Les Québécois, le marché du travail et la xénophobie

[Invité]

Les Québécois ne sont pas xénophobes

On a souvent entendu, lors des travaux de la commission Bouchard-Taylor, les immigrés se plaindre que malgré leurs diplômes, ils arrivent difficilement à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Bien des commentateurs ont blâmé le racisme des Québécois.

Or, une étude de Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec, révèle qu'une forte proportion de Québécois de souche font face au même problème. Voici un extrait d'un article du journal Le Soleil intitulé Trop de travailleurs québécois surqualifiés :

Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent. Parmi les diplômés du cégep et de l'université, ce taux grimpe à plus de 40 %. [...]

«Le nombre de diplômés augmente de plus en plus, et le marché du travail les absorbe de moins en moins», ajoute Mircea Vultur, professeur à l'INRS, qui a supervisé les travaux de Bruno Hubert. Résultat : on assiste à un véritable «gaspillage de ressources humaines» [...]

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail. La société du savoir, c'est un discours à la mode, mais ça n'élimine pas les besoins en main-d'oeuvre non spécialisée. On a toujours besoin de préposés au service et de gens qui font le ménage. Il y a une très forte demande à ce niveau-là aussi», dit-il.

Rappelons aussi que selon le rapport du Vérificateur général du Québec pour l'année 2010-1011, seulement 9 % des immigrants sélectionnés par le ministère de l'Immigration ont une formation en phase avec les besoins du marché du travail. (source)

Le discours usuel des bien-pensants sur le «vieux fond xénophobe des Québécois» est pure calomnie qui sert à masquer la réalité : des politiques mal conçues et à une formidable incompétence de nos dirigeants. Tous les cours de sensibilité culturelle du monde ne donneront rien. Il faut plutôt ajuster les formations en fonction des besoins réels du marché du travail, et sélectionner des immmigrants moins qualifiés qui occuperont les nombreux emplois non spécialisés disponbiles au lieu de faire concurrence à nos diplômés.

Source

Modifié 25 janvier 2011 par hdelmondo

[Socrate80]

Article intéressant qui brise bien des mythes... Premier mythe : seuls les immigrants souffrent de surqualifications... mythe qui est faux, les Québécois "pure laine" souffrent de surqualifications aussi...

Journal Le Soleil

On a souvent entendu, lors des travaux de la commission Bouchard-Taylor, les immigrés se plaindre que malgré leurs diplômes, ils arrivent difficilement à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Bien des commentateurs ont blâmé le racisme des Québécois.

Or, une étude de Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec, révèle qu'une forte proportion de Québécois de souche font face au même problème. Voici un extrait d'un article du journal Le Soleil intitulé Trop de travailleurs québécois surqualifiés :

Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent.

Autre mythe : pénurie de main-d'oeuvre qualifié... Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre qualifié mais une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail...

Journal Le Soleil

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail.

Rappelons aussi que selon le rapport du Vérificateur général du Québec pour l'année 2010-1011, seulement 9 % des immigrants sélectionnés par le ministère de l'Immigration ont une formation en phase avec les besoins du marché du travail.

Des politiques d'immigration au Québec inadaptés au marché du travail ... On l'a souvent dit. Il est préférable de faire venir des immigrants soudeurs qui auront des emplois que des diplômés en Science Po qui ont de beau diplômes universitaires mais qui vont se retrouver sur l'aide sociale parce que la demande est très faible pour ce genre de diplômés sur le marché du travail du Québec... Bref les critères d'immigration du Québec sont inadéquats...

Journal Le Soleil

Le discours usuel des bien-pensants sur le «vieux fond xénophobe des Québécois» est pure calomnie qui sert à masquer la réalité : des politiques mal conçues et à une formidable incompétence de nos dirigeants. Tous les cours de sensibilité culturelle du monde ne donneront rien. Il faut plutôt ajuster les formations en fonction des besoins réels du marché du travail

Modifié 25 janvier 2011 par Socrate80

[Silicon]

Depuis plusieurs années , ce n'est pas évident de trouver un bon emploi et ce quelque soit le domaine.

