Aller au contenu

Messages recommandés

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pensez vous que le projet ' Défi Montréal ' , reconduit récemment par la ministre de l'immigration et des communautés culturelles, aura l'impact souhaité par ses initiateurs auprès de la communauté issue de l'immigration?

http://www.micc.gouv...efiMontreal.pdf

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Tiens, il n'y a personne pour répondre ?

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e)

Pensez vous que le projet ' Défi Montréal ' , reconduit récemment par la ministre de l'immigration et des communautés culturelles, aura l'impact souhaité par ses initiateurs auprès de la communauté issue de l'immigration?

http://www.micc.gouv...efiMontreal.pdf

c'est super prometteur tout ça, je crois qu'ils l'ont instauré ce "défi montréal" justement pour avoir l'impact souhaité sur les immigrants.si il aura un impact concret ou c'est juste un soit disant "défi", seuls les jours qui suivent pouront nous confirmer.

- merci pour le partage d'info.

  • Habitués
Posté(e)

Pensez vous que le projet ' Défi Montréal ' , reconduit récemment par la ministre de l'immigration et des communautés culturelles, aura l'impact souhaité par ses initiateurs auprès de la communauté issue de l'immigration?

http://www.micc.gouv...efiMontreal.pdf

Auprès de la communauté? Certainement. Auprès des employeurs? C'est moins sûr. Et pourtant, c'est eux, le nerf de la guerre.

  • Habitués
Posté(e)

Pensez vous que le projet ' Défi Montréal ' , reconduit récemment par la ministre de l'immigration et des communautés culturelles, aura l'impact souhaité par ses initiateurs auprès de la communauté issue de l'immigration?

http://www.micc.gouv...efiMontreal.pdf

Bonjour,

Le discours politique est bien loin de la réalité du terrain. Je rejoins Cherrybee dans ses propos, c'est bien la volonté des employeurs qui fera la différence.

Bonne préparation.

Pierre.

  • Habitués
Posté(e)

Faudrait inciter les immigrants à s'installer ailleurs qu'à Montréal ça serait déjà pas mal...

  • Habitués
Posté(e)

+1

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pensez vous que le projet ' Défi Montréal ' , reconduit récemment par la ministre de l'immigration et des communautés culturelles, aura l'impact souhaité par ses initiateurs auprès de la communauté issue de l'immigration?

http://www.micc.gouv...efiMontreal.pdf

Auprès de la communauté? Certainement. Auprès des employeurs? C'est moins sûr. Et pourtant, c'est eux, le nerf de la guerre.

Cela supposerait - il donc que ça soit une mesure purement démagogique et non populiste ?

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e)

Pensez vous que le projet ' Défi Montréal ' , reconduit récemment par la ministre de l'immigration et des communautés culturelles, aura l'impact souhaité par ses initiateurs auprès de la communauté issue de l'immigration?

http://www.micc.gouv...efiMontreal.pdf

Auprès de la communauté? Certainement. Auprès des employeurs? C'est moins sûr. Et pourtant, c'est eux, le nerf de la guerre.

Cela supposerait - il donc que ça soit une mesure purement démagogique et non populiste ?

Bonjour,

Je ne parlerais pas de populisme dans ce cas (le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple) mais plutôt d'une cohérence dans le discours politique global.

Imaginez un gouvernement qui prône une immigration choisie mais qui ne met en place aucune mesure pour l'accompagnement des nouveaux arrivants, il se mettrait rapidement en danger par manque de crédibilité.

Ce qui arrive actuellement n'est pas propre au Québec. Le fossé est grand entre le discours politique et le bon vouloir des employeurs. Je pense que le gouvernement devrait aller au devant des entreprises en proposant des incitations à l'embauche des immigrants.

Bonne préparation.

Pierre.

  • Habitués
Posté(e)

au moins ils essayent de faire quelque chose au lieu de laisser un vide qui ne fera que du mal au nouveau immigrant & autres...

  • Habitués
Posté(e)

Pensez vous que le projet ' Défi Montréal ' , reconduit récemment par la ministre de l'immigration et des communautés culturelles, aura l'impact souhaité par ses initiateurs auprès de la communauté issue de l'immigration?

http://www.micc.gouv...efiMontreal.pdf

Auprès de la communauté? Certainement. Auprès des employeurs? C'est moins sûr. Et pourtant, c'est eux, le nerf de la guerre.

