soudeurs français aujourd'hui recrutés à Paris et debut fév. à Lil

[Laurent]

Aujourd'hui à Paris au salon de l'apprentissage et de l'alternance et au début février au salon des métiers de Lille.

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TVA Nouvelles

Le Québec ne fournit plus assez de soudeurs pour répondre à la demande.

Cette année, 56 finissants seront diplômés au Saguenay, alors que 184 postes sont à combler.

«C'est rassurant, on finit ça, on s'en va et on sait qu'on va avoir une job après ça», confie Daniel Hudon, étudiant en soudure.

Sa motivation ne sera pourtant pas suffisante pour combler les nombreux postes vacants, car des départs à la retraite vont accentuer la pénurie de main-d'œuvre.

Les entreprises lancent donc une offensive pour aller embaucher des soudeurs en France. Deux missions de recrutement sont prévues en janvier et février prochain.

«Ce qu'on va vendre là-bas, ce n'est pas une formation, mais bien un projet de vie, explique Étienne Juneau, directeur général d'Éducation internationale. On va vendre la formation, un emploi garanti bien rémunéré et, par la suite, une possibilité d'immigration au Québec. Les premiers élèves sont attendus au mois d'août», ajoute-t-il.

L'objectif est de recruter 25 étudiants européens. Une mission qui ravit les compagnies de soudure.

«On a de la place pour eux, donc ça nous prend des soudeurs et du monde intéressé à s'investir à long terme dans notre entreprise», dit une employée de la compagnie Charl-Pol.

Le salaire de base intéressant devrait encourager les jeunes diplômés, selon Patrick Aubé, de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay. «On parlait de salaire à l'embauche de 13 dollars l'heure il y a six à huit mois, mais présentement, les finissants peuvent être engagés autour de 16 dollars l'heure», annonce-t-il.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/archives/2011/12/20111215-183004.html