2france Posté(e) 4 juin 2016 Posté(e) 4 juin 2016 Un reportage très intéressant sur le Québec et comment/pourquoi, les jeunes ont davantage de chances qu'en France. Le reportage complet et très long (3h), pour ceux qui ne l'ont pas vu et veulent comprendre que l'avenir en France est plutôt sombre coté emploi, le voir ici: http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/programme/l-angle-eco-f152314981 Citer
Habitués Djana Posté(e) 4 juin 2016 Habitués Posté(e) 4 juin 2016 il y a 50 minutes, 2france a dit : Un reportage très intéressant sur le Québec et comment/pourquoi, les jeunes ont davantage de chances qu'en France. http://videos.virtualsim.biz/guerre-des-ages-qc.mp4 Le reportage complet et très long (3h), pour ceux qui ne l'ont pas vu et veulent comprendre que l'avenir en France est plutôt sombre coté emploi, le voir ici:http://videos.virtualsim.biz/guerre-des-ages.mp4 Salut, @2france le deuxième lien ne fonctionne pas. Où peut-on le trouver s'il te plait?? Est-il possible de nous envoyer le bon? Le premier ne fait que une dizaines de min. Merciii Citer
2france Posté(e) 4 juin 2016 Auteur Posté(e) 4 juin 2016 Corrigé. Tu peux réessayer. Je ne laisserai pas les liens en ligne longtemps (question de droits d'auteurs) donc, copiez chez vous. Citer
marcelduhuk Posté(e) 4 juin 2016 Posté(e) 4 juin 2016 il y a une heure, 2france a dit : Un reportage très intéressant sur le Québec et comment/pourquoi, les jeunes ont davantage de chances qu'en France. http://videos.virtualsim.biz/guerre-des-ages-qc.mp4 Le reportage complet et très long (3h), pour ceux qui ne l'ont pas vu et veulent comprendre que l'avenir en France est plutôt sombre coté emploi, le voir ici:http://videos.virtualsim.biz/guerre-des-ages.mp4 Pas difficile d'avoir plus de chance qu'en France. J'ai quelques amis entrepreneurs en France (dont certains ont tenté la micro-entreprise) et tout est fait pour que les entreprises ferment et fassent faillite (façon de parler). Il n'y rien de simple dans la création et la gestion d'entreprise en France. Le Québéc/Canada est tellement plus facilitant pour les entrepreneurs ! C'est un véritable modèle (rien n'est parfait mais c'est tellement plus simple) Citer
Habitués Djana Posté(e) 4 juin 2016 Habitués Posté(e) 4 juin 2016 Super !!! Merci beaucoup @2france je le copie chez moi. En tout cas les 20 min sont très interessante. Merci pour le partage Citer
2france Posté(e) 4 juin 2016 Auteur Posté(e) 4 juin 2016 (modifié) il y a 55 minutes, marcelduhuk a dit : Pas difficile d'avoir plus de chance qu'en France. J'ai quelques amis entrepreneurs en France (dont certains ont tenté la micro-entreprise) et tout est fait pour que les entreprises ferment et fassent faillite (façon de parler). Il n'y rien de simple dans la création et la gestion d'entreprise en France. Le Québéc/Canada est tellement plus facilitant pour les entrepreneurs ! C'est un véritable modèle (rien n'est parfait mais c'est tellement plus simple) Ce n'est pas tant cela que ceux qui se lancent comme auto-entrepreneur essaient de se sortir du chômage ou croient que c'est facile d'être patron ou à son compte. Et c'est difficile partout. Faut un mental, une rigueur et une volonté qui ne se développent pas dans le salariat. On l'a ou on l'a pas. Créer une SARL ou une EURL (même une SAS) est aussi facile qu'une INC au Canada. Celui qui n'y arrive pas ne mérite pas de se lancer. La TPE est moins imposée en France qu'au Québec (15% pour moins de 38000€ de bénéfices contre 21% au Québec). Par contre, les charges sont plus lourdes, le RSI coûte très cher et peut mener à la faillite (un comble pour un système sensé protéger le patron) et avoir des employés tient du suicide. Donc, le système en France empêche la TPE de grossir (sans compter les obligations décuplées au passage des 10, puis 20 et 50 salariés) et seuls ceux qui grenouillent bien (ou ont des bonnes relations) peuvent aller chercher des capitaux risques. Bref, s'expatrier pour monter une affaire est tentant, mais risqué aussi, parce qu'un business plan n'est pas toujours exportable. C'est comme monter une succursale dans un pays étranger pour optimiser sa fiscalité. En dessous d'un certain CA, c'est plus de trouble que de bénéfices et mieux vaut payer ce qu'on doit payer. Les Français qui montent un business au Québec le font soit après quelques années sur place (expérience + réseau) soit le font dans les métiers de la bouche ou le fait d'être français est vendeur. Modifié 4 juin 2016 par 2france Citer
marcelduhuk Posté(e) 4 juin 2016 Posté(e) 4 juin 2016 il y a 10 minutes, 2france a dit : Ce n'est pas tant cela que ceux qui se lancent comme auto-entrepreneur essaient de se sortir du chômage ou croient que c'est facile d'être patron ou à son compte. Et c'est difficile partout. Faut un mental, une rigueur et une volonté qui ne se développent pas dans le salariat. On l'a ou on l'a pas. Créer une SARL ou une EURL (même une SAS) est aussi facile qu'une INC au Canada. Celui qui n'y arrive pas ne mérite pas de se lancer. La TPE est moins imposée en France qu'au Québec (15% pour moins de 38000€ de bénéfices contre 21% au Québec). Par contre, les charges sont plus lourdes, le RSI coûte très cher et peut mener à la faillite (un comble pour un système sensé protéger le patron) et avoir des employés tient du suicide. Donc, le système en France empêche la TPE de grossir (sans compter les obligations décuplées au passage des 10, puis 20 et 50 salariés) et seuls ceux qui grenouillent bien (ou ont des bonnes relations) peuvent aller chercher des capitaux risques. Bref, s'expatrier pour monter une affaire est tentant, mais risqué aussi, parce qu'un business plan n'est pas toujours exportable. C'est comme monter une succursale dans un pays étranger pour optimiser sa fiscalité. En dessous d'un certain CA, c'est plus de trouble que de bénéfices et mieux vaut payer ce qu'on doit payer. Les Français qui montent un business au Québec le font soit après quelques années sur place (expérience + réseau) soit le font dans les métiers de la bouche ou le fait d'être français est vendeur. Tout le reste est risqué. En France même le mental n'aide pas. Nombres d'entreprises, comme tu le soulignes, ne peuvent parfois pas survivre à l'embauche alors qu'au Québec, une entreprise rentable vit très bien. Des entreprises "rentables" ont du mal en France. Ajoute à cela une fiscalité et une comptabilité difficile à suivre et à comprendre digne de la NASA et tu viens d'achever toute tentative d'entreprenariat. Toutes les jeunes entreprises mise en avant en France pour leur entreprises, ne survivent pas (ou rarement) au passage des contrôle de l'URSAFF (ou l'équivalent actuel). 2france a réagi à ceci 1 Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 5 juin 2016 Habitués Posté(e) 5 juin 2016 Si une entreprise est rentable en France et qu elle a mis de côté l argent pour l URSSAF, pourquoi aurait elle de la difficulté à survivre? Si par contre l argent du pour les impôts / taxes et cotisations n a pas été anticipé, c est que l entreprise n est pas vraiment rentable... juetben a réagi à ceci 1 Citer
2france Posté(e) 5 juin 2016 Auteur Posté(e) 5 juin 2016 (modifié) Il y a 2 heures, kuroczyd a dit : Si une entreprise est rentable en France et qu elle a mis de côté l argent pour l URSSAF, pourquoi aurait elle de la difficulté à survivre? Si par contre l argent du pour les impôts / taxes et cotisations n a pas été anticipé, c est que l entreprise n est pas vraiment rentable... Les carnets de commandes qui se réduisent du fait de la compétition avec des boites européennes qui ont des niveaux d'imposition/taxation cotisation bien moindre (Pologne par exemple, aller voir Gdansk pour y trouver une petite technopole en bord de mer Baltique très dynamique; ou encore Dublin), des retards de paiement (l'État étant le plus mauvais payeur) ou des surprises du RSI (dont les cotisations sont basées sur les revenus 2 ans en arrière) et une boite rentable fait faillite (62000 en 2015, soit 170 défaillances d'entreprise par jour). Modifié 5 juin 2016 par 2france Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 5 juin 2016 Habitués Posté(e) 5 juin 2016 Les carnets de commandes qui se réduisent du fait de la compétition avec des boites européennes qui ont des niveaux d'imposition/taxation cotisation bien moindre (Pologne par exemple, aller voir Gdansk pour y trouver une petite technopole en bord de mer Baltique très dynamique; ou encore Dublin), des retards de paiement (l'État étant le plus mauvais payeur) ou des surprises du RSI (dont les cotisations sont basées sur les revenus 2 ans en arrière) et une boite rentable fait faillite (62000 en 2015, soit 170 défaillances d'entreprise par jour). Oui, mais dans ces cas il ne faut parler de boites rentables... Une boite est rentable quand elle peut rembourser TOUS ses créanciers. Certes le contexte économique français n est pas réjouissant mais regarde ce qui se passe des qu on veut y instaurer de la souplesse qui existe et qui est payante dans d autres pays européens. La France finit par un blocage car personnes ne veut faire aucun concession sur ses acquis. Citer
2france Posté(e) 5 juin 2016 Auteur Posté(e) 5 juin 2016 il y a 2 minutes, kuroczyd a dit : Oui, mais dans ces cas il ne faut parler de boites rentables... Une boite est rentable quand elle peut rembourser TOUS ses créanciers. Certes le contexte économique français n est pas réjouissant mais regarde ce qui se passe des qu on veut y instaurer de la souplesse qui existe et qui est payante dans d autres pays européens. La France finit par un blocage car personnes ne veut faire aucun concession sur ses acquis. Ce sont surtout les syndicats qui bloquent, et ils bloquent pour conserver des avantages d'après-guerre. Ils sont corporatistes (comme au Québec d'ailleurs ou les conventions collectives incluent la séniorité qui exclut les jeunes au profit des vieux). C'est bien ce qui est expliqué dans le reportage que j'ai mis en ligne: les baby-boomers tirent la couverture à eux et se fichent de scier la branche tant qu'ils peuvent profiter de tours de manège. Citer
Habitués seba666 Posté(e) 5 juin 2016 Habitués Posté(e) 5 juin 2016 il y a 14 minutes, kuroczyd a dit : Oui, mais dans ces cas il ne faut parler de boites rentables... Une boite est rentable quand elle peut rembourser TOUS ses créanciers. Certes le contexte économique français n est pas réjouissant mais regarde ce qui se passe des qu on veut y instaurer de la souplesse qui existe et qui est payante dans d autres pays européens. La France finit par un blocage car personnes ne veut faire aucun concession sur ses acquis. Une boîte peut être rentable un jour et plus le lendemain... dans le secteur de la construction (ou du transport) en Belgique, des dizaines d'entreprises bien implantées ont fait faillite parce qu'il est impossible d'aligner ses prix avec une main d’œuvre locale vs main d’œuvre des pays de l'Est. Les prix sont trop tirés vers le bas mais les prix de fonctionnement augmentent ... alors seules les entreprises très solides s'en sortent, les petites entreprises ou indépendants trépassent. kuroczyd et 2france ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués juetben Posté(e) 5 juin 2016 Habitués Posté(e) 5 juin 2016 il y a 8 minutes, seba666 a dit : Une boîte peut être rentable un jour et plus le lendemain... dans le secteur de la construction (ou du transport) en Belgique, des dizaines d'entreprises bien implantées ont fait faillite parce qu'il est impossible d'aligner ses prix avec une main d’œuvre locale vs main d’œuvre des pays de l'Est. Les prix sont trop tirés vers le bas mais les prix de fonctionnement augmentent ... alors seules les entreprises très solides s'en sortent, les petites entreprises ou indépendants trépassent. C'est exactement pareil ici dans les mêmes secteurs... Citer
Invité Posté(e) 6 juin 2016 Posté(e) 6 juin 2016 Ce sont surtout les syndicats qui bloquent, et ils bloquent pour conserver des avantages d'après-guerre. Ils sont corporatistes (comme au Québec d'ailleurs ou les conventions collectives incluent la séniorité qui exclut les jeunes au profit des vieux). C'est bien ce qui est expliqué dans le reportage que j'ai mis en ligne: les baby-boomers tirent la couverture à eux et se fichent de scier la branche tant qu'ils peuvent profiter de tours de manège. Je confirme aussi que les syndicats sont très corporatistes avec leurs foutues conventions collectives et surtout cette maudite ancienneté. Tu as beau être incompétent, mais si tu as 20/30 ans d'ancienneté, tu auras tout ce que tu veux versus le petit jeune qui commence à travailler, de manière convenable mais qui passe après tous les vieux. Je suis dans le domaine de la santé et c'est ainsi que cela se passe ici et j'en suis déjà écoeuré.... Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.