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Immigrants qualifiés: atouts pour croître à l'international


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Un employeur torontois sur cinq a embauché un immigrant qualifié pour l'aider à prendre de l'expansion localement et mondialement, et estime que les employés ayant acquis de l'expérience à l'étranger contribuent à latteinte de ses objectifs d'affaires.

Cest ce quindique une enquête menée par EKOS pour le compte du Toronto Region Immigrant Employment Council (TRIEC), auprès de 461 employeurs de la région du grand Toronto (de grandes et petites entreprises en proportions à peu près égales).

Les résultats de cette étude démontrent que les immigrants qualifiés aident les entreprises à croître, tant à l'échelle locale que mondiale.

Parmi les employeurs sondés, près d'un sur cinq dit avoir embauché un immigrant qualifié pour l'aider à diversifier la clientèle de son entreprise à l'échelle internationale. Parmi ceux-ci, 93 % estiment que lembauche de ces immigrants qualifiés les a réellement aidés sur ce plan.

Aussi, la même proportion demployeurs rapporte avoir engagé un immigrant qualifié afin de cibler les communautés culturelles locales, de façon à dénicher de nouvelles occasions d'affaires. Près de 83 % dentre eux estiment que cette initiative a porté fruit.

Un employeur sondé sur dix a indiqué avoir embauché un immigrant qualifié, parce quil s'est aperçu que la concurrence profitait de ce type dembauche. De ceux-là, 81 % estiment que les immigrants qualifiés embauchés à cette fin les ont réellement aidés.

«Cette recherche confirme que l'embauche d'immigrants pour accroître ses parts de marché localement et mondialement représente, pour les employeurs, une stratégie d'affaires des plus efficaces», a déclaré Elizabeth McIsaac, directrice générale du TRIEC. «Nous savons que l'embauche d'immigrants qualifiés constitue un argument commercial de taille, et cette enquête en fournit la preuve.»

Mon lien

Autrement dit, pour avoir de meilleures chances de trouver un premier emploi, immigrants qualifiés, ciblez de préférences les entreprises à portée internationale.

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Toronto n'est pas au Québec => Mauvaise section.

C'est néanmoins une piste intéressante à suivre pour le Québec s'il veut améliorer son image envers les immigrants. C'est également une information pour les immigrants qui se plaignent de n'être pas considérés par le biais de leurs dipômes. Ce message peut les inciter à aller postuler AU QUÉBEC auprès des entreprises qui ont une envergure internationale. Désolée, je n'ai pas le pouvoir de faire dire aux journalistes ce qu'ils devraient écrire.

  • Habitués
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Très intéressante information,merci pour le partage :thumbsup:.

Posté(e)

Toronto n'est pas au Québec => Mauvaise section.

Avec une mission interpellatrice, je dirai plutôt que le choix de la section est adéquat et même justifié.

  • Habitués
Posté(e)
C'est néanmoins une piste intéressante à suivre pour le Québec s'il veut améliorer son image envers les immigrants. C'est également une information pour les immigrants qui se plaignent de n'être pas considérés par le biais de leurs dipômes. Ce message peut les inciter à aller postuler AU QUÉBEC auprès des entreprises qui ont une envergure internationale. Désolée, je n'ai pas le pouvoir de faire dire aux journalistes ce qu'ils devraient écrire.

Les entreprises internationales sont souvent de grosses entreprises, et les immigrants ne manquent pas de postuler à ces entreprises qui sont en général très visibles. Après, je ne suis pas sûr que transposer cette étude au Québec soit pertinent. L'immigrant aura plutôt intérêt à minimiser sa différence culturuelle au lieu d'essayer de montrer que son appartenance communautaire peut être bénéfique, en particulier au Québec.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

C'est néanmoins une piste intéressante à suivre pour le Québec s'il veut améliorer son image envers les immigrants. C'est également une information pour les immigrants qui se plaignent de n'être pas considérés par le biais de leurs dipômes. Ce message peut les inciter à aller postuler AU QUÉBEC auprès des entreprises qui ont une envergure internationale. Désolée, je n'ai pas le pouvoir de faire dire aux journalistes ce qu'ils devraient écrire.

Les entreprises internationales sont souvent de grosses entreprises, et les immigrants ne manquent pas de postuler à ces entreprises qui sont en général très visibles. Après, je ne suis pas sûr que transposer cette étude au Québec soit pertinent. L'immigrant aura plutôt intérêt à minimiser sa différence culturuelle au lieu d'essayer de montrer que son appartenance communautaire peut être bénéfique, en particulier au Québec.

