Habitués ebsline Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 Après avoir permis l'éclosion de zones de non-droit, où même la police ne met plus les pieds depuis des années, où les bandes armées et de plus en plus organisées font leur loi, intimidant les résidents, terrorisants les plus faibles, voilà que la réalité saute à la face de l'état français.Vente de drogue à grande échelle, quasi-libre circulation d'armes, viols collectifs fréquents que les médias français osent appeler presque gentiment des "tournantes", extorsion, intimidation, voilà la réalité de certaines banlieues françaises.De brillants ministres de la sécurité publique, dans les années 80, envoyaient des consignes aux policiers en leur demandant de faire moins de patrouilles dans certains quartiers, car la simple présence de l'uniforme était vu comme une provocation à l'égard de ses mêmes jeunes. Comprenez : "ils ne pouvaient plus exercer librement leurs activités criminelles". Comme l'a très bien dit Willy, ces bandes refusent de suivre les règles et la loi d'un état qu'ils ne reconnaissent pas comme le leur.Non contents d'avoir fait plier la loi et l'ordre, les bandes de criminels s'en prenaient aussi à tout ce qui pouvait représenter l'état français : pompiers, ambulanciers et médecins. Dans plusieurs "points chauds", les pompiers et les médecins ne se déplaçaient même plus sans être accompagnés par la police ! Un comble !Après des années 80 et 90 où l'ordre républicain ne pouvait plus s'exercer sur l'ensemble du territoire, un ministre, Nicolas Sarkozy, a le courage de mettre ses culottes et d'adopter un discours que beaucoup attendaient. Mais la France revient de loin, après vingt années de laisser-aller, il est très difficile de corriger le tir.Évidemment, les "princes" des banlieues, ceux qui roulent en BMW grand-luxe, accompagnées par des filles, souvent mineurs, qui leur obéissent au doigt et à l'?il, n'ont pas envie de renoncer à leur train de vie princier aussi facilement. L'ordre envoyé à leurs "soldats" sont clairs : il ne faut pas redonner le territoire ainsi gagné à l'ordre républicain. Alors, le moindre incident, le moindre prétexte est bon pour déclencher des émeutes, briser, saccager, brûler... et en général, cela se termine par un statu quo : la police rentre au poste, et les jeunes arrêteront de saccager. Il se trouvait même des situations où il était question de véritables négociations entre les délinquants et la municipalité. Les délinquants, représentés par des associations de quartiers, demandaient au maire de leur laisser le champ libre en échange de l'arrêt des affrontements. Cette situation dure depuis des années... mais voilà qu'un ministre a décidé de ne plus laisser faire.Hier matin, je parlais au téléphone avec un ancien collègue qui travaille maintenant au ministère de l'Intérieur. Il était surpris de la réaction des Français. D'habitude, en de telles circonstances, outre quelques messages d'insultes, ils reçoivent pas mal de soutiens, mais venant du 16e arrondissement, de Versailles et du Vézinet... mais, de manière assez surprenante, les messages de soutien, cette fois, viennent des habitants des banlieues eux-même ! Il me parlait de centaines de messages arrivant chaque jour, venant même d'immigrés, qui exhortent Sarkozy de continuer son action. Ces gens semblent exaspérés, à bout ! Ce sont LEURS voitures que l'on brûle, LEURS commerces que l'on saccage... Il faut que les Français réalisent une chose, c'est que le laisser-aller à fait en sorte qu'aujourd'hui, le Front National est devenu le premier parti ouvrier de France et qu'il arrive en tête dans certaines de ces banlieues... non pas parce que les résidents des cités sont devenus racistes ou extrémistes, mais parce qu'ils sont à bout. Le drame, c'est que je vois difficilement comment la situation peut s'améliorer.Pauvre France...(En passant, je ne suis pas un supporter de Sarkozy). +1Hélas je ne peux que confirmer ce passageÉvidemment, les "princes" des banlieues, ceux qui roulent en BMW grand-luxe, accompagnées par des filles, souvent mineurs, qui leur obéissent au doigt et à l'?il, n'ont pas envie de renoncer à leur train de vie princier aussi facilement. L'ordre envoyé à leurs "soldats" sont clairs : il ne faut pas redonner le territoire ainsi gagné à l'ordre républicain. Alors, le moindre incident, le moindre prétexte est bon pour déclencher des émeutes, briser, saccager, brûler... et en général, cela se termine par un statu quo : la police rentre au poste, et les jeunes arrêteront de saccager. car ayant vécue en banlieue chic parisienne repaire de ces princes car eux evidemment ne vivent pas en banlieue nord....
