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le bilinguisme...oui mais


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Jayjay,

Je parle ici de ce que j?ai vécu personnellement, et de certaines frustrations que j?avais lorsque j?étais au Québec, que je n?ai plus aujourd?hui. C?est très mal d?avoir de telles idées (comme celle de vouloir inscrire mes futurs enfants à l?école anglaise de Chibougamau), je sais, on me l?a déjà dit, il n?empêche que ces choses nous embêtaient.

Tu es bilingue, mais je ne pense pas que tu as été élevée à Chibougamau ou au Lac Saint-Jean? car effectivement, les personnes bilingues dans ces patelins sont plutôt des extraterrestres. J?ai envie de te raconter l?anecdote de mon ami allemand en visite chez nous (pauvre de lui, il ne parlait que l?allemand et l?anglais) et qui n?a pu communiquer avec personne pendant son séjour, même pas pour demander son chemin. Grand voyageur et baroudeur, c?est la première fois de sa vie qu?il se retrouvait dans une région de la planète où personne ne comprenait l?anglais. Très fort. Je rappelle que nous parlions de bilinguisme au Québec?

Stadak,

Un unilingue néerlandais est-il un citoyen de seconde classe en belgique flamande ?

Pourquoi le serait-il? comprends pas, désolé.

Tu veux sans doute dire : "un unilingue néerlandophone en région francophone, est-il un citoyen de seconde classe?"

Il ne doit pas en exister beaucoup dans cette situation, sauf des touristes du dimanche en camping. Automatiquement, il devra aussi parler français pour vivre en Wallonie.

Un unilingue français est-il un citoyen de seconde classe en Yukon ? ÉVIDEMMENT !

Viens leur dire ça au Yukon. Tu vas te faire de nouveaux amis? Parfois même au contraire ils sont privilégiés, tiens par exemple? l?autre jour ma boss s?est faite arrêter par un policier qui ne parlait qu?anglais. Elle a exigé d?être arrêtée en français, il a finalement laissé tomber? LOL J?ai également contesté une contravention l?an passé que je n?ai toujours pas payée car j?ai demandé d?être reçu en français. C?est cool parfois d?être citoyen de seconde classe, je trouve.

D?autre part, je n?ai pas émis de jugement de valeur sur le système québécois? j?ai simplement répondu à un message sur ma vision du bilinguisme. De toute façon, je suis très loin du Québec aujourd'hui, je vis harmonieusement dans deux langues, et je suis très content. Et ça me fait plaisir de le dire. Même si je sais que ça ferait plus plaisir à Jimmy que je souffre le martyre au milieu des méchants anglos.

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J'ai parlé récemment à une québequoise du saguenay, polyglotte et traductrice pour les sourds-muets. Je pense qu'il y a toutes formes de langages, avec souvent une reconnaissance universelle, et je trouve qu'apprendre très jeune à parler plusieurs langues est un plus pour la personne, une ouverture sur l'extérieur et une plus grande tolérance pour les autres cultures.

En Belgique, nous avons deux langues voire trois, seulement en wallonie, d'oû je viens, on est pas nombreux à parler anglais puis flamand; j'ai rencontré plus de gens parlant plusieurs langues dans les flandres qu'en wallonie.

Et je trouve super qu'il y ait deux langues au Canada. Si seulement, on parlait un peu plus anglais à Québec. Je sais, ça va déranger quelques uns, ce que je dis, les pros french mais voyons, ouvrez-vous un peu à l'extérieur. C'est le même discours réactionnaire de ceux qui sont contre home puis walmart, puis tout ce qui est U.S

Voyons donc, il faut accepter les voisins immédiats, à commencer par nos voisins des autres provinces, et nous sommes en Amérique les amis, vous avez voyagé pour venir vous installer icitte, alors restez pas bornés.

De toute façon, c'est souvent les francophones qui n'ont pas appris l'anglais, qui chialent, comme d'hab. AHH, l'ignorance des uns fait rire les autres...

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Apprendre à parler français, pour un enfant, est aussi facile qu'apprendre à parler anglais, allemand ou mandarin. Mais pour l'écrire, c'est une autre histoire. Apprendre à lire et écrire correctement en anglais est relativement facile pour un francophone, même sur le tard. Apprendre à lire et écrire le français est extrêmement difficile pour un anglophone.

