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Cherry, la consanguine plouc lyrique urbaine

:lol::lol::lol:

jimmy

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  • Habitués
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Bah, on peut parler des régions, DES régions... UNE à la fois, en la nommant. Ça évite les généralisations excessives. Sinon, on accepte les termes du débat et on balance allègrement tous les patelins dans la même marmite: allez hop, Matagami, Mont-Laurier, Acton Vale, Bonaventure, Rimouski, La Malbaie, Saint-Tite... ce n'est pas Montréal, donc c'est "la" région. Laquelle? Peu importe, c'est du pareil au même.

Très utile pour que les immigrants se fassent une idée, même imprécise, de ce qui existe au Québec.

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Posté(e)

Bah, on peut parler des régions, DES régions... UNE à la fois, en la nommant. Ça évite les généralisations excessives. Sinon, on accepte les termes du débat et on balance allègrement tous les patelins dans la même marmite: allez hop, Matagami, Mont-Laurier, Acton Vale, Bonaventure, Rimouski, La Malbaie, Saint-Tite... ce n'est pas Montréal, donc c'est "la" région. Laquelle? Peu importe, c'est du pareil au même.

Très utile pour que les immigrants se fassent une idée, même imprécise, de ce qui existe au Québec.

Tsé, l'expression "les régions" est utilisée couramment, et pas seulement par des Montréalais, mais par des gens... des régions justement, qui cherchent eux-mêmes à se distinguer de la grande ville arrogante qu'est Montréal, la seule métropole du Québec. En plus, un peu comme à Paris, beaucoup d'habitants de Montréal viennent eux-mêmes des régions!

Oui, ces régions sont toutes différentes les unes des autres, mais elle sont liées d'une certaine manière: campagne, nature, espace, calme... et villes à taille humaine et petits villages. Non, il ne faut pas généraliser, mais un petit village reste un petit village, avec ses avantages mais aussi ses inconvénients. L'absence d'anonymat en est un, en tout cas pour moi. Et la rareté des immigrants quand on compare à Montréal (un tier de la population) explique que parfois, il y a un petit choc culturel, d'un côté comme de l'autre. On peut transposer ça partout dans le monde.

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Une collègue, sachant mon nom de famille, m'a dit que je venais sûrement de Chateauguay. Je lui ai dit non MAIS mes grands-parents viennent de là,

Hein, tu veux dire que t'as des origines dans le 450 ? :P

Yep! Non seulement j'ai des origines là, mais j'ai grandi dans le 450! :P

Mais bon, ça se soigne tu sais, et maintenant, je crois que je suis guérie... ;):lol:

Heu Cherry, dans ce temps-là (*voix chevrotante*) c'était encore le 514, tsais! :P

  • Habitués
Posté(e)

Yep! Non seulement j'ai des origines là, mais j'ai grandi dans le 450! :P

Mais bon, ça se soigne tu sais, et maintenant, je crois que je suis guérie... ;):lol:

Heu Cherry, dans ce temps-là (*voix chevrotante*) c'était encore le 514, tsais! :P

Ah oui, c'est vrai. Ouf, l'honneur est sauf, j'ai grandi dans le 514... :kloobik: :lol:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bah, on peut parler des régions, DES régions... UNE à la fois, en la nommant. Ça évite les généralisations excessives. Sinon, on accepte les termes du débat et on balance allègrement tous les patelins dans la même marmite: allez hop, Matagami, Mont-Laurier, Acton Vale, Bonaventure, Rimouski, La Malbaie, Saint-Tite... ce n'est pas Montréal, donc c'est "la" région. Laquelle? Peu importe, c'est du pareil au même.

Très utile pour que les immigrants se fassent une idée, même imprécise, de ce qui existe au Québec.

Tsé, l'expression "les régions" est utilisée couramment, et pas seulement par des Montréalais, mais par des gens... des régions justement, qui cherchent eux-mêmes à se distinguer de la grande ville arrogante qu'est Montréal, la seule métropole du Québec. En plus, un peu comme à Paris, beaucoup d'habitants de Montréal viennent eux-mêmes des régions!

Oui, ces régions sont toutes différentes les unes des autres, mais elle sont liées d'une certaine manière: campagne, nature, espace, calme... et villes à taille humaine et petits villages. Non, il ne faut pas généraliser, mais un petit village reste un petit village, avec ses avantages mais aussi ses inconvénients. L'absence d'anonymat en est un, en tout cas pour moi. Et la rareté des immigrants quand on compare à Montréal (un tier de la population) explique que parfois, il y a un petit choc culturel, d'un côté comme de l'autre. On peut transposer ça partout dans le monde.

