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le bilinguisme...oui mais


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britt disent click on the button (on my button ?

Frblcan... you're a respectable unmarried woman, you're not supposed to make jokes like that... tongue.gif

Allez, pour clore cette soirée dans un esprit bon enfant, une petite joke typiquement ouest-canadienne, en anglais parce qu'en français ça rend mal.

A French guest, staying in a hotel in Edmonton phoned room service for some pepper.

-"Black pepper, or white pepper?" asked the concierge.

-"Toilette pepper!"

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T'en as d'autres ?
Non. Tu as clairement démontré que le Yukon n'est pas une société francophone. Donc, si quelqu'un a envie de vivre dans une société francophone, ce n'est certainement pas au Yukon qu'il devrait aller.

C'est tout.

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Ah si, une chose encore:

Et plus j'entends vos réflexions, plus je suis content d'être loin du Québec
Ça c'est un propos qui montre que tu es devenu un vrai canadien comme on se les imagine.

Mais on pourrait entendre ce genre de propos à bien d'autres endroits.

À Pékin, je suis certain qu'on entend souvent "plus je suis content d'être loin du Tibet".

À Londres, je suis certain qu'on entend souvent "plus je suis content d'être loin de l'Irlande".

À Moscou, je suis certain qu'on entend souvent "plus je suis content d'être loin de l'Estonie".

Dans les années 60-70 où les anglos purs et durs fuyèrent le Québec, on entendait certainement souvent à Toronto "plus je suis content d'être loin de Montréal".

Dans ces cas-là, je ne suis pas certain que ce sont les Tibétains, les Irlandais, les Estoniens ou les Québécois qui ont des reproches à se faire...

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Still, I don't really see your point and apparently I am afraid you don't understand mine either.

Mon point c'est que de un, les Québécois sont sans conteste les plus bilingues au Canada, et que de deux, je ne vois pas l'urgence immédiate pour les gens qui habitent le nord du Québec d'être bilingues. En quoi est-ce que ça gêne qu'ils ne puissent pas s'exprimer en anglais comme si c'était leur langue maternelle? S'ils voyagent, comme c'est le cas de mes amis du Lac St-Jean qui habitent la France, t'en fais pas pour eux, ils sauront s'exprimer et se faire comprendre. Mais qu'on arrête de nous brandir le spectre du chômage et de la déchéance parce que y a trois pékins à Jonquière qui ne parlent pas anglais, c'est ridicule. La vaste majorité des Québécois que je connais savent au moins se débrouiller, suffisamment pour voyager et effectuer leur travail. La majeure partie est "bilingue fonctionnel" et obtiendrait un niveau C au gouvernement.

Et plus j'entends vos réflexions, plus je suis content d'être loin du Québec, et plus je me complais loin de vous, dans mon petit cocon... bilingue.  qui correspond davantage au Canada dont je rêvais...

Eh bien voilà, on a mis les points sur les "i". Je pense que nous nous sommes trompés lorsque nous avons tant insisté pour dire que nous ne sommes pas la France en Amérique du Nord, mais des Nord-Américains parlant français. Nous ne sommes ni l'un ni l'autre. Nous sommes des Québécois. Et je constate avec surprise, car je ne l'avais jamais supposé, que bien des immigrants européens arrivent ici dans l'esprit de vivre la vie américaine, en anglais. C'est ironique qu'on ait focalisé sur la France et les autres pays francophones dans l'espoir de faire remonter notre cote démographique... alors qu'en fait, c'est la vie en anglais, qui vous attire. Eh ben si c'est le cas, fine, mais vous vous trompez de pays et autant que vous le sachiez. J'étais très choquée lorsque j'ai entendu un de mes copains immigrant aux US qu'il ne voyait pas la nécessité que sa fille apprenne le français, et qui se mettait lui-même à lui parler anglais. Je m'aperçois qu'en fait, c'est le rêve secret de bien des immigrants. Étonnant.

