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Vers une égalité de sexe chez les immigrants


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L'Association des femmes immigrantes de lOutaouais (AFIO) mettra sur pied dès janvier une série de mesures afin de promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes dans les communautés immigrantes.

La Ville de Gatineau a octroyé une subvention de 35 000$ à l'organisme pour réaliser les actions 2.3, 2.4, 2.5 et 3.1 du plan daction 2011 sur légalité entre les hommes et les femmes. Une nouvelle qu'a accueillie avec le sourire la directrice de l'AFIO, Claude Yvette Akoun, car les statistiques les plus récentes ne sont guère à l'avantage des femmes immigrantes.

En matière demploi, elles sont surreprésentées dans les secteurs les plus précaires et leur taux de chômage est plus élevé que la moyenne nationale, malgré leur niveau de scolarité souvent plus élevé que celui des femmes natives du Québec.

En 2008, une femme immigrée sur 10 est sans revenu comparativement à un homme immigré sur 20. En 2009 le taux de chômage des femmes immigrantes était de 11,3%, celui des hommes immigrants de 10,9% et 8,5% pour la population québécoise. Et en 2006, une femme immigrante de niveau universitaire touchait 0,49$ pour chaque dollar gagné par une femme native ayant le même grade.

Du changement

Dès janvier, 12 formations/atelier mixtes sur les rapports égalitaires entre les femmes et les hommes, seront offerts dans les maisons de quartier et/ou maisons de la famille dans le but notamment de briser lisolement des femmes.

À partir des résultats des ateliers, un forum de discussion sera organisé avec les leaders des communautés culturelles sur les rapports femmes-hommes afin didentifier les besoins (formation-information-diffusion) dans leurs communautés respectives.

Après le forum, un plan daction en partenariat avec les associations ethniques sera développé pour la planification et la réalisation de formations/discussions traitant des rapports égalitaires femmes-hommes au sein de leurs communautés respectives. Dix formations seront ainsi réalisées.

Enfin, un programme permettra à 40 femmes immigrantes (15 économiques, 5 politiques, 10 communautaires et 10 culturelles) influentes dans leur communauté de devenir des leaders et transmettre les coordonnées des leaders économiques en vue de mentorat ou orientation. «Elles travailleront comme des "agentes multiplicatrices", explique Claude Yvette Akoun. Certaines sont déjà connues dans leur milieu, mais ça demeure fermé. Nous voulons que leur expertise puisse permettre une meilleure intégration dans la société québécoise et une plus grande égalité.»

Mme Akoun souhaite que ces actions fassent des petits, car l'égalité dans n'importe quel couple est le ciment de toute famille fonctionnelle.

Elle estime qu'un vent de changement souffle présentement sur le Québec. «Je suis contente que ça arrive en Outaouais! Parce qu'au ministère de l'Immigration, la question spécifique de la femme n'a jamais été abordée. Cet oubli fait toute une différence, car recevoir un homme et une femme est différent! Et ça peut faire en sorte que la femme immigrante est défavorisée dans le processus d'immigration», de dire Claude Yvette Akoun.

Le système commence toutefois à s'ajuster et à fournir de bons outils pour faire sortir les femmes au grand air, selon elle.

Briser le cadre familial traditionnel: la clé de l'égalité

Certaines familles font face à un défi de taille lorsqu'elles arrivent au Québec: briser le modèle familial traditionnel (homme pourvoyeur et femme-mère) qui fonctionnait là-bas, mais pas toujours ici

«Je suis contente que ça arrive en Outaouais! Parce qu'au ministère de l'Immigration, la question spécifique de la femme n'a jamais été abordée. Cet oubli fait toute une différence, car recevoir un homme et une femme est différent! Et ça peut faire en sorte que la femme immigrante est défavorisée dans le processus d'immigration» - Claude Yvette Akoun, directrice de l'AFIO

C'est ce que remarque Claude Yvette Akoun depuis plusieurs années au sein des communautés immigrantes et c'est une des raisons principales de la mise sur pied de ce plan d'action.

«Nous voulons les informer sur le bien-fondé des relations égalitaires dans un couple. Et cela passe beaucoup par un partage des tâches.»