Ben c'est ton avis et d'aucuns ne le partagent pas. Et c'est leur droit le plus strict. Pour info, mon chum, à son arrivée ici en 1993 a été embauché par une entreprise à portée internationale. Non pas qu'il ait une quelconque différence culturelle à mettre en avant ou à minimiser, mais uniquement parce qu'il avait une expertise recherchée par cette entreprise pour son expansion au Québec. On parle bien, comme le rappelle le sujet "d'immigrants qualifiés" et aucun autre paramètre n'entre en jeu. Ça va commencer à bien faire, ta différence culturelle !

Modifié par Cherrybee
  • Habitués
Posté(e)
Ben c'est ton avis et d'aucuns ne le partagent pas. Et c'est leur droit le plus strict. Pour info, mon chum, à son arrivée ici en 1993 a été embauché par une entreprise à portée internationale. Non pas qu'il ait une quelconque différence culturelle à mettre en avant ou à minimiser, mais uniquement parce qu'il avait une expertise recherchée par cette entreprise pour son expansion au Québec. On parle bien, comme le rappelle le sujet "d'immigrants qualifiés" et aucun autre paramètre n'entre en jeu. Ça va commencer à bien faire, ta différence culturelle !

Tu n'as rien compris à l'article que tu as posté :huh: L'article explique que l'embauche d'immigrants est un argument commercial pour l'entreprise. Est-ce que ceci est transposable au Québec ? Pas sûr. Et tu expliques toi même que ton chum n'a pas mis en avant une différence culturelle pour se faire embaucher.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour,

Je suis plus ou moins d'accord avec ce paragraphe.

Autrement dit, pour avoir de meilleures chances de trouver un premier emploi, immigrants qualifiés, ciblez de préférence les entreprises à portée internationale.

D'abord, l'attrait principal des immigrants pour les entreprises internationales que j'ai visité est le fait de parler la langue du

client (et de connaître sa culture).

Mais, il y a un gros «ça dépend» là dedans.

Si mon employeur fait de la consultation en Amérique du Sud, j'ai l'avantage de la langue par rapport à ceux qui

parlent juste anglais.

Mais, si mon employeur change de marché car il s'en va au Japon, il aura certainement plus d'intérêt à

embaucher des gens de la communauté Japonaise que des Sud-Américains.

Faut préciser que la plupart des employeurs ne font pas trop de distinction entre un immigrant de longue date

(quelqu'un arrivé il y a plus de 5 ou 10 ans) et un citoyen.

Tant qu'on a les connaissances techniques et linguistiques nécessaires, le fait d'être immigrant de longue date

ou citoyen ne change pas grande chose.

Par contre, l'immigrant récemment arrivé n'a pas d'expérience locale,

ce qui joue toujours contre nous.

Donc, c'est pas aussi facile comme l'article semble le suggérer...

Pour être embauché par une entreprise internationale, faut avoir

(dans la plupart des cas) la fameuse «expérience canadienne».

Où est-ce qu'on obtient souvent cette «expérience canadienne»?

D'habitude, dans les petites entreprises ou dans les organismes communautaires.

Mon conseil :

Une des façons les plus efficaces pour décrocher un emploi rapidement est de faire ce que personne ne veut faire.

Par exemple, personne aime travailler les nuits et les fins de semaine.

Quel a été l'horaire de mon premier emploi au Canada?

Lundi à Jeudi : de 6:00 PM à minuit

Vendredi : de 8:00 AM à 8:00 PM

Samedi : de 8:00 AM à midi

Modifié par argentino2003
  • Habitués
Posté(e)

Ben c'est ton avis et d'aucuns ne le partagent pas. Et c'est leur droit le plus strict. Pour info, mon chum, à son arrivée ici en 1993 a été embauché par une entreprise à portée internationale. Non pas qu'il ait une quelconque différence culturelle à mettre en avant ou à minimiser, mais uniquement parce qu'il avait une expertise recherchée par cette entreprise pour son expansion au Québec. On parle bien, comme le rappelle le sujet "d'immigrants qualifiés" et aucun autre paramètre n'entre en jeu. Ça va commencer à bien faire, ta différence culturelle !

Tu n'as rien compris à l'article que tu as posté

J'apprécie à sa juste valeur ton habituelle élégance, sous quelque pseudo que tu postes. J'ai compris dans l'article ce que j'y ai lu: " Un employeur torontois sur cinq a embauché un immigrant qualifié et estime que les employés ayant acquis de l'expérience à l'étranger contribuent à latteinte de ses objectifs d'affaires." (ce qui est le but quand même de toute entreprise dans laquelle on est embauché). "Parmi ceux-ci, 93 % estiment que lembauche de ces immigrants qualifiés les a réellement aidés sur ce plan." Pourquoi donc, s'en priver? " «Nous savons que l'embauche d'immigrants qualifiés constitue un argument commercial de taille, et cette enquête en fournit la preuve.» Donc, autant en faire profiter les immigrants qualifiés qui arrivent ici et cherchent du travail dans leur branche.

