Des municipalités engagées

[dentan]

Des municipalités engagées dans la création d’environnements
favorables à la santé et à la qualité de vie

Rivière-du-Loup,
le 21 octobre 2013 – Madame Nathalie Sasseville, chercheure responsable d’une étude pancanadienne portée par le Réseau québécois de Villes et Villages en santé, conjointement avec ses trois homologues au Canada, et visant à valider les approches des villes qui permettent de favoriser l’adoption de saines habitudes de vie, était à Rivière-du-Loup aujourd’hui pour en présenter les résultats.

Au nombre des 16 études de cas menées à travers le Canada tout entier, quatre communautés québécoises, dont Rivière-du-Loup, Gatineau, Victoriaville et la MRC d’Argenteuil, ont participé activement à ce projet de recherche. Au départ, l’étude part du principe que
les municipalités disposent de plusieurs atouts pour influencer, de manière significative, la santé des citoyens.

En effet, étant près du milieu de vie de leurs citoyens, les municipalités possèdent une grande autonomie politique, administrative et financière pour créer, en partenariat avec des acteurs et partenaires locaux, des environnements favorables à la santé et à une meilleure qualité de vie.

Quatre communautés, quatre initiatives au Québec

Pour Rivière-du-Loup, l’étude confirme qu’elle est une ville résolument engagée pour favoriser la santé et le bien-être de ses citoyens et qu’elle a su miser sur l’adoption de politiques publiques favorables à la santé comme levier d’actions. La Ville rendait d’ailleurs publics il y a un an les résultats détaillés concernant Rivière-du-Loup qui mettait en relief ces politiques et plans d’action dont, entre autres, le Plan d’action 2009-2013 de Rivière-du-Loup Ville-Amie-des-Aînés, la Politique de gestion de l’eau (2005), la Politique familiale municipale : Rivière-du-Loup Ville-familles (2009), le Plan d’action à l’égard de l’intégration des personnes handicapées et la Politique de la pratique sportive et de la vie active (2011).

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Toujours selon l’étude, à Rivière-du-Loup, les dimensions sociales, économiques et écologiques font partie intégrante du développement, ce qui permet d’avoir un impact durable sur la santé et le bien-être de la population. Aussi, l’étude révèle que l’exercice de planification stratégique S’engager pour un futur stimulant dans lequel la Ville est engagée, traduit clairement qu’elle est sur la bonne voie.

À Gatineau, la Ville a intégré depuis 25 ans les préoccupations relatives à la santé dans sa structure administrative et politique. La Commission Gatineau, Ville en santé est d’ailleurs l’instance qui joue un rôle- conseil auprès de l’administration municipale. La Ville ayant mis en place une structure permettant d’établir un diagnostic à partir des besoins des citoyens et citoyennes, les mesures ou les projets mis en place obtiennent un haut taux de satisfaction dans la population.

À Victoriaville, les milieux municipal et de la santé travaillent main dans la main avec la démarche Victoriaville en santé. Concrètement, il y a une mise en commun des expertises qui va bien au-delà du financement. La Ville appuie les orientations et actions des instances de la santé, en plus d’agir comme courroie de transmission et de communication auprès de la population en regard des enjeux de la santé.

Finalement, la MRC d’Argenteuil est la première et encore la seule MRC au Québec où les maires ont pris un engagement ferme pour lutter contre les maladies chroniques. La démarche a permis au milieu de se prendre en main et d’agir sur les préoccupations de l’ensemble de la communauté.

La chercheure conclut en précisant que ces quatre modèles de villes engagées dans la santé et les saines habitudes de vie traduisent la capacité d’un milieu à se prendre en main et à agir pour le mieux-être de sa communauté. Aussi, les retombées observées profitent à
l’ensemble, puisque tous les acteurs et les ressources du milieu sont mobilisés en faveur de la santé.

Pour le maire de Rivière-du-Loup, monsieur Michel Morin, « à l’heure où les municipalités se voient attribuer un rôle de plus en plus important relativement à l’amélioration de la santé de leurs citoyens, les résultats d’une telle étude démontrent que nous franchissons des pas importants pour offrir aux générations actuelles et futures un milieu en santé et où il fait bon vivre. Rivière-du-Loup se fait également un devoir d’impliquer ses citoyens et des partenaires du milieu dans sa structure décisionnelle municipale, en plus d’encourager l’implication de la communauté par des stratégies de concertation et de consultations publiques. »

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« La santé, telle que définie par l'Organisation mondiale de la santé, est au coeur de nos responsabilités municipales. Une municipalité en santé est un endroit dynamique où les citoyens, les groupes de différents secteurs et l'administration municipale collaborent pour développer un milieu de vie durable et inclusif. Plus de 80% de nos activités et projets ont un impact sur la santé de nos concitoyens »,
soutient monsieur Denis Lapointe, président du Réseau québécois de Villes et Villages en santé et maire de Salaberry-de-Valleyfield.