Habitués Passemots Posté(e) 5 novembre 2003 Habitués Posté(e) 5 novembre 2003 Curve,Les postes de chargé de recherche sont des postes non syndiqués. Ils sont souvent occupés par des étudiants au doctorat ou post-doc en attente d'une charge d'enseignement ou d'un emploi dans le privé.Ce n'est pas l'Université qui engage, mais un centre de recherche dirigé par un ou plusieurs professeurs-chercheurs bénéficiant de subventions pour leurs projets de recherche et c'est toujours clair que le centre dépend des organismes subventionnaires pour s'autofinancer. Je suis encore en lien d'emploi avec l'univeresité (invalidité permanente). Je garde contact avec mes ex-collègues de travail et avec les étudiants et les profs de la Fac.Passemots Citer
Invité Posté(e) 5 novembre 2003 Posté(e) 5 novembre 2003 Comme d'autres, nous nous posons la question du retour (provisoire ou définitif) en France. C'est en effet une des "éventualités" d'un projet d'installation à l'étranger. A un moment donné, il est naturel (et productif) de comparer les avantages et inconvénients du pays d'origine et du pays d'accueil. A cet égard, je souscris aux remarques qui ont été faites par le couple qui a décidé de repartir vers l'Hexagone. Parfois, en effet, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Et, somme toute, il n'est pas aberrant que l'on ne veuille pas tout sacrifier à un objectif. C'est même parfois une preuve de sagesse de renoncer. Chaque cas est différent : l'immigrant-type n'existe pas. C'est pourquoi un tel forum me semble utile. Merci à tous pour vos encouragements. On va continuer de se battre. Et si nous devons échouer, ce ne sera pas faute d'avoir essayé. Au moins, nous aurons passé un bel automne...A qui de droit : La technologie, fut-elle "high" et américaine, n'est qu'un élément parmi d'autres quand il s'agit d'évaluer l'efficacité d'un système de santé. Bizarrement d'ailleurs, celui des Etats-Unis comme du Canada ne sont pas réputés être parmi les plus "performants" à l'aune de la masse sans cesse grandissante de la population qui en est exclue (et ce jugement émane d'officines peu susceptibles de partialité, comme l'OCDE...). Penser que l'on peut à peu près tout résoudre par la technologie est, je le crains, une aporie. Citer
Invité Posté(e) 5 novembre 2003 Posté(e) 5 novembre 2003 mon salaire devait suffire pour subvenir aux besoins d'une famille de quatre personnes Salut,Pour info et curiosité, c'est quoi ton salaire coupé en deux?T'es au salaire minimum?Moi, ça fait 2 ans 1/2 que je suis ici. J'ai toujours bossé seul pour ma famille (on est 5 en tout) Je suis passé par 10, 11, 9.75 et maintenant 12$/H et je m'en sors plutôt bien, avec un loyer, etc... à payer.Faut pas oublier qu'on a les allocations familiales, etc.Bye et bon courage aussi! Citer
Habitués Redflag Posté(e) 5 novembre 2003 Habitués Posté(e) 5 novembre 2003 Salut la gang, Penser que l'on peut à peu près tout résoudre par la technologie est, je le crains, une aporie. Oh tabarnouche ! Alors lô, lô... L'a fallu que je sorte le dico ! Aporie, aporie, a-p-o-r-i-e. Ça y est je l'ai, avec en plus un peu d'histoire de la philosophie : "Aristote dénombre quatorze variétés de cas dans lesquels il est impossible de choisir entre deux raisonnements contraires mais pourtant également valides sur une même question. C'est sur ces impossibilités de jugement que se fonde le scepticisme de Pyrrhon. À partir de Kant, le terme aporie désigne une difficulté logique sans solution."Terme que ton épouse avait traduit par "galère" (pour que tout le monde comprenne bien !) Bon, simplement, j'espère que votre situation va s'arranger. Les fac recrutent pas mal en ce moment, tu pourrais peut-être trouver quelque chose d'autre. Mais je comprends votre déception, c'est vraiment un coup de malchance. Redflag Citer
Habitués Maeganna Posté(e) 4 décembre 2003 Habitués Posté(e) 4 décembre 2003 Merci Red Flag ! ça m'évitera de sortir le dico et je m'endormirais moins bête ce soir!! Citer
Invité Posté(e) 5 décembre 2003 Posté(e) 5 décembre 2003 Bon courage à tous les 2, je comprends tout à fait votre désarroi et votre coup de gueule. Ni Laure ni son mari, n'avez à regretter le choix que vous avez fait en venant ici. Il était prometteur, même si à la longue les contraintes n'ont fait que s'accroitre et rendre disproportionné (même en 1 mois et demi de présence) le rapport avantages et inconvénients de rester.Il est vrai que si j'avais eu un poste de chargé de recherche à l'université bien rémunéré, et même soumis à subvention, je ne me serais jamais douté d'un éventuel risque de voir ma rémunération chuter de 50% encore plus si cette subvention est accordée par le gouvernement fédéral. Ce manque à gagner a manifestement du être connu des services qui t'ont recruté avant ta venue. Bien sûr, c'est sans certitude que j'avance cela, mais avec un certain doute quant à la sincérité de leur engagement.Serais-tu prêt à changer d'université si tu en avais la possibilité, en as-tu le droit? Et serais-tu prêt à changer de coin si une autre université du Québec ou même celle d'Ottawa pouvait répondre favorablement à tes aspirations? Parce que si c'était le cas tu pourrais proposer tes services ailleurs, si et seulement si une université peut en cacher une autre dans ton domaine et si bien sûr tu trouves l'investissement rentable.En tant que chercheur invité et infirmière sans permis de travail, je comprends qu'aucun de vous deux ne peut travailler dans un autre cadre, d'un point de vue légal, et que votre marge de manoeuvre est plus que serrée. C'est la raison pour laquelle vous ne devez pas parler d'échec ni vous culpabiliser pour avoir cherché à aller plus loin et vous y êtes parvenus. D'ailleurs, même dans l'éventualité où vous étiez amenés à rentrer, là encore ce ne serait que la poursuite de votre cheminement dans la vie, une avancée propre à vous.Sandra Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.