Il est évident que tu cherches toujours à discréditer ou à salir tout post qui pourrait apporter un espoir à celui qui immigre en espérant trouver tout simplement du travail pour faire vivre sa famille dans de bonnes conditions. Ou bien, comme tu l'as fait par le passé, tu cherches une tête de turc, et cette fois-ci, c'est sur moi que c'est tombé. Tu dois être bien aigri dans la vie pour t'attaquer en permanence à ton entourage, surtout s'il est virtuel. La vie ne t'a pas donné ce que tu en attendais? Pauvre toi :give_rose:

  • Habitués
Posté(e)
J'apprécie à sa juste valeur ton habituelle élégance, ...

Tu es vexée par ce que je ne suis pas d'accord avec toi ? :rolleyes: Les immigrants qui postulent au Québec pour un emploi ne doivent certainement pas jouer la carte de la différence culturelle et/ou éthnique. Qu'ensuite les enterprises vendent cette image de diversité pour accroître ses parts de marché, c'est possible. Possible car l'article parle de l'Ontario et non du Québec. Il ne faut pas confondre les deux sinon c'est mal conseiller.

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je suis plus ou moins d'accord avec ce paragraphe.

Autrement dit, pour avoir de meilleures chances de trouver un premier emploi, immigrants qualifiés, ciblez de préférence les entreprises à portée internationale.

D'abord, l'attrait principal des immigrants pour les entreprises internationales que j'ai visité est le fait de parler la langue du

client (et de connaître sa culture).

Mais, il y a un gros «ça dépend» là dedans.

Si mon employeur fait de la consultation en Amérique du Sud, j'ai l'avantage de la langue par rapport à ceux qui

parlent juste anglais.

Mais, si mon employeur change de marché car il s'en va au Japon, il aura certainement plus d'intérêt à

embaucher des gens de la communauté Japonaise que des Sud-Américains.

Faut préciser que la plupart des employeurs ne font pas trop de distinction entre un immigrant de longue date

(quelqu'un arrivé il y a plus de 5 ou 10 ans) et un citoyen.

Tant qu'on a les connaissances techniques et linguistiques nécessaires, le fait d'être immigrant de longue date

ou citoyen ne change pas grande chose.

Par contre, l'immigrant récemment arrivé n'a pas d'expérience locale,

ce qui joue toujours contre nous.

Donc, c'est pas aussi facile comme l'article semble le suggérer...

Pour être embauché par une entreprise internationale, faut avoir

(dans la plupart des cas) la fameuse «expérience canadienne».

Où est-ce qu'on obtient souvent cette «expérience canadienne»?

D'habitude, dans les petites entreprises ou dans les organismes communautaires.

Mon conseil :

Une des façons les plus efficaces pour décrocher un emploi rapidement est de faire ce que personne ne veut faire.

Par exemple, personne aime travailler les nuits et les fins de semaine.

Quel a été l'horaire de mon premier emploi au Canada?

Lundi à Jeudi : de 6:00 PM à minuit

Vendredi : de 8:00 AM à 8:00 PM

Samedi : de 8:00 AM à midi

Argentino, j'aime bien ton analyse. C.est vrai que parler la langue du pays aide énormément; mais ne penses-tu pas que, justement, ces multinationales ou ces entreprises qui se tournent résolument vers l'extérieur ne le font pas dans un but de longévité? Tu sais aussi bien que moi qu'ici, trouver un emploi ne te garantit pas le cher "CDI" du modèle français. N'empêche. Pour une première expérience, même s'il faut rebondir au bout de 2 ou 3 ans, c'est pas si mal. Pour la différence entre l'immigrant de longue date et celui fraîchement arrivé, cela n'est pas précisé dans l'article.C'est sûr qu'actuellement le fait d'être un immigrant tout frais sans expérience locale joue contre vous. Mais c'est en vulgarisant auprès des employeurs ce genre de témoignage qu'on arrivera peut-être à faire bouger les choses.