On parle de manque de main d'oeuvre sauf que pour chaque emploi il y a des dizaines de candidats disponibles , donc pour se caser c'est mieux d'avoir les bons contacts.

Evidemment dans les bas salaires il y en a beaucoup plus de disponibles sauf que ce n'est pas evident si on a une famille a faire vivre de gagner 400$ par semaine.

Je suis dans la vente informatique et c'est loin d'être ce que c'etait il y a quelques années pour se caser (je parle de nemte de système commerciaux), c'est sur que si on veut aller gagner des clopinettes comme vendeur chez future shop c'est déja plus facile mais la encore ce genre d'emploi me mène pas loin a la fin du mois.

Je parlais dernièrement avec du monde qui recrute et ce qu'on voit c'est que les CV actuels sont tres garnis au niveau études (bac , maitrise, de plus en plus de MBA , beaucoup d'expérience) et ces gens la cherchent un emploi, par contre presque tous travaillent déja mais cherchent un emploi plus a leur mesure et des salaires en conséquence.

J'ai a peu pres toujours été ouvert aux offres d'emplois et n'ait pas souvent répondu a des annonces, je fonctionne plus par réseau et contacts sauf que le téléphone ne sonne plus trop trop, bref ce n'est plus le temps d'être gourmand dans ses exigences, une chance que la retraite approche.

[Socrate80]

Colombes

Dans une société qui n'a que l'embarras du choix, qui les employeurs vont-ils embaucher en priorité ? Les taux de chomâge ne sont pas les mêmes pour un Québécois ou un immigrant. Normal diront certains, racisme diront d'autres.

Les employeurs québécois vont engager des gens, Québécois pure laine ou immigrants qui ont des diplômes qui sont reconnus... or beaucoup d'immigrants refusent de s'inscrire aux ordres professionnels au Québec à cause des coûts et de la formation d'appoint qui est souvent demandé par les ordres... Bref l'importance pour les immigrants à faire l'équivalence de leurs diplômes et à s'inscrire aux ordres professionnels du Québec est évidente...

Modifié 25 janvier 2011 par Socrate80

[veniziano]

Colombes

Dans une société qui n'a que l'embarras du choix, qui les employeurs vont-ils embaucher en priorité ? Les taux de chomâge ne sont pas les mêmes pour un Québécois ou un immigrant. Normal diront certains, racisme diront d'autres.

Les employeurs québécois vont engager des gens, Québécois pure laine ou immigrants qui ont des diplômes qui sont reconnus... or beaucoup d'immigrants refusent de s'inscrire aux ordres professionnels au Québec à cause des coûts et de la formation d'appoint qui est souvent demandé par les ordres... Bref l'importance pour les immigrants à faire l'équivalence de leurs diplômes et à s'inscrire aux ordres professionnels du Québec est évidente...

même en s'inscrivant aux différents ordres professionnels et en déboursant de sommes faramineuses par la même occasion, est cela assure t-il un emploi pour l'immigrant par rapport à un québecois pure laine par exemple pour un boss québécois pure laine ?

[Socrate80]

veniziano

Socrate80

Les employeurs québécois vont engager des gens, Québécois pure laine ou immigrants qui ont des diplômes qui sont reconnus... or beaucoup d'immigrants refusent de s'inscrire aux ordres professionnels au Québec à cause des coûts et de la formation d'appoint qui est souvent demandé par les ordres... Bref l'importance pour les immigrants à faire l'équivalence de leurs diplômes et à s'inscrire aux ordres professionnels du Québec est évidente...

même en s'inscrivant aux différents ordres professionnels et en déboursant de sommes faramineuses par la même occasion, est cela assure t-il un emploi pour l'immigrant par rapport à un québecois pure laine par exemple pour un boss québécois pure laine ?

Il y a rien d'assuré dans la vie... même pour un Québécois pure laine face à un employeur québécois pure laine. Faut se battre... la vie est un combat.

Modifié 25 janvier 2011 par Socrate80

[grizzli]

Article intéressant qui brise bien des mythes... Premier mythe : seuls les immigrants souffrent de surqualifications... mythe qui est faux, les Québécois "pure laine" souffrent de surqualifications aussi...