Cela supposerait - il donc que ça soit une mesure purement démagogique et non populiste ?

Bonjour,

Je ne parlerais pas de populisme dans ce cas (le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple) mais plutôt d'une cohérence dans le discours politique global.

Imaginez un gouvernement qui prône une immigration choisie mais qui ne met en place aucune mesure pour l'accompagnement des nouveaux arrivants, il se mettrait rapidement en danger par manque de crédibilité.

Ce qui arrive actuellement n'est pas propre au Québec. Le fossé est grand entre le discours politique et le bon vouloir des employeurs. Je pense que le gouvernement devrait aller au devant des entreprises en proposant des incitations à l'embauche des immigrants.

Bonne préparation.

Pierre.

Nos définitions convergent et nous sommes donc d'accord pour affirmer que la démarche n'est pas populiste.

Quant au coté démagogique :

Je vais ici vous soumettre quelques chiffres et vous inviter à faire une petite analyse ;

Entre 2008 et 2010 , il y a eu un accroissement de 20 % du nombre d'immigrants accueillis par le Québec. La décision d'accroître ce nombre est sous tendue par certaines considérations dont la prépondérante et inavouée est le faible taux de natalité insuffisant à lui seul pour assurer le renouvellement des générations. On peut alors à cette ligne directrice greffer toute une myriade d'arguments ( par exemple sélection des travailleurs qualifiés selon leur domaine de formation ) , mais ce sont là autant de prétextes ne tenant pas la route car les immigrants , après généralement un long parcours, arriveront au Québec pour se voir signifier que leur diplôme ( excepté pour ceux issus de rares pays pour lesquels existe une reconnaissance mutuelle des diplômes ) n'est pas reconnu et devront postuler pour des emplois pour lesquels ils seront sur-qualifiés.

Tout ceci pour dire quoi? Que le Québec accueille cette année 55.000 immigrants, et qu'en moyenne ( selon les statistiques connues ) 85 % d'entre eux s'installent à Montréal, soit un nombre d'environ 46.000 .

Le projet ' Défi Montréal ' a permis l'insertion de 300 immigrants dans le marché de l'emploi ( 0.65 % )

L'objectif pour l'année prochaine est de la faire passer à 600 , soit 1,3 %.

L'objectif est - il atteint?

En concluriez vous tout comme moi, au vu de ces taux, que le projet ' Défi Montréal ' est comme un coup d'épée dans l'eau et que la démarche est démagogique ( destinée à flatter une frange de la population se plaignant du nombre importants d'immigrants arrivant au Québec sachant qu'elle attirera majoritairement , et c'est le revers de la médaille, plus les immigrants issus d'afrique, d'inde et d'asie que ceux d'Europe ou des états unis ou d'Amérique du sud ? ) et que le but du gouvernement , c'est à dire peupler le Québec, est atteint mais à ce prix , quitte à ne pas faire l'unanimité?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pour information :

" Renseignements sur les projets de Défi Montréal : www.micc.gouv.qc.ca/defimontreal "

Yolande James annonce 10 nouveaux projets pour favoriser l'embauche des personnes immigrantes

Défi Montréal - Intégration économique des nouveaux arrivants - La ministre Yolande James annonce 10 nouveaux projets pour favoriser l'embauche des personnes immigrantes