Oui c'est sûr... mais tu vois, nous avons encore cette fixation sur les petits villages... alors que la population des régions est plutôt urbaine (concentrée dans les villes moyennes). De ces villes, celles qui ont un Cégep ou (surtout) une Université ont vraiment une ambiance différente. De là l'importance de dire: parle-t-on du village de 300 habitants au coucher de soleil merveilleux et au chomage endémique, ou bien de la ville industrieuse et culturelle qui attire les étudiants africains? Et même là... on peut difficilement comparer La Malbaie et Magog... qui sont pourtant deux "villes moyennes" en région...

Je dirais que ceux qui visent les villages ou les villes de moins de 5000 habitants s'embarquent dans un projet autrement plus complexe et risqué. Comme tu dis Cherry, c'est vrai pour le Québec et c'est vrai pour le reste du monde. Immigrer dans un espace social restreint demande d'avoir une personnalité très positive, charismatique même, sans quoi on demeure un étranger même après 10 ans...

ps: Je n'ai pas peur de le dire, j'habite au Bic depuis 2 ans et demi.. et je ne suis pas encore considéré comme une personne "de la place". Or mon cercle social s'étend lentement. Les caissières du Richelieu ont enfin commencé à nous reconnaître et à se souvenir que nous ne sommes pas des touristes. C'est long, faut être patient... mais justement, la patience n'est-elle pas l'une des qualités nécessaires à la réussite d'une immigration (ou même d'un simple "changement de région" / relocalisation)?

Modifié par Zogu
  • Habitués
Posté(e)

ps: Je n'ai pas peur de le dire, j'habite au Bic depuis 2 ans et demi.. et je ne suis pas encore considéré comme une personne "de la place". Or mon cercle social s'étend lentement. Les caissières du Richelieu ont enfin commencé à nous reconnaître et à se souvenir que nous ne sommes pas des touristes. C'est long, faut être patient... mais justement, la patience n'est-elle pas l'une des qualités nécessaires à la réussite d'une immigration (ou même d'un simple "changement de région" / relocalisation)?

De moment où tu n'en fais pas une maladie, ça va. De toute façon, est-ce si grave d'être considéré comme différent? Moi je trouve ça beau la différence... :wub:

Quel que soit l'endroit où l'on va, on ne se fait pas des amis en cinq minutes, ça prends du temps. Le hic, c'est que dans un village, cette solitude pèse plus car les autres ne sont pas seuls eux, et on le sait.

Pour faire une analogie: j'ai déjà travaillé dans une petite boîte télé et j'ai trouvé ça pénible, parce que la gang était tissée serrée et je n'arrivais pas à y trouver ma place (je n'avais pas étudié à Jonquière mais à l'UQAM, quelle tare! :glups:), d'autant plus qu'il suffise que tu n'aimes pas un collègue pour que l'ambiance soit insupportable. Maintenant, je travaille dans une immense boîte, et je préfère. Il y a plusieurs collègues que je ne blaire pas et vice-versa, mais c'est pas grave: on réussit à s'éviter, et je me tiens avec ceux avec qui ça clique. L'anonymat me plaît. :rolleyes:

  • Habitués
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C'est bien ce que je dis : faut changer de lecture ! :P

C´est dur hein ! quand on voudrait qu´elle se tire celle-là !!!! :lol::lol:

En fait je préfère réagir aux sujets utiles aux immigrants, sinon je pense que les polémiques sont justement faites pour les ploucs des villes et des campagnes. :lol::lol:

Plaît-il? :huh:

C'est drôle parce que si on positivise tout, vous nous le reprochez. Et quand on admet qu'il y a aussi du négatif, en ville comme en campagne, vous nous le reprochez aussi. Finalement, on n'en sort pas...

Tiens, parlons de la beauté des villages, c'est un beau sujet et il n'y aura pas de polémique, que du lisse. Et évitons de généraliser: les villages ne sont pas tous beaux également...

Cherry, la consanguine plouc lyrique urbaine :w00t:

Si j´ai apporté mon témoignage, c´est parce-que je vis près du village concerné et que je suis une personne honnête, quand ça ne va pas je le dit et inversement.

Inutile de changer de lecture dans ce cas précis, l´accueil peut être différent envers une personne ou une autre comme d´un village à un autre.

Je ne crois pas avoir reproché quelque-chose !!!

Je ne pense pas non plus qu´on puisse dire que tout est positif ou négatif.

