Baisse nette de la population sur l'île de Montréal pour la...

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MONTRÉAL - Montréal pourrait être perçu comme un endroit idéal pour étudier, mais pas élever une famille, une étude réalisée par l'Institut de la statistique du Québec suggère.

Pour la sixième année consécutive, l'île de Montréal a enregistré une baisse nette de la population - apparemment, au profit des banlieues voisines - une distinction douteuse qu'elle partage avec les régions de la province relativement isolée, y compris le nord du Québec, la Gaspésie, l'Abitibi-Témiscaminque et de Bas-Saint-Laurent.

Les chiffres compilés pour 2010-11, montrent l'île de Montréal perd 22 207 personnes dans d'autres régions du Québec.

La Rive-Sud a vu sa population augmenter de 6260, tandis que la région des Laurentides et de Lanaudière a enregistré une augmentation de la population combinée de plus de 8300.

L'étude, rendue publique mardi, note que l'île de Montréal a été le grand perdant quand il s'agissait de l'immigration intra-provincial, que ce soit en termes absolus ou relatifs.

«Beaucoup de jeunes familles continuent de quitter Montréal. ... Les pertes (pour la région) sont moins graves chez les 45 ans et plus, (mais) ils ne sont pas moins négligeables à cause de cela », affirme l'étude.

«La région continue néanmoins à afficher des gains chez les 15-24 ans, dont beaucoup viennent à Montréal pour poursuivre leurs études post-secondaires."

L'étude souligne le «diamétralement opposée» la croissance démographique enregistrée dans les régions de Lanaudière et des Laurentides, qui tous deux ont vu leur part de 15 - à 24 ans se rétrécir, mais la population de ceux âgés de 0-14 ans et 25-44 - vraisemblablement les parents et leurs enfants - augmenter.

Laval, lui aussi, continue d'attirer les jeunes familles, mais c'est de voir ses résidents plus âgés (45-64) se dirigent vers la région des Laurentides.

Les conclusions de l'étude ne comprennent pas les changements de population créé par les arrivées ou les départs à partir de l'extérieur du Québec, ni calculer les changements démographiques basées sur les naissances ou les décès.

Le maire de Montréal Gérald Tremblay a insisté sur la nécessité pour les plus abordables, la famille de logement dans les limites de la ville et à proximité des transports en commun pour arrêter le flux sortant des jeunes familles.

Projet Montréal, Richard Bergeron chef de file estimé les derniers chiffres portent le nombre total de départs de Montréal à environ 240 000 depuis 2001.

"Nous devons accroître la disponibilité de logements dans une fourchette de prix que les appels aux jeunes familles», at-il dit. «Le maire Tremblay a reconnu ce problème que lors des dernières élections (en 2009). Entre 2002 et 2009, il n'a pas reconnu l'exode. "

La publication de l'étude de mardi a coïncidé avec une demande au gouvernement provincial par le maire de Longueuil Caroline St-Hilaire que son agglomération municipale accordé son propre statut administratif, efficace, il reconstituées à partir de la Montérégie.

Saint-Hilaire noté sa ville - partie d'une agglomération qui comprend Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno - a 406000 habitants et est le troisième plus peuplé de la province après Montréal et Québec.

Les résultats de l'étude peut être vu en ligne à tinyurl.com/7u472h9 .

Source : http://www.montrealgazette.com/news/Montreal+sees+drop+population+sixth+straight+year/6080255/story.html