Invité Posté(e) 6 novembre 2005 Posté(e) 6 novembre 2005 Qui aurait pu imaginer que l'immigration allait litteralement imploser sur la scene francaise et marquer sa presence d'une maniere violente sur le sol francais en faisant valoir sa double appartenance .On assiste a une sorte de paradoxe historique: au moment ou l'on observe la volonte d'integration de la majorite des jeunes immigres, force est de constater qu ' un sentiment de dette vis a vis du pays d'origine persiste incontestablement.L'histoire de 'l'immigration est tres complexe en France, contre une classe politique figee sans propositions autres que les mesures policieres contre les mauvais et l'assimilation progressive des '' bons'' il fallait poser des questions nouvelles ,faire admettre la necessite d'accepter ''le fait immigrer'' et de proposer des voies nouvelles dans le sens de l'integration, des droits politiques etc...Les defenseurs de l'immigration marquent incontestablement des points quand ils reecrivent a leur avantage l'histoire sociale recente de l'immigration :insecurite,emploi, protection sociale, logement etc...
Invité Posté(e) 6 novembre 2005 Posté(e) 6 novembre 2005 Après avoir permis l?éclosion de zones de non-droit, où même la police ne met plus les pieds depuis des années, où les bandes armées et de plus en plus organisées font leur loi, intimidant les résidents, terrorisants les plus faibles, voilà que la réalité saute à la face de l?état français.Vente de drogue à grande échelle, quasi-libre circulation d?armes, viols collectifs fréquents que les médias français osent appeler presque gentiment des "tournantes", extorsion, intimidation, voilà la réalité de certaines banlieues françaises.De brillants ministres de la sécurité publique, dans les années 80, envoyaient des consignes aux policiers en leur demandant de faire moins de patrouilles dans certains quartiers, car la simple présence de l?uniforme était vu comme une provocation à l?égard de ses mêmes jeunes. Comprenez : "ils ne pouvaient plus exercer librement leurs activités criminelles". Comme l'a très bien dit Willy, ces bandes refusent de suivre les règles et la loi d'un état qu'ils ne reconnaissent pas comme le leur.Non contents d?avoir fait plier la loi et l?ordre, les bandes de criminels s?en prenaient aussi à tout ce qui pouvait représenter l?état français : pompiers, ambulanciers et médecins. Dans plusieurs "points chauds", les pompiers et les médecins ne se déplaçaient même plus sans être accompagnés par la police ! Un comble !Après des années 80 et 90 où l?ordre républicain ne pouvait plus s?exercer sur l?ensemble du territoire, un ministre, Nicolas Sarkozy, a le courage de mettre ses culottes et d?adopter un discours que beaucoup attendaient. Mais la France revient de loin, après vingt années de laisser-aller, il est très difficile de corriger le tir.Évidemment, les "princes" des banlieues, ceux qui roulent en BMW grand-luxe, accompagnées par des filles, souvent mineurs, qui leur obéissent au doigt et à l??il, n?ont pas envie de renoncer à leur train de vie princier aussi facilement. L?ordre envoyé à leurs "soldats" sont clairs : il ne faut pas redonner le territoire ainsi gagné à l'ordre républicain. Alors, le moindre incident, le moindre prétexte est bon pour déclencher des émeutes, briser, saccager, brûler... et en général, cela se termine par un statu quo : la police rentre au poste, et les jeunes arrêteront de saccager. Il se trouvait même des situations où il était question de véritables négociations entre les délinquants et la municipalité. Les délinquants, représentés par des associations de quartiers, demandaient au maire de leur laisser le champ libre en échange de l'arrêt des affrontements. Cette situation dure depuis des années... mais voilà qu'un ministre a décidé de ne plus laisser faire.Hier matin, je parlais au téléphone avec un ancien collègue qui travaille maintenant au