Journal Le Soleil

On a souvent entendu, lors des travaux de la commission Bouchard-Taylor, les immigrés se plaindre que malgré leurs diplômes, ils arrivent difficilement à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Bien des commentateurs ont blâmé le racisme des Québécois.

Or, une étude de Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec, révèle qu'une forte proportion de Québécois de souche font face au même problème. Voici un extrait d'un article du journal Le Soleil intitulé Trop de travailleurs québécois surqualifiés :

Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent.

Autre mythe : pénurie de main-d'oeuvre qualifié... Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre qualifié mais une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail...

Journal Le Soleil

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail.

Rappelons aussi que selon le rapport du Vérificateur général du Québec pour l'année 2010-1011, seulement 9 % des immigrants sélectionnés par le ministère de l'Immigration ont une formation en phase avec les besoins du marché du travail.

Des politiques d'immigration au Québec inadaptés au marché du travail ... On l'a souvent dit. Il est préférable de faire venir des immigrants soudeurs qui auront des emplois que des diplômés en Science Po qui ont de beau diplômes universitaires mais qui vont se retrouver sur l'aide sociale parce que la demande est très faible pour ce genre de diplômés sur le marché du travail du Québec... Bref les critères d'immigration du Québec sont inadéquats...

Journal Le Soleil

Le discours usuel des bien-pensants sur le «vieux fond xénophobe des Québécois» est pure calomnie qui sert à masquer la réalité : des politiques mal conçues et à une formidable incompétence de nos dirigeants. Tous les cours de sensibilité culturelle du monde ne donneront rien. Il faut plutôt ajuster les formations en fonction des besoins réels du marché du travail

et bien une fois n'est pas coutume,

c'est a noter sur le calendrier,

mais sur ce coup la je suis d'accord avec toi.

(c'est rare LOL)

Modifié 25 janvier 2011 par grizzli

[QuebecAmour]

Article intéressant qui brise bien des mythes... Premier mythe : seuls les immigrants souffrent de surqualifications... mythe qui est faux, les Québécois "pure laine" souffrent de surqualifications aussi...

Journal Le Soleil

On a souvent entendu, lors des travaux de la commission Bouchard-Taylor, les immigrés se plaindre que malgré leurs diplômes, ils arrivent difficilement à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Bien des commentateurs ont blâmé le racisme des Québécois.

Or, une étude de Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec, révèle qu'une forte proportion de Québécois de souche font face au même problème. Voici un extrait d'un article du journal Le Soleil intitulé Trop de travailleurs québécois surqualifiés :

Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent.

Autre mythe : pénurie de main-d'oeuvre qualifié... Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre qualifié mais une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail...

Journal Le Soleil

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail.

Rappelons aussi que selon le rapport du Vérificateur général du Québec pour l'année 2010-1011, seulement 9 % des immigrants sélectionnés par le ministère de l'Immigration ont une formation en phase avec les besoins du marché du travail.

Des politiques d'immigration au Québec inadaptés au marché du travail ... On l'a souvent dit. Il est préférable de faire venir des immigrants soudeurs qui auront des emplois que des diplômés en Science Po qui ont de beau diplômes universitaires mais qui vont se retrouver sur l'aide sociale parce que la demande est très faible pour ce genre de diplômés sur le marché du travail du Québec... Bref les critères d'immigration du Québec sont inadéquats...

Journal Le Soleil

Le discours usuel des bien-pensants sur le «vieux fond xénophobe des Québécois» est pure calomnie qui sert à masquer la réalité : des politiques mal conçues et à une formidable incompétence de nos dirigeants. Tous les cours de sensibilité culturelle du monde ne donneront rien. Il faut plutôt ajuster les formations en fonction des besoins réels du marché du travail

Parfaitement résumé, Socrate.

Mais quelle pourrait être la solution ? Des quotas d'immigration par profession...?

Pas évident à gérer.

[Socrate80]

QuebecAmour

Parfaitement résumé, Socrate.

Mais quelle pourrait être la solution ? Des quotas d'immigration par profession...?