Si vous relisez bien mon texte, il n´est en aucun cas une invitation à venir s´installer en région, je ne prendrais pas ce risque.

laulau, non consanguine mais plouc de campagne :lol:

  • Habitués
Posté(e)

Il y a une nuance à faire entre l'accent et le vocabulaire utilisé, entre dire simplement les choses et les exprimer avec de belles phrases bien brodées. Qu'on veuille l'admettre ou non, les Français sont plus à l'aise à ce niveau, non pas parce qu'on est plus cons, mais parce que pendant que vous vous regardiez le nombril et vous écoutiez parler, nous en avait bien d'autres chats à fouetter, à commencer par faire avec les Anglais et se battre pour survivre. Normal que le niveau de langage ne soit pas le même...

nombreuses interventions m'on parues intéréssantes même les plouc plouc plic plic de 2 gaie lurons.....MAIS

CHERRY j'apprécie régulièrement ta spontanéité et ta franchise , mais ça je ne peux le laisser passer !

qui a dit :

- MER** au anglais lors d'une bataille ? :grrr:

Et puis

-Messieurs les anglos tirés les premiers ? :hi:

Et

-bonjour cherie , aujourd'hui j'en aient zigouillés 15 :chris:

(bon celle la n'est pas trés connue car c'etait un lointain aïeul )

mais plus sérieusement , je suis peu être a l'aise qu'en je m'exprime en bon francais de chez nous , mais je n'ai pas peur de reconnaitre que cela soit moi qui suis mal à l'aise face à des québécois , j'essaie de gommer un peu mon accent , de glisser une ou deux éxpréssions locales ( lol , char , .....) bref on s'adaptent du moins on essayent fortement :gna:

  • Habitués
Posté(e)

Perso, outre ce qui a été dit, je trouve l'article très partial, afin d'en rajouter.

Déjà le journaliste qui dit "Ces Belges, qui ont la nationalité canadienne depuis plusieurs années..." oriente le lecteur, pourquoi ne pas dire "Ces Québecois d'origine belge..."

Pour moi, c'est une vraie caricature, même si c'est basé sur une expérience véridique.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Jimmy

Euh attention la, beaucoup de Québécois qui vont dire cela (que l'on parle mal) sont en fait complexé devant les Francais. Ce n'est pas nécessairement positif.

Je suis pas d'accord.

Moi j'aime beaucoup quand les québécois jurent et je me sens pas complexé pour autant. On peut aimé des choses sans se sentir complexé. Derrière les choses que l'on aime, il y a aussi parfois du rêve.

Zogu

Étonnant, surtout quand on sait que Rimouski est une ville universitaire avec des étudiants du Cameroun et de l'Inde. Et tu parlais à ton copain de manière normale et sans hurler???

Je sais que Rimouski est une ville universitaire qui recoit énormément d'étudiant étranger. J'en ai fait partie donc je les ai beaucoup cotoyé les étudiants du ségégal, du togo, du cameroun de la cote d,Ivoire, du mexique du pérou et les autres car je ne vais pas tous les citer....

Et oui je parles normalement si le francais de francais c'est normal, mais je peux concevoir, sans que ca me dérange et que je crie au scandale, qu'il puisse être anormal pour d'autres. :)

Et je ne crie pas dans la rue, je n'aime pas porter l'attention sur moi comme je n'aime pas non plus que les autres portent leur attention sur eux.

Zogu

Peut-être devrions-nous sortir des anecdotes où il a été question de choses positives comme l'inclusons, l'accueil, la compassion.

Dans ce genre de chose, tout le monde est très généreux, et ne suffit pas pour moi pour jauger le sentiment des gens face réellement aux autres.

Je pourrais te parlais de belles histoires d'ouvertures à Rimouski, car il y en a, mais je pourrais aussi t'en parlais de très déguelasses, car il y en a aussi.

Faut arrêter, les régions ici, ne sont pas différentes des régions des autres pays. C'est pas plus ouvert, ni plus fermé.

Il faut seulement avoir de la patience et des points en commun pour engager la communication pour pouvoir se faire accepter.

Zogu

Nous en avions déjà parlé sur immigrer.com (et je remercie ceux qui ont envoyé un don à ces étudiants malchanceux). Alors, Rimouski est-elle une ville de ploucs racistes?

...

Je ne le prends pas personnel. Je n'aime juste pas le négativisme crasse et la généralisation à outrance.

J'ai sorti une anecdote dans la suite de celle que j'ai faite sur mes parents en campagne en France.

Quand on arrive quelque part, les gens qui ne t'ont pas cotoyé ou jamais cotoyé des gens différents peuvent être méfiants. Et quelque part c'est normal et ca me dérange pas.

Je persiste à dire, ils étaient ploucs, que ca te plaise ou non. Tu n'y étais pas donc tu peux même pas faire un commentaire sur leur éventuelle ploucité, moi oui.