Inscrire ses enfants à l'école anglaise, quand on est francophone, c'est un moyen efficace d'en faire de futurs unilingues anglophones, au moins à l'écrit. Si le français est parlé à la maison, ils parleront et comprendront très le français, naturellement, mais ils auront un mal fou à l'écrire correctement, à moins que les parents ne fassent la double journée de cours. Et ne parlons pas de s'intéresser à la littérature.

Donc le choix logique, c'est d'envoyer ses enfants à l'école française, la seule qui leur permettra de maîtriser suffisamment notre langue. Pour l'anglais, ça viendra tout seul.

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On dira ce qu'on voudra sur l'unilinguisme généralisé des Québécois qui semble donner des boutons à certains, mais voici quelques chiffres qui en disent long.

Taux de bilinguisme anglais-français par province (2001)

Colombie-Britannique : 7,0%

Alberta : 6,9%

Saskatchewan : 5,1%

Manitoba : 9,3%

Ontario : 11,7%

Québec : 40,8%

Nouveau-Brunswick : 34,2%

Île-du-Prince-Édouard : 12,0%

Nouvelle-Écosse : 10,1%

Terre-Neuve : 3,7%

Yukon : 10,1%

Territoires du Nord-Ouest : 8,3%

Nunavut : 3,8%

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/cnddemo.htm

En effet, le Québec demeure la province qui présente le plus haut taux de bilinguisme: 40,8 %. En comparaison, au Nouveau-Brunswick, seule province officiellement bilingue, 34,2 % des résidants se disaient bilingues. Dans les autres provinces, ce taux varie entre 3 % et 12 %. En Ontario, le taux s'élevait à 11,7 % en 2001.

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/cnddemo.htm

Billet très intéressant de Michel Paillé, dans Le Devoir, au sujet de ce projet d'abaisser l'âge de l'enseignement de l'anglais.

On souhaite encore une fois abaisser l'âge de l'apprentissage de l'anglais pour nos enfants. À huit ans, comme c'est le cas à l'heure actuelle, ce serait déjà trop vieux. Allons-y alors pour six ans, soit dès la première année du primaire! Si, au moins, il y avait urgence en la matière! Le ministre Pierre Reid croit-il que les francophones du Québec bouderaient l'anglais au point de devoir prendre des mesures draconiennes? Sait-il au moins qu'au dernier recensement, on comptait au Québec 2 143 000 francophones sachant parler l'anglais contre 402 000 anglophones ayant une connaissance du français, pour un rapport de 490 contre 100?

S'il y avait recul, on pourrait à la rigueur comprendre sa décision. Au contraire, il y a eu progrès entre les deux derniers recensements. Il y a dix ans, on dénombrait 490 francophones qui pouvaient parler l'anglais chaque fois que l'on comptait 100 anglophones en mesure de converser en français (1 953 000 contre 398 000). Et qu'en est-il à Montréal, où l'avenir du français se joue ? Là encore, l'avantage va aux francophones. En 1996, ils étaient 246 contre 100 à savoir l'anglais; cinq ans plus tard, ce rapport avait augmenté à 260 francophones bilingues pour 100 anglophones également bilingues.

Bref, si le bilinguisme au Québec est toujours porté par la majorité francophone (dans le rest of Canada, il est le fait des minorités francophones et acadienne), ne faudrait-il pas investir davantage dans l'apprentissage du français chez les non-francophones, en particulier chez les immigrants arrivés ces derniers mois et qui attendent encore leur première leçon de français ?

http://www.ledevoir.com/2005/02/17/75023.html

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  • Habitués

Petit Lion, je travaillais dans des écoles primaires à Chibougamau, en garderie et à la polyvalente (secondaire V). C'est pourquoi sans doute, j'aurais préféré que les miens apprennent à écrire... plutôt à l'école anglaise.

Bon j'arrête, c'est juste pour vous taquiner. Mais le bilinguisme est un sujet qui me tient à coeur.

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mouais, c'est plutot marrant de voir que les états uniens sont la bête noire du québec, ben alors faut être cohérent, il faut plus faire de commerce avec les anglophones, et là on verra si les 80% d'exportation vers les US ça compte pour du beurre...

Ce n'est pas une question de bête noire. C'est une question d'essayer de vivre au pied du plus puissant empire mercantilo-culturel de l'histoire de l'humanité sans se faire écraser.