Tiens, mon mari enseigne à un haut fonctionnaire d'une agence très importante du Canada (dont on a entendu pas mal parler cette semaine pour des raisons plutôt tristes). Il est Franco-Ontarien et a habité partout au Canada. Mon mari lui enseigne... pq il a perdu son français, tiens, tiens. Il a dit à mon mari : "Nous les Franco-Ontariens, on n'a pas essayé de se battre contre la vague. On a nagé avec. Puis à un moment donné on s'est rendus compte que la rive était trop loin. Avec le résultat que je dois maintenant ré-apparendre la langue de mes parents".

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A Kroston,

j'adore vos chroniques et vous m'avez fait découvrir le Yukon.

Mais dans ce fil je ne comprends rien à ce que vous racontez, ni où vous voulez en venir. sad.gif

Pour parler Anglais, suffisait de traverser la Manche, pourquoi avoir choisi le Québec ????

Quand au grand voyageur teuton, je ne comprends pas non plus... Ils ne vendent pas de dictionnaires bilingues en Allemagne ?

On pense ce que l'on veut de l'indépendance, de la loi 101 et tout le fourbi, mais tout le monde sait ou devrait savoir que le Québec c'est une culture à part en A. du Nord.

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Hallucinant ! blink.gif

Kroston t'es vraiment perdu à jamais !

je travaille à temps plein sur des projets visant le développement de la francophonie au Yukon et au Canada, ici depuis deux ans, et je n'ai pas vraiment de leçons à recevoir à ce propos.

Le meilleur c'est que tu travailles à développer le français au Yukon, mais on ne sait pour quelle étrange raison, tu veux envoyer tes enfants à l'école anglophone, ce qui revient quand même à faire passer l'anglais avant le français ! D'un côté le français te fait vivre, de l'autre tu le considères comme une langue seconde pour tes enfants. N'y a-t-il pas contradiction ?

Redflag

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Hello,

J?avoue que ça m?amuse beaucoup. Quand Monika m?a parlé d?une nouvelle controverse sur cette fable du bilinguisme au Canada, je suis allé jeter un oeil, suite à quoi je n?aurais pas trouvé honnête de nier « cette farce » que je vis quotidiennement, juste pour faire plaisir et renforcer les convictions de quelques-uns. D?où mon intervention. Le but de mon message initial était modestement d?apporter mon témoignage personnel d?immigrant francophone et de souligner le fait que j?ai toujours vécu le Canada comme un pays bilingue. Résultat : j?ai toute la gang bien-pensante sur le dos (je regrette toutefois un peu mon ami PP, où est-il donc?). Désolé, je n?invente rien, c?est ma réalité et plus particulièrement depuis que j?ai quitté le Québec.

En outre, les réflexions que je peux émettre sur le Québec sont le résultat de mon expérience personnelle, je ne les qualifie en aucun cas de vérité absolue, mais sont le fruit de ce que j?y ai pu ressentir et le reflet de nombreuses conversations avec plusieurs de mes amis, québécois, franco-canadiens ou immigrants. Je suis navré si certains ont pris cela pour des critiques. Il y a certaines choses qui m?ennuyaient au Québec, c?est vrai, elles ont fait partie des raisons de mon départ. Mais, hormis ces petits détails, je m?y sentais bien, j?y ai passé des moments extraordinaires, j?apprécie la culture québécoise et j?y retourne toujours avec beaucoup de plaisir. Cela dit, j?ai constaté que d?autres places au Canada correspondaient plus à mes attentes, à mes goûts. En effet, je préfère l?Ouest canadien à bien des points de vue, et aujourd?hui, pour la première fois de ma vie, au Yukon, je me sens vraiment chez moi. C?est tout à fait personnel et pour d?autres, ce sentiment se produit au Québec. En outre, j?y vis une certaine « harmonie linguistique » pour la première fois.

Cela dit, vous avez raisons sur plusieurs points :

Non. Tu as clairement démontré que le Yukon n'est pas une société francophone. Donc, si quelqu'un a envie de vivre dans une société francophone, ce n'est certainement pas au Yukon qu'il devrait aller.

