Reda67 Posted February 6, 2014 Share Posted February 6, 2014 bonjour à tous entre l'illusion et la réalité, il n'existe qu'un fil aussi fin qu'un cheveux. il est clair que le désespoir vécu dans les pays du Maghreb causé par un niveau de vie attristant, une corruption généralisée, des totalitarismes endurcis, un chômage endémique et une malvie latente impulse l'idée de fuir à toute vitesse ces situations. fuir, atteindre l'Eldorado Nord américain, réaliser ses rêves et surtout, vivre dignement. arrivé au Québec, après l'euphorie et l'enthousiasme, vient la claque de la réalité et du vécu. et pour beaucoup, la chute vers les abîmes. je vous invite à partager avec moi cet article paru dans le journal de Montréal aujourd'hui, 6 février 2014, illustrant parfaitement un cas parmi une très grande majorité de cadre diplômés venus d'ailleurs. et de leur descente aux enfers. ’architecte à sans-abri Deux semaines avant Alain Magloire, un autre itinérant a eu une fin tragique dans le métro CAMILLE LAURIN-DESJARDINS JOURNAL DE MONTRÉAL, PUBLIÉ LE: MERCREDI 05 FÉVRIER 2014, 21H13 | MISE À JOUR: JEUDI 06 FÉVRIER 2014, 1H15 PHOTO COURTOISIE À LIRE AUSSI Vitres fracassées au marteau TEODOR VIDAM, CONSEILLER, MISSION OLD BREWERY PHOTO D'ARCHIVES En quelques mois, Radil Hebrich est passé d’architecte de renom, en Algérie, à sans-abri, dans les rues de Montréal. Cet homme, que rien ne prédestinait à vivre dans la rue, est décédé tragiquement il y a deux semaines, après avoir été happé par un wagon de métro. La mort de M. Hebrich n’est pas sans rappeler celle d’Alain Magloire, abattu tragiquement par les policiers, lundi. Rien ne semblait prédestiner ce chercheur, père de deux enfants, à devenir sans-abri. Les circonstances de sa mort sont très différentes, puisqu’il s’agit d’un bête accident. Mais l’homme d’origine algérienne faisait aussi partie de ces êtres qui ont échappé au système, bien qu’ils aient tout pour réussir. « Il ne voulait pas partir » Radil Hebrich, 59 ans, est décédé le 16 janvier, au métro Langelier. Il marchait près de la rame de métro, quand il aurait trébuché, la tête au-dessus des rails. Selon la police, il était en état d’ébriété. C’est à ce moment qu’un wagon serait arrivé et lui aurait heurté la tête de plein fouet. L’homme laisse derrière lui une bien triste histoire, lui qui était sur la bonne voie pour se sortir de son malheur. «On est tous sous le choc… Tout le monde l’adorait», a confié sa sœur Djanet Zahia Hebrih, jointe par le Journal à Annaba, en Algérie, quelques jours après le décès de son frère. M. Hebrich venait de commencer à reprendre sa vie en main, après des années plutôt difficiles. Il était arrivé au Québec en 2010 avec sa femme et ses enfants. «Il ne voulait pas partir, affirme sa sœur, Djanet. Mais sa femme partait avec les enfants, alors…» M. Hebrich était un architecte reconnu en Algérie et âgé dans la mi-cinquantaine, il n’avait nulle envie de quitter le pays pour repartir à zéro. Mais il ne voulait pas vivre loin de ses enfants, selon sa sœur. Arrivé au Canada, le couple aurait divorcé. «Sa femme l’a jeté dehors», raconte Djanet. De fil en aiguille, il se serait retrouvé à la rue. Avec l’organisme Mission Old Brewery, il a suivi un programme de réinsertion sociale. Un homme travaillant «C’était une personne très travaillante, raconte Teodor Vidam, le conseiller du refuge pour hommes qui s’est occupé de Radil. Il essayait de rebâtir sa vie. Il essayait tellement! Il était très calme et il prenait toutes les ressources que je lui donnais.» Mais Radil semblait avoir beaucoup de difficulté à se trouver un emploi. M. Vidam se souvient qu’il a quitté le refuge il y a près d’un an, après qu’il l’eut aidé à se trouver un logement. «Je n’ai plus eu de nouvelles de lui après, se souvient M. Vidam. Il s’était trouvé un logement, alors j’espérais que tout allait bien. Je l’ai croisé quelque temps après, au Salon de l’emploi. Il était venu déposer des CV.» Selon Djanet Zahia Hebrih, son frère s’était finalement trouvé un emploi, mais elle ne sait pas dans quelle branche. Il était d’ailleurs allé rendre visite à sa famille, en Algérie, en novembre. «Il est resté un mois, c’était fantastique. Il allait très bien. Quand j’y repense, j’ai l’impression