Ton premier emploi n'avait, c'est clair pas beaucoup d'attraits si ce n'est qu'il t'assurait un revenu alimentaire. Ceci dit, mon chum, puisque j'ai pris son cas pour exemple, a des mandats renouvelés avec des Japonais. Et la seule heure pour les rejoindre en meeting, c'est le mercredi soir, de 6 h à 8 h 30, avec ensuite un autre meeting de debriefing entre 20 h30 et 22 h. Mon chum n'est pas japonais, bien sûr :lol: et tout se fait en anglais. Il n'empêche que deux personnes de son équipe assistent aux meetings avec lui, que ces deux personnes sont québécoises et qu'aucun d'entre eux ne lâcheraient cette job simplement parce qu'ils ont des horaires "décalés". Quand on travaille dans son domaine d'expertise et qu'on est passionné, on peut passer sur certains désagréments. D'autant qu'en général, chez eux, c'est toujours un prêté pour un rendu.

  • Habitués
Posté(e)
Il est évident que tu cherches toujours à discréditer ou à salir tout post qui pourrait apporter un espoir à celui qui immigre en espérant trouver tout simplement du travail pour faire vivre sa famille dans de bonnes conditions. Ou bien, comme tu l'as fait par le passé, tu cherches une tête de turc, et cette fois-ci, c'est sur moi que c'est tombé. Tu dois être bien aigri dans la vie pour t'attaquer en permanence à ton entourage, surtout s'il est virtuel. La vie ne t'a pas donné ce que tu en attendais? Pauvre toi

:thumbsup:

  • Habitués
Posté(e)

ces multinationales sont la source de conflits dans plusieurs pays en voie de developpement elles sont même nombreuses à ne pas declarer les gens qu'elles emploient ( dans mon pays elles sont Puaaaaaa! surtout les entreprises FRANCAISES , CHINOISES --- .. les .AMERICAINES pour ma part sont better !) :girl_devil:

et puis elles n'ont pas trop besoin des immig qualifiés pour s'expatrier les cabinets d'etude de marche pilullent en afrique, chine, amerique latine .. reste du monde ...

a 2main :lazy:

  • Habitués
Posté(e)

ces multinationales sont la source de conflits dans plusieurs pays en voie de developpement elles sont même nombreuses à ne pas declarer les gens qu'elles emploient ( dans mon pays elles sont Puaaaaaa! surtout les entreprises FRANCAISES , CHINOISES --- .. les .AMERICAINES pour ma part sont better !) :girl_devil:

et puis elles n'ont pas trop besoin des immig qualifiés pour s'expatrier les cabinets d'etude de marche pilullent en afrique, chine, amerique latine .. reste du monde ...

a 2main :lazy:

Oh Oh ! Et tu dis être en processus d'immigration ? Bienvenue au Québec :bye:

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je suis plus ou moins d'accord avec ce paragraphe.

Autrement dit, pour avoir de meilleures chances de trouver un premier emploi, immigrants qualifiés, ciblez de préférence les entreprises à portée internationale.

D'abord, l'attrait principal des immigrants pour les entreprises internationales que j'ai visité est le fait de parler la langue du

client (et de connaître sa culture).

Mais, il y a un gros «ça dépend» là dedans.

Si mon employeur fait de la consultation en Amérique du Sud, j'ai l'avantage de la langue par rapport à ceux qui

parlent juste anglais.

Mais, si mon employeur change de marché car il s'en va au Japon, il aura certainement plus d'intérêt à

embaucher des gens de la communauté Japonaise que des Sud-Américains.

Faut préciser que la plupart des employeurs ne font pas trop de distinction entre un immigrant de longue date

(quelqu'un arrivé il y a plus de 5 ou 10 ans) et un citoyen.

Tant qu'on a les connaissances techniques et linguistiques nécessaires, le fait d'être immigrant de longue date

ou citoyen ne change pas grande chose.

Par contre, l'immigrant récemment arrivé n'a pas d'expérience locale,

ce qui joue toujours contre nous.

Donc, c'est pas aussi facile comme l'article semble le suggérer...

Pour être embauché par une entreprise internationale, faut avoir

(dans la plupart des cas) la fameuse «expérience canadienne».

Où est-ce qu'on obtient souvent cette «expérience canadienne»?

D'habitude, dans les petites entreprises ou dans les organismes communautaires.

Mon conseil :

Une des façons les plus efficaces pour décrocher un emploi rapidement est de faire ce que personne ne veut faire.

Par exemple, personne aime travailler les nuits et les fins de semaine.

Quel a été l'horaire de mon premier emploi au Canada?