ministère de l'Intérieur. Il était surpris de la réaction des Français. D'habitude, en de telles circonstances, outre quelques messages d'insultes, ils reçoivent pas mal de soutiens, mais venant du 16e arrondissement, de Versailles et du Vézinet... mais, de manière assez surprenante, les messages de soutien, cette fois, viennent des habitants des banlieues eux-même ! Il me parlait de centaines de messages arrivant chaque jour, venant même d'immigrés, qui exhortent Sarkozy de continuer son action. Ces gens semblent exaspérés, à bout ! Ce sont LEURS voitures que l'on brûle, LEURS commerces que l'on saccage... Il faut que les Français réalisent une chose, c'est que le laisser-aller à fait en sorte qu'aujourd'hui, le Front National est devenu le premier parti ouvrier de France et qu'il arrive en tête dans certaines de ces banlieues... non pas parce que les résidents des cités sont devenus racistes ou extrémistes, mais parce qu'ils sont à bout. Le drame, c'est que je vois difficilement comment la situation peut s'améliorer.Pauvre France...(En passant, je ne suis pas un supporter de Sarkozy).+ 1 ! Sauf que moi je suis Sarkosyste
Habitués La Féline Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 Après avoir permis l?éclosion de zones de non-droit, où même la police ne met plus les pieds depuis des années, où les bandes armées et de plus en plus organisées font leur loi, intimidant les résidents, terrorisants les plus faibles, voilà que la réalité saute à la face de l?état français.Vente de drogue à grande échelle, quasi-libre circulation d?armes, viols collectifs fréquents que les médias français osent appeler presque gentiment des "tournantes", extorsion, intimidation, voilà la réalité de certaines banlieues françaises.De brillants ministres de la sécurité publique, dans les années 80, envoyaient des consignes aux policiers en leur demandant de faire moins de patrouilles dans certains quartiers, car la simple présence de l?uniforme était vu comme une provocation à l?égard de ses mêmes jeunes. Comprenez : "ils ne pouvaient plus exercer librement leurs activités criminelles". Comme l'a très bien dit Willy, ces bandes refusent de suivre les règles et la loi d'un état qu'ils ne reconnaissent pas comme le leur.Non contents d?avoir fait plier la loi et l?ordre, les bandes de criminels s?en prenaient aussi à tout ce qui pouvait représenter l?état français : pompiers, ambulanciers et médecins. Dans plusieurs "points chauds", les pompiers et les médecins ne se déplaçaient même plus sans être accompagnés par la police ! Un comble !Après des années 80 et 90 où l?ordre républicain ne pouvait plus s?exercer sur l?ensemble du territoire, un ministre, Nicolas Sarkozy, a le courage de mettre ses culottes et d?adopter un discours que beaucoup attendaient. Mais la France revient de loin, après vingt années de laisser-aller, il est très difficile de corriger le tir.Évidemment, les "princes" des banlieues, ceux qui roulent en BMW grand-luxe, accompagnées par des filles, souvent mineurs, qui leur obéissent au doigt et à l??il, n?ont pas envie de renoncer à leur train de vie princier aussi facilement. L?ordre envoyé à leurs "soldats" sont clairs : il ne faut pas redonner le territoire ainsi gagné à l'ordre républicain. Alors, le moindre incident, le moindre prétexte est bon pour déclencher des émeutes, briser, saccager, brûler... et en général, cela se termine par un statu quo : la police rentre au poste, et les jeunes arrêteront de saccager. Il se trouvait même des situations où il était question de véritables négociations entre les délinquants et la municipalité. Les délinquants, représentés par des associations de quartiers, demandaient au maire de leur laisser le champ libre en échange de l'arrêt des affrontements. Cette situation dure depuis des années... mais voilà qu'un ministre a décidé de ne plus laisser faire.Hier matin, je parlais au téléphone avec un