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infirmière praticienne spécialisée (IPS)

L'Université Laval suspend les admissions à un de ses programmes

Devant le manque d'inscriptions à son programme d'infirmière praticienne spécialisée (IPS) en néphrologie, l'Université Laval a suspendu les admissions pour l'automne prochain, a appris La Presse. «Il n'y avait pas assez de demandes», confirme le porte-parole de l'établissement, Martin Guay.

Le développement des infirmières praticiennes s'est jusqu'à maintenant déroulé très lentement au Québec. Alors que l'Ontario en compte actuellement 1700, le Québec n'en recense que 66, dont 25 en première ligne et une quarantaine en néphrologie, en cardiologie et en néonatalogie.

La loi permet depuis 2002 l'embauche d'infirmières praticiennes au Québec. Mais depuis, très peu de candidates ont choisi cette carrière pour laquelle il faut suivre deux ans et demi de formation universitaire. La formation d'IPS, qui est l'équivalent d'une maîtrise, permet entre autres aux infirmières de prescrire des médicaments et de poser des diagnostics simples.

Le principal problème auquel les étudiantes désirant se spécialiser faisaient face était qu'une fois inscrites dans leur programme, elles devaient trouver une promesse d'embauche pour obtenir une bourse d'études. Mais les hôpitaux ne roulant pas sur l'or, il était quasiment impossible pour les étudiantes d'obtenir une promesse d'embauche et donc de recevoir une aide financière. Par insécurité financière, plusieurs renonçaient au projet.

Pour corriger cette situation, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a investi 117 millions de dollars en juillet dernier pour que 500 infirmières praticiennes de première ligne s'ajoutent au réseau d'ici 8 ans. Cet argent financera la création de postes d'IPS dans les hôpitaux et la formation des candidates.

Mais cette annonce ne concernait que les infirmières praticiennes de première ligne. Celles de néphrologie, de cardiologie et de néonatalogie n'ont reçu aucune aide financière. Pour elles, les perspectives d'embauche sont toujours aussi sombres et les candidates ne se bousculent pas aux portes.

Toujours ardu

Le recrutement d'infirmières en néphrologie et en cardiologie a toujours été ardu à l'Université Laval ainsi que dans d'autres universités du Québec. Le peu d'inscriptions dans ces spécialités fait que maintenir le programme devenait extrêmement coûteux. Les membres du conseil facultaire de sciences infirmières de l'Université Laval ont donc voté au début du mois de novembre en faveur de la suspension des admissions en néphrologie pour l'automne prochain. Les autres spécialités ne sont pas touchées pour l'instant par cette décision.

Au cabinet du ministre de la Santé, Yves Bolduc, on dit étudier actuellement la demande pour les infirmières praticiennes en néphrologie, cardiologie et néonatalogie.

«On a d'abord fait une annonce pour la première ligne parce que c'était la priorité. Mais le ministre veut faciliter l'arrivée des IPS dans les spécialités. Un comité a été mis sur pied et travaille sur un plan de déploiement», affirme l'attachée de presse du ministre, Karine Rivard.

Il est toutefois trop tôt pour dire quand ce plan sera annoncé et combien d'IPS seront ajoutées en spécialités.

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D'autant plus que les IPS nouvellement sorties de la formation ne sont pas rémunérées en fonction ..... elles ont les qualifications et pas la paye !!! Et puis peu de reconnaissance, pour l'instant ..... d'où le peu d'intérêt pour l'inscription en formation d'ips !!!! Mais c'est un bon créneau, cela va prendre du temps .... mais ça sera un bon deal !!!

La devise du Québec n'est elle pas " ça sera pas long" !!!!! :rofl:

Michelle :wub:

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D'autant plus que les IPS nouvellement sorties de la formation ne sont pas rémunérées en fonction ..... elles ont les qualifications et pas la paye !!! Et puis peu de reconnaissance, pour l'instant ..... d'où le peu d'intérêt pour l'inscription en formation d'ips !!!! Mais c'est un bon créneau, cela va prendre du temps .... mais ça sera un bon deal !!!

La devise du Québec n'est elle pas " ça sera pas long" !!!!! :rofl:

Michelle :wub:

Bonjour Michelle,

Erreur : la devise est "Je me souviens"......................................mais on a la mémoire courte :lol: .