MONTRÉAL, le 2 mai /CNW Telbec/ - Un an après avoir lancé Défi Montréal, une initiative qui vise à favoriser l'accès à l'emploi aux personnes immigrantes, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, MmeYolande James, est heureuse de dévoiler les projets retenus pour la deuxième vague de Défi Montréal. Au total, 1 M$ sont consacrés à dix nouveaux projets qui mettront plus de 600 personnes immigrantes en mouvement vers l'emploi. «Défi Montréal renforce l'action du Québec en matière d'intégration des nouveaux arrivants et arrivantes et vise à donner une première chance de travail à trois groupes qui font face à des difficultés d'accès à l'emploi : les femmes immigrantes, les Québécoises et les Québécois d'origine maghrébine ainsi que les personnes des minorités visibles. Défi Montréal soutient des actions sur mesure qui répondent à des situations particulières, et ça marche!», a déclaré la ministre Yolande James. Instauré en 2009 par la ministre Yolande James, le succès de Défi Montréal repose sur la mise en commun des efforts des principales organisations socioéconomiques de l'île de Montréal. Tous les partenaires participent à la création de solutions tangibles et durables pour faciliter l'accès à l'emploi des personnes immigrantes : stages en entreprise, accompagnement vers l'emploi, réseautage, mentorat, soutien à l'entrepreneuriat. Parmi les collaborateurs, il y a Emploi-Québec, le Conseil régional des partenaires du marché du travail de Montréal et la Conférence régionale des élus de Montréal. En ce qui concerne les difficultés auxquelles se heurtent les personnes immigrantes en recherche d'emploi, Mme James précise que les études mentionnent le manque d'expérience au Québec et les préjugés auxquels ils doivent faire face. «Ce qui fait le succès des projets de Défi Montréal, c'est qu'ils agissent directement sur ces deux contraintes. Les stages et le mentorat donnent aux participants accès à une première expérience de travail au Québec et la chance de se faire connaître. Nous avons donc remporté notre pari puisque les résultats montrent que les employeurs qui acceptent de découvrir les talents des personnes immigrantes les embauchent». Vague 1 de Défi Montréal : des résultats concrets à la mi-parcours Fière des résultats préliminaires de la première vague de projets, dont certains sont toujours en cours, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Mme Yolande James, a confirmé : «À mi-parcours des projets de la 1re année de Défi Montréal, déjà 300 personnes immigrantes se retrouvent en emploi, en stage ou en formation de mise à niveau. Les actionsde Défi Montréal réussissent à mettre tous ces talents en mouvement vers l'emploi parce qu'elles reposent sur des solutions concrètes et pertinentes». En présence de nombreux partenaires, l'annonce des projets retenus dans le cadre de la nouvelle édition de Défi Montréal s'est déroulée à l'École Polytechnique de Montréal qui, de concert avec l'École des Hautes études commerciales et l'Université de Montréal, réalisera un projet de formation à l'entrepreneuriat à l'intention de professionnels formés dans le domaine du génie. La ministre était également accompagnée de participantes et de participants aux projets lancés en 2009, venus témoigner du soutien précieux qu'ils ont reçu et des emplois qu'ils occupent aujourd'hui.

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e)

Très juste futurquébecois,

  • Habitués
Posté(e)

Bof,

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Nos définitions convergent et nous sommes donc d'accord pour affirmer que la démarche n'est pas populiste.

Quant au coté démagogique :

Je vais ici vous soumettre quelques chiffres et vous inviter à faire une petite analyse ;

Entre 2008 et 2010 , il y a eu un accroissement de 20 % du nombre d'immigrants accueillis par le Québec. La décision d'accroître ce nombre est sous tendue par certaines considérations dont la prépondérante et inavouée est le faible taux de natalité insuffisant à lui seul pour assurer le renouvellement des générations. On peut alors à cette ligne directrice greffer toute une myriade d'arguments ( par exemple sélection des travailleurs qualifiés selon leur domaine de formation ) , mais ce sont là autant de prétextes ne tenant pas la route car les immigrants , après généralement un long parcours, arriveront au Québec pour se voir signifier que leur diplôme ( excepté pour ceux issus de rares pays pour lesquels existe une reconnaissance mutuelle des diplômes ) n'est pas reconnu et devront postuler pour des emplois pour lesquels ils seront sur-qualifiés.

Tout ceci pour dire quoi? Que le Québec accueille cette année 55.000 immigrants, et qu'en moyenne ( selon les statistiques connues ) 85 % d'entre eux s'installent à Montréal, soit un nombre d'environ 46.000 .

Le projet ' Défi Montréal ' a permis l'insertion de 300 immigrants dans le marché de l'emploi ( 0.65 % )

L'objectif pour l'année prochaine est de la faire passer à 600 , soit 1,3 %.

L'objectif est - il atteint?