ancien collègue qui travaille maintenant au ministère de l'Intérieur. Il était surpris de la réaction des Français. D'habitude, en de telles circonstances, outre quelques messages d'insultes, ils reçoivent pas mal de soutiens, mais venant du 16e arrondissement, de Versailles et du Vézinet... mais, de manière assez surprenante, les messages de soutien, cette fois, viennent des habitants des banlieues eux-même ! Il me parlait de centaines de messages arrivant chaque jour, venant même d'immigrés, qui exhortent Sarkozy de continuer son action. Ces gens semblent exaspérés, à bout ! Ce sont LEURS voitures que l'on brûle, LEURS commerces que l'on saccage... Il faut que les Français réalisent une chose, c'est que le laisser-aller à fait en sorte qu'aujourd'hui, le Front National est devenu le premier parti ouvrier de France et qu'il arrive en tête dans certaines de ces banlieues... non pas parce que les résidents des cités sont devenus racistes ou extrémistes, mais parce qu'ils sont à bout. Le drame, c'est que je vois difficilement comment la situation peut s'améliorer.Pauvre France...(En passant, je ne suis pas un supporter de Sarkozy).Tu as su exprimer tout le problème. Rien à redire. J'approuve. Et contrairement à mon précédent message où il y a un "ne" mal placé, je suis loin d'être une fan de Sarkozy, mais s'il continue ainsi, je crois que je vais finir par me rallier à sa cause...
Laurent Posté(e) 6 novembre 2005 Posté(e) 6 novembre 2005 Eh bien, chaud la discussion. Certains messages qui datent de quelques heures viennent tout juste d'être mise en ligne. Je suis désolé pour la publication en retard de certains messages, je reviens sur le forum après un après-midi dans Montréal.... et il y avait près de 30 messages à activer sur ce fil. SVP rester courtois dans vos propos, je peux comprendre que le sujet est chaud. Autrement, nous devrons fermer le fil.Merci à tous !
Habitués frampol Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 Je crois rêver!!!! La France a toujours voulu écraser les immigrés comme au bon vieux temps du colonialisme. Aujourd'hui, il faudrait se taire??!!! Merci aux jeunes de se révolter et de réclamer une part du gâteau. Selon le point de vue Franco-français quand des jeunes cassent dans un pays en voie de développement, on dit "ah ils se battent contre la mal vie et l'injustice", quand des jeunes cassent en france pour les mêmes raisons ce sont des voyous. Les Français ne sont que des donneurs de leçons et ils n'ont ce qu'ils méritent!!!! et entre Sarkozy et Le Pen, je préfere l'originale comme la plupart des Français d'ailleurs.Moi aussi je crois rêver !!! Surtout à lire des messages pareils. J'y étais, l'immigré en France, et j'ai connumoi aussi des passages très difficiles, le chômage et la pauvreté. Mais JAMAIS ! JAMAIS je n'ai eu l'idée d'aller pêter la gueule à mon voisin juste parce qu'il a réussi mieux que moi. La part du gâteau ne se prend pas et ne se donne pas, elle se gagne et se mérite ! A bon entendeur...
Habitués fortsympa Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 J'y étais, l'immigré en France, et j'ai connumoi aussi des passages très difficiles, le chômage et la pauvreté. Mais JAMAIS ! JAMAIS je n'ai eu l'idée d'aller pêter la gueule à mon voisin juste parce qu'il a réussi mieux que moi. La part du gâteau ne se prend pas et ne se donne pas, elle se gagne et se mérite ! A bon entendeur... +1 ... BRAVO
Habitués mimile Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 A PP et tous les forumistesSi ce n'est pas la guerre civile, ceci lui ressemble très fort...Les responsabilitées sont largement partagées, il n'y a pas les bons d'un côté et les mauvais de l'autre: Les français de souche, dans leur majorité, n'ont pas fait la place aux immigrés venus du Maghreb qui , pour bcp d'entre eux en tout cas ne, voyaient aucune obligation de s'intégrer...Celui qui sème le vent récolte la tempête.