J'ai toujours un bel exemple à donner aux Européens qui ont vraiment de gros problèmes à comprendre la dynamique nord-américaine.

Voici, je vais vous éclairer un peu. Supposons, comme ça, pour rire, que sur les quelques 300 millions d'Européens, grosso modo 294 millions parlent allemand et 6 millions parlent français, ces derniers étant localisés pour la plupart mettons en PACA avec Nice comme métropole. Tous les autres états, tous, toutes les autres régions, toutes, et toutes les autres métropoles européennes, absolument toutes les autres, que ce soient Paris, Londres, Barcelone, Milan, Vienne, Berlin, Stockholm, Dublin, Venise, Prague, Athènes, Bratislava, nommez-les, mettez-en autant de centaines que vous voudrez, tout le reste, absolument tout le reste parle allemand.

À votre avis, si vous ouvrez toutes les écoles du PACA au libre apprentissage de l'allemand, si vous ne contrôlez pas son usage à Nice, combien d'enfants devenus adultes en PACA, à Nice, vont encore parler couramment le français après 50 ans ?

Zéro ? Probablement pas loin de ça.

AVEZ-VOUS BESOIN D'UN DESSIN AVEC ÇA ? SI VOUS VOULEZ, JE PEUX VOUS EN FAIRE UN . . . mad.gif

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on n'a jamais dit qu'on rejetait l'anglais et les anglophones!! dry.gif

On a dit que nous sommes une minorité dans une mer(que dis-je? un océan plutôt!) d'anglophones et qu'il faut protéger la langue française par des lois, comme la loi 101.

On peut vous l'expliquer en anglais si vous ne comprenez pas hein? tongue.gif

peanut

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Et je trouve super qu'il y ait deux langues au Canada. Si seulement, on parlait un peu plus anglais à Québec. Je sais, ça va déranger quelques uns, ce que je dis, les pros french mais voyons, ouvrez-vous un peu à l'extérieur. C'est le même discours réactionnaire de ceux qui sont contre home puis walmart, puis tout ce qui est U.S

Voyons donc, il faut accepter les voisins immédiats, à commencer par nos voisins des autres provinces, et nous sommes en Amérique les amis, vous avez voyagé pour venir vous installer icitte, alors restez pas bornés.

De toute façon, c'est souvent les francophones qui n'ont pas appris l'anglais, qui chialent, comme d'hab. AHH, l'ignorance des uns fait rire les autres...

Juste une petite question... ? Pourquoi as-tu choisi le Québec ? Tu veux parler anglais ? Tu sais parler anglais ? Pourquoi n'es-tu pas allé t'installer ailleurs ? Il y a l'embarras du choix (ou le choix de l'embarras, c'est comme on veut...). Pourquoi vouloir a tout prix ôter son particularisme culturel au Québec ? Exige-t-on en France, que tout le monde parle anglais ?

Le gros problème, et c'est le thème du fil, je le rapelle, c'est que les francophones doivent parler francais et les anglophones s'en passent.

Les plus belles conversations auxquelles j'ai assisté ici était celles faite en anglais-francais : tu parles dans ta langue et je parle dans la mienne mais tous les 2 avons un niveau suffisament élévé dans l'autre langue pour comprendre l'autre. Ca c'est de l'échange.

Le "Tu dois parler anglais" avec un anglophone parce que ceci, cela, blah blah... C'est d'un côté de la soumission intellectuelle et de l'autre, au mieux, de la paresse intellectuelle.

Scoop. L'autre jour, j'ai appris avec stupéfaction qu'il existe "un anglais Montréalais"... Figurez-vous, que des anglophones purs et durs (ontariens quoi) se moquent et reprennent les anglophones de Montréal lorsqu'ils utilisent des expressions anglaises sur lesquelles a déteint du francais... hé oui ca arrive... wink.gif

Par exemple : click ON the button (- pour ceux qui l'ignore, en anglais, c'est "Click the button"...)

Donc faites bien attention, même si vous parlez anglais à Montréal vous risquez bien de ne pas parler L'ANGLAIS...

Et ce sont les francophones, les intransigeants ?

Christophe.

Modifié par totof06
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Un unilingue néerlandais est-il un citoyen de seconde classe en belgique flamande ?

Pourquoi le serait-il? comprends pas, désolé.

