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bilinguisme


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Ptite chouet, historiquement, au Québec, au 20è siècle, les nouveaux arrivants s'intégraient plutôt à la communauté anglophone car ils voulaient être pareils que les Nord-Américains. Certains de ces immigrants disent que c'est parce qu'ils étaient rejetés par les francophones. C'est un long débat. Quoiqu'il en soit, si les enfants des immigrants avaient la possibilité d'aller à l'école anglaise, les statistiques démographiques le montrent clairement, ils n'apprendraient jamais le français. Tu verras souvent des petits immigrants d'origines diverses parler anglais à leurs parents plutôt que de parler leur langue "maternelle" (je vois tout le temps ça à Ottawa). Au Qc, à Gatineau et à Mtl, j'ai vu plusieurs fois des membres de la communauté arabe (sépharade, donc francophone) parler anglais à leurs enfants. Même pas arabe, non, anglais!!! huh.gif J'ai des amies françaises qui ont vécu aux US et qui au bout de quelques années étaient surprises de constater que leurs enfants ne souhaitaient plus que leur parler anglais. Mon boss actuel a vécu trois ans en Angleterre, et au bout de six mois, son fils pré-adolescent lui a annoncé qu'il ne parlerait plus français. Au retour il a dû tout ré-apprendre.

Statistiquement il est prouvé qu'en contact avec l'anglais, il est inévitable que les immigrants s'intégreront à la communauté anglophone plutôt qu'à la communauté francophone. Voilà. wink.gif

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Au Québec, vous n'aurez pas le droit d'envoyer vos enfants dans une école publique anglophone. C'est la loi. C'est tout.

Vos enfants vont donc aller dans une école francophone, et vont faire l'apprentissage de l'anglais en tant que matière scolaire (3-4 heures/semaine).

Lorsqu'ils auront 10-15 ans, vous pourrez envoyer vos enfants dans des camps d'immersion anglaise, ou dans des échanges scolaires pan-canadiens (il y a tout plein de programmes nationaux). Ainsi ils parleront très bien anglais.

Ils ne seront peut-être pas parfairement bilingue (mais qui l'est?), mais ils vont se très bien débrouiller et n'auront aucune difficulté à se trouver un emploi au Québec.

Comme beaucoup l'ont souligné, il suffit de pouvoir converser en anglais, peu importe l'accent, pour être embauché dans un job "bilingue". Pas besoin de réciter Shakespeare avec l'inflexion british !!! wink.gif Sauf bien entendu dans des emplois où la parfaite maîtrise de la langue est nécessaire (milieu juridique anglophone, relations publiques internationales, milieu politique ou diplomatique, etc).

-Hugo

PS: L'espagnol ou une autre troisième langue, c'est très bien vu dans un CV au Canada. Tout le contraire aux USA, où ils vont penser que si vous parlez espagnol c'est que vous êtes un méchant immigrant latino-mexico-ricain qui envahit leur glorieuse culture.

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Tous les immigrants ne sont pas Français.....Or avant la loi 101 obligeant les enfants d'immigrants à aller à l'école française, 90% allaient à l'école anglaise, à cause de la proximité des USA surtout.....

Nous avons ainsi perdu des générations de petits Italiens, Espagnols etc qui s'anglicisaient, faisant chuter le taux de Francophones au Québec.

Les experts avaient calculé qu'autour de 2050, Montréal serait redevenue une ville Anglophone.....et si on perd Montréal, adieu la province...

La loi 101 est venue rétablir un peu tout çà, et seul les enfants dont un des parents a fait son cours en Anglais au Canada( ce qu'on appelle, la clause Canada) peuvent fréquenter l'école anglaise au Québec.

Par conte au CÉGEP et à l'Université, les jeunes peuvent étudier en Français ou en Anglais.

Si tu as d'autres questions, çà me fera plaisir de te répondre

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merci JayJay pour ces explications.

je ne savais pas du tout que ça se passait comme ça, et ça m'étonne beaucoup. Je trouve ça très bizarre de "refuser" sa langue maternelle.

Personnellement, même si ce n'est pas notre première motivation, nous considérons qu'à Montréal nos enfants baignerons dans cette double culture et aurons donc la chance de parler beaucoup plus tôt et mieux que nous l'anglais et l'apprendrons certainement plus facilement et plus naturellement que nous en France (tout ça lié à l'environnement comme vous l'expliquiez tous plus haut), mais en aucun cas, j'ai l'intention que l'anglais deviennent leur première langue et nous ferons tout pour qu'ils soient fiers de leur langue maternelle et de leurs origines. Comment feraient-ils sinon pour parler à la famille restée en France ? Mais bon tout ça c'est encore une question de mentalité.

Je comprends mieux maintenant les restrictions pour les écoles anglophones.

En tout cas merci pour ces précisions JayJay et félicitations pour ta job. Je suis contente que ça s'arrange enfin pour vous. wink.gif

Ptitechouet tongue.gif

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  • Habitués

Merci pour ta question pertinente Ptitechouet.

M'a essayer d'expliquer, mais c'est pas évident a comprendre sans vivre ici.

Premièrement, comme le dit Epervier, tous les Québécois le moindrement intelligent sont tout a faire d'accord que leurs enfants apprennent l'anglais. C'est un enrichissement personnel immense de parler plusieurs langues et il se trouve que, en Amérique, l'anglais est primordial.

Bon, ceci dit il y a une différence entre apprendre l'anglais et devenir anglophone. Et c'est la le problême. Les anglophones du Québec évoluent dans la culture dominante anglo/américaine. La plupart n'en ont rien a cirer de la culture Québécoise...et la plupart ne savent même pas qu'elle existe.

