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Étudier au Québec depuis l’autre bout du monde

Leïla Jolin-Dahel Collaboration spéciale

 

 

Ce texte fait partie du cahier spécial Enseignement supérieur

 

Depuis que la pandémie a entraîné la fermeture des frontières en mars dernier, de nombreux étudiants étrangers ont été contraints de faire leurs classes depuis leur pays d’origine. Décalage horaire, contraintes sanitaires, les défis sont nombreux pour ces cégépiens et ces universitaires qui n’ont pas encore réussi à obtenir un visa d’études leur permettant d’entrer sur le territoire canadien.

 

Victor Buchou étudie au cégep de Maisonneuve en arts, lettres et communication, option cinéma. Le jeune homme a entamé sa session collégiale à distance au mois d’août dernier depuis la France, son pays d’origine. « J’ai entrepris les démarches pour le permis d’études en marsdernier et je l’ai eu il y a une semaine ou deux. Ça a pris environ huit mois », raconte celui qui prévoit de s’envoler vers Montréal sitôt les derniers préparatifs de son voyage outre-mer terminés.

Saman Bayati n’a pas encore eu cette chance. L’étudiant à la maîtrise en génie mécanique à l’Université Concordia espère toujours obtenir son permis d’études. Pendant ce temps, il est contraint de suivre ses cours depuis Téhéran, avec un décalage de huit heures. Plusieurs Iraniens sont dans la même situation que lui, note-t-il. « Nous devons attendre dans notre pays l’autorisation de venir au Canada. Nous devons étudier à distance pour ce trimestre et celui d’hiver », explique celui qui en est à sa première session universitaire dans un établissement canadien.

Au moment où ces lignes étaient écrites, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada n’avait pas confirmé le nombre de dossiers de permis d’études en attente de traitement.

Si certains sont contraints de demeurer à l’étranger, faute de détenir les documents d’immigration requis, d’autres, au contraire, profitent du fait que les cours soient donnés en ligne pour retourner vivre dans leur pays natal temporairement. C’est le cas d’Amaury Benoist, qui a quitté le Québec, où il étudie à HEC Montréal à la maîtrise en affaires internationales pour retrouver sa famille en Guadeloupe.  

 

suite et source: https://www.ledevoir.com/societe/education/589955/etudier-au-quebec-depuis-l-autre-bout-du-monde

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