Or, certains couples ne sont pas habitués de diviser les responsabilités ménagères, encore moins de s'occuper des enfants au même niveau. Le problème de la garderie n'existe même pas dans leur pays, car la femme demeure à la maison et vaque aux occupations quotidiennes, comme le Québec pré-Révolution tranquille.

«Les ateliers vont leur montrer que cette option n'est plus intéressante quand les deux doivent travailler, car le coût de la vie exige que l'épouse doive travailler et pas seulement garder les enfants, nuance Mme Akoun. Même les Québécois de souche ne peuvent pas se permettre d'aide familiale à la maison!»

Ce manque de partage, la plupart du temps non volontaire parce que naturel, peut avoir des conséquences multiples sur les couples. Et selon Mme Akoun, la femme paie le prix la majorité du temps.

Elle donne l'exemple de cette femme qui désire suivre un cours de français à son arrivée au Québec. «C'est primordial pour avoir un emploi ici, mais les femmes sont souvent les dernières à s'instruire; elles vont laisser les hommes aller à l'école en premier ou chercher un emploi, en restant à la maison pour garder les enfants parce qu'elles n'ont pas les moyens d'avoir une garderie», indique-t-elle.

Mme Akoun ajoute que lorsque vient le temps de magasiner les garderies, cette tâche incombe à la femme. Une situation peu évidente lorsque le couple a plusieurs enfants. Mais l'Association des femmes immigrantes de l'Outaouais peut offrir de l'aide dans ce genre de cas. Et ses cafés-rencontres aux deux semaines permettent aussi aux femmes de briser l'isolement et d'échanger sur leur situation.

Certaines ne peuvent toutefois pas sortir, coincées à la maison par leurs responsabilités «traditionnellement acquises». «Elles ne peuvent pas négocier et ne peuvent donc briser leur isolement. Elles perçoivent que c'est leur rôle de faire ça. Mais si on veut une réelle participation des femmes, il faut prendre ça en compte. Et c'est plus facile que l'homme accepte qu'elle y aille.»

Les organisations telles que l'AFIO ont aussi un rôle à jouer dans l'amélioration de la qualité de vie des femmes immigrantes. Par exemple, Claude Yvette Akoun a déjà vu un organisme mettre sur pied une sortie à la cabane à sucre, un samedi, sans enfants admis. «Le samedi, les femmes sont avec les enfants, donc elles étaient incapables d'y aller, elles se sentaient exclues! Nous, on l'offre, mais elles peuvent y aller avec les enfants. Sinon, l'homme irait tout seul pendant que la femme demeure à la maison!»

Selon elle, briser le modèle traditionnel est aisé quand on a les bons outils et qu'une prise de conscience arrive. «Ce n'est pas facile chez les hommes ou les femmes de briser quelque chose déjà établi. Mais c'est plus dans la façon de donner l'opportunité aux deux, car chacun veut s'épanouir collectivement et individuellement», conclut Mme Akoun.

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ma foi c'est super beau tout ces projets mais on se demande si c'est vraiment ce qui se passe dans la réalité de tout les jours!

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L'Association des femmes immigrantes de l'Outaouais (AFIO) mettra sur pied dès janvier une série de mesures afin de promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes dans les communautés immigrantes.

La Ville de Gatineau a octroyé une subvention de 35 000$ à l'organisme pour réaliser les actions 2.3, 2.4, 2.5 et 3.1 du plan d'action 2011 sur l'égalité entre les hommes et les femmes. Une nouvelle qu'a accueillie avec le sourire la directrice de l'AFIO, Claude Yvette Akoun, car les statistiques les plus récentes ne sont guère à l'avantage des femmes immigrantes.

En matière d'emploi, elles sont surreprésentées dans les secteurs les plus précaires et leur taux de chômage est plus élevé que la moyenne nationale, malgré leur niveau de scolarité souvent plus élevé que celui des femmes natives du Québec.

