si ça ne plait pas aux voisins, ils peuvent toujours quitter la confédération !
Habitués Curieuse Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 (modifié) Mais il faut rester calme aussi. Cette opinion n'est que le reflet d'une minorité et ça serait une erreur de partir en campagne contre les anglophones... ça serait donner raison à cette épaisse. On est mieux d'ignorer cela, de continuer à être ce que l'on est... puis si ça ne plait pas aux voisins, ils peuvent toujours quitter la confédération !Oh yeah?Pas sûre de ça moi. Il suffit de voyager un peu au Canada anglais en tant que Québécois pour sen rendre compte. Et même les francos-canadiens des provinces anglophones sont bourrés de préjugés du même genre face aux Québécois. Eux aussi sont influencés par le racisme ambiant de nos chers voisins. Ma belle-famille est franco-manitobaine et franco-ontarienne alors je sais de quoi je parles.Si cétait un événement isolé, je ne dis pas. Mais ce genre de propos revient constamment dans les médias anglophones. Les propos des journalistes et autres clowns à la Don Cherry ne sont quun reflet de lopinion publique générale. On passe sans cesse de lignorance au racisme le plus stupide sans rien connaître du Québec et sans même ny avoir jamais mis les pieds.Cest facile de se dire quon est au dessus de ça et quon choisit de lignorer. Mais quand ce genre de propos mensonger et diffamatoire revient sans cesse, le plus zen des Québécois finit inévitablement par peté une coche.Sil pouvait la pèter dans lisoloir dun bureau de vote, ça serait une bonne réponse à leur donner. Modifié 18 septembre 2006 par Curieuse
Habitués Petit-Prince Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Si cétait un événement isolé, je ne dis pas. Mais ce genre de propos revient constamment dans les médias anglophones. Les propos des journalistes et autres clowns à la Don Cherry ne sont quun reflet de lopinion publique générale. On passe sans cesse de lignorance au racisme le plus stupide sans rien connaître du Québec et sans même ny avoir jamais mis les pieds.Cest facile de se dire quon est au dessus de ça et quon choisit de lignorer. Mais quand ce genre de propos mensonger et diffamatoire revient sans cesse, le plus zen des Québécois finit inévitablement par peté une coche.Tu le dis toi-même : "dans les médias anglophones"... c'est un peu comme prendre en exemple le pathétisme de certaines analyses du Journal de Montréal et de prétendre qu'il s'agit d'un calque de la société québécoise. Bien évidemment que non ! Tu le sais, je le sais... tout le monde ici le sait !Oui, il s'agit d'une minorité... forte minorité et minorité agissante que l'on remarque beaucoup, comparé à une majorité silencieuse qui se situe à des lieues de ce genre de débat. Mais tout ceci n'est qu'un piège grossier dans lequel les plus virulents tombent comme des mouches sur de la viande faisandée. Mais nous n'avons rien à gagner de rentrer dans cet affrontement. Anyway, on parle de qui là ? D'autres journaleux qui manipulent l'information ? D'éditorialistes qui veulent se faire un nom en cassant du Québécois ? Cible facile qui plait à une partie de leur lectorat et qui justifie en partie leur existence. Mais sorti de là, foncer tête baissée sur eux nous apportera quoi ? La maigre satisfaction d'avoir brisé une "tête carrée" ? ... Dans le fond, ça serait joué à LEUR jeu ! C'est EUX qui mènent la danse si vous acceptez cela... et, comme toujours, ça se terminera par des culottes baissées lorsqu'il s'agira de voter... Maintenant, jouons à NOTRE jeu... celui de la société différente, pacifique, qui n'a pas d'a priori sur les Canadiens anglais (même si certains le mérite), qui se construit sur du positif et qui a tourné la page de l'affrontement qui n'a jamais donné qu'un seul gagnant : les fédéralistes.Gill était une victime de la société Québécoise de pure-laine ? Allons donc demander à la famille De Sousa, portugaise anglophone, ce qu'elle en pense ! Plus ça va, plus je suis convaincu qu'il faut vivre comme si nous avions déjà notre indépendance : laissons faire ce qu'ils veulent de leur côté, nous on va continuer notre chemin.