Je n?ai jamais prétendu que le Yukon était une société francophone, c?est quoi cette connerie? Le territoire est officiellement anglophone. Et en gros, je trouve que le message de Laurence (relisez-le) résume bien la situation de la francophonie au Canada. J?ai simplement affirmé qu?il était possible aujourd?hui de vivre en français, notamment au Yukon, ce qui pour moi démontre une volonté et prouve que le bilinguisme Canada existe. Cela ne veut rien dire pour d?autres, tant pis. Au Yukon, cette « force francophone », appelons-là comme ça, était encore inimaginable il y a 15 ans. Quoi qu?il en soit, la première chose qui m?a frappé quand je suis arrivé au Yukon il y a 2 ans, a été le nombre époustouflant de services en français, cette présence de la francophonie à la plupart des niveaux, et la francophilie de la population. Tout cela continue de se développer et les francophones sont très sereins par rapport à l?avenir.

C'est un propos qui montre que tu es devenu un vrai canadien comme on se les imagine.

Merci Stadak, j?en suis très flatté. wub.gif J?ai d?ailleurs gagné un beau grand drapeau canadien à la cérémonie de la fête du drapeau (merci Momo) dont je suis assez fier, il flotte désormais sur le ponton au bord de mon lac.

Que les Québécois soient le plus bilingues au Canada, je vous le concède. Dans mon monde à moi, c?était loin d?être le cas.

Tout le monde sait ou devrait savoir que le Québec c'est une culture à part en A. du Nord.

L?ai-je nié? Au même titre que d?autres cultures francophones en Amériques du Nord.

Faut-il que je prétende que le Québec détient le monopole de la culture francophone? Beaucoup de Québécois ignorent qu?il existe d?autres réalités francophones à travers le pays, et je trouve au contraire qu?ils devraient les soutenir, plutôt que de nier leur importance, voire leur existence en contribuant ainsi peut-être à leur disparition.

Kroston t'es vraiment perdu à jamais !

Je ne désespère pas, Red, un jour je suis sûr que tu viendras me sauver?

Le meilleur c'est que tu travailles à développer le français au Yukon, mais on ne sait pour quelle étrange raison, tu veux envoyer tes enfants à l'école anglophone, ce qui revient quand même à faire passer l'anglais avant le français ! D'un côté le français te fait vivre, de l'autre tu le considères comme une langue seconde pour tes enfants. N'y a-t-il pas contradiction ?

D?où sors-tu que mes enfants iront à l?école anglophone? J?aurais aimé, en effet, que mes enfants aillent à l?école anglophone au Québec, où ils auraient inévitablement "attrapé le français" de toute façon? ceci avait du sens là-bas, pour moi (je t?ai déjà expliqué pourquoi). Ici au Yukon, le français est déjà la première langue de ma fille (ben oui, ses premiers mots sont français, mais j?avoue qu?elle a eu très peu de contact avec l?anglais à date... et j'ai balancé ma télé). La plupart de ses fréquentations sont à la garderie francophone où elle va. Et de temps en temps, elle va aussi à la garderie autochtone du village près de chez moi (le jour où les Anciens viennent raconter des histoires en Tinglit). Je ne pense pas qu?elle sera plus conne que les autres jeunes franco-yukonnais de 20 ans qui sont nés ici, dont la langue maternelle est d?abord le français, mais qui se revendiquent « bilingues ».

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J?ai simplement affirmé qu?il était possible aujourd?hui de vivre en français, notamment au Yukon, ce qui pour moi démontre une volonté et prouve que le bilinguisme Canada existe.
Ce qui est un euphémisme, puisqu'il est tout aussi possible d'y vivre en ukrainien, tout comme il est très facile de vivre en chinois à Paris.

Autrement, ne sois pas étonné que tes propos aient provoqué tant de houle. Et je ne me formalise même pas de lire que c'était un jeu.

Ça n'a pas d'importance.

Ce qui compte, c'est que cet échange permet aux lecteurs de I.com de vérifier qu'il est préférable qu'ils choisissent un autre point de chute en Amérique du Nord que le Québec s'ils ne sont pas intéressés à contribuer à faire fonctionner le Québec en français. C'est plus clair et c'est mieux pour tout le monde.