En concluriez vous tout comme moi, au vu de ces taux, que le projet ' Défi Montréal ' est comme un coup d'épée dans l'eau et que la démarche est démagogique ( destinée à flatter une frange de la population se plaignant du nombre importants d'immigrants arrivant au Québec sachant qu'elle attirera majoritairement , et c'est le revers de la médaille, plus les immigrants issus d'afrique, d'inde et d'asie que ceux d'Europe ou des états unis ou d'Amérique du sud ? ) et que le but du gouvernement , c'est à dire peupler le Québec, est atteint mais à ce prix , quitte à ne pas faire l'unanimité?

Je ne crois pas que nos politiciens soient assez intelligents pour mener une réflexion aussi tordue!:lol:

Ce programme Défi Montréal est un coup de pouce supplémentaire puisqu'il existe déjà des programmes d'aide à l'intégration comme le PRIIME ou Québec-pluriel (voir ICI).

Le programme Défi Montréal ne s'adresse qu'à une frange bien délimitée des immigrants, en conséquence ton résultat de 1,3% n'est absolument pas significatif puisque tu te bases sur le nombre annuel des nouveaux immigrants admis alors que tous n'ont pas besoin d'aide spécifique pour se trouver un premier emploi.

Quelques données intéressantes:

il est possible de dégager quelques constats quant à la participation des immigrants au marché du travail québécois en 2008. Bien qu'ils aient bénéficié d'une plus faible croissance de l'emploi qu'en 2007, la part que les immigrants représentent dans la création nette d'emplois (19,3 %) est toute de même supérieure au poids qu'ils représentent dans l'emploi (11,8 %) et au sein de la population (13,0 %).

Traduction: En 2008, la création d'emploi pour les immigrants a été plus élevée que celle des natifs.

Cependant, malgré une hausse soutenue de l'emploi en 2007 et en 2008, peu importe l'indicateur analysé, les immigrants présentent des niveaux de participation plus faibles au marché du travail.

Cette situation n'est pas unique au Québec. Dans une moindre ampleur, cette dynamique est aussi observée dans les autres provinces canadiennes.

Les principaux constats sont les suivants :

· En 2008, 30 000 emplois (+ 0,8 %) ont été créés au Québec. Le nombre de personnes immigrantes en emplois a progressé de 5 800 (+ 1,3 %).

· Chez les immigrants, la croissance de l'emploi est plus importante chez les hommes que chez les femmes et celles-ci affichent un taux de chômage plus élevé que les hommes. Les deux situations sont à l'inverse de celles notées pour l'ensemble de la population et la population native.

· Le taux d'activité et le taux d'emploi des immigrants augmentent de 0,7 et de 0,2 point de pourcentage en 2008 pour s'établir respectivement à 62,2 % et à 55,3 %, alors que ceux-ci sont demeurés stables dans l'ensemble de la population.

· En 2008, le taux de chômage des immigrants est de 11,1 %, comparativement à 10,5 % en 2007. Néanmoins, le taux de chômage des immigrants reste inférieur à celui de 2006 (12,7 %) et il diminue largement avec l'âge.

· La hausse du taux de chômage enregistrée en 2008 chez les immigrants serait le résultat de la hausse du nombre de ces derniers dans la population active, et ce, malgré une situation économique plus difficile.

· La situation des immigrants sur le marché du travail reste défavorable lorsqu'elle est comparée à la population totale et à la population née au Canada, le taux de chômage des immigrants étant plus élevé et leurs taux d'activité et d'emploi plus faibles.

· En 2008, les emplois créés chez les immigrants vont principalement aux 55 ans et plus. Chez ces derniers, le taux d'activité des immigrants est près de quatre points de pourcentage plus élevé que celui de la population totale et de la population native du même groupe d'âge.

· Parmi les immigrants de 25-54 ans, plus la durée de résidence est longue, plus les taux d'activité et d'emploi sont élevés et plus le taux de chômage est faible. Une différence de 13,5 points de pourcentage sépare le taux d'activité des immigrants de ce groupe d'âge arrivés il y a plus de dix ans de celui des personnes arrivées depuis cinq ans ou moins.