A bientôt.

Pierre.

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Les infirmières cliniciennes vont être renvoyé au rang des bachelières, les bachelières au rang des infirmières auxilliaires, j'exagère à peine, c'est toujours ainsi lorsqu'on intercale une nouvelle profession.

Pour les médecins, dans le reportage, il a été clairement dit que ces infirmières, sous-médecins, vont remplacer les medecins omnipraticiens à terme et ce sera un gain financier pour le gouvernement.

Ce genre de nouvelles me réjouit, franchement, plutôt que de dépenser une fortune pour ce genre de bouche-trou, le gouvernement devrait investir dans le recrutement et favoriser les professions en place.

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Les infirmières cliniciennes vont être renvoyé au rang des bachelières, les bachelières au rang des infirmières auxilliaires, j'exagère à peine, c'est toujours ainsi lorsqu'on intercale une nouvelle profession.

Pour les médecins, dans le reportage, il a été clairement dit que ces infirmières, sous-médecins, vont remplacer les medecins omnipraticiens à terme et ce sera un gain financier pour le gouvernement.

Ce genre de nouvelles me réjouit, franchement, plutôt que de dépenser une fortune pour ce genre de bouche-trou, le gouvernement devrait investir dans le recrutement et favoriser les professions en place.

Sauf que ce genre de bouche-trou fonctionne ailleurs. Et que bien des Québécois aimeraient en avoir un à portée de main.

Investir dans le recrutement et favoriser les professions en place, ça peut AUSSI se faire. On peut marcher et mâcher de la gomme. Il suffirait d'un ministre qui a des cojones, mais il faudra attendre notre quatrième réincarnation pour ça.

Ce n'est pas en dénigrant ces femmes qui ne demandent qu'à nous aider (et qui ne vous enlèvent rien de toute façon à vous autres les médecins) qu'on pourra avancer.

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Précisément, ces dames vont prendre toutes les pathologies (décrites par le gouvernement comme de la bobologie) mais il se trouve que notre travail commence par de la bobologie, les gens qui nous consultent ne savent pas qu'il ont un cancer du pancréas ou une hépatite lorsqu'il se grattent (pas tous je vous rassure, c'est la complexité de notre travail) Et notre Sous -médecin (si tu préfères) va allègrement lui prescrire du gravol et je ne le verrai que 6 mois plus tard.....

Les infirmières vont avoir dans les jambes une SUPER infirmières qui voudr affirmer son statu, et prendra leur travail parce qu'il n'y a aucune définition de tache.

Dernière chose : une IPS est rémunéré 60 000 ou plus par an...Je serai payé 30 000 $ pour la superviser...

Soit 90 000 par an supplémentaire, sans parler de la formation...elle est où l'économie.

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Précisément, ces dames vont prendre toutes les pathologies (décrites par le gouvernement comme de la bobologie) mais il se trouve que notre travail commence par de la bobologie, les gens qui nous consultent ne savent pas qu'il ont un cancer du pancréas ou une hépatite lorsqu'il se grattent (pas tous je vous rassure, c'est la complexité de notre travail) Et notre Sous -médecin (si tu préfères) va allègrement lui prescrire du gravol et je ne le verrai que 6 mois plus tard.....

Le dénigrement continue ... et c'est bien là le problème du Québec.

Les infirmières vont avoir dans les jambes une SUPER infirmières qui voudr affirmer son statu, et prendra leur travail parce qu'il n'y a aucune définition de tache.

ET pourquoi elle ne serait pas définie? L'OIIQ est là pour cela. Ah, oui, j'oubliais: il faut encore que les médecins s'en mêlent ...

Dernière chose : une IPS est rémunéré 60 000 ou plus par an...Je serai payé 30 000 $ pour la superviser... Soit 90 000 par an supplémentaire, sans parler de la formation...elle est où l'économie.

Ça fait encore partie du problème au Québec: pourquoi les IPS Québécoises auraient-elles besoins de plus de supervision que les IPS ontariennes?

  • Habitués
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Elles sont aussi supervisées, elles posent des actes sous notre responsabilités.