Lundi à Jeudi : de 6:00 PM à minuit

Vendredi : de 8:00 AM à 8:00 PM

Samedi : de 8:00 AM à midi

Argentino, j'aime bien ton analyse. C.est vrai que parler la langue du pays aide énormément; mais ne penses-tu pas que, justement, ces multinationales ou ces entreprises qui se tournent résolument vers l'extérieur ne le font pas dans un but de longévité? Tu sais aussi bien que moi qu'ici, trouver un emploi ne te garantit pas le cher "CDI" du modèle français. N'empêche. Pour une première expérience, même s'il faut rebondir au bout de 2 ou 3 ans, c'est pas si mal. Pour la différence entre l'immigrant de longue date et celui fraîchement arrivé, cela n'est pas précisé dans l'article.C'est sûr qu'actuellement le fait d'être un immigrant tout frais sans expérience locale joue contre vous. Mais c'est en vulgarisant auprès des employeurs ce genre de témoignage qu'on arrivera peut-être à faire bouger les choses.

Ton premier emploi n'avait, c'est clair pas beaucoup d'attraits si ce n'est qu'il t'assurait un revenu alimentaire. Ceci dit, mon chum, puisque j'ai pris son cas pour exemple, a des mandats renouvelés avec des Japonais. Et la seule heure pour les rejoindre en meeting, c'est le mercredi soir, de 6 h à 8 h 30, avec ensuite un autre meeting de debriefing entre 20 h30 et 22 h. Mon chum n'est pas japonais, bien sûr :lol: et tout se fait en anglais. Il n'empêche que deux personnes de son équipe assistent aux meetings avec lui, que ces deux personnes sont québécoises et qu'aucun d'entre eux ne lâcheraient cette job simplement parce qu'ils ont des horaires "décalés". Quand on travaille dans son domaine d'expertise et qu'on est passionné, on peut passer sur certains désagréments. D'autant qu'en général, chez eux, c'est toujours un prêté pour un rendu.

Cherybee, merci d'abord pour l'article qui donne effectivement des idées ensuite n'écoute pas les grincheux :whistlingb: et pour finir, j'ai mis en gras une de tes phrases car j'ai une question: en arrivant, je ne m'attends pas à trouver un poste stable mais justement des contrats courts et si j'ai du 2-3 ans, ça sera fête, (ce qui correspond à la durée moyenne des cdi que j'ai fais dans plusieurs boites en France ceci dit...) car ça me permettra de construire humblement une première expérience.

Mais quelle est la durée moyenne dans une même entreprise pour un salarié au Québec?

Qu'est-ce qui est perçu comme étant long (5 ans, 10 ans?) ou équivalent d'un "cdi" ?

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour Cherrybee,

Exactement, en espagnol on dit "Rien de bon arrive sans un sacrifice"

Si on veut faire une carrière faut faire un sacrifice : étudier, travailler fort, des horaires minables, etc.

Même chose pour immigrer, se marier, partir une famille, etc. Toutes les bonnes choses exigent un sacrifice.

Il y a des gens qui arrivent puis décrochent une job superbe quasi immédiatement, c'est bon ça!

Faut être à la bonne place au bon moment! Rester attentif, prendre du temps pour étudier le marché de travail, etc.

Tout cas, je peux pas me plaindre.

J'ai fait mes 2-3 ans de sacrifice puis j'ai obtenu, Dieu merci, un travail intéressant qui me permet de vivre.

Bonjour,

Je suis plus ou moins d'accord avec ce paragraphe.

Autrement dit, pour avoir de meilleures chances de trouver un premier emploi, immigrants qualifiés, ciblez de préférence les entreprises à portée internationale.

D'abord, l'attrait principal des immigrants pour les entreprises internationales que j'ai visité est le fait de parler la langue du

client (et de connaître sa culture).

Mais, il y a un gros «ça dépend» là dedans.

Si mon employeur fait de la consultation en Amérique du Sud, j'ai l'avantage de la langue par rapport à ceux qui

parlent juste anglais.

Mais, si mon employeur change de marché car il s'en va au Japon, il aura certainement plus d'intérêt à

embaucher des gens de la communauté Japonaise que des Sud-Américains.

Faut préciser que la plupart des employeurs ne font pas trop de distinction entre un immigrant de longue date

(quelqu'un arrivé il y a plus de 5 ou 10 ans) et un citoyen.

Tant qu'on a les connaissances techniques et linguistiques nécessaires, le fait d'être immigrant de longue date

ou citoyen ne change pas grande chose.

Par contre, l'immigrant récemment arrivé n'a pas d'expérience locale,

ce qui joue toujours contre nous.

Donc, c'est pas aussi facile comme l'article semble le suggérer...

Pour être embauché par une entreprise internationale, faut avoir

(dans la plupart des cas) la fameuse «expérience canadienne».

Où est-ce qu'on obtient souvent cette «expérience canadienne»?

D'habitude, dans les petites entreprises ou dans les organismes communautaires.

Mon conseil :

Une des façons les plus efficaces pour décrocher un emploi rapidement est de faire ce que personne ne veut faire.

