Invité Posté(e) 13 juin 2005 Posté(e) 13 juin 2005 La France et son lot de contradictions : jeune diplômés, partez aux USA et au Canada poursuivre vos études, c'est un plus dans votre cv. Et quand vous reviendrez, on ne vous embauchera pas... Une seule solution : soit vous restez en France, soit vous restez au USA / Canada...D'ailleurs, plusieurs copains partis faire leur thèse aux USA, y sont rester, sont mariés et ont des enfants, ça va bien merci Dommage qu'ils n'aient pas choisi le Québec mais bon, personne n'est parfait Article de L'ExpressJeunes chercheurs... d'emploipar Vahé Ter MinassianAprès un séjour à l'étranger, des scientifiques surdiplômés ont souvent des difficultés à trouver un travail en FranceA 35 ans, Denis Fenistein en a un peu marre de jouer les globe-trotteurs. Après avoir soutenu une thèse en physique des liquides, à Paris, en 1998, ce jeune chercheur avait décidé de partir travailler deux ans dans un laboratoire à l'étranger. Sept ans plus tard, il n'est toujours pas revenu. Faute d'avoir pu trouver un emploi en France malgré la quinzaine de publications scientifiques à son actif - dont une dans la prestigieuse revue Nature - Denis a été contraint de multiplier les «post-doctorat» (des contrats de recherche temporaires) en Europe et aux Etats-Unis: après Amsterdam et Leyde, il a rempilé à New York l'année dernière.Comme Denis, ils seraient, chaque année, de 1 000 à 2 000 jeunes scientifiques à faire le choix d'un séjour d'un ou deux ans dans un laboratoire des Etats-Unis ou du Canada. Une expérience américaine, considérée, en général, comme un plus dans un CV par les recruteurs français, publics ou privés. Mais qui, à en croire une récente étude de la Mission pour la science et la technologie (MST) de l'ambassade de France à Washington, serait trop souvent le premier pas d'une longue traversée du désert. Selon cette enquête, supervisée par Frédéric Suquet et portant sur 2 808 personnes, avec un recul de quinze ans, nombre de ces expatriés surdiplômés, titulaires d'un doctorat depuis plusieurs années, auraient de grandes difficultés à organiser leur retour au pays. Coupés des réseaux scientifiques français, considérés avec méfiance par les entreprises de l'Hexagone, qui leur préfèrent généralement des ingénieurs, ils n'auraient souvent le choix qu'entre prolonger leur séjour outre-Atlantique et mettre des années à obtenir un emploi en France.Ainsi, les jeunes scientifiques ne seraient que 18% à trouver du travail au pays directement après leur séjour en Amérique du Nord, et près de la moitié d'entre eux doivent patienter un an ou plus avant de décrocher un engagement. Au final, leurs chances d'obtenir un emploi stable en France six ans après une thèse (laquelle correspond à bac + 8) seraient de 64%. Mais, explique Patrick Bernier, représentant du CNRS pour les Etats-Unis, à Washington, ce chiffre cache en fait une grande disparité selon les disciplines: «Si la probabilité est de plus de 90% pour l'informatique ou les mathématiques, elle tombe à 50%, à peine, pour les sciences de la vie. Or plus de la moitié des ??post-doctorat'' effectués outre-Atlantique sont réalisés dans ce domaine.» Conséquence: 1 ancien étudiant formé en France sur 5 finit par s'installer définitivement en Amérique du Nord. Et pas forcément de gaieté de c?ur! Au bout du compte, ils ne seront que 58% à s'en déclarer satisfaits. Citer
TigRoO° Posté(e) 13 juin 2005 Posté(e) 13 juin 2005 Quel dommage!!c'est bien triste tout ca, surtout si ceux qui restent à l'étranger le fond à contre-coeur!! si encore c'est leur volonté, soit! mais c'est un peu deg**** de dire "allez-y n'hésitez pas! ca vous aidera à trouver un chouette boulot en revenant" et si finalement y a rien, bah y a de quoi être dégouté par le system! Citer
Habitués camarguais001 Posté(e) 13 juin 2005 Habitués Posté(e) 13 juin 2005 comme quoi tu fais un cap électricité ( sais plus le terme exact ) tu te fais pas ch**ret tu bosses le reste de ta vie.vive les etudes Citer
Habitués Tartine Posté(e) 14 juin 2005 Habitués Posté(e) 14 juin 2005 Là, tu ne m'apprends rien! C'est bien pour ça que je suis ici... Il n'y a pas que la France à jouer à ce petit jeu, hélas. Mais bon, je suis bien ici quand même! Citer
Invité Posté(e) 14 juin 2005 Posté(e) 14 juin 2005 c'est sûr que ce n'est pas une nouvelle fracassante. Et que la France n'est pas la seule à pratiquer ce genre de "sport". Mais je trouvais que ça ne faisait pas de mal de le rappeler.C'est débile, mais j'ai l'impression qu'il vaut mieux mettre sur son cv "congé sabbatique" que "expérience professionnelle ou études à l'étranger"...D'ailleurs au Canada, est-ce franchement si différent ? Citer
kjay Posté(e) 14 juin 2005 Posté(e) 14 juin 2005 Je fais parti de ceux qui se disaient qu'un sejour en Amerique du Nord aiderait beaucoup pour trouver du boulot au retour en France (enfin, je suis surtout parti parce que j'en avais envie, pas juste pour le CV ).J'ai fait mon stage de fin d'études au MIT à Boston. Et au final, j'ai mis un temps infini à trouver du boulot en France. (Faut dire aussi que la chimie en France, c'est pas le secteur qui marche le plus....) J'ai même un recruteur qui m'a dit à demi-mots que mon CV pouvait faire peur !!! Citer
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