En 2008, une femme immigrée sur 10 est sans revenu comparativement à un homme immigré sur 20. En 2009 le taux de chômage des femmes immigrantes était de 11,3%, celui des hommes immigrants de 10,9% et 8,5% pour la population québécoise. Et en 2006, une femme immigrante de niveau universitaire touchait 0,49$ pour chaque dollar gagné par une femme native ayant le même grade.

Du changement

Dès janvier, 12 formations/atelier mixtes sur les rapports égalitaires entre les femmes et les hommes, seront offerts dans les maisons de quartier et/ou maisons de la famille dans le but notamment de briser l'isolement des femmes.

À partir des résultats des ateliers, un forum de discussion sera organisé avec les leaders des communautés culturelles sur les rapports femmes-hommes afin d'identifier les besoins (formation-information-diffusion) dans leurs communautés respectives.

Après le forum, un plan d'action en partenariat avec les associations ethniques sera développé pour la planification et la réalisation de formations/discussions traitant des rapports égalitaires femmes-hommes au sein de leurs communautés respectives. Dix formations seront ainsi réalisées.

Enfin, un programme permettra à 40 femmes immigrantes (15 économiques, 5 politiques, 10 communautaires et 10 culturelles) influentes dans leur communauté de devenir des leaders et transmettre les coordonnées des leaders économiques en vue de mentorat ou orientation. «Elles travailleront comme des "agentes multiplicatrices", explique Claude Yvette Akoun. Certaines sont déjà connues dans leur milieu, mais ça demeure fermé. Nous voulons que leur expertise puisse permettre une meilleure intégration dans la société québécoise et une plus grande égalité.»

Mme Akoun souhaite que ces actions fassent des petits, car l'égalité dans n'importe quel couple est le ciment de toute famille fonctionnelle.

Elle estime qu'un vent de changement souffle présentement sur le Québec. «Je suis contente que ça arrive en Outaouais! Parce qu'au ministère de l'Immigration, la question spécifique de la femme n'a jamais été abordée. Cet oubli fait toute une différence, car recevoir un homme et une femme est différent! Et ça peut faire en sorte que la femme immigrante est défavorisée dans le processus d'immigration», de dire Claude Yvette Akoun.

Le système commence toutefois à s'ajuster et à fournir de bons outils pour faire sortir les femmes au grand air, selon elle.

Briser le cadre familial traditionnel: la clé de l'égalité

Certaines familles font face à un défi de taille lorsqu'elles arrivent au Québec: briser le modèle familial traditionnel (homme pourvoyeur et femme-mère) qui fonctionnait là-bas, mais pas toujours ici

«Je suis contente que ça arrive en Outaouais! Parce qu'au ministère de l'Immigration, la question spécifique de la femme n'a jamais été abordée. Cet oubli fait toute une différence, car recevoir un homme et une femme est différent! Et ça peut faire en sorte que la femme immigrante est défavorisée dans le processus d'immigration» - Claude Yvette Akoun, directrice de l'AFIO

C'est ce que remarque Claude Yvette Akoun depuis plusieurs années au sein des communautés immigrantes et c'est une des raisons principales de la mise sur pied de ce plan d'action.

«Nous voulons les informer sur le bien-fondé des relations égalitaires dans un couple. Et cela passe beaucoup par un partage des tâches.»

Or, certains couples ne sont pas habitués de diviser les responsabilités ménagères, encore moins de s'occuper des enfants au même niveau. Le problème de la garderie n'existe même pas dans leur pays, car la femme demeure à la maison et vaque aux occupations quotidiennes, comme le Québec pré-Révolution tranquille.

«Les ateliers vont leur montrer que cette option n'est plus intéressante quand les deux doivent travailler, car le coût de la vie exige que l'épouse doive travailler et pas seulement garder les enfants, nuance Mme Akoun. Même les Québécois de souche ne peuvent pas se permettre d'aide familiale à la maison!»

Ce manque de partage, la plupart du temps non volontaire parce que naturel, peut avoir des conséquences multiples sur les couples. Et selon Mme Akoun, la femme paie le prix la majorité du temps.