Habitués Curieuse Posté(e) 18 septembre 2006 Habitués Posté(e) 18 septembre 2006 Tu le dis toi-même : "dans les médias anglophones"... c'est un peu comme prendre en exemple le pathétisme de certaines analyses du Journal de Montréal et de prétendre qu'il s'agit d'un calque de la société québécoise. Bien évidemment que non ! Tu le sais, je le sais... tout le monde ici le sait !Ce que je sais, cest que Le Globe and Mail est loin dêtre une feuille de chou du genre du Journal de Montréal. Le Globe and Mail est plutôt un journal respecté et influent du même calibre que La Presse à Montréal. Et ce dont on parle ici cest dun éditorial cautionné par la direction de ce journal. Comme la déjà dit Zogu, ce journal nen est pas un de seconde zone et il est lu par des millions de canadiens. La comparaison est donc plutôt boîteuse.Oui, il s'agit d'une minorité... forte minorité et minorité agissante que l'on remarque beaucoup, comparé à une majorité silencieuse qui se situe à des lieues de ce genre de débat. Et quels sont tes critères pour affirmer cela? Moi je me base sur mes voyages là-bas (Manitoba, Ontario, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick) et sur ce que jentends et ce quon me raconte depuis 17 ans de la part de ma belle-famille franco-canadienne. Ils doivent connaître un peu le sujet, ils vivent au Canada anglais depuis 5 générations. Ce que je dis, cest quune majorité de Canadiens-anglais font la moue quand ils entendent le mot Québec. Soit par ignorance, soit par racisme, soit par habitude, mais le Québec et les québécois ont et ont toujours eu une connotation négative au Canada anglais. Et ça, cest pas moi qui lai inventéMais tout ceci n'est qu'un piège grossier dans lequel les plus virulents tombent comme des mouches sur de la viande faisandée. Mais nous n'avons rien à gagner de rentrer dans cet affrontement. Anyway, on parle de qui là ? D'autres journaleux qui manipulent l'information ? D'éditorialistes qui veulent se faire un nom en cassant du Québécois ? Cible facile qui plait à une partie de leur lectorat et qui justifie en partie leur existence.On peut légitimement être offusqué de tels propos et le dire sans pour autant être ou se faire comparer à des fanatiques frustrés paranoïaque en manque daffrontement ou encore à des mouches virulentes attirées par la viande avariéeMichel Auger, à ce que je sache, nappartient pas à cette catégorie. De plus, je préfère nettement quelquun qui va soffusquer de propos racistes plutôt que quelquun qui va se mettre la tête dans le sable en ignorant ce quil a entendu. Mais sorti de là, foncer tête baissée sur eux nous apportera quoi ? La maigre satisfaction d'avoir brisé une "tête carrée" ? ... Dans le fond, ça serait joué à LEUR jeu ! C'est EUX qui mènent la danse si vous acceptez cela... et, comme toujours, ça se terminera par des culottes baissées lorsqu'il s'agira de voter... Mais personne ici na parlé de briser « une tête carrée »! On parle ici dindignation face à des propos diffamatoires qui sont hélas, trop souvent répétés. Jouer leur jeu comme tu dis aurait été de les diffamer eux-mêmes et de sortir tous les préjugers racistes sur leur compte. Ce qui aurait eu pour résultat de déclencher une escalade dinsultes. Or, ce nest PAS le cas. Maintenant, jouons à NOTRE jeu... celui de la société différente, pacifique, qui n'a pas d'a priori sur les Canadiens anglais (même si certains le mérite), qui se construit sur du positif et qui a tourné la page de l'affrontement qui n'a jamais donné qu'un seul gagnant : les fédéralistes.Rectifier des déclarations diffamatoires et rétablir les faits ne sont pas des actes qui mène automatiquement à laffrontementCest juste se respecter.Plus ça va, plus je suis convaincu qu'il faut vivre comme si nous avions déjà notre indépendance : laissons faire ce qu'ils veulent de leur côté, nous on va continuer notre chemin.Oui. Et laissons faire le racisme et il disparaitra. Laissons faire les bullies dans les cours décole et ils renonceront à lintimidation.Laissons faire linnaceptable et tout se règlera.Comme par enchantement
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