Et bien voilà. Tout est là. Car, mon cher cami, c'est exactement ce que les Québécois francophones étaient avant 1960, avant qu'ils mettent le point sur la table et avant que, finalement ils se donnent une loi pour régler (en partie) le problème.

Tu veux sans doute dire : "un unilingue néerlandophone en région francophone, est-il un citoyen de seconde classe?"
NON ! Dans une zone néerlandophone ! ! ! Car c'était ça la situation au Québec, avant 1960.

Tu ne comprend pas pourquoi ? C'est parce que, contrairement aux Flamands, qui vivent en relatif équilibre sur un continent qui est fait d'une mozaïque de cultures, les Québécois vivent dans un univers continental où tout l'establishment, tous les pouvoirs coroporatifs sont anglo-saxons.

Un unilingue français est-il un citoyen de seconde classe en Yukon ? ÉVIDEMMENT !
Viens leur dire ça au Yukon. Tu vas te faire de nouveaux amis?
Ah oui ? Ils ont combien de députés francophones ? Combien d'universités francophones ? Combiens de journaux francophones à contenu analytique poussé ? Un unilingue français parle dans quelle langue à un policier du Yukon ? Un unilingue français procède de quelle façon pour devenir avocat ? Juge ? Médecin ? Arhcitecte ? Vendeur chez Wal*Mart ?

C'est ça un citoyen de seconde zone. Bien des portes lui sont fermées.

Au Yukon, on peut comprendre.

Mais au Québec ?

Es-tu déjà allé au centre-ville de Montréal ? Quand tu y retourneras, regarde les gratte-ciels. Et dis-toi bien que le premier gratte-ciel qui a été construit de A à Z en français, à Montréal, deuxième métropole francophone du monde, des devis jusqu'à la pose des ascenseurs, c'est la Tour des Coopérants, EN 1983 !

Kapitch ?

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Le gros problème, et c'est le thème du fil, je le rapelle, c'est que les francophones doivent parler francais et les anglophones s'en passent.

doivent parler anglais...

J'en perds mon latin ! biggrin.gif

Christophe.

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Stadak et les autres copains,

Merci pour les exemples... je les connais.

Mon intervention portait simplement sur ma vision personnelle du bilinguisme et de la francophonie en milieu minoritaire, comment je la ressens, comment je la vis, dans les endroits où je suis allé et avec les gens que j'ai cotoyés. Ça s'arrête là... Il est évident que nos histoires de vie et nos expériences sont différentes, et qu'on vit les choses différemment... En outre, je travaille à temps plein sur des projets visant le développement de la francophonie au Yukon et au Canada, ici depuis deux ans, et je n'ai pas vraiment de leçons à recevoir à ce propos.

D'autre part, je constate régulièrement le changement d'attitude de Québécois dont les idées qu'ils avaient du monde depuis le Québec changent complètement lorsqu'ils débarquent dans des endroits comme ici (et pas seulement par rapport à la question francophone d'ailleurs). Cette semaine, ma blonde a invité un conférencier de Montréal qui débarquait à Whitehorse pour la première fois. Et bien, son voyage a révolutionné l'idée préconçue qu'il avait sur la francophonie yukonnaise, des gens d'ici et par rapport à la qualité de l'endroit notamment. "Je vais en avoir des choses à raconter en rentrant à Montréal", disait-il hier la bouche entr'ouverte... "les gens vont jamais me croire"

T'exagères, je lui ai dit !

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Jayjay,

Je parle ici de ce que j?ai vécu personnellement, et de certaines frustrations que j?avais lorsque j?étais au Québec, que je n?ai plus aujourd?hui. C?est très mal d?avoir de telles idées (comme celle de vouloir inscrire mes futurs enfants à l?école anglaise de Chibougamau), je sais, on me l?a déjà dit, il n?empêche que ces choses nous embêtaient.

Tu es bilingue, mais je ne pense pas que tu as été élevée à Chibougamau ou au Lac Saint-Jean?

