Habitués zigzag92 Posté(e) 1 mars 2005 Habitués Posté(e) 1 mars 2005 Salut tous,voici un article trouvé sur le site "montréal science de la vie" concernant l'état de l'investissement dans les biotechs Québecoises en 2004. Comme chacun le sais, l'argent est le nerf de la guerre dans de nombreux domaines, et les biotechs/pharmaceutiques ne font pas exception ... et malheureusement, l'argent manque ... Je pense que cet article risque d'en intéresser plus d'un sur le forum...Un petit conseil pour les docs en bio : il est peut-être plus raisonnable actuellement de viser un postdoc "en attendant" que la situation s'améliore. En plus, cela donne le fameux sésame de l'expérience Canadienne... 17 février 2005 Année décevante en capital risque pour les sciences de la vie Baisse de 34 % des sommes investies On espérait une reprise mais ce fut pire qu?un gel. Le capital risque en sciences de la vie au Québec a reculé de 34 % en 2004, à 159 M $ contre 243 en 2003. En fait, à l?exception de six entreprises qui ont raflé presque tout le magot (144 M $ entre elles six), tout le secteur a vivoté sur ses maigres réserves.Ce recul a de quoi inquiéter si on considère que la somme totale placée par les investisseurs à risque au Québec est restée stable en 2004, se permettant même une bien légère augmentation, de 614 M en 2003 à 618 M $ en 2004. Les technologies de l?information et télécommunications ont vu leur tirelire s?enrichir de 18 %. Et aux Etats-Unis le capital risque investi s?est accru de 10,8 %.Ces chiffres figurent dans le rapport que Mary MacDonald & Associates, firme d?analyse financière de Toronto, remet annuellement au Réseau Capital, regroupement des principales firmes de capital risque du Québec. La reprise des TIC, surtout dans le sans fil, la course à la très haute vitesse et capacité, un bel avenir pour les applications multimédia montréalaises et l?avènement du téléphone sur Internet (PoIP) expliquent le succès des TIC. La déconvenue des biotechs et technologies médicales est plus complexe.Le recul général des fonds gouvernementaux (moins 14 % à 92 M $) a été partiellement compensé par les fonds de détail (Fonds de Solidarité FTQ, par exemple) et l?arrivée de fonds étrangers tout frais (de 77 M $ en 2003 à 96 M en 204). Mais l?attitude plus audacieuse des fonds gouvernementaux, leur tendance à accepter de miser dans des sociétés plus jeunes se sont effacées. Tout le monde a joué prudemment et les sommes disponibles au prédémarrage et au démarrage ont été encaissées par une poignée de compagnies qui se sont accaparées 90 % du total du capital risque. Fin du saupoudrage et sécheresse absolue pour les autres débutants et d?autres encore qui ont du remettre le début à la saint-glinglin. Ce rajustement du tir des sociétés de capital risque ne doit pas surprendre. On ne s?attendait pas à les voir envahir le très risqué terrain laissé par les fonds gouvernementaux. La question de savoir comment combler le vide aux stades précoces se pose encore et la réponse semble unanime : il faut mieux financer les transferts technologiques, le faire de façon plus compétente et plus préparée et il faut par conséquent un financement universitaire spécial pour doter les innovations en sciences de la vie de tous les moyens pour éventuellement passer aux mains du privé ZigZag92, qui va ENCORE faire un postdoc Citer
Habitués zigzag92 Posté(e) 1 mars 2005 Auteur Habitués Posté(e) 1 mars 2005 Pour ceux que ça intéresse, voici le lien du site "Montréal sciences de la vie"Montréal sciences de la vieZigZag92 Citer
Habitués Redflag Posté(e) 1 mars 2005 Habitués Posté(e) 1 mars 2005 Salut Seb, Effectivement, j'ai lu cet article récemment. La biotech a du plomb dans l'aile, mais ce n'est que partie remise (encore)... Yabon les post-docs ! Red Citer
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