Pas évident à gérer.

Le gouvernement du Québec fait une liste des métiers en demande sur le marché du travail au Québec et choisi les immigrants voulant immigrer au Québec en fonction de cette liste de métiers en demande... ça me semble très façile à gérer.

[Equinox]

Sauf qu'il faudra une révision quasi mensuelle des besoins....cette liste a été supprimé parce qu'obsolète !

Malheureusement, la seule vrai solution c'est d'avoir un emploi garanti AVANT d'immigrer...

[Socrate80]

Colombes

Socrate80

Le gouvernement du Québec fait une liste des métiers en demande sur le marché du travail au Québec et choisi les immigrants voulant immigrer au Québec en fonction de cette liste de métiers en demande... ça me semble très façile à gérer.

C'est le système de sélection fédéral. Il n'y a plus qu'à y revenir.

Il serait étonnant que le Québec abandonne le pouvoir de choisir ses immigrants pour le remettre au fédéral, ce qui est plus probable c'est que le Québec modifie certains de ses critères de sélection des immigrants pour les rendre semblables aux critères du fédéral.

Modifié 26 janvier 2011 par Socrate80

[Invité]

Article intéressant qui brise bien des mythes... Premier mythe : seuls les immigrants souffrent de surqualifications... mythe qui est faux, les Québécois "pure laine" souffrent de surqualifications aussi...

Journal Le Soleil

On a souvent entendu, lors des travaux de la commission Bouchard-Taylor, les immigrés se plaindre que malgré leurs diplômes, ils arrivent difficilement à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Bien des commentateurs ont blâmé le racisme des Québécois.

Or, une étude de Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec, révèle qu'une forte proportion de Québécois de souche font face au même problème. Voici un extrait d'un article du journal Le Soleil intitulé Trop de travailleurs québécois surqualifiés :

Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent.

Autre mythe : pénurie de main-d'oeuvre qualifié... Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre qualifié mais une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail...

Journal Le Soleil

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail.

Rappelons aussi que selon le rapport du Vérificateur général du Québec pour l'année 2010-1011, seulement 9 % des immigrants sélectionnés par le ministère de l'Immigration ont une formation en phase avec les besoins du marché du travail.

Des politiques d'immigration au Québec inadaptés au marché du travail ... On l'a souvent dit. Il est préférable de faire venir des immigrants soudeurs qui auront des emplois que des diplômés en Science Po qui ont de beau diplômes universitaires mais qui vont se retrouver sur l'aide sociale parce que la demande est très faible pour ce genre de diplômés sur le marché du travail du Québec... Bref les critères d'immigration du Québec sont inadéquats...

Journal Le Soleil

Le discours usuel des bien-pensants sur le «vieux fond xénophobe des Québécois» est pure calomnie qui sert à masquer la réalité : des politiques mal conçues et à une formidable incompétence de nos dirigeants. Tous les cours de sensibilité culturelle du monde ne donneront rien. Il faut plutôt ajuster les formations en fonction des besoins réels du marché du travail

et bien une fois n'est pas coutume,

c'est a noter sur le calendrier,

mais sur ce coup la je suis d'accord avec toi.

(c'est rare LOL)

Moi aussi, je suis en parfait accord avec Socrate et plus particulièrement avec ce qu'il a souligné. Nos gouvernants devraient en prendre acte et faire une refonte du système d'immigration.

[sora]

Il me semble que c'est ce qu'ils ont fait en Australie, il faut un emploi maintenant pour immigrer. C'est les employeurs qui font la recherche et non plus les immigrants ...Je sais pas si ce serait faisable ici par contre, mais c'est tout même plus gérable qu'une liste mensuelle (qui devrait même être faite par région, on a pas besoin des même chose à Montréal qu'à Sorel).

[QuebecAmour]

QuebecAmour

Parfaitement résumé, Socrate.

Mais quelle pourrait être la solution ? Des quotas d'immigration par profession...?

Pas évident à gérer.

Le gouvernement du Québec fait une liste des métiers en demande sur le marché du travail au Québec et choisi les immigrants voulant immigrer au Québec en fonction de cette liste de métiers en demande... ça me semble très façile à gérer.