Born, potty-trained, and raised in Sept-Îles, thank you. Regional and linguistic distribution results of the 1995 Quebec Referendum on Sovereignty show that this region came in 3rd place, just after Saguenay Lac St. Jean and Lanaudière. So you can figure it?s pretty much all French up there (with the exception of the lower North shore area, true). My dad lost his elections there in 76. Not one liberal MP was elected since then. Both my parents, convinced federalists, insisted that I go to school in French. ?You learn French, you catch English?, they said. What?s more, my father, born in Seven Islands, was fluent in English. But hold on to your seat ?cause here comes the real mindblower: my mom, born and raised in Quebec City is also fluent in English. How do you explain that? My bro and I did not attend an English class well before 5th grade. He?s an international negotiator for the federal government, so let me assure you that his English outshines perfection. Our parents did not coerce us to learn English, they just plainly made it possible by 1) buying a dictionary 2) allowing us to read American magazines 3) allowing us to watch American TV (I?m proud to say General Hospital did marvels for me), and so on. For about 5 years now, I?ve been proofing texts authored by Americans/English-Canadians. You know what? I learned English because I wanted to, not because I was coerced to. And I must confess it was fairly easy.

During this shemozzle or a quibble, call it what you may, two blatant fallacies sit right on our tail. Firstly, that Quebeckers are not bilingual. So we?re supposed to keep a stiff upper lip and let this go by. Thankfully, Diego made a point, and I?m hoping to make a second one.

Secondly, you, among others, apparently link our language backwardness with our job expectancy. Since when do you care, if I may ask, but mostly, did I miss an Alliance Québec press conference or what? Show me the causal link between unemployment rates in Québec and our hypothetical language deficiencies, puhleaaase! My employer has desperately been looking for engineers and draftsmen for months, and let me assure you, language is not an issue.

I?m not against bilingualism for individuals. I bet you my sons will be fluent before you guys had time to splutter ?let?s get rid of law 101? once again. We are simply assessing our right to live in French, and advising against Québec if you think our purported backwardness may cause you discomfort. smile.gif

Modifié par JayJay
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Stadak et les autres copains,

Merci pour les exemples... je les connais.

Si vous les connaissez, les exemples, pourquoi êtes-vous allez écrire "pourquoi le serait-il? comprends pas, désolé." ? Pourquoi ne voyez-vous pas la différence entre la condition d'un Flamand néerlandophone et celle d'un Québécois francophone, si vous les connaissez, les exemples ?

En outre, je travaille à temps plein sur des projets visant le développement de la francophonie au Yukon et au Canada, ici depuis deux ans, et je n'ai pas vraiment de leçons à recevoir à ce propos.
Vous n'avez pas de leçons à recevoir ? Vous n'avez pourtant pas répondu à mes questions: vos francophones du Yukon, ils vont à l'université francophone où ? Des journaux d'opinions du calibre du Devoir, ils en ont combien ? Il y a combien d'avocats francophones au Yukon qui plaident en français ? Il y a combien de contre-maîtres francophones au Yukon qui donnent des ordres en français sur les chantiers de construction ? Voulez-vous que je continue la liste ? Elle va être longue en maudit.

Vous ne vous rendez donc pas compte que la même liste finirait par être aussi longue au Québec si les Québécois ne s'occupaient pas de protéger leur société ?

Vous savez, il n'y a pas qu'au Canada où les minorités sont "bien traitées". Aux États-Unis aussi, on parle encore français. En Bretagne, on parle encore Breton. En Nouvelle-Écosse, on parle encore Gaélique. Au Tibet on parle encore Tibétain. Mais le francophone qui veut réussir aux États-Unis doit adopter la culture et la langue américaine. Le Breton n'a pas le choix de se plier à la culture et à la langue française, même pour travailler chez lui, à Nantes. Le Celte nostaligue du Cap-Breton n'a pas le choix d'être d'abord et avant tout un Canadien anglais pour fonctionner normalement dans la société néo-écossaire. Et le pauvre Tibétain est très à la veille de ne plus avoir le choix de pratiquer couramment le Mandarin pour espérer avoir un avenir au Tibet.

Les cocons francophones sont heureux au Yukon ? Tant mieux pour eux. Les Québécois aspirent à un autre statut que celui de cocon. Choix de société.

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  • Habitués
click ON the button (- pour ceux qui l'ignore, en anglais, c'est "Click the button"...)

Mmmm... désolée de te contredire, cher ami wink.gif , mais "Click ON the button" est correct. L'histoire de cette expression, c'est simplement qu'aux fins de courtitude (oh soyez indulgents, OK, je suis bilingue, je ne peux pas parler parfaitement les deux langues...), on a supprimé le "ON" dans les guides d'utilisateurs en informatique. Mais "Click ON the button" est correct d'un point de vue grammatical. À mon avis il est surtout utilisé par les Brits.