Le problème c'est que nous ne voyons jamais le client, seulement une signature dans un dossier...Alors l'administratif même bien payé ça me débecte, je préfère faire de la médecine de terrain, c'est la raison pour laquelle, et pour le bien de mes clients, je préfère m'en occuper moi-même !!! Pas de Sous médecins à St Tite, rien que des médecins bien formés ET disponibles !

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Equinox, je ne comprends pas bien .

Il me semble que beaucoup se plaignent : médecins, urgentistes, patients....que le système est engorgé par les "clients en mal d'écoute, par la bobologie qui ne nécessite pas d'action, ou si peu, et surtout pas le recours a un médecin.

Je parle de tout un tas de symptômes : nez qui coulent, petite fièvre, rougeur, eruption....ou autres, pour lesquelles un certain nombre de gens paniquent et remplissent vos salle d'attente, au détriment de problèmes peut-être plus importants que vous n'êtes plus forcément a même de détecter ( manque de temps, surcharge de boulot, liste de rendez-vous avec des semaines voire des mois d'attente....). Le manque de temps, je l'expérimente a la clinique sans rendez-vous, ou une visite pour moi ou mes enfants n'a jamais excédée 2min 30 avec le médecin. Va détecter un cancer,ou n'importe quelle cochonnerie un peu tordue, en 2min 30 .....

Est-ce que l'emploi de ces supers infirmières ne pourraient pas être une solution ? Ne pourraient-elles vous décharger de tous ces cas , faire un premier tri chez vos patients du jours ? Un peu comme le standard de SOS médecin fait un dispaching ? est-ce que çca ne vous aiderait pas, vous aussi, en vous permettant de vous consacrer aux patologies plus importantes? est-ce que ça ne pourrait pas désengorger le système ?

Tu as l'air de penser que non....Pourquoi ?

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le problème c'est qu'en créant cette profession, les médecins de famille vont être amené au rang de gratte papier.

J'ai vu des otites qui m'ont permis de détecter des Cholestéatomes, et aussi bien formé qu'elle soit, une IPS, ne saura pas détecter cette tumeur, et bien d'autre pathologie complexe se manifeste par un symptome bénin...et lorsque je signerai le rapport de l'IPS, je n'aurai que sa version des faits

Je trouve regrettable, de créer une profession "de secours" "des médecins pas chers" diront certains, plutôt que de former plus de médecins et d'infirmières cliniciennes...

Si les médecins (certains) croient que ça va alléger leurs taches...ils se fourrent le doigt dans l'oeil, il auront à traiter tous les problèmes de mauvais diagnostics, traitements et autres, sans parler de la perte d'expérience que EUX subiront, n'ayant pas vu une otite pendant des années.

La médecine ça commence dans les livres, mais c'est sur le terrain que tu deviens un médecin !!!

  • Habitués
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OK, la, je comprends mieux.

Reste, comme tu le dis, a obtenir d'avoir plus de médecins disponibles....

J'ai bien hâte, parce qu'en attendant, je vis, probablement comme beaucoup d'autre, avec l'inquiétude de passer, effectivement , a coté de quelque chose d'important, non a cause d'un diagnostique éronné, mais faute de diagnostique tout court.

  • Habitués
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... mais il se trouve que notre travail commence par de la bobologie, ...

je croyais que tu étais un chasseur :P

Non sérieux, d'après se que je viens de lire, je ne comprend pas pourquoi on parle que dinfirmière?

Ne me dites pas que cette profession est seulement dédiée aux miss ?

Posté(e)

OK, la, je comprends mieux.

Reste, comme tu le dis, a obtenir d'avoir plus de médecins disponibles....

J'ai bien hâte, parce qu'en attendant, je vis, probablement comme beaucoup d'autre, avec l'inquiétude de passer, effectivement , a coté de quelque chose d'important, non a cause d'un diagnostique éronné, mais faute de diagnostique tout court.

De toute façon, toucher à la santée est un crime de lèse médecin. Donc, il n'y a pas de solutions.