Perso j'ai rien contre, mais je n'ose pas imaginer ce qu'un français penserait d'une politique pareille. Celui qui oserait la suggérer se ferait traiter de nazi (au minimum).

Curieusement, pas ici...

[kobico]

Le gouvernement du Québec fait une liste des métiers en demande sur le marché du travail au Québec et choisi les immigrants voulant immigrer au Québec en fonction de cette liste de métiers en demande... ça me semble très façile à gérer.

Perso j'ai rien contre, mais je n'ose pas imaginer ce qu'un français penserait d'une politique pareille. Celui qui oserait la suggérer se ferait traiter de nazi (au minimum).

Curieusement, pas ici...

Pourquoi curieusement...? Quel est le fond de ta pensée?

[Kweli]

Il me semble que c'est ce qu'ils ont fait en Australie, il faut un emploi maintenant pour immigrer. C'est les employeurs qui font la recherche et non plus les immigrants ...Je sais pas si ce serait faisable ici par contre, mais c'est tout même plus gérable qu'une liste mensuelle (qui devrait même être faite par région, on a pas besoin des même chose à Montréal qu'à Sorel).

Le problème étant que l'immigration n'a pas seulement des objectifs économiques et elle ne répond pas non plus aux objectifs à court terme. Il y a aussi:

- des objectifs à long terme (raison pour laquelle les familles avec des enfants en bas âge sont favorisées)

- des objectifs culturels (raison pour laquelle le Québec favorise les francophones)

- des objectifs sociaux (raison pour laquelle les personnes les plus instruites sont favorisées)

- des objectifs politiques (si une province arrête l'immigration, les autres vont la continuer et elle perdra son poids dans la fédération).

Il peut y en avoir d'autres aussi.

[Socrate80]

QuebecAmour

Socrate80

QuebecAmour

Parfaitement résumé, Socrate.

Mais quelle pourrait être la solution ? Des quotas d'immigration par profession...?

Pas évident à gérer.

Le gouvernement du Québec fait une liste des métiers en demande sur le marché du travail au Québec et choisi les immigrants voulant immigrer au Québec en fonction de cette liste de métiers en demande... ça me semble très façile à gérer.

Perso j'ai rien contre, mais je n'ose pas imaginer ce qu'un français penserait d'une politique pareille. Celui qui oserait la suggérer se ferait traiter de nazi (au minimum).

Curieusement, pas ici...

Est-ce que la "loi de Godwin" est si répendue en France qu'on traite faussement de nazis tout ceux qui exprime une opinion contraire ? D'ailleurs cette mesure de sélection des immigrants en fonction des métiers en demande sur le marché du travail existe déjà pour la sélection des immigrants au gouvernement fédéral canadien... et il serait faux et ridicule de dire que le gouvernement canadien est un gouvernement "nazi". Faut que certains arrêtent avec les sornettes. Aussi c'est dans l'intérêt des immigrants lorsqu'ils arrivent au Canada d'avoir une chance raisonnable d'avoir un emploi parce qu'ils ont été sélectionné dans des secteurs porteurs plutôt que d'avoir été sélection dans des secteurs où la demande est très faible sur le marché du travail et alors beaucoup d'immigrants se retrouvent sur l'aide sociale dans la misère à mendier de la nourriture dans les banques alimentaires, ce que personne ne souhaite. D'ailleurs la France n'est aucunement une référence pour le Canada en matière d'immigration étant donné les problèmes énormes de non-intégrations des immigrants en France et le très grave problème du racisme en France ( un parti raciste d'extrême droite comme le Front National qui reçoit le support de nombreux Français ) etc.

[Splouch]

Je pense qu'il y a des chance que sa réplique soit d'avantage une forme de sarcasme à l'égard de certains types de Français qui peuvent se prendre la tête avec ce sujet. Le "curieusement ici" serait simplement pour dire que l'on est tout simplement plus pragmatique ici et que c'est mieux comme ça. (après ça, c'est pas moi qui ai écrit ça, donc je peux me tromper)