You do have a point, though. L'anglais de Montréal est différent. J'ai un copain dont la langue a fourché en Ontario et qui a demandé où était le "dépannour". Aux US, avec mon ex, il avait demandé où était le "Automatic guichay" (pour le ATM)... Très marrant.

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  • Habitués

Tiens, est-ce que la loi 101 est valable à la maison ? car il y a du divorce dans l'air chez moi alors tongue.gif

et je confirme, les britt disent click on the button (on my button ? ...je sais, je n'ai pas pu résister poilant.gif )

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  • Habitués

On peut vous l'expliquer en anglais si vous ne comprenez pas hein? dixit moi-même tongue.gif

euh...Jayjay l'a fait!! Manque plus que le dessin de Stadak! laugh.gif

peanut

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  • Habitués

Bonjour,

dufferin2005

Voyons donc, il faut accepter les voisins immédiats, à commencer par nos voisins des autres provinces, et nous sommes en Amérique les amis, vous avez voyagé pour venir vous installer icitte, alors restez pas bornés.

De toute façon, c'est souvent les francophones qui n'ont pas appris l'anglais, qui chialent, comme d'hab. AHH, l'ignorance des uns fait rire les autres...

Je dois dire que je suis assez surprise de lire de tels commentaires. Est-ce qu'on parle des gens de Québec ou des Québécois en général ? Les Québécois ne sont pas des anti-américains, mais ils marchent moins main dans la main avec les Américains que les autres Canadiens. Est-ce que de vouloir protéger sa langue c'est faire preuve de fermeture d'esprit ? Comme le rapporte Diego, les plus bilingues des Canadiens sont les Québécois. Les francophones du pays sont bien plus bilingues que les autres Canadiens.

Laurence

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  • Habitués

Howdy Jayjay,

Good for you... and happy to see you're as talented in both official languages, at least in your writing. Still, I don't really see your point and apparently I am afraid you don't understand mine either. sad.gif

Anyway, my experience is that : in Nothern Quebec, none of my friends, neighbors, workmates would have been able to have a damn simple conversation in English. Except maybe a couple of them: one coming from Vancouver and another Indian friend of mine.

Et puis... Faut-il le préciser ici, afin que ce soit clair : la loi 101 je m'en fous comme de mes premières bobettes. Cela ne me concerne plus et j'en suis fort aise. Tant mieux pour vous si vous êtes contents, mais vous avez pas l'air. Et plus j'entends vos réflexions, plus je suis content d'être loin du Québec, et plus je me complais loin de vous, dans mon petit cocon... bilingue. wink.gif qui correspond davantage au Canada dont je rêvais...

Stadak,

Vos francophones du Yukon, ils vont à l'université francophone où ?

LOL. Pas d'université au Yukon, juste un collège. "Nos francophones", comme tu dis, qui veulent aller aux études ont l'opportunité de suivre des cours à distance et obtenir un diplôme en français, grâce à des ententes avec d'autres universités canadiennes. L'organisme où je travaille propose aussi le GED aux adultes francophones qui le souhaitent. Le GED (études secondaires en français) n'est malheureusement pas encore reconnu au Québec...

Des journaux d'opinions du calibre du Devoir, ils en ont combien ?

Aucun. Ni en anglais, ni en français.

Il existe 1 journal anglophone (le Daily Star), 1 journal anglo, partiellement bilingue (le Yukon News), et 1 journal francophone (l'Aurore Boréale). Et c'est bien assez pour moi.

y a combien d'avocats francophones au Yukon qui plaident en français ?

Le seul avocat que je connaisse au Yukon, est justement francophone. J'ai eu affaire avec lui pour l'achat de ma maison. Sans savoir préalablement d'ailleurs qu'il était francophone. Acadien d'origine, il a fait ses études à l'université de Moncton. Remarque: j'ai répondu à un sondage téléphonique organisé par le ministère de la Justice l'an passé, je crois, qui consistait à savoir si l'on était satisfait des services judiciaires en français.

l y a combien de contre-maîtres francophones au Yukon qui donnent des ordres en français sur les chantiers de construction ?

pas vraiment beaucoup de chantiers de construction au Yukon. Désolé.

T'en as d'autres ?

Allez je file. Adieu.

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