· Dans le même ordre d'idée, le taux de chômage décroît fortement avec le nombre d'années de résidence. En 2008, le taux de chômage des immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins est de 17,4 %, contre 11,6 % chez ceux arrivés il y cinq à dix ans, et 7,6 % pour le groupe arrivé il y a plus de dix ans.

· Les données montrent aussi que les niveaux de participation au marché du travail diffèrent selon les régions d'origine. Ce sont les personnes nées en Europe (3,7 %) et en Asie (3,1 %) qui sont proportionnellement les plus nombreuses sur le marché du travail québécois. De plus, le taux d'emploi est le plus élevé chez les personnes originaires de l'Europe occidentale, tandis qu'il est le plus faible chez les personnes de l'Europe méridionale.

· Un taux de chômage élevé est enregistré chez les immigrants de l'Afrique du Nord (19,4 %) et chez ceux de l'Asie occidentale et centrale (12,3 %). L'une des explications possibles à ces hauts taux de chômage est la part importante que représentent, dans ces groupes, les immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins. En 2008, ce groupe représentait 32,2 % des immigrants de l'Afrique du Nord et 21,4 % de ceux de l'Asie occidentale et centrale. Dans l'ensemble de la population immigrante, les immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins comptaient pour 18,7 %.

· Le fait que les immigrants aient des niveaux de participation plus faibles au marché du travail n'est pas un fait unique au Québec par rapport aux autres provinces. Cependant, le Québec est la province où les écarts du taux d'activité sont les moins prononcés entre les immigrants et la population totale (3,5 points de pourcentage) et entre les immigrants et la population native (4,1 points de pourcentage).

· Par contre, pour le taux de chômage, c'est au Québec que les écarts entre les immigrants et la population totale et la population native sont les plus élevés.

· L'une des explications quant aux écarts importants observés au Québec est la part plus importante que représentent les immigrants nouvellement arrivés parmi l'ensemble des immigrants résidant au Québec.

· En 2008, les immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins comptent pour 18,7 % de l'ensemble de la population immigrante résidant au Québec; les immigrants arrivés récemment sont moins présents sur le marché du travail, notamment en emploi.

· Les différences dans la répartition selon la durée de résidence n'expliquent pas tout. Au cours des dernières années, les pays de provenance des immigrants ont également beaucoup changé. La connaissance du français, la reconnaissance des acquis ou la discrimination pourraient constituer des éléments d'explications supplémentaires, puisque les démarches nécessaires à l'apprentissage du français et à la reconnaissance des acquis, notamment, tendent à retarder l'entrée sur le marché du travail ou la capacité à se trouver un emploi.

Tout est

ICI

Pour conclure vite fait, la mise en place du programme Défi Montréal constitue une réponse logique découlant des observations effectuées sur le terrain. Rien de plus.

Modifié par Madame Bec-Sec
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Nos définitions convergent et nous sommes donc d'accord pour affirmer que la démarche n'est pas populiste.

Quant au coté démagogique :

Je vais ici vous soumettre quelques chiffres et vous inviter à faire une petite analyse ;

Entre 2008 et 2010 , il y a eu un accroissement de 20 % du nombre d'immigrants accueillis par le Québec. La décision d'accroître ce nombre est sous tendue par certaines considérations dont la prépondérante et inavouée est le faible taux de natalité insuffisant à lui seul pour assurer le renouvellement des générations. On peut alors à cette ligne directrice greffer toute une myriade d'arguments ( par exemple sélection des travailleurs qualifiés selon leur domaine de formation ) , mais ce sont là autant de prétextes ne tenant pas la route car les immigrants , après généralement un long parcours, arriveront au Québec pour se voir signifier que leur diplôme ( excepté pour ceux issus de rares pays pour lesquels existe une reconnaissance mutuelle des diplômes ) n'est pas reconnu et devront postuler pour des emplois pour lesquels ils seront sur-qualifiés.

Tout ceci pour dire quoi? Que le Québec accueille cette année 55.000 immigrants, et qu'en moyenne ( selon les statistiques connues ) 85 % d'entre eux s'installent à Montréal, soit un nombre d'environ 46.000 .