Invité Posté(e) 6 novembre 2005 Posté(e) 6 novembre 2005 On voit effectivement coexister aujourd'hui un discours restrictif ,largement minoritaire et un discours vertueux, majoritaire.Le discours vertueux par exellence c'est celui que tiennent avec beaucoup de talent la majorite de la classe politique francaise, et qui consiste a dire: il y a une crise de la societe francaise que personne ne peut nier; la presence des etrangers ou des immigres ne l'agravent pas, elle est une des dimensions .
Habitués schumarette Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 Moi aussi je crois rêver !!! Surtout à lire des messages pareils. J'y étais, l'immigré en France, et j'ai connumoi aussi des passages très difficiles, le chômage et la pauvreté. Mais JAMAIS ! JAMAIS je n'ai eu l'idée d'aller pêter la gueule à mon voisin juste parce qu'il a réussi mieux que moi. La part du gâteau ne se prend pas et ne se donne pas, elle se gagne et se mérite ! A bon entendeur... +2 En fait, c'est juste une différence de mentalité !!
Habitués valeriane Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 Après avoir permis l?éclosion de zones de non-droit, où même la police ne met plus les pieds depuis des années, où les bandes armées et de plus en plus organisées font leur loi, intimidant les résidents, terrorisants les plus faibles, voilà que la réalité saute à la face de l?état français.Vente de drogue à grande échelle, quasi-libre circulation d?armes, viols collectifs fréquents que les médias français osent appeler presque gentiment des "tournantes", extorsion, intimidation, voilà la réalité de certaines banlieues françaises.De brillants ministres de la sécurité publique, dans les années 80, envoyaient des consignes aux policiers en leur demandant de faire moins de patrouilles dans certains quartiers, car la simple présence de l?uniforme était vu comme une provocation à l?égard de ses mêmes jeunes. Comprenez : "ils ne pouvaient plus exercer librement leurs activités criminelles". Comme l'a très bien dit Willy, ces bandes refusent de suivre les règles et la loi d'un état qu'ils ne reconnaissent pas comme le leur.Non contents d?avoir fait plier la loi et l?ordre, les bandes de criminels s?en prenaient aussi à tout ce qui pouvait représenter l?état français : pompiers, ambulanciers et médecins. Dans plusieurs "points chauds", les pompiers et les médecins ne se déplaçaient même plus sans être accompagnés par la police ! Un comble !Après des années 80 et 90 où l?ordre républicain ne pouvait plus s?exercer sur l?ensemble du territoire, un ministre, Nicolas Sarkozy, a le courage de mettre ses culottes et d?adopter un discours que beaucoup attendaient. Mais la France revient de loin, après vingt années de laisser-aller, il est très difficile de corriger le tir.Évidemment, les "princes" des banlieues, ceux qui roulent en BMW grand-luxe, accompagnées par des filles, souvent mineurs, qui leur obéissent au doigt et à l??il, n?ont pas envie de renoncer à leur train de vie princier aussi facilement. L?ordre envoyé à leurs "soldats" sont clairs : il ne faut pas redonner le territoire ainsi gagné à l'ordre républicain. Alors, le moindre incident, le moindre prétexte est bon pour déclencher des émeutes, briser, saccager, brûler... et en général, cela se termine par un statu quo : la police rentre au poste, et les jeunes arrêteront de saccager. ?????? accompagnEs par des filles ????????? je crois que on n'habite pas le meme pays (ou habitais dans ton cas......)Il se trouvait même des situations où il était question de véritables négociations entre les délinquants et la municipalité. Les délinquants, représentés par des associations de quartiers, demandaient au maire de leur laisser le champ libre en échange de l'arrêt des affrontements. Cette situation dure depuis des années... mais voilà qu'un ministre a décidé de ne plus laisser faire.Hier matin, je parlais au téléphone avec un ancien collègue qui travaille maintenant au ministère de l'Intérieur. Il était surpris de la réaction des Français. D'habitude, en de telles circonstances, outre quelques messages d'insultes, ils reçoivent pas mal de soutiens, mais venant du 16e arrondissement, de Versailles et du Vézinet... mais, de