Elle donne l'exemple de cette femme qui désire suivre un cours de français à son arrivée au Québec. «C'est primordial pour avoir un emploi ici, mais les femmes sont souvent les dernières à s'instruire; elles vont laisser les hommes aller à l'école en premier ou chercher un emploi, en restant à la maison pour garder les enfants parce qu'elles n'ont pas les moyens d'avoir une garderie», indique-t-elle.

Mme Akoun ajoute que lorsque vient le temps de magasiner les garderies, cette tâche incombe à la femme. Une situation peu évidente lorsque le couple a plusieurs enfants. Mais l'Association des femmes immigrantes de l'Outaouais peut offrir de l'aide dans ce genre de cas. Et ses cafés-rencontres aux deux semaines permettent aussi aux femmes de briser l'isolement et d'échanger sur leur situation.

Certaines ne peuvent toutefois pas sortir, coincées à la maison par leurs responsabilités «traditionnellement acquises». «Elles ne peuvent pas négocier et ne peuvent donc briser leur isolement. Elles perçoivent que c'est leur rôle de faire ça. Mais si on veut une réelle participation des femmes, il faut prendre ça en compte. Et c'est plus facile que l'homme accepte qu'elle y aille.»

Les organisations telles que l'AFIO ont aussi un rôle à jouer dans l'amélioration de la qualité de vie des femmes immigrantes. Par exemple, Claude Yvette Akoun a déjà vu un organisme mettre sur pied une sortie à la cabane à sucre, un samedi, sans enfants admis. «Le samedi, les femmes sont avec les enfants, donc elles étaient incapables d'y aller, elles se sentaient exclues! Nous, on l'offre, mais elles peuvent y aller avec les enfants. Sinon, l'homme irait tout seul pendant que la femme demeure à la maison!»

Selon elle, briser le modèle traditionnel est aisé quand on a les bons outils et qu'une prise de conscience arrive. «Ce n'est pas facile chez les hommes ou les femmes de briser quelque chose déjà établi. Mais c'est plus dans la façon de donner l'opportunité aux deux, car chacun veut s'épanouir collectivement et individuellement», conclut Mme Akoun.

Bonjour,

Voici mes commentaires...

En 2008, une femme immigrée sur 10 est sans revenu comparativement à un homme immigré sur 20.

Oui, puis dans la plupart des cas (que je connais) sont à cause du manque de place dans les garderies, ou bien parce que le salaire de la

femme est moindre que le coût de la garderie.

Dans les couples sans enfants la situation est bien différente, les deux travaillent (au moins chez les Sud-Américains que j'ai connu ici).

Note : ce n'est pas toujours la femme qui garde les enfants, c'est le parent qui a le revenu le plus bas, c'est souvent (pas toujours) la femme.

Une garderie CPE (gouvernement) coûte 7$ par jour par enfant, c'est un coût très raisonnable, mais les listes d'attente sont longues.

Ma femme et moi avons attendu 3 ans avant d'avoir eu notre place (nous avons fait l'inscription quelques jours après qu'elle est tombé enceinte!).

Alors, sans garderie... qui s'occupe des enfants? Faut pas oublier que une bonne partie (je dirais la majorité) des immigrants n'avons pas de famille ici.

En Amérique du Sud, toute la famille et le voisinage s'entraide pour garder les enfants.

Vu que nous n'avons pas de famille au Canada, ici nous dépendons forcément des garderies ou qu'un des parents reste à la maison.

Si on trouve pas de place sur les CPE, faut aller aux garderies privées qui coûtent entre 20$ et 40$ par jour et par enfant (moyenne 30$)

Il y a un % de retour d'impôt à la fin de l'année, donc supposons que les 30$ deviennent 15$ nets.

15$ * 3 enfants * 22 jours ouvrables par mois = 990$ de garderie mensuels.

C'est ce qu'on obtient en travaillant dans une «jobine» typique.

Donc, est-ce que ça vaut la peine de faire la jobine un mois au complet pour dépenser la totalité de son salaire en frais de garderie? Je pense pas...

En 2009 le taux de chômage des femmes immigrantes était de 11,3%, celui des hommes immigrants de 10,9%

Je pense pas que cette différence de 0.4% soit significative.