Le projet ' Défi Montréal ' a permis l'insertion de 300 immigrants dans le marché de l'emploi ( 0.65 % )

L'objectif pour l'année prochaine est de la faire passer à 600 , soit 1,3 %.

L'objectif est - il atteint?

En concluriez vous tout comme moi, au vu de ces taux, que le projet ' Défi Montréal ' est comme un coup d'épée dans l'eau et que la démarche est démagogique ( destinée à flatter une frange de la population se plaignant du nombre importants d'immigrants arrivant au Québec sachant qu'elle attirera majoritairement , et c'est le revers de la médaille, plus les immigrants issus d'afrique, d'inde et d'asie que ceux d'Europe ou des états unis ou d'Amérique du sud ? ) et que le but du gouvernement , c'est à dire peupler le Québec, est atteint mais à ce prix , quitte à ne pas faire l'unanimité?

Je ne crois pas que nos politiciens soient assez intelligents pour mener une réflexion aussi tordue!:lol:

Ce programme Défi Montréal est un coup de pouce supplémentaire puisqu'il existe déjà des programmes d'aide à l'intégration comme le PRIIME ou Québec-pluriel (voir ICI).

Le programme Défi Montréal ne s'adresse qu'à une frange bien délimitée des immigrants, en conséquence ton résultat de 1,3% n'est absolument pas significatif puisque tu te bases sur le nombre annuel des nouveaux immigrants admis alors que tous n'ont pas besoin d'aide spécifique pour se trouver un premier emploi.

Quelques données intéressantes:

il est possible de dégager quelques constats quant à la participation des immigrants au marché du travail québécois en 2008. Bien qu'ils aient bénéficié d'une plus faible croissance de l'emploi qu'en 2007, la part que les immigrants représentent dans la création nette d'emplois (19,3 %) est toute de même supérieure au poids qu'ils représentent dans l'emploi (11,8 %) et au sein de la population (13,0 %).

Traduction: En 2008, la création d'emploi pour les immigrants a été plus élevée que celle des natifs.

Cependant, malgré une hausse soutenue de l'emploi en 2007 et en 2008, peu importe l'indicateur analysé, les immigrants présentent des niveaux de participation plus faibles au marché du travail.

Cette situation n'est pas unique au Québec. Dans une moindre ampleur, cette dynamique est aussi observée dans les autres provinces canadiennes.

Les principaux constats sont les suivants :

· En 2008, 30 000 emplois (+ 0,8 %) ont été créés au Québec. Le nombre de personnes immigrantes en emplois a progressé de 5 800 (+ 1,3 %).

· Chez les immigrants, la croissance de l'emploi est plus importante chez les hommes que chez les femmes et celles-ci affichent un taux de chômage plus élevé que les hommes. Les deux situations sont à l'inverse de celles notées pour l'ensemble de la population et la population native.

· Le taux d'activité et le taux d'emploi des immigrants augmentent de 0,7 et de 0,2 point de pourcentage en 2008 pour s'établir respectivement à 62,2 % et à 55,3 %, alors que ceux-ci sont demeurés stables dans l'ensemble de la population.

· En 2008, le taux de chômage des immigrants est de 11,1 %, comparativement à 10,5 % en 2007. Néanmoins, le taux de chômage des immigrants reste inférieur à celui de 2006 (12,7 %) et il diminue largement avec l'âge.

· La hausse du taux de chômage enregistrée en 2008 chez les immigrants serait le résultat de la hausse du nombre de ces derniers dans la population active, et ce, malgré une situation économique plus difficile.

· La situation des immigrants sur le marché du travail reste défavorable lorsqu'elle est comparée à la population totale et à la population née au Canada, le taux de chômage des immigrants étant plus élevé et leurs taux d'activité et d'emploi plus faibles.

· En 2008, les emplois créés chez les immigrants vont principalement aux 55 ans et plus. Chez ces derniers, le taux d'activité des immigrants est près de quatre points de pourcentage plus élevé que celui de la population totale et de la population native du même groupe d'âge.