Et cette situation était significative pour expliquer cela, "je ne connais pas - je me méfie". C'est ce qu'ils ont fait.

Pour le raciste, c'est toi qui le dit. Moi j'en ai pas parlé. Moi j'ai parlé de méfiance. Et ca ne m'a pas dérangé, j'ai trouvé ca pittoyable. Aussi, je n'ai traité de ploucs que ce petit groupe.

Alors si tu veux généraliser, fais le si ca te plait, mais ne dis pas que c'est moi qui l'est dit, je n'apprécie que très peu ce genre de généralisation sur mes pensées

Modifié par rimouski29
  • Habitués
Posté(e)

Je pense que c'est un peu partout dans n'importe quel pays, c'est culturel chez l'Homme d'être un peu effrayé par l'Etranger. Sans doute que selon les communautés on est plus ou moins ouverts. D'ailleurs on vante souvent la simplicité et l'abord facile par le Québécois. Dernièrement je me baladais dans une minuscule vente de garage et alors que je parlais à un vendeur une madame qui passait là m'a sauté dessus gentiment parce que je parlais avec un accent (sa fille a émigré en France à cause d'un Français :P ).

Ca se peut qu'il y ait des ploucs à Saint-Magloire comme dans des quartiers huppés de Montréal. En 2002 j'étais allé dans un BB d'un quartier chic anglais de Montréal (me souviens plus du nom) et le Québécois francophone montréalais pure laine niaisait (certes gentiment) mon épouse parce qu'elle avait toujours vécu à Laval, et pour lui Laval c'était la "campagne" (ie les ploucs :P ) parce qu'à son époque c'était juste des champs.

De toute façon c'est bien connu qui si on cherche dans sa vie l'anonymat on va pas dans les bleds paumés on va dans les grandes villes où l'indifférence est plus importante.

  • Habitués
Posté(e)
Heu Cherry, dans ce temps-là (*voix chevrotante*) c'était encore le 514, tsais!

Ah oui, c'est vrai. Ouf, l'honneur est sauf, j'ai grandi dans le 514...

Pfff, ah la belle excuse :P

jimmy

  • Habitués
Posté(e)

Et le JDQ en rajoute une couche aujourd'hui :

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...614-083803.html

Accueillir des immigrants dans les villages

Les «pure laine» sont loin d'être prêts

Karine Gagnon - Le Journal de Québec

14/06/2006 08h38

«C'est farfelu de penser à intégrer des immigrants dans un milieu aussi fermé et cohésif que peut l'être un village, parce que les gens doivent d'abord être prêts à accueillir les nouveaux venus et que des mentalités, ça ne se change pas du jour au lendemain.»

Originaire lui aussi de la Belgique, Jacques Vandersleyen, consultant et enseignant qui habite Pintendre, en banlieue de Lévis, s'est dit peu étonné d'apprendre qu'une famille belge se dise victime de xénophobie, à Saint-Magloire, dans Bellechasse.

La famille en question, les Trusewicz, a répondu à l'appel «de la grande séduction» menée par un comité de bénévoles et la mairie de cette municipalité, tel que rapporté dans la livraison du Journal de samedi. Elle a emménagé à Saint-Magloire, il y a un an, et n'est pas parvenue à trouver de la clientèle pour sa résidence pour personnes âgées.

Les Trusewicz affirment que ce sont les fausses rumeurs et les méchancetés qui circulent à leur sujet qui en sont responsables, ce qu'ont vivement démenti les autorités municipales et les bénévoles engagés dans le comité d'accueil des nouveaux venus. La sortie de ces immigrants a d'ailleurs suscité de nombreuses réactions, certains ex-citoyens du comté ayant signalé les difficultés qu'ils ont vécues eux aussi à s'y intégrer.

Pas prêts

Selon M. Vandersleyen, chargé de cours à l'Université du Québec à Lévis et à Rimouski, il est clair que la xénophobie existe et «que c'est absolument crapuleux dans les petits milieux». «Si ces villages se sont vidés, estime-t-il, c'est parce que ces gens ne se sont pas renouvelés et qu'il n'y a jamais eu de grande diversification. Là, ils sont aux abois et veulent accueillir des immigrants, sauf qu'ils ne sont pas prêts à le faire.

«Même mon fils, pourtant né ici au Québec, en est victime et se fait traiter encore aujourd'hui de fils de sale immigrant, témoigne M. Vandersleyen. Je reste persuadé que de faire venir des immigrants au Québec est une erreur de stratégie de la part des gouvernements tant québécois que canadien», signale cet enseignant.