Sinon, quand je te lis, ça me fait penser aux anglos qui trouvent que les français sont le seul gros problème de la France. Ça fait rire bien du monde. Moi, je vous fais grâce de ce que je pense de ce genre de réflexion. J'ai failli écrire que c'était beaucoup le propre de gens qui n'ont pas d'université dans leur région, mais je vais me retenir. Oups, maudit, je l'ai écrit. Ça doit être le vin.

Du vin ontarien, remarquez. Il est très bon, le petit blanc d'Inneskilin.

Alez, bon soir tout le monde.

Ah oui, un détail. Des gens comme Kroston qui se félicitent de s'être payé du bon temps sur le dos des Québécois, il faut avouer qu'il en reste encore un petit peu ci et là. Une couple de vieux nostalgiques de l'époque Trudeau à Montréal qui n'ont pas fini de mourir, une couple de journalistes désoeuvrés à Toronto, et des fois un immigrant comme ça qui se rend compte qu'il s'était trompé d'adresse. Et même des Québécois à l'occasion qui s'ennuient des concours d'Elvis au canal 10. Vous vous demandez ce que c'est, hein ? Ah ! Vous avez manqué quelque chose. C'était le bon temps.

Je vais conclure là-dessus: ce soir, Kroston m'a fait repenser aux "Tannants". Je gage que même Petit-Prince ne sait pas ce que c'est !

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  • Habitués

Bonjour ou bonsoir Kroston,

Ton dernier message est bien intéressant. Crois le ou non, je suis d'accord avec bien des choses que tu as écrit. Bon réglons tout de suite cette histoire de bilinguisme. Tu écris :

Je n?ai jamais prétendu que le Yukon était une société francophone, c?est quoi cette connerie? Le territoire est officiellement anglophone.

Donc tu vois, tout va bien , nous sommes d'accord.

J'aimerais maintenant ton commentaire sur ce paragraphe très important et très pertinent dans une des réponses de JayJay, parce que d'après moi, il est la tout le problême d'interprétation de la réalité Québécoise/Canadienne.

Voici le paragraphe en question :

Eh bien voilà, on a mis les points sur les "i". Je pense que nous nous sommes trompés lorsque nous avons tant insisté pour dire que nous ne sommes pas la France en Amérique du Nord, mais des Nord-Américains parlant français. Nous ne sommes ni l'un ni l'autre. Nous sommes des Québécois. Et je constate avec surprise, car je ne l'avais jamais supposé, que bien des immigrants européens arrivent ici dans l'esprit de vivre la vie américaine, en anglais. C'est ironique qu'on ait focalisé sur la France et les autres pays francophones dans l'espoir de faire remonter notre cote démographique... alors qu'en fait, c'est la vie en anglais, qui vous attire. Eh ben si c'est le cas, fine, mais vous vous trompez de pays et autant que vous le sachiez. J'étais très choquée lorsque j'ai entendu un de mes copains immigrant aux US qu'il ne voyait pas la nécessité que sa fille apprenne le français, et qui se mettait lui-même à lui parler anglais. Je m'aperçois qu'en fait, c'est le rêve secret de bien des immigrants. Étonnant.

jimmy

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Je m'aperçois qu'en fait, c'est le rêve secret de bien des immigrants. Étonnant.

Wow, wow wow, c'est pas mon cas pantoute !!!

Je suis bilingue quand je vais en Angleterre, en Irlande ou dans d'autres pays. Ici je suis unilingue français. J'ai été lobotomisée par mon chum et ses cop du Bloc!!!

Ma fille s'en va en internationale. Il y a 47 nationalités dans son école. En première année française, les petits francophones apprennent l'anglais en bain linguistique de cinq mois. En première année anglaise, les petits anglophones apprennent le français en bain linguistique de cinq mois. Là j'adhère complètement.

Mais qu'on ne puisse me parler français dans un magasin à Montréal, là j'avoue, je ne peux pas, désolée !