manière assez surprenante, les messages de soutien, cette fois, viennent des habitants des banlieues eux-même ! Il me parlait de centaines de messages arrivant chaque jour, venant même d'immigrés, qui exhortent Sarkozy de continuer son action. Ces gens semblent exaspérés, à bout ! Ce sont LEURS voitures que l'on brûle, LEURS commerces que l'on saccage... Ca a toujours été le cas , je n'ai pas souvenance d'émeutes ou les dégradations aient eu lieu dans les quartiers "riches".Et depuis des années, les habitants en ont ras le bol de subir......mais il vrai aussi que la France se fascise.....Pauvre de nous!Il faut que les Français réalisent une chose, c'est que le laisser-aller à fait en sorte qu'aujourd'hui, le Front National est devenu le premier parti ouvrier de France et qu'il arrive en tête dans certaines de ces banlieues... non pas parce que les résidents des cités sont devenus racistes ou extrémistes, mais parce qu'ils sont à bout. Le drame, c'est que je vois difficilement comment la situation peut s'améliorer.Pauvre France...(En passant, je ne suis pas un supporter de Sarkozy).Moi non plus, mon dieu!
Habitués Curieuse Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 et en passant, une grosse différence avec le québec : au québec, au bout de 5 ans on a la nationalité, on vote. en france, les immigrés 1ere génération, même 50 ans après, ils n'ont toujours pas le droit de vote. (mais ça fait 25 ans qu'on leur promet (aux locales, hein, faut pas pousser), ça va peut-être venir...)et une population qui n'a pas le droit de vote, ça intéresse très, très, très moyennement les hommes politiques.
Invité Posté(e) 6 novembre 2005 Posté(e) 6 novembre 2005 Après avoir permis l?éclosion de zones de non-droit, où même la police ne met plus les pieds depuis des années, où les bandes armées et de plus en plus organisées font leur loi, intimidant les résidents, terrorisants les plus faibles, voilà que la réalité saute à la face de l?état français.Vente de drogue à grande échelle, quasi-libre circulation d?armes, viols collectifs fréquents que les médias français osent appeler presque gentiment des "tournantes", extorsion, intimidation, voilà la réalité de certaines banlieues françaises.De brillants ministres de la sécurité publique, dans les années 80, envoyaient des consignes aux policiers en leur demandant de faire moins de patrouilles dans certains quartiers, car la simple présence de l?uniforme était vu comme une provocation à l?égard de ses mêmes jeunes. Comprenez : "ils ne pouvaient plus exercer librement leurs activités criminelles". Comme l'a très bien dit Willy, ces bandes refusent de suivre les règles et la loi d'un état qu'ils ne reconnaissent pas comme le leur.Non contents d?avoir fait plier la loi et l?ordre, les bandes de criminels s?en prenaient aussi à tout ce qui pouvait représenter l?état français : pompiers, ambulanciers et médecins. Dans plusieurs "points chauds", les pompiers et les médecins ne se déplaçaient même plus sans être accompagnés par la police ! Un comble !Après des années 80 et 90 où l?ordre républicain ne pouvait plus s?exercer sur l?ensemble du territoire, un ministre, Nicolas Sarkozy, a le courage de mettre ses culottes et d?adopter un discours que beaucoup attendaient. Mais la France revient de loin, après vingt années de laisser-aller, il est très difficile de corriger le tir.Évidemment, les "princes" des banlieues, ceux qui roulent en BMW grand-luxe, accompagnées par des filles, souvent mineurs, qui leur obéissent au doigt et à l??il, n?ont pas envie de renoncer à leur train de vie princier aussi facilement. L?ordre envoyé à leurs "soldats" sont clairs : il ne faut pas redonner le territoire ainsi gagné à l'ordre républicain. Alors, le moindre incident, le moindre prétexte est bon pour déclencher des émeutes, briser, saccager, brûler... et en général, cela se termine par un statu quo : la police rentre au poste, et les jeunes arrêteront de saccager. Il se trouvait même des situations où il était question de véritables négociations entre les délinquants et la municipalité. Les délinquants, représentés par des associations de quartiers, demandaient au maire de leur laisser le champ libre en échange de