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Priorités dans la vie selon Monikebek


Laurence Nadeau

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  • Habitués

Elle n'est pas très gaie ta chronique ma Monika !! mais tellement réaliste !!

Hé oui, la vie nous amène son lot de joie et de peines. Et c'est certain que nous, éloignés de nos proches, familles, amis, on se sent bien souvent impuissant devant de telles choses, pourtant, on aimerait tellement pouvoir apporter de l'aide, du soutien, de l'amour à ceux qui sont en peine !!!

La distance entre eux et nous ne nous empêche pas de partager leur malheur, seulement d'être présent à leur côté, et c'est ça qui bien souvent nous culpabilise.

Je souhaite à tes amis que les choses s'arrangent pour eux et que 2005 leur apportera le bonheur qu'ils n'ont pas eu en 2004.

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je confirme, persiste et signe : nous avons choisi de vivre ici, et nous devrons assumer les conséquences, et nous les assumerons, une à une, à mesure qu'elles arrivent. Vingt-quatre heures à la fois.

J'adore cette phrase.

Personellement, j'enlèverai le mot "ici". C'est notre quotidient à tous sur cette planète. Vivre pleinement, Vingt-quatre heures à la fois. On ne sait jamais de quoi demain sera fait.

En lisant ça, je pense moi aussi à tous ceux que la vie n'a pas "gaté". Il y en a qui fréquentent ce forum (je pense à Soph, Brunyvert, Passemots, et surement d'autres, ...), et il y en a tant d'autres anonymes, mais qui chaque jour savourent la lumière du soleil, les rires d'un enfant, ... la VIE.

Très belle chronique, Monika, très belles pensées ...

Joyeuses fêtes à toi et aux tiens.

Joyeuses fêtes à tous.

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  • Habitués

Très touchante chronique et surtout, très triste ce qui arrive à ton amie !

Dans ces cas là, on se demande pourquoi la personne à qui on demande de veillez sur nous puisse infliger une telle souffrance ?

Nous espérons que Pascal arrivera à bon port et nous vous souhaitons de passer de belles fêtes de Noël.

ps: n'as-tu pas eu mes courriels ?

Freddy

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  • Habitués

Ca commence simplement par "le syndrome de la feuille blanche" ou Monikebek nous livre son constat sur la difficulté d'écrire et de coucher ses mots sur le papier. Puis trois lignes après, on bascule sur toute autre chose ou plus exactement dans d'autres considérations. Elle délaisse l'aspect pratique pour évoquer son vécu et nous ouvrir son coeur. A ce moment précis, je n'ai plus l'impression d'être face à une chroniqueuse mais bien face à une femme, sensible et humaine qui parle sans taboos ni fards. Difficile en effet de se confier par écran interposé sans que les mots se perdent dans le silence ou l'éphémère. Or, là il raisonne à nos oreilles comme un profond écho. Il réveille en nous des sentiments de doutes et d'angoisses que nous connaissons tous ou que nous sentirons un jour : l'absence, la distance, la disparition...Autant de thèmes qui font partis de notre quotidien mais auxquels nous essayons d'échapper. Pourtant, ils sont là tapis dans l'ombre et nous épient sans cesse. Alors même si je ne peux partager ton passage à vide suite à la perte de l'enfant de ton amie, je peux témoigner un peu de ma compassion même si je suis en France. Pour sur, cela n'est pas grand chose, seulement je tenais vraiment à cette action. Tu as raison, personne n'a de recette miracle pour éviter l'irrémédiable, surtout quand on est éloigné de nos proches. C'est dans ces épreuves que l'on se rend compte que nous ne pouvons pas être partout à la fois ni subvenir aux besoins de tous. Déjà du mal à tenir debout, comment espérer servir de béquilles à ceux qui nous sont chers??

Impossible à vrai dire de se dédoubler ou de se transporter d'un lieu à l'autre. C'est pourquoi, on ne parviendra jamais à ralentir la course du temps. Le ciel peut nous tomber sur la tête et nous imposer sa marque, il faut se relever encore et encore pour toujours avancer. Certes, la maladie, l'accident ou l'injustice sont au seuil de nos portes, mais il ne faut pas se laisser abattre. D'ailleurs, c'est que Monikebek nous montre au fil de ce son parcours. Car au delà du témoignagne, elle nous offre une lecon de vie. Et la vie quoiqu'il advienne est un cadeau inestimable... TOM

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Le ciel peut nous tomber sur la tête et nous imposer sa marque, il faut se relever encore et encore pour toujours avancer.

Très jolie phrase, Tom.

Je crois que Monika aurai pu dire la même chose, tellement ça "colle" bien avec sa chronique.

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Je suis toute émue de vos réactions, commentaires, merci beaucoup ! Solileo et Tom, merci pour votre intervention si sensible. Et devant ce qui arrive à des personnes de notre entourage, nous nous voyons confirmés dans attitude, notre style de vie : vivre notre rêve et non pas rêver notre vie, faire ce que nous avons envie de faire tant que nos actes n'engagent que nous-mêmes, nous étant la petite famille qu'est la mienne. Rien ne tombe sans aucun effort juste du ciel comme ça, mais il faut être prêt à entendre et voir et lire les petits signes qui nous sont envoyés pour nous encourager et prendre notre envol vers la vie telle que nous la souhaitons.

Mon mari et moi avons décidé de faire ce que Solileo avait remarqué dans ma chronique : de VIVRE, ici ou ailleurs, peu importe, mais de vivre et d'offrir la VIE à nos enfants. Et si nous pouvons le faire, ce sera ça notre bonheur, pas la grosse maison et le pick-up géant et le quatre-roues et le bateau et je ne sais quoi encore. Mais là encore, c'est un choix, et nous avons tous des critères très personnels de choix à faire dans nos vies et pour lequels nous nous engageons chacun à notre manière.

Je vous envoie de gros becs de Whitehorse

où je fais un peu de bénévolat (paperasses - il n'y a plus de secrétaire et ils n'en trouvent pas !) le Dimanche après-midi dans la garderie francophone pendant que les enfants ont le privilège de regarder une vidéo dans une des salles ... (pas de TV à la maison ...).

Monika

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Hello Monika,

Et bien, ta chronique est extrèmement touchante...

J'ai réfléchis à la question de savoir ce que je ferai si jamais un membre de ma famille venait à tomber gravement malade ou s'il advenait qu'ils aient besoin de moi. Et bien je pense que je rentrerai...

Car je pense qu'il y a un temps pour être "égoïste" et vivre sa vie loin de tous (quitte à leur faire de la peine à cause de l'éloignement), mais il y a aussi un temps pour être présent, pour les épauler, pour leur montrer qu'on les aime, qu'on ne les oublie pas et qu'on fait toujours partie de la famille.

Rien ne m'empêchera par la suite de revenir au Québec. Et si je dois perdre mon emploi à cause de ça, et bien let it be ! Du boulot, on peut en retrouver par la suite hein ?

En tout cas, j'ai promis à ma mère de revenir si jamais il se passe quelque chose de grave (comme le décès d'un membre de ma famille), et je tiendrai ma promesse, quelqu'en soit le prix à payer.

Je les aime encore plus que tout, même si je suis loin.

Katy

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