Stadak et Jayjay, merci de votre patience et intelligence dans vos propos smile.gif

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Je viens de lire la multitude de messages laissés par chacun et je dois dire que je n'y comprend plus rien .... je ne suis meme pas sur de qui a dit quoi (ou a voulu dire) tellement chacun y va de sa subtilité et de son bon mot.

Bref, moi je ne me permettrais pas d'emmettre un quelconque jugement sur le Québec ou sur la culture québécoise, par contre Toronto je connais, je connais des francophones ici, meme rencontré une Franco-ontarienne qui a du réapprendre son français lorsqu'elle est partie vivre à Montréal, non pas parce qu'elle l'avait oublié, loin de la ! Mais parce que personne ne la comprenait, parait que c'était à cause de l'accent. Du coup tout le monde lui parlait en anglais et ça avait le don de l'énerver.

Ici on a le choix, on peut aller à l'école en anglais, moitié-moitié, ou uniquement en français. D'ailleurs la fille que j'ai remplacée à mon boulot a appris le français comme ça. Sa mère l'a envoyé contre son gré pensant que ce serait un atout pour elle de parler les 2 langues officielles (la famille est anglophone).

Aujourd'hui elle ne regrette pas, bien au contraire.

Et au risque d'en choquer plus d'un, l'école en français a beaucoup de succes et les enfants ne sont pas tous issus de familles francophones !

Si j'ai trouvé si facilement du travail, c'est grace aux francophones et particulièrement aux québécois, vu qu'ils représentent la majorité des francophones de ce pays.

Car oui, ironie du sort, à Toronto, ville anglophone (enfin pour la majorité des habitants, l'anglais est une langue seconde), il y a de nombreux sièges sociaux desservant tout le Canada donc un besoin de service en français pour pouvoir répondre à tout le monde dans la langue de son choix.

Ah au passage, petite précision, les canadiens anglophones que je connais sont fiers d'etre canadiens et ont toujours peur qu'on les prenne pour des états uniens, surtout lorsqu'ils voyagent à l'étranger, d'ailleurs ils le soulignent tres souvent : je suis canadien, hein, pas amécain!

Donc l'histoire de main dans la main avec nos copains du sud... faut pas exagérer.

Je partage l'avis de Kroston, je suis heureuse de vivre dans une province anglophone.

Oui je suis fière d'etre francophone, non je ne veux pas oublier ma langue natale et oui je veux vivre dans les 2 langues, n'en déplaise à certains, je suis sure que c'est possible.

Tout ça pour dire que tout le monde a raison au fond. On devrait pouvoir choisir, vivre en français, vivre en anglais, vivre dans les 2 langues.

Ce que je trouve dommage c'est que vous faites limite passer les francophones des autres provinces pour des traitres, des causes perdues qui vont bientot oublier leur langue maternelle ...

Avant de parler, venez donc faire un tour dans les autres provinces, voir comment se porte la francophonie.

Avant de critiquer les choix de ceux qui sont pour vivre au maximum du possible dans les 2 langues, ou meme qui ont choisi de vivre en anglais, essayer de voir en quoi cela pourrait etre une menace pour la survie du Québec en français ... Parce que sincerement, je ne vois pas, je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas etre libre de choisir sans déclencher les foudres sur le forum.

Je m'arrete la car je sais que c'est peine perdue, chacun restera sur ses positions et de plus, je n'ai aucune envie de rallier qui que ce soit à ma cause (si tant est qu'on puisse parler de "cause")

Je ne voulais pas intervenir, jusqu'à ce que je lise les messages de Kroston et surtout les réponses enflammées que cela a déclenché.

Donc je prends le risque de me faire démolir à mon tour, m'en fou ... au moins j'aurai essayé de ré-équilibrer la balance.

Sophie

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  • Habitués
Kroston m'a fait repenser aux "Tannants".

Alors là, tu vas les larguer. Même moi je ne sais pas ce que c'est (on n'avait pas le droit de regarder TVA à la maison - trop quétaine tongue.gif Ma mère est de Québec, que voulez-vous rolleyes.gif ).

Wow, wow wow, c'est pas mon cas pantoute !!!

