système éducatif universitaire au Quebec

[kada]

Bonjour a tous,

j'aimerais connaitre vos points de vue par rapport au systeme educatif des universites quebecoises: les points forts, les points faibles. Sans comparaison avec ceux des autres pays, mais plutot d'une maniere objective.

Merci a vous.

Kada

[AugustClo]

selon moi:

points forts: les etudiants sont encourages a participer, a donner leur opinion, a apprendre par eux-meme dans des livres. Les etudiants sont "maitres" de leur diplome et s'organisent un peu comme ils veulent, ils sont compris et ecoutes.

points faibles: un etudiant qui a lu un livre croit souvent (dans les cas que j'ai connu) qu'il "masterise" le domaine, je trouve que les etudiants sont un peu trop surs d'eux parfois (en fait je pense que ca vient des points forts qui sont un peu trop fort), et je trouve aussi que le systeme pousse parfois les etudiants a ne pas reflechir par eux meme: ils recitent ce qu'ils ont lu dans les livres et appris du prof, mais leur propre opinion est difficile a avoir, la verite est dans les livres selon eux et c'est difficile d'avoir de vrais debats car si ils l'ont lu ou appris, c'est pas possible que ce ne soit pas vrai. C'est surtout genant pour les sciences je pense mais bon.

[maecha]

salut toi

Alors pour avoir fait un an à l'université de montréal, et pour etre dans une filière relativement particulière (histoire de l'art, muséologie). Je peux t'assurer que de mon point de vue l'enseignement est très bon, voir excellent. Les professeurs sont là pour toi et pour te monter au plus haut de tes capacités et non pas te descendre comme on peux le voir quelque fois en facs françaises... Maintenant je vais te dire ce qu'en France les chercheurs en histooire d el'art leur reproche: c'est leur style, il est vrai que ce n'est pas du style français! (me demande pas ce que c'est j'en sais rien), mais j'estime qu'on est en ddroit d'avoir son propre style, surout lorsque l'on a de très bonnes idées. Voilà en gros ce que je pourrais dire. Mais si tu as l'intention d'aller passer ne serait ce qu'un an dans une fac québécoise, tu pourras comprendre qu'il est bon de s'ouvrir à d'autres formes de pensées....

[rotur74]

Pour faire simple, et donner mon impression en résumé :

Point fort : coté pratique et pragmatique, la formation est bien meilleure.

Point faible : coté théorique, c'est souvent assez léger.

Conclusion, combiner les deux types de formations dans son parcours est un gros atout. Le systeme universitaire québécois t'apprend bien mieux à mettre en oeuvre ce que tu sais.

C'est le constat que j'ai fai pu faire en Administration (je fais un mba, et j'avais fait une maitrise en sciences de gestion en france).

[kada]

des etudiants surs d'eux?dites moi pities que ca na rien a voir avec la pretentions des etudiants en ecole de commerce francaise?je sais javais dis qu'on ne comparerait pas les systemes je sais je sais...mais c'est ca que jai fuis de ces ecoles en france!

[rotur74]

des etudiants surs d'eux?dites moi pities que ca na rien a voir avec la pretentions des etudiants en ecole de commerce francaise?je sais javais dis qu'on ne comparerait pas les systemes je sais je sais...mais c'est ca que jai fuis de ces ecoles en france!

Bah déjà, faut pas généraliser, j'ai des tas d'amis qui sont passés par là en France et qui sont tout à fait humbles et sympathiques. Mais je vois ce que tu veux dire. Et je te rassure, ça n'a rien à voir avec ça, il n'y a pas du tout ce coté parfois "puant" et "pédant" qu'on peut rencontrer chez certains dans les écoles de commerce, genre convaincu d'etre l'élite illuminée. Même si tu rencontreras des "etudiants sûrs d'eux" tu remarqueras vite qu'il n'y a que tres tres rarement le fond d'arrogance qui rend parfois detestable cette assurance.

[AugustClo]

des etudiants surs d'eux?dites moi pities que ca na rien a voir avec la pretentions des etudiants en ecole de commerce francaise?je sais javais dis qu'on ne comparerait pas les systemes je sais je sais...mais c'est ca que jai fuis de ces ecoles en france!

Bah déjà, faut pas généraliser, j'ai des tas d'amis qui sont passés par là en France et qui sont tout à fait humbles et sympathiques. Mais je vois ce que tu veux dire. Et je te rassure, ça n'a rien à voir avec ça, il n'y a pas du tout ce coté parfois "puant" et "pédant" qu'on peut rencontrer chez certains dans les écoles de commerce, genre convaincu d'etre l'élite illuminée. Même si tu rencontreras des "etudiants sûrs d'eux" tu remarqueras vite qu'il n'y a que tres tres rarement le fond d'arrogance qui rend parfois detestable cette assurance.

effectivement, ils sont surs d'eux sans en etre arrogants, personnellement je dis ca en tant que scientifique: les scientifiques sont cense remettre les choses en question, doute, et je toruve simplement qu'ils ne le font pas assez ici, qu'ils considerent qu'une fois une chose apprise on ne revient pas dessus et ca leur confere ce cote "surs d'eux"... mais t'inquiete, les gens que tu fuis sont ceux qu'ils appellent les maudits francais (enfin si j'ai bien compris ta description )

[kada]

cest vrai que j'aurais pas du generaliser...svp ne pas se vexer pour les etudiants en commerce en france, jaurais du specialiser que ca concernait en tout cas l'ecole que jai quitter en courant justement a cause de ce genre d'attitude. descriptions : des etudiants plus que pretentieux qui petent plus haut que leurs fesses et qui donne limpression de gerer la nasa, quant ils prennent la parole bombent le torse genre pour impressionner (qui on sait pas) et ah!!!oui tres important, toujours porter des lunettes meme si aucun probleme de vu, ca fait tellement pdg!le genre qui suivent les rankings des ecoles comme si c'etait la suite des commandements...avec du recul cest plutot marrant finalement

[kada]

a lire l'article du MOnde du 01/10/05 intitulee "Le Québec fait son marché en France"

extrait qui minterressait justement :

"Sur place, d'après une enquête réalisée par les universités, les jeunes Français se disent séduits par la qualité de l'offre pédagogique. Ils plébiscitent en particulier la grande disponibilité des enseignants, astreints à des permanences dans les facultés, et les facilités d'accès aux ressources documentaires, les bibliothèques restant par exemple ouvertes jusqu'à 23 heures le soir."

article complet : http://www.lemonde.fr/web/article/0,[email protected],0.html