Habitués Automne Posté(e) 2 juillet 2013 Habitués Posté(e) 2 juillet 2013 Expérience vécue: à Montréal, la seule proprio qui m'avait dit que l'appartement n'était plus disponible (alors que dans ses courriels, tout était OK) était elle-même immigrante, avec un fort accent d'Europe de l'est. À Québec: aucun problème pour moi pour trouver une location, mais j'ai eu des problèmes avec d'autres locataires: tous Québécois, tous sur le BS (14 sur 16 appartements du même bloc). Je ne les remercierai jamais assez car ils m'ont donné le coup de pied au cul dont j'avais besoin pour acheter ma propre maison. J'ai installé six familles de nouveaux arrivants en autant d'année (dont trois d'étudiants). À chaque fois, on m'exigeait 1) un dépôt de garantie de deux mois de loyer et 2) une vérification de crédit pour moi-même pour que je puisse les endosser. Je sais que c'est illégal mais je n'ai pas envie de me battre avec les proprios. En matière de discrimination, il faut parfois choisir ses batailles : je compte sur les "pure souche" qu'ils ont privilégiés pour leur infliger la leçon dont ils ont besoin, et ils ne manquent pas de le faire, la Régie en est témoin. c'est sûr que quand on tombe sur un bloc d'appartements qui coûtent pas cher, on va se ramasser avec pleins de bs.. plus les appartements sont cher et moins on en retrouve Citer
Habitués vista Posté(e) 2 juillet 2013 Habitués Posté(e) 2 juillet 2013 J'ai habité en coopérative d'habitation pendant 7 ans à Québec, quelques constatations: - J'étais le seul étranger pendant tout ce temps là (Français caucasien d'origine) - Les étrangers étaient clairement discriminés lors des sélections malgré mes efforts Mais: - La coop a eu du trouble sans aucun bon sens avec des pur-laines ces dernières années - Conséquence, j'ai appris hier qu'une famille d'immigrants cubains avait eu sa chance. J'espère qu'elle ouvrira des portes. Pour avoir essayé de convaincre mes voisins de s'ouvrir, je peux dire que selon mon opinion, on était majoritairement pas dans le racisme, mais plus dans la méconnaissance et la peur de la différence. Un autre élément de changement, c'est qu'il y a de plus en plus d'immigrants, et de plus en plus d'enfants d'immigrants qui se retrouvent à jouer avec les enfants dans mon ancien quartier, les parents québécois se rendent compte que ce n'est pas si différents. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 2 juillet 2013 Habitués Posté(e) 2 juillet 2013 Expérience vécue: à Montréal, la seule proprio qui m'avait dit que l'appartement n'était plus disponible (alors que dans ses courriels, tout était OK) était elle-même immigrante, avec un fort accent d'Europe de l'est. À Québec: aucun problème pour moi pour trouver une location, mais j'ai eu des problèmes avec d'autres locataires: tous Québécois, tous sur le BS (14 sur 16 appartements du même bloc). Je ne les remercierai jamais assez car ils m'ont donné le coup de pied au cul dont j'avais besoin pour acheter ma propre maison. J'ai installé six familles de nouveaux arrivants en autant d'année (dont trois d'étudiants). À chaque fois, on m'exigeait 1) un dépôt de garantie de deux mois de loyer et 2) une vérification de crédit pour moi-même pour que je puisse les endosser. Je sais que c'est illégal mais je n'ai pas envie de me battre avec les proprios. En matière de discrimination, il faut parfois choisir ses batailles : je compte sur les "pure souche" qu'ils ont privilégiés pour leur infliger la leçon dont ils ont besoin, et ils ne manquent pas de le faire, la Régie en est témoin. c'est sûr que quand on tombe sur un bloc d'appartements qui coûtent pas cher, on va se ramasser avec pleins de bs.. plus les appartements sont cher et moins on en retrouve Ce n'est pas parce que l'appartement coûtait cher ou pas. C'était juste parce que le proprio avait un contrat avec la Ville de Québec pour offrir des logements moyennant subvention. Grosso modo, le locataire paye 200 $ et la ville paye la différence, soit 520$. Nous et un autre couple qui travaillait étions les seuls à payer le plein prix de 720 $ par mois (le prix d'un 5 1/2 à Québec il y a six ans) mais quand on a loué, on ne le savait pas. Par ailleurs, les appartements étaient impeccablement entretenus, la pelouse, le stationnement, la piscine, etc. Ce sont plutôt les habitudes de vie des locataires qui craignaient. Ex.: un couple de jeunes qui ont laissé leur chien faire ses besoins sur le balcon tout l'hiver ... Citer
Invité Posté(e) 2 juillet 2013 Posté(e) 2 juillet 2013 Expérience vécue: à Montréal, la seule proprio qui m'avait dit que l'appartement n'était plus disponible (alors que dans ses courriels, tout était OK) était elle-même immigrante, avec un fort accent d'Europe de l'est. À Québec: aucun problème pour moi pour trouver une location, mais j'ai eu des problèmes avec d'autres locataires: tous Québécois, tous sur le BS (14 sur 16 appartements du même bloc). Je ne les remercierai jamais assez car ils m'ont donné le coup de pied au cul dont j'avais besoin pour acheter ma propre maison. J'ai installé six familles de nouveaux arrivants en autant d'année (dont trois d'étudiants). À chaque fois, on m'exigeait 1) un dépôt de garantie de deux mois de loyer et 2) une vérification de crédit pour moi-même pour que je puisse les endosser. Je sais que c'est illégal mais je n'ai pas envie de me battre avec les proprios. En matière de discrimination, il faut parfois choisir ses batailles : je compte sur les "pure souche" qu'ils ont privilégiés pour leur infliger la leçon dont ils ont besoin, et ils ne manquent pas de le faire, la Régie en est témoin. c'est sûr que quand on tombe sur un bloc d'appartements qui coûtent pas cher, on va se ramasser avec pleins de bs.. plus les appartements sont cher et moins on en retrouve Que signifie BS ? Citer
Habitués Claranne Posté(e) 2 juillet 2013 Habitués Posté(e) 2 juillet 2013 BS = Bien ëtre Social = RSA ou RMI comme tu préfères... Citer
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