Prune, Prune, tu sais bien que je ne pense pas ça de toi... wink.gif Mais t'es hors du commun, tu lis les Publisacs après tout... laugh.gif

Je suis plutôt favorable à la méthode du bain linguistique (probablement plus efficace que l'immersion). Cela dit, Prune, ta fille ira dans une école où les enfants sont sélectionnés sur concours, et dont on peut penser qu'ils ont une relative précocité. Ils sont donc peut-être plus aptes à démarrer dès la première année. Quant à moi je privilégierais plutôt un bain linguistique vers la 5è année. Il y a 15 ans j'ai fait un reportage là-dessus à la SRC, j'avais parlé à plusieurs experts et c'est l'âge qu'ils disaient privilégier, à l'époque du moins, alors que les schémas de la première langue sont bien intégrés. Je suis par contre opposée aux inutiles cours qu'on saupoudre tellement finement qu'ils en deviennent inefficaces. Autant focaliser sur l'apprentissage de la première langue, des sciences et, pourquoi pas, soyons fous, de l'HISTOIRE. Autrement, pour ceux que ça intéresse vraiment et qui veulent habituer leurs enfants, je vous conseille l'émission Dora l'Exploratrice. Mon fils aîné adore. Il regarde la version française avec "introduction à l'anglais" et la version américaine avec "introduction à l'espagnol". Il s'habitue aux sonorités, aux phonèmes et je suis sûr que son apprentissage, plus tard, en temps et lieu, en sera facilité.

Allez, je vais me boire une petite Bénédictine de Fécamp. Cheers, tout le monde.

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  • Habitués
Je m'arrete la car je sais que c'est peine perdue, chacun restera sur ses positions et de plus, je n'ai aucune envie de rallier qui que ce soit à ma cause (si tant est qu'on puisse parler de "cause")

Non, ce n'est pas peine perdue ! Je suis sûre que, comme moi, il y a beaucoup de petits nouveaux qui ne sont pas encore habitués à tout ça et ça nous permet de nous forger -un peu du moins- une opinion sur ce sujet.

Merci de continuer à nous faire partager vos expériences ; c'est vraiment intéressant, que ce soit l'opinion de Jay-Jay, Jimmy, Prune, Kroston ou Guillounette.

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Jayjay rectifications : je viens de relire le programme de l'école internationale. En fait, le bain linguistique est en deuxième année et en cinquième année. J'avais mal lu sleep.gif pas fière sur ce coup là moé !

Eh bien à la tienne ! Une benédictine, ça fait un siècle que j'ai pas bu ça, c'est fort non ? chui dont ben chochotte moé a'steure tongue.gif

Bon ben je vais bosser ph34r.gif

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  • Habitués

Bravo Jimmy,

On est enfin d?accord. Cela dit, je suis sûr qu?on doit avoir d?autres points d?intérêts en commun, mais faut dire se jase toujours à propos des mêmes trucs.

Mais non, par rapport au message, le plus grand cadeau que je pense me faire et faire à mes enfants, c?est d?être en mesure de leur offrir le Yukon, bien plus que de leur offrir une langue? ou deux. Ceci est secondaire finalement.

Merci Stadak pour ton mépris, ça me fait plaisir.

Moi tu vois, c?est marrant, tu m?as fait repensé très fort à ceux qu?on appelait chez nous, en wallon: "gros potikèt". Mais, je suis prêt à douter de cette vérité, à revenir sur mes propos (de toute façon, je gage que personne ne comprenne)?

Après tout, t?es peut-être pas gros.

P.S. : Pour ton info, et ton complexe de supériorité apparent, le Yukon possède l?un des plus haut taux d?universitaires et post-secondaire au Canada. La population est principalement migrante et immigrante et plus de 30% des emplois sont des emplois gouvernementaux. On a aussi les deuxièmes plus hauts salaires (même si on travaille pas toujours très fort). Et non, on ne peut pas vivre en Ukrainien aussi bien qu'en français. Si je n'étais pas francophone, je ne serais sûrement pas au Yukon, car je n'aurais pas les moyens de vivre juste d'amour et d'eau fraîche...

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  • Habitués
Euh, question débile : en quoi ça consiste un bain linguistique ? Et quelle est la différence avec l'immersion ?

