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Moi aussi je serais bien curieuse de savoir le motif. Si la personne est convaincue de son choix et de sa decision, elle nous le dira je pense.

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Comme il y a 18 pages je n'ai pas tout lu mais je m'interroge sur les motivations: pourquoi vouloir perdre sa nationalité?

Je trouve surprenant de vouloir renier sa nationalité. Peut on en savoir le motif?

Moi aussi je serais bien curieuse de savoir le motif. Si la personne est convaincue de son choix et de sa decision, elle nous le dira je pense.

Ben justement, faut tout lire. C'est juste pour se faire remarquer :)

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Moi aussi je serais bien curieuse de savoir le motif. Si la personne est convaincue de son choix et de sa decision, elle nous le dira je pense.

En France, je vivais des migraines, des attaques de panique et d'autres troubles d'anxiété. À mon arrivée à Montréal, mes crises ont continué et je suis allé voir un médecin qui m'a conseillé de suivre une thérapie cognitive avec une psychologue (qui s'adonne à être d'origine européenne elle aussi). Aujourd'hui, après 6 années, cette thérapie touche à sa fin. Elle estime que ces troubles sont en lien avec certains des comportements de la société française (et même européenne par extension), certains "codes". Attention: je ne blâme pas la France; seule ma personnalité est en cause. Certaines spécificités nord-américaine de la société québécoise ont contribué à mon épanouissement. Mon attitude a changé. Une partie de ma personnalité a changé. Mes migraines sont très rares et mes attaques de panique quasi inexistantes. En France, j'ai râté mes études à cause de ces troubles. Aujourd'hui, je suis rendu à l'avant dernière session de ma maitrise qui aura duré 3 ans de cours du soir. Et après avoir passé toute ma vie d'adulte à Montréal, l'abandon de la citoyenneté française pourrait être la dernière étape dans ce processus: un geste purement symbolique. Pas par haine ou par dégout de la France. Non. Simplement par indifférence.

Contrairement aux nombreux immigrants qui ont malheureusement échoué leur immigration et qui crient leur déception et leur colère sur ce forum, j'ai eu la chance de réussir mon intégration, de m'adapter et d'être sincèrement heureux ici. Je ne vis aucun des problèmes que les intervenants rencontrent. J'aime les gens avec qui j'ai travaillé, j'aime les gens avec qui je travaille. J'aime la société québécoise malgré tous ses défauts.

Mais je n'ai pas encore renoncé à ma citoyenneté, à cause de la rareté du geste et du faible retour d'expérience. Pourtant, je sais aujourd'hui que la procédure est simple: quelques documents à fournir, un petit texte à écrire et le gouvernement détermine si oui ou non c'est accepté (il se garde le droit de refuser).

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Moi aussi je serais bien curieuse de savoir le motif. Si la personne est convaincue de son choix et de sa decision, elle nous le dira je pense.

... ces troubles sont en lien avec certains des comportements de la société française (et même européenne par extension), certains "codes".

Si un jour tu as envie de développer sur ces "codes", ça m intéresse.

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Si un jour tu as envie de développer sur ces "codes", ça m intéresse.

Elle ne m'a dit que ce que j'avais besoin de savoir, sans rentrer dans les détails. Je crois que tu seras d'accord avec moi si je dis que c'est un terrain très glissant (on s'approche de généralités). Je n'ai malheureusement pas les connaissances ni en psychologie ni en sociologie pour pouvoir en parler de manière exacte et précise.

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Moi aussi je serais bien curieuse de savoir le motif. Si la personne est convaincue de son choix et de sa decision, elle nous le dira je pense.

En France, je vivais des migraines, des attaques de panique et d'autres troubles d'anxiété. À mon arrivée à Montréal, mes crises ont continué et je suis allé voir un médecin qui m'a conseillé de suivre une thérapie cognitive avec une psychologue (qui s'adonne à être d'origine européenne elle aussi). Aujourd'hui, après 6 années, cette thérapie touche à sa fin. Elle estime que ces troubles sont en lien avec certains des comportements de la société française (et même européenne par extension), certains "codes". Attention: je ne blâme pas la France; seule ma personnalité est en cause. Certaines spécificités nord-américaine de la société québécoise ont contribué à mon épanouissement. Mon attitude a changé. Une partie de ma personnalité a changé. Mes migraines sont très rares et mes attaques de panique quasi inexistantes. En France, j'ai râté mes études à cause de ces troubles. Aujourd'hui, je suis rendu à l'avant dernière session de ma maitrise qui aura duré 3 ans de cours du soir. Et après avoir passé toute ma vie d'adulte à Montréal, l'abandon de la citoyenneté française pourrait être la dernière étape dans ce processus: un geste purement symbolique. Pas par haine ou par dégout de la France. Non. Simplement par indifférence.

