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Nouvelles directives aux médecins pour soigner les immigrants et les r


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Médecine - Nouvelles directives aux médecins pour soigner les immigrants et les réfugiés

Par Radio-Canada | Radio Canada lun. 25 juil. 2011

  • Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les

Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les aider à soigner les immigrants et les réfugiés dont les besoins en santé, souvent complexes, diffèrent énormément des Canadiens nés au pays.

Ces lignes directrices sont publiées cette semaine dans le Journal de l'Association médicale canadienne (JAMC) et ont été élaborées par la Collaboration canadienne pour la santé des immigrants et des réfugiés (CCSIR).

Fondées sur des recherches internationales rigoureuses, elles couvrent une vaste série de problématiques liées à la santé, allant des maladies infectieuses ou chroniques comme le diabète en passant par les désordres psychiatriques tels que les traumatismes induits par le stress.

Le coauteur du document, le docteur Kevin Pottie, a expliqué que son équipe avait réuni la documentation internationale pour créer cette ressource unique pour soigner les nouveaux venus dans le pays.

Par exemple, ceux-ci sont souvent plus sensibles aux maladies infectieuses infantiles parce qu'ils n'auraient pas été vaccinés dans leur pays d'origine.

« Les médecins se demandent souvent quoi faire si leur patient n'a pas de dossier médical et qu'il est impossible de savoir s'il a été vacciné », a illustré docteur Pottier, un médecin généraliste pratiquant à Ottawa et qui a souvent l'occasion de recevoir des immigrants dans son cabinet.

Ainsi, plutôt que d'effectuer une batterie de tests, le document recommande de simplement vacciner les patients puisque les dangers liés à une deuxième injection sont très faibles. Selon le médecin, cela représente également une économie pour le système de santé.

Les médecins de première ligne devraient également diriger les nouveaux arrivants vers des spécialistes de la vue puisque souvent, ceux-ci n'ont peut-être jamais subi d'examen de vision.

Ils devraient également consulter des dentistes à leur arrivée au pays. Puisque les Canadiens reçoivent des soins dentaires, qu'ils consomment de l'eau chlorée et que la plupart des personnes savent qu'il faut se brosser les dents avec de la pâte dentaire, les médecins généralistes n'ont pas le réflexe de vérifier la dentition de leurs patients.

Les nouveaux venus ont également une longue liste de choses à faire lorsqu'ils posent leur valise. Ils doivent notamment se trouver un emploi, un logement ou une école pour les enfants. Il est donc important que les médecins soient très efficaces et qu'ils évitent de faire revenir plusieurs fois les patients pour différents tests.

Selon la directrice générale d'une maison multiculturelle spécialisée dans les soins de santé à Edmonton, Yvonne Chiu, il est également primordial de prendre en considération les différences culturelles du patient puisque celles-ci peuvent parfois mener à des incompréhensions.

Certains immigrants ou réfugiés ont parfois vécu des expériences traumatisantes en raison des troubles politiques ou sociaux dans leur pays. Il est important que les médecins soient sensibles à ces différentes réalités pour leur fournir les meilleurs soins possible.

Par ailleurs, les auteurs des lignes directrices espèrent voir leur travail intégré dans le curriculum des écoles de médecine. Ils souhaitent aussi que d'autres pays s'en inspirent pour mieux soigner leur propre population.

source : http://fr-ca.actualites.yahoo.com/médecine-nouvelles-directives-aux-médecins-pour-soigner-les-023405891.html

  • Habitués
Posté(e)

une bonne chose pour une meilleure prise en charge des immigrants nouvellement installés!

  • Habitués
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Médecine - Nouvelles directives aux médecins pour soigner les immigrants et les réfugiés

Par Radio-Canada | Radio Canada – lun. 25 juil. 2011

  • Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les …

Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les aider à soigner les immigrants et les réfugiés dont les besoins en santé, souvent complexes, diffèrent énormément des Canadiens nés au pays.

Ces lignes directrices sont publiées cette semaine dans le Journal de l'Association médicale canadienne (JAMC) et ont été élaborées par la Collaboration canadienne pour la santé des immigrants et des réfugiés (CCSIR).

Fondées sur des recherches internationales rigoureuses, elles couvrent une vaste série de problématiques liées à la santé, allant des maladies infectieuses ou chroniques comme le diabète en passant par les désordres psychiatriques tels que les traumatismes induits par le stress.

