Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 On n'est pas la génération X, nouzottes ?À partir de 1965, oui. D'après les anthropologues, les Occidentaux ont cessé de faire des enfants le 31 décembre 1964 à minuit.Le X, paraît que c'est parce qu'on ne sait pas très bien ce que l'on est Non, "X" c'est pour nous rappeler que c'est le seul mot que la majorité des jeunes savent écrire sans faute. Citer
Habitués JayJay Posté(e) 3 mars 2005 Habitués Posté(e) 3 mars 2005 Non, "X" c'est pour nous rappeler que c'est le seul mot que la majorité des jeunes savent écrire sans faute. J'allais te répondre une méchanceté ... jusqu'à ce que je me rende compte que je ne fais plus partie de la catégorie démographique appelée "jeunes". Maudit.(J'aimerais ajouter un bémol dans cette parenthèse du français chez les jeunes, quand même. À mon travail, personnellement, ceux qui écrivent le plus mal ne sont pas nécessairement ne sont pas les plus jeunes - enfin pas nécessairement. Ceux qui écrivent mal (et qui en sont fiers, on dirait!) ont plutôt tendance à être en haut de l'échelle hiérarchique, c'est-à-dire âgés de plus de 45 ans, et détenteurs de diplômes universitaires réputés exigeants, postes de cadres supérieurs. Les plus jeunes n'écrivent pas nécessairement à la perfection, mais sont très conscients de leurs lacunes, très ouverts aux explications grammaticales et aux conseils. Fin de la parenthèse.) Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 Bah oui, j'avoue que beaucoup de "vieux" ne donnent pas leur place en matière de textes pitoyables.Ceci dit, j'ai le privilège rare (pour un non-professeur) de pourvoir lire régulièrement un grand nombre de chef d'oeuvres de la race collégiale. Ça parait qu'ils jouaient à des jeux vidéos au lieu de lire Martine, quand ils étaient petits, parce que le niveau et la qualité de leur texte dépasse rarement ceux d'une prose de maternelle avancée. Mettons première année.Mais mais mais. La fameuse génération X, ce n'est pas elle qui se donne des cours de français à elle-même, tout de même. Ça c'est incontestable. Il y a une génération au-dessus, qui s'occupe de décider ce qui est bon pour les "X". C'est la génération dont je dis qu'il fera bon qu'elle ait passé son chemin.Parce que, quand je dis que je suis malgré tout confiant pour l'avenir, c'est que je crois à l'inexorable implacabilité du balancier cosmique, qui veut que la génération montante, ne pouvant à mon avis faire pire en fait de je-m'en-foutisme-de-tout que la précédente, ne pourra que faire mieux ! Évidemment, il y a mieux et mieux. Moi de dis "mieux" au sens du dico. Pas au sens que l'entendent ceux qui trouvent que "frisquet" signifie aussi bien -30C que +10C. Citer
Habitués JayJay Posté(e) 3 mars 2005 Habitués Posté(e) 3 mars 2005 e n'est pas elle qui se donne des cours de français à elle-même, tout de même.Mouais c'est sûr qu'on peut pas faire pire... Cela dit je ne crois pas que les professeurs sont entièrement responsables de cet état du français et de la culture en général. À mon avis, les parents ont une grande part de responsabilité. L'autre jour au Téléjournal, on voyait ce jeune (et ses vêtements et son langage me portaient à penser qu'il ne faisait pas partie des socio-économiquement défavorisés) qui avouait ne pas connaître Hitler. Ben franchement... à supposer qu'on n'en ait jamais parlé en classe, à supposer (parce que je n'en suis vraiment pas sûre)... comment se fait-il que ses parents ont laissé passer ça??? Comment se fait-il que ses parents ne lui ont jamais parlé d'histoire et d'un personnage comme Hitler? Bah, Genghis Khan, je veux bien, mais Hitler???!!! À mon avis, ce sont les parents qui sont à blâmer. Les parents, souvent, ne veulent pas être parents. Ils ont des enfants comme on a une maison, une bagnole, pq c'est "ce qu'il faut faire". Mais après, l'éducation et tout, ça les gonfle franchement, et puis avec nos vies de fous, on n'a pas nécessairement le temps de donner l'attention que méritent nos enfants. En té cas, moi, personnellement, mes enfants auront les profs qu'ils auront, ils auront les programmes élaborés par nos chers fonctionnaires de l'éducation... mais ils sauront écrire, créyez-moé, et ils connaîtront les bases de l'histoire. C'est clair. D'ailleurs, tous les deux, déjà, ont accès à une impressionnante bibliothèque (je laisse tous les livres à la disposition du grand comme du petit) et ils en ont presque toujours un à la main, même le tout petit dont un des premiers mots a été... "ive" (pour "livre"). Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 Par curiosité, et à tous ceux qui pensent que « maintenant » c'est pire qu'avant (nombreux sur ce forum), à quand donc faut-il remonter pour trouver cet eldorado où tout allait bien, où les jeunes écrivaient sans fautes, etc. ? Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 Excusez mon discours pédant et snob, masi ça ermonte à l'époque du "cours classique", où les étudiants apprenaient le français le latin et le grec.C'était peut-être colon. C'était peut-être péteux de broue. Ça ne permettait peut-être pas d'apprendre l'anglais pendant ce temps-là, mais en tout cas ça formait le cerveau et ça apprenait à écrire.Le discours qu'il faut deviner chez moi derrière celui plus général que je développe ici, c'est que, si l'humanité a réallement progresséem, alors les humains devraient capables à la fois de bien écrire leur langue tout en maîtrisant convenablement celle des autres.Mais là, on s'écarte. Quoique peut-être pas tant que ça.Ce que je viens d'écrire là, est-ce que ça n'aurait pas rapport un peu avec l'ouverture d'esprit ?Tenez, je vais prendre en exemple une catégorie d'individus que nous aimons bien prendre en grippe. Et j'en suis, remarquez. Les Mormons.Quand ils s'asseoit dans un bus pour nous parler de Dieu. Ce ne sont pour nous que des illuminés. En tout cas, CHOI-FM en aurait une barge à dire sur leur compte (ceci est une tentative de recentrer le débat ). Mais on ignore le jeune qui parle notre langue mieux que nous, qui s'exprime très probablement très bien dans la sienne également, et qui est capable de tenir un discours cohérent.On n'aime pas le discours, mais il est cohérent tout de même.Voilà ce qui me désole aujourd'hui. L'incohérence et la médiocrité sont à l'honneur. De nouveau, il y a un rapport à faire avec CHOI-FM. C'est tout ce qu'on a trouvé comme riposte aux discours honnis. Apparemment, la meilleure façon de ne pas véhiculer les mêmes pensées que les gens qui parlent bien, c'est de parler mal. Méchante logique. Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 J'ai pressé un peu vite sur "envoyer" et mon texte précédent est plein de coquilles.Désolé. Citer
Habitués JayJay Posté(e) 3 mars 2005 Habitués Posté(e) 3 mars 2005 Ouin, excusez Stadak, il est de Québec! Sigognac, tu crois qu'on a le "syndrome des six équipes"? C'est l'expression choisie par un ancien collègue brillant de Science-Po pour parler de cette nostalgie qui tend à nous faire regretter le temps passé (et notamment le temps où il n'y avait que six équipes dans la LNH). Je ne suis pas de ceux qui croient que le système d'éducation, notamment, était meilleur avant. Bien sûr qu'il l'était, dans la mesure où les collèges classiques faisaient une sélection par le fric. Mais l'éducation donnée par les religieux était très critiquable et je suis fort aise que l'on s'en soit débarrassé. Cela dit, il est quand même possible de rester auto-critique non? De chercher quelque chose de meilleur? De vouloir éviter l'américanisation, notamment? D'accord, on est bons en sciences et en maths. On encourage l'estime de soi chez les enfants, la communication, la résolution de problème. Bravo. Et à ce point de vue, je suis hyper contente d'être au Québec. J'entends mes amies parler des problèmes qu'elles ont avec leurs mômes à l'école en France... et je suis vraiment contente d'avoir échappé à ça. Mais ça ne m'empêche pas de vouloir PLUS, même si je suis relativement contente des progrès faits par notre société... Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 les jeunes d'aujourd'hui,ne rèspectent pas les personnes agées,ne font qu'à leurs tètes,n'écoutent pas les bon conseils,et ont tendance à s'emporter facilement.ils ne veulent pas apprendre et se contentent la plus-part du temps de dormir,de flaner et de discuter.c'est ainsi que les Grecs,parlaient de leurs jeunes,il y a mille ans ,avant Jésus. Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 Que nenni...Je ne visais personne en particulier, mais ça fait une palanquée de messages qui nous parlent de tout ce qui va mal, alors je me demandais si c'était la fin d'hiver ou si j'étais le dernier optimiste.Bien sûr qu'il faut exiger toujours plus et ne jamais tomber dans la complaisance ! Ceci dit lorsque je compare l'éducation que j'ai reçue et celle que ma fille reçoit actuellement ou que les enfants que je connais reçoivent, je trouve que les choses ont évoluées globalement dans le bon sens.De toutes façons, il n'y a guère de secrets, depuis la nuit des temps la qualité de l'éducation dépend du maître ET de l'environnement : un nombre impressionnant de personnes n'hésitent pas à se saigner à blanc pour mettre leurs enfants en école privée ou acheter une maison près d'une école réputée bonne. On pourra toujours discuter sur l'importance de la matière x par rapport à la matière y (Stadak, j'ai fait trois ans de Grec et en garde un bon souvenir, je suis tout à fait pour les études classiques - à condition que l'on dispose d'un minimum de choix), mais au final, ce sera toujours la qualité de l'enseignement reçu et l'environnement de l'élève qui l'emportera. L'enseignement à l'école n'est qu'un point de départ.Ainsi, c'est l'ex prof de langue qui parle, l'apprentissage d'une langue vivante peut être un outil formidable de formation intellectuelle à condition qu'elle soit enseignée dans un esprit d'ouverture, par des gens qualifiés, capables de se mettre au niveau de leurs élèves et de prendre des initiatives, et soutenus par une administration efficace. Bref, je suis plutôt pour les têtes bien faites que pour les têtes bien pleines, qu'elles soient françaises, anglaises, québécoises ou zinzibariennes. Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 JayJay, "PLUS" comme dans "en plus de ce qu'il y avait de bon auparavant" ou simplement comme dans "plus qu'aujourd'hui" ?Par ailleurs, je ne sais trop si je dois me féliciter d'avoir introduit Dieu et par ricochet les religieux dans un fil au sujet de l'intolérance et le racisme dans la capitale...De toutes façons, si se débarasser des religieux était une tentative pour éliminer les repères de riches, il faut constater que le but est raté. Les écoles du réseau "Vision School" où on enseigne 3 langues (apparamment très bien - ça reste à vérifier) dans un environnement très élististe, moyennant un chéquier bien garni, sont là pour nous le rappeler.Si les religieux posaient problèmes, on n'avait qu'à éliminer uniquement les religieux, pas nécessairement leurs écoles. De toutes facons, les adultes qui ont façonné le Québec dont on se félicite (s'il faut s'en féliciter) sont passé en grand nombre par ces écoles. Enfin, pour en revenir à nos moutons, et aux loups, je n'ai toujours rien lu ici qui me convainque que Québec est une ville notablement intolérante et raciste. Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 si j'étais le dernier optimiste.Je le suis aussi. lorsque je compare l'éducation que j'ai reçue et celle que ma fille reçoitJ'en déduis que ta fille aurais perdu au change si elle avait reçu ton éducation. Moi je crois que ma fille aurait eu tout à gagner.tout à fait pour les études classiques - à condition que l'on dispose d'un minimum de choixSuis d'accord. C'était souvent le point faible de l'époque pré-génération X.ce sera toujours la qualité de l'enseignement reçu et l'environnement de l'élève qui l'emportera.D'accord. J'ai bien noté le mot "qualité".l'apprentissage d'une langue vivante peut être un outil formidable de formation intellectuelle à condition qu'elle soit enseignée