Par exemple, personne aime travailler les nuits et les fins de semaine.

Quel a été l'horaire de mon premier emploi au Canada?

Lundi à Jeudi : de 6:00 PM à minuit

Vendredi : de 8:00 AM à 8:00 PM

Samedi : de 8:00 AM à midi

Argentino, j'aime bien ton analyse. C.est vrai que parler la langue du pays aide énormément; mais ne penses-tu pas que, justement, ces multinationales ou ces entreprises qui se tournent résolument vers l'extérieur ne le font pas dans un but de longévité? Tu sais aussi bien que moi qu'ici, trouver un emploi ne te garantit pas le cher "CDI" du modèle français. N'empêche. Pour une première expérience, même s'il faut rebondir au bout de 2 ou 3 ans, c'est pas si mal. Pour la différence entre l'immigrant de longue date et celui fraîchement arrivé, cela n'est pas précisé dans l'article.C'est sûr qu'actuellement le fait d'être un immigrant tout frais sans expérience locale joue contre vous. Mais c'est en vulgarisant auprès des employeurs ce genre de témoignage qu'on arrivera peut-être à faire bouger les choses.

Ton premier emploi n'avait, c'est clair pas beaucoup d'attraits si ce n'est qu'il t'assurait un revenu alimentaire. Ceci dit, mon chum, puisque j'ai pris son cas pour exemple, a des mandats renouvelés avec des Japonais. Et la seule heure pour les rejoindre en meeting, c'est le mercredi soir, de 6 h à 8 h 30, avec ensuite un autre meeting de debriefing entre 20 h30 et 22 h. Mon chum n'est pas japonais, bien sûr :lol: et tout se fait en anglais. Il n'empêche que deux personnes de son équipe assistent aux meetings avec lui, que ces deux personnes sont québécoises et qu'aucun d'entre eux ne lâcheraient cette job simplement parce qu'ils ont des horaires "décalés". Quand on travaille dans son domaine d'expertise et qu'on est passionné, on peut passer sur certains désagréments. D'autant qu'en général, chez eux, c'est toujours un prêté pour un rendu.

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je suis plus ou moins d'accord avec ce paragraphe.

Autrement dit, pour avoir de meilleures chances de trouver un premier emploi, immigrants qualifiés, ciblez de préférence les entreprises à portée internationale.

D'abord, l'attrait principal des immigrants pour les entreprises internationales que j'ai visité est le fait de parler la langue du

client (et de connaître sa culture).

Mais, il y a un gros «ça dépend» là dedans.

Si mon employeur fait de la consultation en Amérique du Sud, j'ai l'avantage de la langue par rapport à ceux qui

parlent juste anglais.

Mais, si mon employeur change de marché car il s'en va au Japon, il aura certainement plus d'intérêt à

embaucher des gens de la communauté Japonaise que des Sud-Américains.

Faut préciser que la plupart des employeurs ne font pas trop de distinction entre un immigrant de longue date

(quelqu'un arrivé il y a plus de 5 ou 10 ans) et un citoyen.

Tant qu'on a les connaissances techniques et linguistiques nécessaires, le fait d'être immigrant de longue date

ou citoyen ne change pas grande chose.

Par contre, l'immigrant récemment arrivé n'a pas d'expérience locale,

ce qui joue toujours contre nous.

Donc, c'est pas aussi facile comme l'article semble le suggérer...

Pour être embauché par une entreprise internationale, faut avoir

(dans la plupart des cas) la fameuse «expérience canadienne».

Où est-ce qu'on obtient souvent cette «expérience canadienne»?

D'habitude, dans les petites entreprises ou dans les organismes communautaires.

Mon conseil :

Une des façons les plus efficaces pour décrocher un emploi rapidement est de faire ce que personne ne veut faire.

Par exemple, personne aime travailler les nuits et les fins de semaine.

Quel a été l'horaire de mon premier emploi au Canada?

Lundi à Jeudi : de 6:00 PM à minuit

Vendredi : de 8:00 AM à 8:00 PM

Samedi : de 8:00 AM à midi

Argentino, j'aime bien ton analyse. C.est vrai que parler la langue du pays aide énormément; mais ne penses-tu pas que, justement, ces multinationales ou ces entreprises qui se tournent résolument vers l'extérieur ne le font pas dans un but de longévité? Tu sais aussi bien que moi qu'ici, trouver un emploi ne te garantit pas le cher "CDI" du modèle français. N'empêche. Pour une première expérience, même s'il faut rebondir au bout de 2 ou 3 ans, c'est pas si mal. Pour la différence entre l'immigrant de longue date et celui fraîchement arrivé, cela n'est pas précisé dans l'article.C'est sûr qu'actuellement le fait d'être un immigrant tout frais sans expérience locale joue contre vous. Mais c'est en vulgarisant auprès des employeurs ce genre de témoignage qu'on arrivera peut-être à faire bouger les choses.