· Parmi les immigrants de 25-54 ans, plus la durée de résidence est longue, plus les taux d'activité et d'emploi sont élevés et plus le taux de chômage est faible. Une différence de 13,5 points de pourcentage sépare le taux d'activité des immigrants de ce groupe d'âge arrivés il y a plus de dix ans de celui des personnes arrivées depuis cinq ans ou moins.

· Dans le même ordre d'idée, le taux de chômage décroît fortement avec le nombre d'années de résidence. En 2008, le taux de chômage des immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins est de 17,4 %, contre 11,6 % chez ceux arrivés il y cinq à dix ans, et 7,6 % pour le groupe arrivé il y a plus de dix ans.

· Les données montrent aussi que les niveaux de participation au marché du travail diffèrent selon les régions d'origine. Ce sont les personnes nées en Europe (3,7 %) et en Asie (3,1 %) qui sont proportionnellement les plus nombreuses sur le marché du travail québécois. De plus, le taux d'emploi est le plus élevé chez les personnes originaires de l'Europe occidentale, tandis qu'il est le plus faible chez les personnes de l'Europe méridionale.

· Un taux de chômage élevé est enregistré chez les immigrants de l'Afrique du Nord (19,4 %) et chez ceux de l'Asie occidentale et centrale (12,3 %). L'une des explications possibles à ces hauts taux de chômage est la part importante que représentent, dans ces groupes, les immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins. En 2008, ce groupe représentait 32,2 % des immigrants de l'Afrique du Nord et 21,4 % de ceux de l'Asie occidentale et centrale. Dans l'ensemble de la population immigrante, les immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins comptaient pour 18,7 %.

· Le fait que les immigrants aient des niveaux de participation plus faibles au marché du travail n'est pas un fait unique au Québec par rapport aux autres provinces. Cependant, le Québec est la province où les écarts du taux d'activité sont les moins prononcés entre les immigrants et la population totale (3,5 points de pourcentage) et entre les immigrants et la population native (4,1 points de pourcentage).

· Par contre, pour le taux de chômage, c'est au Québec que les écarts entre les immigrants et la population totale et la population native sont les plus élevés.

· L'une des explications quant aux écarts importants observés au Québec est la part plus importante que représentent les immigrants nouvellement arrivés parmi l'ensemble des immigrants résidant au Québec.

· En 2008, les immigrants arrivés il y a cinq ans ou moins comptent pour 18,7 % de l'ensemble de la population immigrante résidant au Québec; les immigrants arrivés récemment sont moins présents sur le marché du travail, notamment en emploi.

· Les différences dans la répartition selon la durée de résidence n'expliquent pas tout. Au cours des dernières années, les pays de provenance des immigrants ont également beaucoup changé. La connaissance du français, la reconnaissance des acquis ou la discrimination pourraient constituer des éléments d'explications supplémentaires, puisque les démarches nécessaires à l'apprentissage du français et à la reconnaissance des acquis, notamment, tendent à retarder l'entrée sur le marché du travail ou la capacité à se trouver un emploi.

Tout est

ICI

Pour conclure vite fait, la mise en place du programme Défi Montréal constitue une réponse logique découlant des observations effectuées sur le terrain. Rien de plus.

L'extension des projets existants et non la création de nouveaux projets tambours battants aurait, au vu du nombre d'emplois crées, suffit.

Vous n'êtes, monsieur, pas à la hauteur de juger des causes qui sous tendent les décisions de vos politiciens, aussi tordues puissent - elles être !

L'Irak a bien été envahi pour cause de présence d'armes de destruction massives tout comme les gaz de schiste au Québec ne seront pas exploité sous la pression sournoise des groupes d'intérêt pétroliers.

Ou sinon, par respect aux autres forumistes ne comprenant ni l'arabe, ni la langue Amazigh, je m'abstiendrai de traduire ce message dans ces

langues!

J'espère que les modérateurs vous rappelleront à l'ordre!

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

L'extension des projets existants et non la création de nouveaux projets tambours battants aurait, au vu du nombre d'emplois crées, suffit.

Vous n'êtes, monsieur, pas à la hauteur de juger des causes qui sous tendent les décisions de vos politiciens, aussi tordues puissent elles être !