qu’il nous a fait ses adieux, au moins… C’est fou, la vie!», lance-t-elle d’une voix émue, à l’autre bout du fil. Teodor Vidam a été terrassé d’apprendre la mort accidentelle et bête de l’homme qu’il avait aidé à se remettre sur pied. «Je n’ai pas de mots pour le décrire, dit-il doucement, réprimant un sanglot. C’était tellement un homme bon! Il était très respectueux et reconnaissant envers moi. Je me souviendrai toujours de sa moustache!» ajoute-t-il, un sourire dans la voix. La dépouille de Radil Hebrich a été envoyée à Annaba, où sa famille a procédé à l’enterrement. source : http://www.journaldemontreal.com/2014/02/05/darchitecte-a-sans-abri immigrer.com 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habitués Automne Posted February 6, 2014 Habitués Share Posted February 6, 2014 (edited) oui c'est triste c'est sûr que quand une personne ne veut pas partir et qu'il part contre son gré, ça aide pas non plus à l'intégration. en plus avec son âge ça n'a pas vraiment aidé.. quand même plate que sa femme l'ai forcé à partir. concernant l'autre sans abri dans l'article, lui avait des problèmes psychologiques et il avait des crises assez sévère. Edited February 6, 2014 by Automne Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habitués samsara Posted February 6, 2014 Habitués Share Posted February 6, 2014 Quel triste destin, paix a son ame. C'est dur de devoir tout reprendre qd on a un certain age surtout aussi loin de son pays natal où le choc des cultures peut être un vrai défi a surmonter. Franchement, ça m'attriste ce genre d'histoire, il faut vrmt que les gens aient un aperçu de ce que immigrer veut dire et arrêter d'en faire un fantasme parceque la réalité peut être un vrai cauchemard pour certains. Un jour qqn m'a dit que l'immigration n'était pas faite pour tout le monde, et c'est vrai. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habitués Serge Mbiakop Posted February 7, 2014 Habitués Share Posted February 7, 2014 triste mais une mentalité un peu répandue dans la modernité des couples d'afrique du nord au nom de ''La liberte''. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habitués Automne Posted February 7, 2014 Habitués Share Posted February 7, 2014 triste mais une mentalité un peu répandue dans la modernité des couples d'afrique du nord au nom de ''La liberte''. la mentalité dont tu parles ce réfère à quoi? Camille33 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Yohan24 Posted February 9, 2014 Share Posted February 9, 2014 C'est sûr qu'immigrer n'est pas pour tout le monde ! Après, tout dépend de comment on envisage son immigration ! Il faut se poser les bonnes questions et ce n'est pas toujours évident ! moi en pvt je me rappelle que le choc culturel n'avait pas été évident surtout les premier temps ! Mais en même temps cela était stimulant et devenait un défi ! Ceci dit cette fin est tragique, mais cela aurait pu arriver à n'importe qui et dans n'importe quelle ville... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habitués tohonu Posted February 9, 2014 Habitués Share Posted February 9, 2014 Est-ce l'immigration le probleme, son age, le fait de n'etre le suiveur et non le demandeur dans l'immigration ... ou le fait d'etre ci et de ne pouvoir travailler du fait que les portes sont toutes fermees ? Il y a des métiers qui sont hermethiquements fermes sauf a retourner sur le banc des ecoles. Architecte en fait partie Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Habitués Galijeade Posted February 16, 2014 Habitués Share Posted February 16, 2014 Triste histoire. Un grand drame humain. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ammir_23 Posted March 4, 2014 Share Posted March 4, 2014 Moi qui cherche des infos sur ceux de ma ville et ben je suis servi. Je pense que tous nous somme fait pour l`immigration pour certaines raisons on choisi de rester et d`autres ne pousse a partir !!!et ces dernières fait de nous des immigrants ou potentiellement immigrants. L`immigration reste un projet sérieux !!Et comme tout projet pour qu`il réussisse il faut panifier chaque détail pour éviter les mauvaises surprises!! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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