Contrairement aux nombreux immigrants qui ont malheureusement échoué leur immigration et qui crient leur déception et leur colère sur ce forum, j'ai eu la chance de réussir mon intégration, de m'adapter et d'être sincèrement heureux ici. Je ne vis aucun des problèmes que les intervenants rencontrent. J'aime les gens avec qui j'ai travaillé, j'aime les gens avec qui je travaille. J'aime la société québécoise malgré tous ses défauts.

Mais je n'ai pas encore renoncé à ma citoyenneté, à cause de la rareté du geste et du faible retour d'expérience. Pourtant, je sais aujourd'hui que la procédure est simple: quelques documents à fournir, un petit texte à écrire et le gouvernement détermine si oui ou non c'est accepté (il se garde le droit de refuser).

Wow ton témoignage est beau, tu n'accuses personne, tu ne blâmes personne. Je ne peux pas te conseiller pour la renonciation mais je penserais (si je peux me permettre)aux implications futures pour tes enfants et pourquoi leur fermer une porte? Je te lève mon chapeau, je t'envie d'être aussi vrai!

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Moi aussi je serais bien curieuse de savoir le motif. Si la personne est convaincue de son choix et de sa decision, elle nous le dira je pense.

En France, je vivais des migraines, des attaques de panique et d'autres troubles d'anxiété. À mon arrivée à Montréal, mes crises ont continué et je suis allé voir un médecin qui m'a conseillé de suivre une thérapie cognitive avec une psychologue (qui s'adonne à être d'origine européenne elle aussi). Aujourd'hui, après 6 années, cette thérapie touche à sa fin. Elle estime que ces troubles sont en lien avec certains des comportements de la société française (et même européenne par extension), certains "codes". Attention: je ne blâme pas la France; seule ma personnalité est en cause. Certaines spécificités nord-américaine de la société québécoise ont contribué à mon épanouissement. Mon attitude a changé. Une partie de ma personnalité a changé. Mes migraines sont très rares et mes attaques de panique quasi inexistantes. En France, j'ai râté mes études à cause de ces troubles. Aujourd'hui, je suis rendu à l'avant dernière session de ma maitrise qui aura duré 3 ans de cours du soir. Et après avoir passé toute ma vie d'adulte à Montréal, l'abandon de la citoyenneté française pourrait être la dernière étape dans ce processus: un geste purement symbolique. Pas par haine ou par dégout de la France. Non. Simplement par indifférence.

Contrairement aux nombreux immigrants qui ont malheureusement échoué leur immigration et qui crient leur déception et leur colère sur ce forum, j'ai eu la chance de réussir mon intégration, de m'adapter et d'être sincèrement heureux ici. Je ne vis aucun des problèmes que les intervenants rencontrent. J'aime les gens avec qui j'ai travaillé, j'aime les gens avec qui je travaille. J'aime la société québécoise malgré tous ses défauts.

Mais je n'ai pas encore renoncé à ma citoyenneté, à cause de la rareté du geste et du faible retour d'expérience. Pourtant, je sais aujourd'hui que la procédure est simple: quelques documents à fournir, un petit texte à écrire et le gouvernement détermine si oui ou non c'est accepté (il se garde le droit de refuser).

Ça alors, très jeune je souffrais de migraine (même à l'école primaire) et j'en souffre encore. Quant aux crises de panique, elles ont commencé quand j'avais 23 ans. J'ai consulté, mais sans doute ne suis-je pas tombé sur un bon psy. Je vivrais peut-être à Bora Bora aujourd'hui.

Bon, blague à part, je suis juste heureuse que vous n'ayez plus de migraines et plus de crises de panique maintenant que vous êtes au Québec. Je vous souhaite bien du bonheur, mais de là à renier son pays, je ne sais pas.

Bonne continuation !