L'Irak a bien été envahi pour cause de présence d'armes de destruction massives tout comme les gaz de schiste au Québec ne seront pas exploité sous la pression sournoise des groupes d'intérêt pétroliers.

Ou sinon, par respect aux autres forumistes ne comprenant ni l'arabe, ni la langue Amazigh, je m'abstiendrai de traduire ce message dans ces

langues!

J'espère que les modérateurs vous rappelleront à l'ordre!

Bonjour futurquébécois,

Je dois admettre que ta réplique me fait bien rire dans la barbe que je n'ai pas puisque je suis une dame...;)

Plus sérieusement, tu sembles t'arroger le droit de critiquer les programmes de mon gouvernement alors que tu m'interdis de donner mon opinion, qui plus est, tu me déclares inapte à comprendre les tenants et les aboutissants de la gestion de mon gouvernement.

Pourquoi mon analyse serait moins valable que la tienne? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de la donner?

En l'espèce, je crois bien que tu mérites plus que moi un rappel à l'ordre....-_-

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)

Futurquébécois,

Vous avez signalé le message de Kobico comme étant rédigé dans une langue étrangère.

Je suppose que vous avez malheureusement un problème d'affichage car je le lis en français....:unknw:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Futurquébécois,

Vous avez signalé le message de Kobico comme étant rédigé dans une langue étrangère.

Je suppose que vous avez malheureusement un problème d'affichage car je le lis en français....:unknw:

Tout est rentré dans l'ordre, le message ayant rapidement et bizarement disparu après l'avertissement ... sleep.gif

Modifié par futurquébecois
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

L'extension des projets existants et non la création de nouveaux projets tambours battants aurait, au vu du nombre d'emplois crées, suffit.

Vous n'êtes, monsieur, pas à la hauteur de juger des causes qui sous tendent les décisions de vos politiciens, aussi tordues puissent elles être !

L'Irak a bien été envahi pour cause de présence d'armes de destruction massives tout comme les gaz de schiste au Québec ne seront pas exploité sous la pression sournoise des groupes d'intérêt pétroliers.

Ou sinon, par respect aux autres forumistes ne comprenant ni l'arabe, ni la langue Amazigh, je m'abstiendrai de traduire ce message dans ces

langues!

J'espère que les modérateurs vous rappelleront à l'ordre!

Bonjour futurquébécois,

Je dois admettre que ta réplique me fait bien rire dans la barbe que je n'ai pas puisque je suis une dame...;)

Plus sérieusement, tu sembles t'arroger le droit de critiquer les programmes de mon gouvernement alors que tu m'interdis de donner mon opinion, qui plus est, tu me déclares inapte à comprendre les tenants et les aboutissants de la gestion de mon gouvernement.

Pourquoi mon analyse serait moins valable que la tienne? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de la donner?

En l'espèce, je crois bien que tu mérites plus que moi un rappel à l'ordre....-_-

Ah bon !?

1 / Le rappel à l'ordre auquel vous auriez dû avoir droit concerne la traduction de votre texte en hébreu que vous avez ici publiée . La célérité dont vous avez fait preuve pour l'éffacer ( du haut de votre expérience au vu des 2200 messages à votre actif ) aura malheureusement échappé au modérateur, mais reconnaissez que ce n'est ni courageux ni honnête de votre part de procéder de la sorte !!! blush.gif.

2/ Le rappel à l'ordre auquel j'aurais, selon vous, droit serait dû au fait que j'initie un débat contradictoire ! s'il vous plait qu'il en soit ainsi, alors faites ...

Votre analyse est aussi valable que la mienne et aucun de nous deux ne peut s'évertuer de détenir la vérité.

Cependant, je vous citerais :

Je ne crois pas que nos politiciens soient assez intelligents pour mener une réflexion aussi tordue!:lol:

Evitez d'effectuer des jugements moqueurs de la sorte vu ce qui a été dit un peu plus haut et surtout, ne vous offusquez pas ( ohmy.gif ) de recevoir des réponses de la même nature que les citations les ayant engendrées ! wink.gif

N.B. : Puisque ça vous tient à coeur, et pour éviter la confusion, indiquez dans votre statut que vous êtes Québecoise...

Très respectueusement.

Modifié par futurquébecois
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement