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Emploi et réseaux sociaux faite le ménage!


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Faire son ménage virtuel avant de chercher un emploi

Anne-Hélène Dupont| 20 janvier 2016 9:21

 

 

Avant de vous embaucher, votre futur employeur risque de jeter un coup d’œil à vos profils sur les médias sociaux. Voici une liste d’éléments à vérifier pour ne rien oublier dans votre ménage virtuel…

Selon un sondage publié l’automne dernier par la plateforme de recrutement Jobvite, 92 % des employeurs américains ont intégré les médias sociaux à leur processus d’embauche en 2015. Ceci signifie que les chercheurs d’emploi gagnent à être actifs sur ces sites, mais aussi qu’ils doivent soigner l’image qu’ils y projettent.

Le chouchou des recruteurs : LinkedIn
Sans surprise, LinkedIn est le réseau le plus consulté par les employeurs, car 87 % d’entre eux y ont recours dans leurs démarches de recrutement, selon l’étude de Jobvite.

La photo : on en choisit une qui nous donne l’air à la fois professionnel et sympathique.

Le résumé, les expériences de travail et les compétences : ils doivent être à jour et concorder avec les informations qui figurent sur le CV envoyé aux employeurs.

La qualité de la langue : 72 % des employeurs sondés par Jobvite indiquent que les fautes de langue commises en ligne jouent en la défaveur des candidats, alors on se relit deux fois plutôt qu’une.

Les recommandations : selon Marika Laforest, consultante en communication numérique et médias sociaux, solliciter son réseau pour obtenir des témoignages de recommandation est une démarche qui en vaut la peine. « Ça ajoute du poids à la candidature, ça met en valeur des réalisations et des points forts qui ne figurent pas nécessairement dans le CV. L’aptitude au travail d’équipe, par exemple. »

Les différentes versions du profil : on s’assure que celle qui est offerte à nos contacts et celle qui est affichée publiquement offrent des informations complètes et adéquates. Pour les consulter, on clique sur le rectangle « Voir le profil en tant que… »

Le village virtuel : Facebook
« C’est la plateforme la plus personnelle; un véritable milieu de vie virtuel. C’est donc le réseau qui en révèle le plus sur un candidat », estime Marika Laforest. Si on en croit les données publiées par Jobvite, c’est aussi, après LinkedIn, le média social le plus consulté par les employeurs.

Quelques éléments à vérifier :

– Nos photos et celles sur lesquelles on a été identifié sont-elles décentes?

– A-t-on activé les notifications nous avisant chaque fois qu’on est identifié sur une nouvelle photo ou publication?

– L’historique d’emploi est-il à jour? (« Si on néglige de mentionner l’emploi qu’on occupe depuis deux ans, difficile de convaincre un employeur potentiel qu’on est méticuleux et organisé », souligne Marika Laforest.)

– Les intérêts indiqués sont-ils compatibles avec les valeurs et les activités du milieu de travail? (Une passion affichée pour la Formule 1 risque de ne pas convenir à une organisation qui fait du respect de l’environnement la pierre d’assise de sa marque.)

– Les publications sont-elles purgées de tout contenu potentiellement offensant (références aux drogues illégales, propos sexistes ou racistes, partisanerie politique)?

Comme LinkedIn, Facebook permet de consulter la version publique du profil et celle que voient nos « amis ». Il suffit de cliquer sur les points de suspension en bas à droite de la photo de couverture, puis sur « Voir en tant que… ».

Twitter
Ici aussi, attention à la photo de même qu’à la description du compte. On survole ensuite ses tweets et retweets pour éliminer ceux qui pourraient faire sourciller les donneurs d’emploi.

Ce réseau est par ailleurs un bon moyen de démontrer son intérêt pour un secteur d’activités, croit Marika Laforest. Pour ce faire, on s’abonne aux comptes de compagnies et d’individus influents dans le domaine, on retweete les informations pertinentes et on entre soi-même dans la conversation.

YouTube, Instagram, Pinterest et les autres
Même ces réseaux moins fréquentés par les recruteurs méritent qu’on y dépoussière ses comptes, surtout si on ne les a pas consultés depuis un bout de temps. Donnent-ils de nous une image acceptable pour un employeur? Si ce n’est pas le cas, on resserre les paramètres de confidentialité ou on supprime sans pitié les éléments indésirables.

Google, Bling et compagnie
La pratique de l’egosurfing, soit entrer son nom dans un moteur de recherche pour vérifier ce qui nous est associé sur le Web est une opération que Marika Laforest avoue mener régulièrement : « Ce n’est pas narcissique! Il est important de surveiller sa présence numérique. »

Il faut aussi garder à l’esprit que même le contenu qui n’est en théorie accessible qu’à nos contacts peut tomber sous les yeux d’un employeur potentiel. « On représente notre organisation tout le temps, pas juste de neuf à cinq », rappelle Marika Laforest. Sa règle d’or : « Ne dites pas sur les médias sociaux ce que vous ne seriez pas à l’aise de dire devant 20 000 personnes au Centre Bell. »

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