Le coauteur du document, le docteur Kevin Pottie, a expliqué que son équipe avait réuni la documentation internationale pour créer cette ressource unique pour soigner les nouveaux venus dans le pays.

Par exemple, ceux-ci sont souvent plus sensibles aux maladies infectieuses infantiles parce qu'ils n'auraient pas été vaccinés dans leur pays d'origine.

« Les médecins se demandent souvent quoi faire si leur patient n'a pas de dossier médical et qu'il est impossible de savoir s'il a été vacciné », a illustré docteur Pottier, un médecin généraliste pratiquant à Ottawa et qui a souvent l'occasion de recevoir des immigrants dans son cabinet.

Ainsi, plutôt que d'effectuer une batterie de tests, le document recommande de simplement vacciner les patients puisque les dangers liés à une deuxième injection sont très faibles. Selon le médecin, cela représente également une économie pour le système de santé.

Les médecins de première ligne devraient également diriger les nouveaux arrivants vers des spécialistes de la vue puisque souvent, ceux-ci n'ont peut-être jamais subi d'examen de vision.

Ils devraient également consulter des dentistes à leur arrivée au pays. Puisque les Canadiens reçoivent des soins dentaires, qu'ils consomment de l'eau chlorée et que la plupart des personnes savent qu'il faut se brosser les dents avec de la pâte dentaire, les médecins généralistes n'ont pas le réflexe de vérifier la dentition de leurs patients.

Les nouveaux venus ont également une longue liste de choses à faire lorsqu'ils posent leur valise. Ils doivent notamment se trouver un emploi, un logement ou une école pour les enfants. Il est donc important que les médecins soient très efficaces et qu'ils évitent de faire revenir plusieurs fois les patients pour différents tests.

Selon la directrice générale d'une maison multiculturelle spécialisée dans les soins de santé à Edmonton, Yvonne Chiu, il est également primordial de prendre en considération les différences culturelles du patient puisque celles-ci peuvent parfois mener à des incompréhensions.

Certains immigrants ou réfugiés ont parfois vécu des expériences traumatisantes en raison des troubles politiques ou sociaux dans leur pays. Il est important que les médecins soient sensibles à ces différentes réalités pour leur fournir les meilleurs soins possible.

Par ailleurs, les auteurs des lignes directrices espèrent voir leur travail intégré dans le curriculum des écoles de médecine. Ils souhaitent aussi que d'autres pays s'en inspirent pour mieux soigner leur propre population.

source : http://fr-ca.actuali...-023405891.html

A la bonne heure, une prise de conscience un peu tardive, mais mieux vaut maintenant que jamais...

Quant aux risques mineurs induits par une systématique seconde vaccination, cette solution sous tendue par des considérations économiques, plutôt que de santé publique, me laisse assez perplexe...

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e)

À part qu'il faudrait déjà pouvoir en voir un, de médecin...

La première année, je n'y suis même pas allée!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

À part qu'il faudrait déjà pouvoir en voir un, de médecin...

La première année, je n'y suis même pas allée!

Oups... ça sentirait donc le populisme, cette affaire (...) , une soi-disant prise en charge médicale des immigrants que l'on fait venir massivement, sans effet pragmatique ?

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
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Médecine - Nouvelles directives aux médecins pour soigner les immigrants et les réfugiés

Par Radio-Canada | Radio Canada lun. 25 juil. 2011

  • Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les

Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les aider à soigner les immigrants et les réfugiés dont les besoins en santé, souvent complexes, diffèrent énormément des Canadiens nés au pays.

Ces lignes directrices sont publiées cette semaine dans le Journal de l'Association médicale canadienne (JAMC) et ont été élaborées par la Collaboration canadienne pour la santé des immigrants et des réfugiés (CCSIR).

Fondées sur des recherches internationales rigoureuses, elles couvrent une vaste série de problématiques liées à la santé, allant des maladies infectieuses ou chroniques comme le diabète en passant par les désordres psychiatriques tels que les traumatismes induits par le stress.

Le coauteur du document, le docteur Kevin Pottie, a expliqué que son équipe avait réuni la documentation internationale pour créer cette ressource unique pour soigner les nouveaux venus dans le pays.

Par exemple, ceux-ci sont souvent plus sensibles aux maladies infectieuses infantiles parce qu'ils n'auraient pas été vaccinés dans leur pays d'origine.