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En France, je vivais des migraines, des attaques de panique et d'autres troubles d'anxiété. À mon arrivée à Montréal, mes crises ont continué et je suis allé voir un médecin qui m'a conseillé de suivre une thérapie cognitive avec une psychologue (qui s'adonne à être d'origine européenne elle aussi). Aujourd'hui, après 6 années, cette thérapie touche à sa fin. Elle estime que ces troubles sont en lien avec certains des comportements de la société française (et même européenne par extension), certains "codes". Attention: je ne blâme pas la France; seule ma personnalité est en cause. Certaines spécificités nord-américaine de la société québécoise ont contribué à mon épanouissement. Mon attitude a changé. Une partie de ma personnalité a changé. Mes migraines sont très rares et mes attaques de panique quasi inexistantes. En France, j'ai râté mes études à cause de ces troubles. Aujourd'hui, je suis rendu à l'avant dernière session de ma maitrise qui aura duré 3 ans de cours du soir. Et après avoir passé toute ma vie d'adulte à Montréal, l'abandon de la citoyenneté française pourrait être la dernière étape dans ce processus: un geste purement symbolique. Pas par haine ou par dégout de la France. Non. Simplement par indifférence.

Contrairement aux nombreux immigrants qui ont malheureusement échoué leur immigration et qui crient leur déception et leur colère sur ce forum, j'ai eu la chance de réussir mon intégration, de m'adapter et d'être sincèrement heureux ici. Je ne vis aucun des problèmes que les intervenants rencontrent. J'aime les gens avec qui j'ai travaillé, j'aime les gens avec qui je travaille. J'aime la société québécoise malWow ton témoignage est beau, tu n'accuses personne, tu ne blâmes personne. Je ne peux pas te conseiller pour la renonciation mais je penserais (si je peux me permettre)aux implications futures pour tes enfants et pourquoi leur fermer une porte? Je te lève mon chapeau, je t'envie d'être aussi vrai!

Merci beaucoup pour ton commentaire :)

J'ai pensé à mes enfants (d'ailleurs, dans le sujet, certains l'ont mentionné aussi). Cette année, j'ai assisté au show de Boucar Diouf. Dans son spectacle, il dit: "Mes enfants ne sont pas sénégalais. Ils sont québécois. Ils ne connaissent rien du Sénégal. S'ils veulent être sénégalais, ils vont devoir la gagner leur citoyenneté sénégalaise."... Je ne sais pas encore quoi faire avec ça, mais je trouve cela inspirant.

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Posté(e) (modifié)

Ça alors, très jeune je souffrais de migraine (même à l'école primaire) et j'en souffre encore. Quant aux crises de panique, elles ont commencé quand j'avais 23 ans. J'ai consulté, mais sans doute ne suis-je pas tombé sur un bon psy. Je vivrais peut-être à Bora Bora aujourd'hui.

Bon, blague à part, je suis juste heureuse que vous n'ayez plus de migraines et plus de crises de panique maintenant que vous êtes au Québec. Je vous souhaite bien du bonheur, mais de là à renier son pays, je ne sais pas.

Bonne continuation !

Les causes des crises de panique sont nombreuses. On a tous nos bibittes qui se manifestent de manière différente. Pour moi, ça a donné que c'est à Montréal qu'une psychologue m'a donné des pistes et des outils pour dealer avec ça, tout en étant dans un processus d'intégration dans une nouvelle société. Ces deux aspects ont contribué à ma réflexion et m'ont permit d'avoir une certaine compréhension de mon comportement et de mes réactions.

En conséquence, cela me parait logique de ne pas vouloir retourner vivre dans une société qui ne me convenait pas. Après tout, ce n'est pas si surprenant que ça. Ce n'est pas très différent d'un immigrant qui retourne dans son pays parce qu'il n'arrive pas à se faire à sa société d'accueil (et malheureusement, de tels cas se présentent trop régulièrement sur ce forum). Dans mon cas, c'est juste l'inverse.

Modifié par kzrystof
Posté(e)

Si un jour tu as envie de développer sur ces "codes", ça m intéresse.

Elle ne m'a dit que ce que j'avais besoin de savoir, sans rentrer dans les détails. Je crois que tu seras d'accord avec moi si je dis que c'est un terrain très glissant (on s'approche de généralités). Je n'ai malheureusement pas les connaissances ni en psychologie ni en sociologie pour pouvoir en parler de manière exacte et précise.

Ah bon. Ecoute, je ne suis pas psy mais cela me parait très étrange. Cela dit je ne juge pas, mais je reste perplexe. Je t'encourage quand même à bien peser le pour et le contre, c'est une décision lourde de conséquence.