Et en 2006, une femme immigrante de niveau universitaire touchait 0,49$ pour chaque dollar gagné par une femme native ayant le même grade.

Méchant écart! Les femmes locales font le double d'argent que les immigrantes...

Dès janvier, 12 formations/atelier mixtes sur les rapports égalitaires entre les femmes et les hommes, seront offerts dans les maisons de quartier et/ou maisons de la famille dans le but notamment de briser lisolement des femmes.

Sans garderie pour les enfants, ce paragraphe n'est que de l'air.

Mme Akoun souhaite que ces actions fassent des petits, car l'égalité dans n'importe quel couple est le ciment de toute famille fonctionnelle.

...

Certaines familles font face à un défi de taille lorsqu'elles arrivent au Québec: briser le modèle familial traditionnel (homme pourvoyeur et femme-mère) qui fonctionnait là-bas, mais pas toujours ici

Pourquoi le taux de divorce au Québec est à 46%?

http://www4.hrsdc.gc.ca/[email protected]?iid=76

46% d'échec pour un modèle «fonctionnel»? Vraiment???

On parle souvent des hommes et des femmes, mais que préféreraient les poupons?

Passer huit heures par jour à la garderie? Ou rester à la maison avec papa ou maman?

Est-ce que l'égalité de cet article vise la bonheur individuel ou celui de la famille?

«Je suis contente que ça arrive en Outaouais! Parce qu'au ministère de l'Immigration, la question spécifique de la femme n'a jamais été abordée. Cet oubli fait toute une différence, car recevoir un homme et une femme est différent! Et ça peut faire en sorte que la femme immigrante est défavorisée dans le processus d'immigration»

Dois-je lire ce texte comme que le ministère de l'Immigration n'a jamais pensé à la condition des immigrantes?

Or, certains couples ne sont pas habitués de diviser les responsabilités ménagères, encore moins de s'occuper des enfants au même niveau.

C'est pas juste un problème des immigrants, je connais plusieurs Canadiens et Canadiennes qui font pareil.

Le problème de la garderie n'existe même pas dans leur pays, car la femme demeure à la maison et vaque aux occupations quotidiennes, comme le Québec pré-Révolution tranquille.

Tout un mythe. Les femmes travaillent très dur dans les pays du Tiers-Monde.

C'est juste que dans ce genre de sociétés (contrairement au Canada) la famille et le voisinage sont toujours prêts à donner une main avec les enfants.

Malheureusement, au Québec on rencontre souvent des gens qui voient les enfants comme un fardeau, une nuisance ou un mal nécessaire.

Même les Québécois de souche ne peuvent pas se permettre d'aide familiale à la maison!

Pourquoi pas demander de l'aide à grande-mère, à grand-père ou à un autre retraité de la famille? Quel est le problème? Le retraité est très occupé???

Elle donne l'exemple de cette femme qui désire suivre un cours de français à son arrivée au Québec. «C'est primordial pour avoir un emploi ici, mais les femmes sont souvent les dernières à s'instruire; elles vont laisser les hommes aller à l'école en premier ou chercher un emploi, en restant à la maison pour garder les enfants parce qu'elles n'ont pas les moyens d'avoir une garderie», indique-t-elle.

Encore le problème de manque de garderie. Voyez...

Par exemple, Claude Yvette Akoun a déjà vu un organisme mettre sur pied une sortie à la cabane à sucre, un samedi, sans enfants admis

Pourquoi y a-t-il tellement d'activités au Québec où les enfants ne sont pas admis?

Selon elle, briser le modèle traditionnel est aisé quand on a les bons outils et qu'une prise de conscience arrive. «Ce n'est pas facile chez les hommes ou les femmes de briser quelque chose déjà établi. Mais c'est plus dans la façon de donner l'opportunité aux deux, car chacun veut s'épanouir collectivement et individuellement», conclut Mme Akoun.

Puis, où est l'épanouissement de la famille et des enfants dans cette histoire?

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ma foi c'est super beau tout ces projets mais on se demande si c'est vraiment ce qui se passe dans la réalité de tout les jours!

ça c'était une autre histoire <_<

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