« Les médecins se demandent souvent quoi faire si leur patient n'a pas de dossier médical et qu'il est impossible de savoir s'il a été vacciné », a illustré docteur Pottier, un médecin généraliste pratiquant à Ottawa et qui a souvent l'occasion de recevoir des immigrants dans son cabinet.

Ainsi, plutôt que d'effectuer une batterie de tests, le document recommande de simplement vacciner les patients puisque les dangers liés à une deuxième injection sont très faibles. Selon le médecin, cela représente également une économie pour le système de santé.

Les médecins de première ligne devraient également diriger les nouveaux arrivants vers des spécialistes de la vue puisque souvent, ceux-ci n'ont peut-être jamais subi d'examen de vision.

Ils devraient également consulter des dentistes à leur arrivée au pays. Puisque les Canadiens reçoivent des soins dentaires, qu'ils consomment de l'eau chlorée et que la plupart des personnes savent qu'il faut se brosser les dents avec de la pâte dentaire, les médecins généralistes n'ont pas le réflexe de vérifier la dentition de leurs patients.

Les nouveaux venus ont également une longue liste de choses à faire lorsqu'ils posent leur valise. Ils doivent notamment se trouver un emploi, un logement ou une école pour les enfants. Il est donc important que les médecins soient très efficaces et qu'ils évitent de faire revenir plusieurs fois les patients pour différents tests.

Selon la directrice générale d'une maison multiculturelle spécialisée dans les soins de santé à Edmonton, Yvonne Chiu, il est également primordial de prendre en considération les différences culturelles du patient puisque celles-ci peuvent parfois mener à des incompréhensions.

Certains immigrants ou réfugiés ont parfois vécu des expériences traumatisantes en raison des troubles politiques ou sociaux dans leur pays. Il est important que les médecins soient sensibles à ces différentes réalités pour leur fournir les meilleurs soins possible.

Par ailleurs, les auteurs des lignes directrices espèrent voir leur travail intégré dans le curriculum des écoles de médecine. Ils souhaitent aussi que d'autres pays s'en inspirent pour mieux soigner leur propre population.

source : http://fr-ca.actuali...-023405891.html

Dans mon temps (2003), il fallait passer par un examen médical assez complet avant d'obtenir le visa de résidant permanent canadien.

Ce n'est plus le cas?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Médecine - Nouvelles directives aux médecins pour soigner les immigrants et les réfugiés

Par Radio-Canada | Radio Canada – lun. 25 juil. 2011

  • Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les …

Les médecins canadiens disposent désormais de nouvelles lignes directrices pour les aider à soigner les immigrants et les réfugiés dont les besoins en santé, souvent complexes, diffèrent énormément des Canadiens nés au pays.

Ces lignes directrices sont publiées cette semaine dans le Journal de l'Association médicale canadienne (JAMC) et ont été élaborées par la Collaboration canadienne pour la santé des immigrants et des réfugiés (CCSIR).

Fondées sur des recherches internationales rigoureuses, elles couvrent une vaste série de problématiques liées à la santé, allant des maladies infectieuses ou chroniques comme le diabète en passant par les désordres psychiatriques tels que les traumatismes induits par le stress.

Le coauteur du document, le docteur Kevin Pottie, a expliqué que son équipe avait réuni la documentation internationale pour créer cette ressource unique pour soigner les nouveaux venus dans le pays.

Par exemple, ceux-ci sont souvent plus sensibles aux maladies infectieuses infantiles parce qu'ils n'auraient pas été vaccinés dans leur pays d'origine.

« Les médecins se demandent souvent quoi faire si leur patient n'a pas de dossier médical et qu'il est impossible de savoir s'il a été vacciné », a illustré docteur Pottier, un médecin généraliste pratiquant à Ottawa et qui a souvent l'occasion de recevoir des immigrants dans son cabinet.

Ainsi, plutôt que d'effectuer une batterie de tests, le document recommande de simplement vacciner les patients puisque les dangers liés à une deuxième injection sont très faibles. Selon le médecin, cela représente également une économie pour le système de santé.

Les médecins de première ligne devraient également diriger les nouveaux arrivants vers des spécialistes de la vue puisque souvent, ceux-ci n'ont peut-être jamais subi d'examen de vision.

Ils devraient également consulter des dentistes à leur arrivée au pays. Puisque les Canadiens reçoivent des soins dentaires, qu'ils consomment de l'eau chlorée et que la plupart des personnes savent qu'il faut se brosser les dents avec de la pâte dentaire, les médecins généralistes n'ont pas le réflexe de vérifier la dentition de leurs patients.