Ton premier emploi n'avait, c'est clair pas beaucoup d'attraits si ce n'est qu'il t'assurait un revenu alimentaire. Ceci dit, mon chum, puisque j'ai pris son cas pour exemple, a des mandats renouvelés avec des Japonais. Et la seule heure pour les rejoindre en meeting, c'est le mercredi soir, de 6 h à 8 h 30, avec ensuite un autre meeting de debriefing entre 20 h30 et 22 h. Mon chum n'est pas japonais, bien sûr :lol: et tout se fait en anglais. Il n'empêche que deux personnes de son équipe assistent aux meetings avec lui, que ces deux personnes sont québécoises et qu'aucun d'entre eux ne lâcheraient cette job simplement parce qu'ils ont des horaires "décalés". Quand on travaille dans son domaine d'expertise et qu'on est passionné, on peut passer sur certains désagréments. D'autant qu'en général, chez eux, c'est toujours un prêté pour un rendu.

Cherybee, merci d'abord pour l'article qui donne effectivement des idées ensuite n'écoute pas les grincheux :whistlingb: et pour finir, j'ai mis en gras une de tes phrases car j'ai une question: en arrivant, je ne m'attends pas à trouver un poste stable mais justement des contrats courts et si j'ai du 2-3 ans, ça sera fête, (ce qui correspond à la durée moyenne des cdi que j'ai fais dans plusieurs boites en France ceci dit...) car ça me permettra de construire humblement une première expérience.

Mais quelle est la durée moyenne dans une même entreprise pour un salarié au Québec?

Qu'est-ce qui est perçu comme étant long (5 ans, 10 ans?) ou équivalent d'un "cdi" ?

Ça dépend des domaines, des ambitions de tout un chacun, des perspectives de carrières... Il n'y a pas de règles. Dans les compagnies où j'ai travaillé, je connais des gens qui y étaient depuis 20 ans. Les immigrants ont une fâcheuse réputation de ne pas être stable à vouloir chercher de l'autre côté de la clôture. Les employeurs le savent. Certains aiment ça car ils ont juste besoin de toi pour le court terme pour des projets (je pense en particuliers aux agences de consulting), d'autres cherchent à recruter du personnel stable.

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je suis plus ou moins d'accord avec ce paragraphe.

Autrement dit, pour avoir de meilleures chances de trouver un premier emploi, immigrants qualifiés, ciblez de préférence les entreprises à portée internationale.

D'abord, l'attrait principal des immigrants pour les entreprises internationales que j'ai visité est le fait de parler la langue du

client (et de connaître sa culture).

Mais, il y a un gros «ça dépend» là dedans.

Si mon employeur fait de la consultation en Amérique du Sud, j'ai l'avantage de la langue par rapport à ceux qui

parlent juste anglais.

Mais, si mon employeur change de marché car il s'en va au Japon, il aura certainement plus d'intérêt à

embaucher des gens de la communauté Japonaise que des Sud-Américains.

Faut préciser que la plupart des employeurs ne font pas trop de distinction entre un immigrant de longue date

(quelqu'un arrivé il y a plus de 5 ou 10 ans) et un citoyen.

Tant qu'on a les connaissances techniques et linguistiques nécessaires, le fait d'être immigrant de longue date

ou citoyen ne change pas grande chose.

Par contre, l'immigrant récemment arrivé n'a pas d'expérience locale,

ce qui joue toujours contre nous.

Donc, c'est pas aussi facile comme l'article semble le suggérer...

Pour être embauché par une entreprise internationale, faut avoir

(dans la plupart des cas) la fameuse «expérience canadienne».

Où est-ce qu'on obtient souvent cette «expérience canadienne»?

D'habitude, dans les petites entreprises ou dans les organismes communautaires.

Mon conseil :

Une des façons les plus efficaces pour décrocher un emploi rapidement est de faire ce que personne ne veut faire.

Par exemple, personne aime travailler les nuits et les fins de semaine.

Quel a été l'horaire de mon premier emploi au Canada?