dans un esprit d'ouvertureEncore d'accord.par des gens qualifiésRight.et soutenus par une administration efficace.Je suis convaincu que 99,9 % des professeurs abondent...Bref, je suis plutôt pour les têtes bien faites que pour les têtes bien pleinesTout à fait d'accord.Quiz: une tête de journaliste qui raconte l'histoire d'un "trio de gredins ... constitué de deux hommes" est-elle bien faite ou plutôt bien pleine ?Re-quiz: le nivellemment par en dessous de plus bas que bas à vitesse grand V de presque tout ce qui s'appelle média d'information (à noter la présence du mot "information") ne serait-elle pas un symptôme d'une généralisation des têtes pleines de vide ? D'autant plus que les auditeurs, loin de se plaindre de tant de nullité, s'extasient de sa multiplicité ? Et on me dit qu'ils sont forts en maths ? Ils ont manifestement oublié une de leurs premières leçons, celle ou on apprend que l'infini multiplié par zéro donne zéro.Ceci dit, Sigognac, il me semble que nous nous entendions sur les objectifs.Le vrai problème, à la base, c'est que les parents babyboomers ont tellement eu la vie facile qu'ils ont oublié que, apprendre (et enseigner, évidemment), ce n'est pas magique. Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 J'en déduis que ta fille aurais perdu au change si elle avait reçu ton éducation. Moi je crois que ma fille aurait eu tout à gagner.Je ne pense pas que l'on puisse comparer. J'ai reçu une éducation qui malgré tous ses défauts était adaptée à mon époque, ma fille en reçoit une qui cadre bien avec le monde qui l'entoure, mais bon elle n'a que 5 ans, alors elle en est toujours à « sciences pot ».Quiz: une tête de journaliste qui raconte l'histoire d'un "trio de gredins ... constitué de deux hommes" est-elle bien faite ou plutôt bien pleine ?Je dirais plutôt tête de moineau !Re-quiz: le nivellemment par en dessous de plus bas que bas à vitesse grand V de presque tout ce qui s'appelle média d'information (à noter la présence du mot "information") ne serait-elle pas un symptôme d'une généralisation des têtes pleines de vide ?Je ne suis pas d'accord, il reste encore bien des sources d'information de qualité.Notamment sur Internet, mais il faut chercher. Citer
Invité Posté(e) 3 mars 2005 Posté(e) 3 mars 2005 ma fille en reçoit une qui cadre bien avec le monde qui l'entoureLe monde qui entoure ma fille massacre majoritairement le français et ne sait majoritairement pas comment exprimer deux idées de suite avec intelligence, et c?est pour. Une éducation qui cadre avec cette situation n?est certainement pas d?entretenir le statu quo, ce qui est le cas en ce moment.Je ne suis pas d'accord, il reste encore bien des sources d'information de qualité.Si je lis bien le résumé de ton profil, je vois que tu es originaire de France et que tu vis en Angleterre. Parle-t-on tous les deux du Québec ?Au Québec, il y a trois sources d'information qui étaient naguère indiscutablement de haute qualité: Le Devoir, Radio-Canada et Télé-Québec. Naguère. Aujourd?hui, on se demande. Dans le cas de tous les autres médias de masse, il n?a qu?à les lire ou les écouter un peu pour conclure qu?ils n?informent généralement pas davantage le lecteur ou l?auditeur raisonnablement bien instruit mieux qu?une discussion de cuisine.De ce nombre, Télé-Québec ne couvre de par sa mission qu'un espace réduit du grand univers de l'Information et Radio-Canada nous impose des bulletins de nouvelles archi-résumés, de plus en plus souvent présentés par des journalistes qui n'auraient même pas été embauchés comme lecteurs de bulletins de météo à l'époque où la Qualité était un critère qui voulait dire quelque chose sur les ondes télé-visuelles.Un exemple parmi des milliers qui me vient à l'esprit. Le journaliste Alexandre Michaud nous a fait au beau reportage de 2 minutes (à peu près, ce qui est très long dans les normes journalistiques québécoises) sur le court métrage d'animation canadien "Ryan" qui a remporté un oscar cette année. Michaud a parlé de tout: l'historique du film, son