l'arrêt des affrontements. Cette situation dure depuis des années... mais voilà qu'un ministre a décidé de ne plus laisser faire.Hier matin, je parlais au téléphone avec un ancien collègue qui travaille maintenant au ministère de l'Intérieur. Il était surpris de la réaction des Français. D'habitude, en de telles circonstances, outre quelques messages d'insultes, ils reçoivent pas mal de soutiens, mais venant du 16e arrondissement, de Versailles et du Vézinet... mais, de manière assez surprenante, les messages de soutien, cette fois, viennent des habitants des banlieues eux-même ! Il me parlait de centaines de messages arrivant chaque jour, venant même d'immigrés, qui exhortent Sarkozy de continuer son action. Ces gens semblent exaspérés, à bout ! Ce sont LEURS voitures que l'on brûle, LEURS commerces que l'on saccage... Il faut que les Français réalisent une chose, c'est que le laisser-aller à fait en sorte qu'aujourd'hui, le Front National est devenu le premier parti ouvrier de France et qu'il arrive en tête dans certaines de ces banlieues... non pas parce que les résidents des cités sont devenus racistes ou extrémistes, mais parce qu'ils sont à bout. Le drame, c'est que je vois difficilement comment la situation peut s'améliorer.Pauvre France...(En passant, je ne suis pas un supporter de Sarkozy).+ 99%
Habitués Fouada Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 Oui Oui c le fun de parler, quand la plupart de vous sont ici et se font traiter en royauté...Et si un ministre d'ici traitait les immigrant francais de voyous et de racaille... Non la presse cache toujours le vraie visage des gens , a preuve pkoi des policiers poursuives 2 ados jasque ce quil se jette dans des truc haute tension? Pour les controler? Pourquoi y'a t-il autant d'immigrant francais au quebec si tout ce qui se passe en france est superflux selon vous?Vous catégorisez vite les gens pour des immigrants vous meme!Parfois jme dis : Tout tourne autour des autres et jamais autour de soi. Y'en a beaucoup d'entre vous qui devrait se réveiller.Pour ceux qui sont Sarkozy , faudrait dire de vous la meme chose , je serais curieuse de lire vos poste a la suite sur immigrer.com.Fouada
Habitués ebsline Posté(e) 6 novembre 2005 Habitués Posté(e) 6 novembre 2005 Oui Oui c le fun de parler, quand la plupart de vous sont ici et se font traiter en royauté...Et si un ministre d'ici traitait les immigrant francais de voyous et de racaille... Non la presse cache toujours le vraie visage des gens , a preuve pkoi des policiers poursuives 2 ados jasque ce quil se jette dans des truc haute tension? Pour les controler? Pourquoi y'a t-il autant d'immigrant francais au quebec si tout ce qui se passe en france est superflux selon vous?Vous catégorisez vite les gens pour des immigrants vous meme!Parfois jme dis : Tout tourne autour des autres et jamais autour de soi. Y'en a beaucoup d'entre vous qui devrait se réveiller.Pour ceux qui sont Sarkozy , faudrait dire de vous la meme chose , je serais curieuse de lire vos poste a la suite sur immigrer.com.Fouada Tu veux ma reponse la voilà : personnellement si des immigrants français "foutaient le bordel" au Quebec comme ce qui se passe en ce moment en France eh bien j'applaudirais des deux mains si un ministre quebecois les traitait de racaille, car à mes yeux il n'y a pas d'autre qualificatif pour ce genre de personnes réalisant de tels méfaits....Ebsline (française de naissance actuellement immigrante au Québec)
Habitués Petit-Prince Posté(e) 7 novembre 2005 Habitués Posté(e) 7 novembre 2005 Tu veux ma reponse la voilà : personnellement si des immigrants français "foutaient le bordel" au Quebec comme ce qui se passe en ce moment en France eh bien j'applaudirais des deux mains si un ministre quebecois les traitait de racaille, car à mes yeux il n'y a pas d'autre qualificatif pour ce genre de personnes réalisant de tels méfaits....Ebsline (française de naissance actuellement immigrante au Québec)Pour moi c'est pareil. De la racaille, c'est de la racaille... lorsqu'on s'en prend aux biens des gens et des contribuables (pour les biens de l'état), on est de la racaille... que l'on soit Français, Algérien, Haïtien, Québécois, Papou ou Taïwanais !