Lundi à Jeudi : de 6:00 PM à minuit

Vendredi : de 8:00 AM à 8:00 PM

Samedi : de 8:00 AM à midi

Argentino, j'aime bien ton analyse. C.est vrai que parler la langue du pays aide énormément; mais ne penses-tu pas que, justement, ces multinationales ou ces entreprises qui se tournent résolument vers l'extérieur ne le font pas dans un but de longévité? Tu sais aussi bien que moi qu'ici, trouver un emploi ne te garantit pas le cher "CDI" du modèle français. N'empêche. Pour une première expérience, même s'il faut rebondir au bout de 2 ou 3 ans, c'est pas si mal. Pour la différence entre l'immigrant de longue date et celui fraîchement arrivé, cela n'est pas précisé dans l'article.C'est sûr qu'actuellement le fait d'être un immigrant tout frais sans expérience locale joue contre vous. Mais c'est en vulgarisant auprès des employeurs ce genre de témoignage qu'on arrivera peut-être à faire bouger les choses.

Ton premier emploi n'avait, c'est clair pas beaucoup d'attraits si ce n'est qu'il t'assurait un revenu alimentaire. Ceci dit, mon chum, puisque j'ai pris son cas pour exemple, a des mandats renouvelés avec des Japonais. Et la seule heure pour les rejoindre en meeting, c'est le mercredi soir, de 6 h à 8 h 30, avec ensuite un autre meeting de debriefing entre 20 h30 et 22 h. Mon chum n'est pas japonais, bien sûr :lol: et tout se fait en anglais. Il n'empêche que deux personnes de son équipe assistent aux meetings avec lui, que ces deux personnes sont québécoises et qu'aucun d'entre eux ne lâcheraient cette job simplement parce qu'ils ont des horaires "décalés". Quand on travaille dans son domaine d'expertise et qu'on est passionné, on peut passer sur certains désagréments. D'autant qu'en général, chez eux, c'est toujours un prêté pour un rendu.

Cherybee, merci d'abord pour l'article qui donne effectivement des idées ensuite n'écoute pas les grincheux :whistlingb: et pour finir, j'ai mis en gras une de tes phrases car j'ai une question: en arrivant, je ne m'attends pas à trouver un poste stable mais justement des contrats courts et si j'ai du 2-3 ans, ça sera fête, (ce qui correspond à la durée moyenne des cdi que j'ai fais dans plusieurs boites en France ceci dit...) car ça me permettra de construire humblement une première expérience.

Mais quelle est la durée moyenne dans une même entreprise pour un salarié au Québec?

Qu'est-ce qui est perçu comme étant long (5 ans, 10 ans?) ou équivalent d'un "cdi" ?

Ça dépend des domaines, des ambitions de tout un chacun, des perspectives de carrières... Il n'y a pas de règles. Dans les compagnies où j'ai travaillé, je connais des gens qui y étaient depuis 20 ans. Les immigrants ont une fâcheuse réputation de ne pas être stable à vouloir chercher de l'autre côté de la clôture. Les employeurs le savent. Certains aiment ça car ils ont juste besoin de toi pour le court terme pour des projets (je pense en particuliers aux agences de consulting), d'autres cherchent à recruter du personnel stable.

Je n'aurais pas répondu mieux. Dans notre organisation gouvernementale, il y a des gestionnaires, des professionnels et des secrétaires. Les secrétaires qui ne sont pas carriéristes sont ravies de trouver un environnement courtois, sûr et sont capables de rester là toute leur vie tant qu'elles gardent les garanties syndicales conventionnelles. Les professionnelles sont des passionnées. Elles iront là où la passion de leur travail les mènera. Nos gestionnaires sont, eux, en général carriéristes. Et se donnent eux-mêmes des mandats de 3-4 ans avant de prospecter pour mieux. Et ce ne sont pas des immigrants, bien sûr. On apprécie bien sûr ceux qui resteront fidèles, mais un employé qui a envie de changer au bout de 3 ou 4 ou 5 ans n'est pas mal considéré. On sait très bien ce qu'il cherche, on est tous dans la même game et on ne lui en voudra pas de réussir. Dans un coin de la tête, ça sonne une petite cloche "pourquoi pas moi". Le tout, pour l'employé, c'est de partir proprement ( laisser un préavis confortable à l'employeur) et après la fin de son mandat, de préférence.

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ces multinationales sont la source de conflits dans plusieurs pays en voie de developpement elles sont même nombreuses à ne pas declarer les gens qu'elles emploient ( dans mon pays elles sont Puaaaaaa! surtout les entreprises FRANCAISES , CHINOISES --- .. les .AMERICAINES pour ma part sont better !) :girl_devil:

et puis elles n'ont pas trop besoin des immig qualifiés pour s'expatrier les cabinets d'etude de marche pilullent en afrique, chine, amerique latine .. reste du monde ...

a 2main :lazy:

Oh Oh ! Et tu dis être en processus d'immigration ? Bienvenue au Québec :bye:

Merci :8):

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