Des médecins étrangers : pas questions, ils sont dangereux,

Des super infirmières : vous plaisantez, elles vous vendront des otites quand nous on est capable de vous refiler des cancers

Pour les médecins, une seule solution : former des médecins québécois (qui s'empresseront pour les meilleurs de se barrer en Ontario et aux states)

Mais au moins, on aura assuré les revenus des bras cassés qui pourront pas se vendre ailleurs et qui se plantent dans l'examen d'échographies de dépistage de cancer du sein sans craindre pour leur carrière.

On disait que la guerre était chose trop sérieuse pour la confier à des militaires. Aujourd'hui, on peut remplacer par les termes de santé et de médecins.

  • Habitués
Posté(e)

OK, la, je comprends mieux.

Reste, comme tu le dis, a obtenir d'avoir plus de médecins disponibles....

J'ai bien hâte, parce qu'en attendant, je vis, probablement comme beaucoup d'autre, avec l'inquiétude de passer, effectivement , a coté de quelque chose d'important, non a cause d'un diagnostique éronné, mais faute de diagnostique tout court.

De toute façon, toucher à la santée est un crime de lèse médecin. Donc, il n'y a pas de solutions.

Des médecins étrangers : pas questions, ils sont dangereux,

Des super infirmières : vous plaisantez, elles vous vendront des otites quand nous on est capable de vous refiler des cancers

Pour les médecins, une seule solution : former des médecins québécois (qui s'empresseront pour les meilleurs de se barrer en Ontario et aux states)

Mais au moins, on aura assuré les revenus des bras cassés qui pourront pas se vendre ailleurs et qui se plantent dans l'examen d'échographies de dépistage de cancer du sein sans craindre pour leur carrière.

On disait que la guerre était chose trop sérieuse pour la confier à des militaires. Aujourd'hui, on peut remplacer par les termes de santé et de médecins.

C'est ce que l'Ontario a compris, en refusant de mêler les médecins aux négos avec les infirmières.

Parce que tu vois, c'est comme aller demander aux producteurs de céréales si ce serait une bonne idée de préparer du pain à base de patates. Ou aux pétrolières s'ils pourraient aider à fabriquer des autos qui roulent à l'eau.

  • Habitués
Posté(e)

Pas de problème mes p'tit loups, je m'en lave les mains, de vos militaires ou de vos a priori...Nous verrons rendu là. ...

Quand vous serez devant une infirmière, nous reparlerons de vos doutes...

  • Habitués
Posté(e)

..Quand vous serez devant une infirmière, nous reparlerons de vos doutes...

Moi j'aimerais bien être devant une infirmière :D

  • Habitués
Posté(e)

Il y a des poupées gonflables très correctes, habillés en infirmières, pour les excés de testostérone !:lol:

  • Habitués
Posté(e)

J'appuie Equinox, je veux être prise en charge par un médecin pour tous mes bobos, bizarres ou non.

Je ne veux pas dénigrer le boulot des infirmières mais chacun à sa place...

On ne demanderait pas à une caissière de faire de la gestion de ressources humaines ou des lignes budgétaires ni à une receptionniste de faire le boulot d'une secretaire de direction donc pourquoi remplacer les médecins par des infirmières?

C'est absurde et dangereux pour les patients de surcroit.

  • Habitués
Posté(e)

Malheureusement on est dans une société qui veut tout produire au moins coûtant, même lorsqu'il s'agit des soins. C'est en train de prendre la même direction en France (infirmières faisant des soins médicaux)...

  • Habitués
Posté(e)

...Ce genre de nouvelles me réjouit, franchement, plutôt que de dépenser une fortune pour ce genre de bouche-trou, le gouvernement devrait investir dans le recrutement et favoriser les professions en place.

Entre une infirmière de longue expérience et un médecin fraîchement recruté, pour moi le choix est fait.

Entre l'avis d'une infirmière et l'automédication, aussi, le choix est vite fait.

Ce problème ressemble à une situation que l'ingénieur vit avec le technicien (ou technologue), plus exactement dans le domaine lié à la pathologie dans la construction, le technicien élabore un diagnostic, l'ingénieur étudie le phénomène afin de trouver les solutions. Mais attention, cette pratique se fait pour des cas simples, lorsqu'il y a complexité de la pathologie, là c'est l'ingénieur qui diagnostique et c'est le super ingénieur qui solutionne.

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