Il y a trois méthodes pour apprendre une langue seconde. L'exposition dispersée qu'on connaît bien. Une heure ou deux par semaine pendant 15 ans. Ou encore, encore plus ridicule, une heure ou deux par semaine d'anglais pendant un an, et une heure ou deux par semaine d'allemand pendant un an, et retour à l'anglais, et retour à l'allemand (avec résultat qu'au bout de 15 ans on ne sait ni l'une ni l'autre). Méthode préconisée dans l'Est de la France et qui s'avère un désastre total comme le prouvent les enfants de mon mari.

Il y a l'immersion. L'enfant qui ne connaît pas du tout la langue seconde est plongé pendant plusieurs années (en général, la totalité du primaire), avec pour but d'acquérir des compétences avancées. Il effectuera la totalité de son apprentissage dans la langue seconde, y compris pour les matières comme les maths, les sciences, les arts plastiques. Cette méthode est très, très exigeante, et parfois traumatisante pour certains enfants. J'ai deux collègues, franco-ontariens qui ont perdu leur français, qui ont décidé d'y mettre leurs enfants, et ils vivent des difficultés importantes. Ils ont du mal à aider les enfants à faire les devoirs, bien souvent ils ne comprennent pas eux-mêmes les devoirs. Bref, cette méthode a été complètement remise en question ces dernières années. On s'est aperçus en plus que même au bout de plusieurs années, les enfants avaient du mal avec la prononciation.

Des écoles alternatives ont mis en place une troisième méthode : le bain linguistique, ou "programme intensif", avec pour but un apprentissage peut-être un peu moins avancé que l'immersion, mais tout de même nettement plus efficace que l'enseignement "par dispersion" (la méthode classique). Sur une période relativement courte, on focalise sur l'enseignement de la langue seconde. Cette méthode est destinée plutôt aux enfants de 5è et 6è année, qui ont une excellente maîtrise de leur langue maternelle, et ont intégré les schémas grammaticaux de leur langue. Il faut savoir que HORMIS LE CAS D'ENFANTS AYANT APPRIS UNE DEUXIÈME LANGUE DÈS LA PETITE ENFANCE, la façon la plus efficace d'apprendre une langue étrangère est lorsque les schémas grammaticaux de la première langue ont été bien acquis et sont maîtrisés. L'aménagement du temps, en bain linguistique, diffère selon les écoles qui l'ont essayé. Ça peut-être par exemple, une demi-journée passée en anglais, sur toute l'année. Ça peut-être une journée complète, mais sur une période de 4 mois. Au total, environ 450 heures, alors que dans le stupide programme de base, à peine 120 heures. À la suite de cette année, soit les enfants retournent à la méthode traditionnelle (évidememnt les cours seront plus soutenus, et plus fréquents, puisqu'ils seront désormais au niveau secondaire) ou alors ils intègrent un programme d'immersion, sans le traumatisme que le programme d'immersion seul cause.

Voilà, j'ai essayé de bien expliquer, pas évident, j'espère que c'est clair. Après, c'est sûr qu'il y a des critères de sélection (les programmes étant juste au niveau "pilote" pour l'instant), il faut s'assurer de la collaboration des parents, etc. Il y a une vaste documentation à ce sujet : Peter, Wesche, Spada. J'en oublie certainement.

En 93 (je crois), j'ai fait un reportage sur une école de Sept-Iles qui a fait un programme-pilote de bain linguistique, l'école Gamache. Les avis étaient dithyrambiques, même si c'est une méthode dénoncée par certains groupes de défense du français plutôt radicaux (je n'en fais pas vraiment partie).

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  • Habitués

Merci pour cet exposé clair et précis, JayJay : effectivement, ça m'a l'air très intéressant cette méthode de bain linguistique. Est-ce que beaucoup d'écoles l'appliquent ou bien c'est juste dans certaines écoles comme celle de la fille de Prune avec un concours d'entrée ?

Sinon, une autre question débile : la 5ème au québec, c'est bien l'équivalent du CM2 en France ?

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