Les nouveaux venus ont également une longue liste de choses à faire lorsqu'ils posent leur valise. Ils doivent notamment se trouver un emploi, un logement ou une école pour les enfants. Il est donc important que les médecins soient très efficaces et qu'ils évitent de faire revenir plusieurs fois les patients pour différents tests.

Selon la directrice générale d'une maison multiculturelle spécialisée dans les soins de santé à Edmonton, Yvonne Chiu, il est également primordial de prendre en considération les différences culturelles du patient puisque celles-ci peuvent parfois mener à des incompréhensions.

Certains immigrants ou réfugiés ont parfois vécu des expériences traumatisantes en raison des troubles politiques ou sociaux dans leur pays. Il est important que les médecins soient sensibles à ces différentes réalités pour leur fournir les meilleurs soins possible.

Par ailleurs, les auteurs des lignes directrices espèrent voir leur travail intégré dans le curriculum des écoles de médecine. Ils souhaitent aussi que d'autres pays s'en inspirent pour mieux soigner leur propre population.

source : http://fr-ca.actuali...-023405891.html

Dans mon temps (2003), il fallait passer par un examen médical assez complet avant d'obtenir le visa de résidant permanent canadien.

Ce n'est plus le cas?

Si, c'est toujours en vigueur, mais cela ne t'empêche pas de tomber malade plus tard...

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e)

Dans mon temps (2003), il fallait passer par un examen médical assez complet avant d'obtenir le visa de résidant permanent canadien.

Ce n'est plus le cas?

Oui, c'est le cas. C'est d'ailleurs pour cela que les immigrants sélectionnés sont, des les premières années, en bien meilleure santé que les personnes du même âge nés ici.

Cependant, la situation ne tarde pas à se détériorer et la santé des immigrants installés depuis longtemps est pire que celle des natifs, pour différentes raisons: le manque d'accès aux soins de santé (très peu d'immigrants ont un médecin de famille et finissent par abandonner les recherches), l'abandon de l'exercice physique (travail plus sédentaire, transport en voiture, télévision, etc.), la consommation de substances artificielles auxquelles on est peu habitués (viandes boostées aux hormones, boissons gazeuses, autres cochonneries, sans compter l'alcool et le tabac), etc.

Il y a une étude intéressante là-dessus, il faudrait que je le retrouve.

  • Habitués
Posté(e)

Dans mon temps (2003), il fallait passer par un examen médical assez complet avant d'obtenir le visa de résidant permanent canadien.

Ce n'est plus le cas?

Oui, c'est le cas. C'est d'ailleurs pour cela que les immigrants sélectionnés sont, des les premières années, en bien meilleure santé que les personnes du même âge nés ici.

Cependant, la situation ne tarde pas à se détériorer et la santé des immigrants installés depuis longtemps est pire que celle des natifs, pour différentes raisons: le manque d'accès aux soins de santé (très peu d'immigrants ont un médecin de famille et finissent par abandonner les recherches), l'abandon de l'exercice physique (travail plus sédentaire, transport en voiture, télévision, etc.), la consommation de substances artificielles auxquelles on est peu habitués (viandes boostées aux hormones, boissons gazeuses, autres cochonneries, sans compter l'alcool et le tabac), etc.

Il y a une étude intéressante là-dessus, il faudrait que je le retrouve.

Kweli, c'est vrai tout ça.

  • Habitués
Posté(e)

Dans mon temps (2003), il fallait passer par un examen médical assez complet avant d'obtenir le visa de résidant permanent canadien.

Ce n'est plus le cas?

Oui, c'est le cas. C'est d'ailleurs pour cela que les immigrants sélectionnés sont, des les premières années, en bien meilleure santé que les personnes du même âge nés ici.

Cependant, la situation ne tarde pas à se détériorer et la santé des immigrants installés depuis longtemps est pire que celle des natifs, pour différentes raisons: le manque d'accès aux soins de santé (très peu d'immigrants ont un médecin de famille et finissent par abandonner les recherches), l'abandon de l'exercice physique (travail plus sédentaire, transport en voiture, télévision, etc.), la consommation de substances artificielles auxquelles on est peu habitués (viandes boostées aux hormones, boissons gazeuses, autres cochonneries, sans compter l'alcool et le tabac), etc.

Il y a une étude intéressante là-dessus, il faudrait que je le retrouve.

Kweli, c'est vrai tout ça.

Je dirais même plus, c'est vrai tout ça ...

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