sujet, qui était le personnage central (un ancien cinéaste canadien), le contexte de l'époque, et.c, car Ryan Larkin avait terminé naguère en deuxième position aux oscars derrière Walt Disney. Donc on a aussi entendu parlé de Walt Disney. Et de bien d'autres choses.Détail, cependant. Le journaliste a oublié de nous parler du récipiendaire ! Pas un crisse de mot sur le cinéaste ! Ça s'peut-tu ? Méchant oubli. Ça c'est de la tête organisée, ça monsieur.Essayez d?imaginer deux minutes de reportages aux sports sur la médaille d?or d?un athlète sans parler de l?athlète en question. Eh bien Michaud a réussi ce tour de force. Faut le faire.Et des exemples comme ceux-là, il en pleut au Québec. Et l'orage s'intensifie sans cesse. Et moi, je lis à toutes les semaines des textes écrits par des étudiants du collégial dont les têtes mélangées produisent fatalement des écrits conséquents mélangés, nous garantissant que nous n?avons pas fini d?entendre des bulletins de nouvelles où on parle du récipiendaire d'un oscar pendant 2 minutes sans qu'on ait réussi à savoir qui il était, quel était son nom, où il vivait, depuis quand il fait du cinéma, quelles sont les qualités de son oeuvre, contre qui était-il en compétition, etc.La qualité de la langue, ça concerne le fond comme la forme. Quand on se débarrasse de la forme, le fond a la méchante habitude de suivre. C?est ce qui se passe au Québec et c?est bien triste.Reste Le Devoir. Comme dirait un de mes chums, « c?est mieux qu?un coup d?pied dans l?c..l » Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 4 mars 2005 Habitués Posté(e) 4 mars 2005 Entéka, vous pouvez continuez à digresser comme ça, moi j'adore vous lire! Citer
Habitués Redflag Posté(e) 4 mars 2005 Habitués Posté(e) 4 mars 2005 Entéka, vous pouvez continuez à digresser comme ça, moi j'adore vous lire!Et moi donc !Red ex-latiniste qui pense un peu comme Stadak... Citer
Invité Posté(e) 4 mars 2005 Posté(e) 4 mars 2005 Le monde qui entoure ma fille massacre majoritairement le français et ne sait majoritairement pas comment exprimer deux idées de suite avec intelligenceIl y aurait peut-être un début de commencement d'exagération ?Si je lis bien le résumé de ton profil, je vois que tu es originaire de France et que tu vis en Angleterre. Parle-t-on tous les deux du Québec ?Non, de l'éducation en général. Je ne connais pas encore suffisamment le système canadien pour en parler. Ceci dit, partout où je suis passé j'ai entendu le même refrain, le « niveau » baisse. D'ailleurs, je suis sûr que du temps de Napoléon on a dû l'entendre aussi...Pour les médias, on a la possibilité d'accéder aux journaux du monde entier, de zapper. Sans être un croulant, je me souviens de la télé des années 70/80, en France, chauvine, contrôlée par l'État, etc. Ça a tout de même évolué depuis !(Ai regardé des archives de la BBC, c'est pas mieux...)Quant aux journaux je lis principalement le Nouvel-Obs, un peu Le Monde, parfois Le Devoir et en anglais le Guardian, l'Independent, etc. Bref il est possible d'avoir des infos variées avec des points de vue différents en faisant l'effort d'aller les chercher.Essayez d?imaginer deux minutes de reportages aux sports sur la médaille d?or d?un athlète sans parler de l?athlète en question. Eh bien Michaud a réussi ce tour de force. Faut le faire.C'est malheureusement devenu la norme pour les événements sportifs ! On ne parle du médaillé que s'il provient du pays du journaliste en question. Les autres connait pas... La qualité de la langue, ça concerne le fond comme la forme.Le contraire est parfois vrai, on trouve aussi des articles dans un français impeccable, mais qui ne disent strictement rien ou disent des choses idiotes (des articles de 2 ou 3 000 mots pour décrire une recette de cuisine...) voire abominables.Le meilleur exemple en étant Le Pen, du point de vue de la forme il n'y a pas photo, c'est un tribun au sens classique du terme, par contre question fond................................. Citer
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