Cinq métiers… qui n’existent pas encore!

[immigrer.com]

Mise à jour: 28 novembre 2013 | 11:06

Cinq métiers qui nexistent pas encore!

Par Julie Chaumont

Métro

Qui aurait pu prédire, il y a 20 ans, que les téléphones intelligents auraient une telle présence dans nos vies et quil serait possible de faire carrière dans la gestion de communautés virtuelles? Au rythme où évoluent les technologies, il est évident que certains métiers, encore insoupçonnés, verront le jour dans les prochaines années. Petit palmarès.

Agriculteur sur les toits ou dans les mers

Avec une population de 9 milliards d'humains en 2050, la production agricole planétaire devra doubler pour subvenir aux besoins de tous. Mais comment réussira-t-on à nourrir toutes ces bouches? À petite échelle, l'agriculture urbaine saura répondre aux besoins des citadins. Ainsi, peut-être verrons-nous une hausse de la demande pour des spécialistes en jardins collectifs ou en jardins sur les toits; des initiatives locales pour la population locale. En revanche, au niveau planétaire, Jean-Claude Dufour, doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation à lUniversité Laval, prédit qu'il faudrait se tourner vers l'aquaculture : «Seulement 2 % des ressources des mers sont utilisées présentement. Si on s'y attardait un peu, on pourrait produire davantage.»

Agriculteur des mers, ça vous dit?

Experts du jeu vidéo

En septembre dernier, Ubisoft annonçait la création prochaine de 500 emplois à Montréal. La société française désire s'attaquer au créneau du jeu en ligne et développer son expertise dans les technologies de capture de mouvements. «Beaucoup d'emplois à créer au cours des prochaines années seront axés sur la connectivité, mentionne Matthew Wiazowski, chef d'équipe, recrutement, Ubisoft Montréal. À mesure que la technologie évoluera, nous aurons besoin de plus en plus de spécialistes en opérations en ligne ou en programmation en ligne, par exemple. Nous devrons trouver des façons créatives pour améliorer les performances tout en respectant les limites qu'imposent les infrastructures de télécommunication en place, qui elles, resteront relativement semblables.». Ainsi, on retrouve, parmi les nouveaux postes à combler, des gestionnaires de réseaux et de communautés, des spécialistes en intelligence d'affaires, des experts en télémétrie, des spécialistes en monétisation et en marketing interactif et social, etc.

Gestionnaire de vie virtuelle

Au rythme effréné métro, boulot, dodo, marmots s'ajoute notre deuxième vie, se déclinant sur de multiples plateformes, dont Facebook, Twitter, Instagram, Google+, Pinterest, LinkedIn, Skype et Flickr. Comment gérer efficacement ces deux «vies», répondre à tous ces messages et commentaires, projeter une image personnelle et professionnelle de qualité et surtout garder trace de tous ces passages sur la Toile? Qui a accès à nos mots de passe et qui s'occupera de tout effacer à notre décès? Certaines applications ont vu le jour dernièrement, mais gageons que l'arrivée de professionnels ou de gestionnaires de vie virtuelle est imminente!

Travailleur à la Commission sur les soins de fin de vie

Déposé à lAssemblée nationale en juin dernier, le projet de loi 52 sur laide médicale à mourir accorde aux Québécois concernés le droit de choisir le moment de leur mort et prévoit les modalités à respecter avant qu'un médecin administre la médication fatale. Ce projet de loi prévoit la création de la Commission sur les soins de fin de vie, dont le mandat sera d'examiner les questions relatives aux soins de fin de vie et de surveiller lapplication des exigences particulières relatives à laide médicale à mourir. Si le gouvernement va de lavant avec ce projet de loi, de nouveaux emplois seront inévitablement créés dans ce «domaine» de la santé : évaluateur de dossier, inspecteur de protocole, etc.

Spécialiste en environnement

Typhon, tsunami, ouragan les catastrophes naturelles se multiplient à une vitesse alarmante. Et le besoin de spécialistes en matière environnementale devient criant. D'ailleurs, l'emploi en environnement est passé de 70 000 travailleurs en 1992 à 682 000 en 2010. Les entreprises les recherchent pour la planification et l'implantation de programmes environnementaux alors que le secteur de la protection environnementale présente actuellement la plus forte demande de travailleurs ayant des compétences en environnement cela représente 38 % des postes écologiques vacants récents.

(source : Eco Canada)

source : http://journalmetro.com/plus/carrieres/409436/cinq-metiers-qui-nexistent-pas-encore/