Autre bémol également, et sous réserve que je ne dise pas de bétises. Notre nationalité est inaliénable. Ca avait causé une énième brouille avec les USA car eux ne tolèrent qu'une seule nationalité: la leur. Tu ne peux pas avoir de double nationalité si tu es américain, en théorie. Ils se fritaient aussi avec les italiens, qui ont le même système en encore plus prononcé (eux peuvent se la transmettre, il me semble) alors je m'étais documenté, car je suis curieux. Le résultat de mes recherches était que toute demande de déchéance de nationalité passait devant une commission qui statuait au cas par cas et déboutaiy quasi systématiquement tous les demandeurs. Pour se faire enlever sa nationalité, fallait vraiment avoir de quoi à se reprocher.

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Posté(e)

Je t'encourage quand même à bien peser le pour et le contre, c'est une décision lourde de conséquence.

Quelles sont les conséquences ? J'ai immigré très jeune. Mon épouse n'est pas française, ni mes enfants. Je n'ai pratiquement jamais travaillé en France (à peine 2 ans, et même pas dans mon domaine). Les diplômes qui m'ont permis de travailler ici sont québécois; j'ai raté mes études en France. Cela fait 8 ans que je travaille dans l'informatique.

Posté(e)

Ben si t'es français et que tu veux un jour rentrer (bon ok, ça risque de pas être le cas, j'ai bien compris) ou si tes enfants le veulent un jour, ou si à leur majorité ils veulent la double nationalité. Et puis va savoir ce que le vie réserve, une corde de plus à son arc, c'est toujours ça.

C'est très personnel dans ton cas, j'en conviens et je ne juge pas, mais franchement, je doute de que cela change quelques chose. mais bon, c'est toi qui vois.

  • Habitués
Posté(e)

Kzrystof, je suis très sensible à ce que tu écris, à ce que tu as pu vivre (sans connaître les details), car je suis passée par là. On a parfois beaucoup de difficulté à comprendre ce qui se passe dans notre tête lorsqu'on vit des crises de panique ou d'angoisse. C'est absolument terrifiant.

Je suis contente, vraiment, que tu aies réussi à t'en sortir et à trouver ton bonheur.

Pour le reste (ce qui est de la cityonneté française), je peux comprendre que tu te sentes loin de tout cela, mais tu es le seul juge finalement dans cette decision. Moi aussi, comme L'Auvergnat, je penserais peut-être à mes enfants, pour plus tard. La double nationalité, c'est un plus. À toi de voir ;)

Encore une fois, j'espère vraiment que tout continuera à bien aller pour toi. :)

  • Habitués
Posté(e)

Si un jour tu as envie de développer sur ces "codes", ça m intéresse.

Elle ne m'a dit que ce que j'avais besoin de savoir, sans rentrer dans les détails. Je crois que tu seras d'accord avec moi si je dis que c'est un terrain très glissant (on s'approche de généralités). Je n'ai malheureusement pas les connaissances ni en psychologie ni en sociologie pour pouvoir en parler de manière exacte et précise.

J'avoue que ce serait très fastidieux d'expliquer tous ces codes et ce doit pas être facile de le faire non plus. Néanmoins, ce doit être fascinant et ça m'aurait intéressée aussi, mais ce n'est peut-être pas la place finalement.

  • Habitués
Posté(e)

En France, je vivais des migraines, des attaques de panique et d'autres troubles d'anxiété. À mon arrivée à Montréal, mes crises ont continué et je suis allé voir un médecin qui m'a conseillé de suivre une thérapie cognitive avec une psychologue (qui s'adonne à être d'origine européenne elle aussi). Aujourd'hui, après 6 années, cette thérapie touche à sa fin. Elle estime que ces troubles sont en lien avec certains des comportements de la société française (et même européenne par extension), certains "codes". Attention: je ne blâme pas la France; seule ma personnalité est en cause. Certaines spécificités nord-américaine de la société québécoise ont contribué à mon épanouissement. Mon attitude a changé. Une partie de ma personnalité a changé. Mes migraines sont très rares et mes attaques de panique quasi inexistantes. En France, j'ai râté mes études à cause de ces troubles. Aujourd'hui, je suis rendu à l'avant dernière session de ma maitrise qui aura duré 3 ans de cours du soir. Et après avoir passé toute ma vie d'adulte à Montréal, l'abandon de la citoyenneté française pourrait être la dernière étape dans ce processus: un geste purement symbolique. Pas par haine ou par dégout de la France. Non. Simplement par indifférence.