«Le filtre de l'exclusion jouera davantage en faveur du rejet que de l'intégration. A-t-on dénombré la quantité d'ingénieurs et de médecins qui font du taxi pour gagner leur vie parce que leurs compétences ne sont pas reconnues. Il faut préparer les gens d'ici avant de penser à accueillir des immigrants, sinon ça ne mène à rien.»

Salaire minimum

Lui-même doit encore se battre pour voir ses compétences reconnues. L'été, malgré sa maîtrise en gestion de l'Université du Québec et son expérience comme consultant ferroviaire à l'étranger, il doit encore aujourd'hui se tourner vers des emplois de plongeur dans des restaurants. Il gagne alors le salaire minimum et travaille de nombreuses heures.

«J'ai même dû m'exiler en France pendant trois ans parce que c'est là que j'ai réussi à trouver un emploi, raconte-t-il. Mes compétences y étaient reconnues plus qu'ici, ce qui n'est pas normal, je pense.»

  • Habitués
Posté(e)

mais plus sérieusement , je suis peu être a l'aise qu'en je m'exprime en bon francais de chez nous , mais je n'ai pas peur de reconnaitre que cela soit moi qui suis mal à l'aise face à des québécois , j'essaie de gommer un peu mon accent , de glisser une ou deux éxpréssions locales ( lol , char , .....) bref on s'adaptent du moins on essayent fortement :gna:

Votre accent, on le comprend et, pour ma part en tout cas, on l'apprécie. Vous n'avez pas à le gommer. Et si l'envie vous prends d'utiliser un mot québécois comme "char", okay, mais on ne vous en tiendra pas rigueur si vous utiliser le mot "bagnole" ou "voiture". ;)

Tout ce que je voulais dire, c'est que moi ça ne me surprends pas qu'on dise que les Français parle mieux: c'est vrai jusqu'à un certain point. Je ne parle pas de l'accent ou d'un mot comme "char", mais d'avoir le mot juste dans toutes circonstances, d'avoir un certain talent pour exprimer parfaitement sa pensée. Or, cette différence s'explique par le contexte socio-culturel, pas par une quelconque tare congénitale.

Et le JDQ en rajoute une couche aujourd'hui

Ouais ben là, je commence à trouver qu'ils exagèrent. <_<

Posté(e)

Si j'ai bien compris ils existent encore chez certains Québécois un complexe d'infériorité vis à vis des Français !

  • Habitués
Posté(e)

Si j'ai bien compris ils existent encore chez certains Québécois un complexe d'infériorité vis à vis des Français !

Correction:

Certains québécois envient la manière de construire de belles grandes phrases qu'ont les Français, ils envient la fluidité du discours.

Ils envient aussi certains aspects de la culture française. Parfois de manière réaliste... et parfois avec une vision romantique de la "douce France".

Pour ma part, je suis conscient que le Québec a des défis linguistiques à relever, mais je suis aussi conscient que notre manière de nous exprimer n'a aucune incidence sur la qualité de nos réalisations, sur le génie de nos bâtisseurs, sur l'inspiration de nos artistes, sur l'étincelle de nos scientifiques. Nous n'avons plus à faire nos preuves.

  • Habitués
Posté(e)

Si j'ai bien compris ils existent encore chez certains Québécois un complexe d'infériorité vis à vis des Français !

Tu me cherches?

NON, je ne suis PAS complexée face aux Français, mais alors pas du tout!

J'ai expliqué les raisons de ces différences, je ne reviendra pas là-dessus.

Posté(e)

Si j'ai bien compris ils existent encore chez certains Québécois un complexe d'infériorité vis à vis des Français !

Correction:

Certains québécois envient la manière de construire de belles grandes phrases qu'ont les Français, ils envient la fluidité du discours.

Ils envient aussi certains aspects de la culture française. Parfois de manière réaliste... et parfois avec une vision romantique de la "douce France".

Pour ma part, je suis conscient que le Québec a des défis linguistiques à relever, mais je suis aussi conscient que notre manière de nous exprimer n'a aucune incidence sur la qualité de nos réalisations, sur le génie de nos bâtisseurs, sur l'inspiration de nos artistes, sur l'étincelle de nos scientifiques. Nous n'avons plus à faire nos preuves.

Tres beau morceau d'anthologie !

Une véritable perle !

C'est ce qu'on appelle ne pas cultiver un complexe d'infériorité vis à vis du Français !

  • Habitués
Posté(e)

Si j'ai bien compris ils existent encore chez certains Québécois un complexe d'infériorité vis à vis des Français !

Ah Arslan, que ce qui serait le forum sans tes interventions éclairés :rolleyes:

J?adore te lire :lol:

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