Habitués willy25 Posté(e) 7 novembre 2005 Habitués Posté(e) 7 novembre 2005 pour fouada, Et comment voudrais-tu que l'on appelle des gens qui brûlent, pillent, saccagent tout sur leur passage? peut-être que l'on pourrait leur dire : euh, jeunes gens , je vous demande de vous arreter?Tu connais la réponse : Oh, Z'y va et nick ta rem!!Alors effectivement, j'aurais la même réponse que Ebsline. Je ne vois pas pourquoi des personnes qui foutent le bordel aurait droit a des égards!On a beau dire ce qu'on veut mais Sarko reste le seul a dire les choses réellement ( l'autre c'était Pasqua ).
Habitués ciano971 Posté(e) 7 novembre 2005 Habitués Posté(e) 7 novembre 2005 ....C'est à moi immigrant à faire des efforts et pas au pays qui m'accueille....Je pense que les parents de ces jeunes FRANCAIS l'ont fait en arrivant eux aussi. Là c'est un problème qui touche la seconde voire troisième génération de Français dont les PARENTS sont IMMIGRANTS.
Habitués mardirar Posté(e) 7 novembre 2005 Habitués Posté(e) 7 novembre 2005 salam amis forumistes ,je ne me sens pas concerné par ce sujet de discussion car c'est un probleme franco- francais et qui ne regarde que les francais , mais une certaine mise au point s`imposent .1- ces actes de violence et de vandalisme que je condamne au passage sont l'oeuvre de francais et non d'immigrants , ces jeunes gens n`ont pas pris le billet d`avion d`Alger de Rabat ou de Dakar ou d`Abidjan pour venir faire de la casse en france, ces manifestants sont nés en France, leurs parents et grand-parents aussi, ça suffit de les "taxer" d'immigrants d`ailleurs ce taxage a mon avis est la source des problemes2- si la france ne les avait pas parqué dans des cité-dortoirs depourvues de toutes activités sociale et economique, la France n'en serait pas là3- la segregation a l`emploi est le probleme le plus recurant , car il ne s`agit pas de manque d`emploi , mais bien de l`inaccéssibilté de l`emploi a cette categorie de francais.enfin je dirai que c`est une situation qui risque d`arriver partout où il y`a injustice ........la revolution francaise qui a fait de la france le pays des droit de l`homme a ete faite par ce qu`on appellait à l`epoque les geux qui se sont pris aux symboles de la royauté et de la tyrannie comme la Bastille , la guerre de liberation d`Algerie est aussi née de l'injustice faite par les colons envers les "indigènes",les fiers patriotes quebecois aussi sauf que maintenant grace à Sarko, ils ont un nom la racaille.......Je m'imagine dans la peau de ce jeune FRANÇAIS, vu comme de ....la racaille.....son seul tort c'est d'avoir exprimé trés maladroitement un malaise dû à son statut social qui fera de lui un eternel étrager dans son pays ......mais la justice fini toujours par triompher
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