Contrairement aux nombreux immigrants qui ont malheureusement échoué leur immigration et qui crient leur déception et leur colère sur ce forum, j'ai eu la chance de réussir mon intégration, de m'adapter et d'être sincèrement heureux ici. Je ne vis aucun des problèmes que les intervenants rencontrent. J'aime les gens avec qui j'ai travaillé, j'aime les gens avec qui je travaille. J'aime la société québécoise malWow ton témoignage est beau, tu n'accuses personne, tu ne blâmes personne. Je ne peux pas te conseiller pour la renonciation mais je penserais (si je peux me permettre)aux implications futures pour tes enfants et pourquoi leur fermer une porte? Je te lève mon chapeau, je t'envie d'être aussi vrai!

Merci beaucoup pour ton commentaire :smile:

J'ai pensé à mes enfants (d'ailleurs, dans le sujet, certains l'ont mentionné aussi). Cette année, j'ai assisté au show de Boucar Diouf. Dans son spectacle, il dit: "Mes enfants ne sont pas sénégalais. Ils sont québécois. Ils ne connaissent rien du Sénégal. S'ils veulent être sénégalais, ils vont devoir la gagner leur citoyenneté sénégalaise."... Je ne sais pas encore quoi faire avec ça, mais je trouve cela inspirant.

Je ne suis pas dans tes souliers, mais une simple question, tu as une clef, tu peux leur donner et alors c'est à eux d'en faire ce qu'ils veulent ou peuvent alors pourquoi pas leur donner?

Posté(e)

La France est un grand pays, en tout cas plus grand que le Canada (histoire, culture, etc.). Tes enfants devraient être fiers d'avoir cette nation comme pays d'origine. La renier comme çà en claquant des doigts, c'est un peu maladroit, je trouve.

  • Habitués
Posté(e)

Si un jour tu as envie de développer sur ces "codes", ça m intéresse.

Elle ne m'a dit que ce que j'avais besoin de savoir, sans rentrer dans les détails. Je crois que tu seras d'accord avec moi si je dis que c'est un terrain très glissant (on s'approche de généralités). Je n'ai malheureusement pas les connaissances ni en psychologie ni en sociologie pour pouvoir en parler de manière exacte et précise.

Ah bon. Ecoute, je ne suis pas psy mais cela me parait très étrange. Cela dit je ne juge pas, mais je reste perplexe. Je t'encourage quand même à bien peser le pour et le contre, c'est une décision lourde de conséquence.

Autre bémol également, et sous réserve que je ne dise pas de bétises. Notre nationalité est inaliénable.

Posté(e)

S'il te plait Cherrybee, évite de tronquer mes propos. Après avoir dit que notre nationalité est inaliénable, j'ai précisé la démarche à suivre si il veut se la voir retirée. Oui il peut, en théorie, mais il doit suivre une procédure bien particulière et ce n'est pas lui qui décidera. Il sera soumis à la décision d'une commission.

Totalement d'accord avec toi sur la suite. Pourquoi se priver de ce qui peut être une chance pour ses enfants, même si c'est un fardeau pour lui?

Vraiment, je t'invite à bien murir ta décision.

A+

  • Habitués
Posté(e)

Je ne sais pas si tu trouveras des réponses. Personnellement je suis tellement contente de ce que m'offre le Canada, c'est à dire la double nationalité ... Quelqu'un qui est parti avec un tel ressentiment et une telle haine de la France n'est pas parti pour les bonnes raisons.

Ai-je mentionné un quelconque ressentiment ou une quelconque haine ?

Effectivement, il n'a pas parlé de ressentiment ou de haine.

Renoncer à sa nationalité francaise pourrait être un acte très sincère qui veut dire "je ne me sens pas francais, je me sens simplement canadien, donc je ne veux pas de passeport francais, ca ne reflete pas qui je suis". Ca n'implique pas forcément un jugement des valeurs francaises, ou de la haine envers la France... On peut s'identifier à un groupe de valeurs plus qu'à un autre, ca ne signifie pas qu'on méprise l'autre... Bien sur pratiquement parlant il est beaucoup plus interessant d'avoir la double nationalité, mais tout le monde n'agit pas toujours de facon pragmatique, mais plus en fonction d'un ressenti. Je trouve la question de Krystof très intéressante, il serait intéressant de voir pourquoi certains font ce choix (en dépassant le préjugé que c'est de la haine envers les francais), même si à mon avis ils sont rarissimes.

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