Il s'agit ici d'un point important. Je penses pouvoir affirmer que plus de 75% des anglophones du Québec ne savent pas qui est Robert Charlebois, Lynda Lemay ou Denys Arcand. Ils connaissent Céline Dion par exemple...parce qu'elle chante en anglais.

Donc, la population majoritairement francophone du Québec n'encouragera certainement pas les immigrants a aller grossir le rang des anglophones.

C'est pourquoi il y a des lois qui régissent l'accession a l'école anglaise au Québec.

Ainsi vous ne POURREZ PAS envoyer vos enfants a l'école publique anglaise.

Vous pourriez les envoyer a l'école privé anglaise. Très peu de gens le font parce que c'est assez couteux, mais surtout parce que, comme je le disais plus tôt, s'ils sont le moindrement ouvert, ils l'apprendront suffisamment par les divers médias.

A+

jimmy

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Bonjour.. moi je dirais juste qu' un grand pourcentage de la population n' est pas seulement bilingue si non trilingue et plus..

dans mon cas sans mon espagnol je dirais que j aurais la misere comme je vois pour les autres filles du bureau..

je travaille dans un clinique de gyneco.. et croyez moi.. en a d immigrantes enceinte hehehe..

et c est tres necesaire parler le plus de langues qu on puisse aprendre.. smile.gif faut pas se limiter, mais faut tjrs respecter que le francais reste la premiere langue au quebec.

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Salut la gang,

En région, être bilingue, ça veut dire être capable de dire yes et no.

T'as oublié Toaster ! "Yes, no, toaster". laugh.gif

Que dire de plus, tout a été dit, et clairement dit.

Une remarque quant au possible rejet du français par un enfant francophone qui devient anglophone, j'ai ma petite explication, qui vaut ce qu'elle vaut. wink.gif

L'anglais est assez facile à maîtriser en quelques mois, contrairement au français.

Dans le même temps, on ne sait pas faire 2 phrases en français sans faire de fautes. Les enfants, qui sont de vraies éponges du langage parlé, s'ils sont immergés en milieu anglophone (Toronto par exemple), préféreront rapidement l'anglais et l'assimilation les guettera. À vous, les parents, de parler français à la maison, sinon, bye bye le français !

Redflag

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Bonjour,

Apprendre l'anglais au Québec c'est pas comme en France. Les enfants sont baignés dans cette culture à la télé, radio et les livres et cassettes, DVD sont accessibles ainsi que les journaux. Même pour les adultes, pour ceux qui veulent pratiquer leur anglais, on peut écouter les nouvelles en anglais ou s'abonner à The Gazette pour améliorer son anglais. Aussi, allez voir au cinéma les versions originales anglaises, peut-être que vous en perdrez des bouts les premiers films mais à force ça rentre. L'anglais à l'école au Québec est un bon départ , le reste se fait selon l'environnement et la volonté de la personne... et ce n'est difficile au Québec de se mettre dans une situation où on a à utiliser l'anglais. Mais faut y aller, il ne faut pas être timide, personne ne vous jugera sur votre accent ou vos difficultés, c'est normal.

Laurence

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Disons qu'il y a une autre façon de comprendre rapidement la situation :

Quand une conversation semble laborieuse avec un non francophone qui cherche ses mots et qui a du mal, ma réaction naturelle, pour aider et détendre l'autre, était (et est encore de temps en temps) de passer en anglais si ça arrange les gens... Je trouve ça juste sympatique et poli car ça me pose pas de problème à moi de toute façon ...

et bien ici c'est simplement souvent vu :

comme de la traitrise par les québécois francophones

comme du mépris par l'anglophone qui voulait justement essayer de pratiquer...

biggrin.gif

Bref, il faut apprendre patiemment à supporter les conversations laborieuses smile.gif

Au début aussi, il est tentant de passer en anglais lorsque l'on a du mal avec l'accent québécois (ça m'est arrivé de me dire, "mon dieu, c'est-tu gênant, je suis francophone, mon interlocuteur aussi, et il sait que je suis francophone, et on se comprend pas! Super gênant de faire répéter plus de 3 fois, merci!...) ... et bien c'est une mauvaise idée smile.gif... Il faut juste patiemment apprendre à s'y faire car avoir recours à l'anglais, c'est pire, voir dangereux tongue.gif

Il faut pas aussi oublier quelque chose qu'on a tendance à croire depuis l'extérieur: tous les québécois francophones ne parlent pas anglais, loin de là. L'accent général des francophones d'ici impressionne quand ils parlent anglais car, c'est généralement ça le blocage des français le plus souvent... Pour la langue (vocabulaire, grammaire, syntaxe, etc.) on est souvent meilleur wink.gif

Ce qu'on appelle bien parler une langue ici et en Europe est totalement différent.. .Comme dans beaucoup de dommaine, ici la tendance est à l'efficacité, au côté pratique, bref, il faut réussir à se faire comprendre même si c'est pas élégamment... Quand on vient d'Europe, on n'est pas habitué à ça, on vient d'un monde très académique, etc... D'où un petit clash...

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Je veux rester calme, alors je ne dirai qu'une toute petite chose : si, en région, si tu veux un bon boulot, ou au moins un bon CHOIX de boulot, il faut parler nettement mieux l'anglais que yes et no et toaster, en tous cas pour des jobs administratifs comme service clientèle, assurance qualité, service achats, recherche et développement, réception, département ventes, secretariat général, comptabilité, un moindrement ressources humaines mais c'est ben utile, ma foué !

Bye !

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Boujour à tous,

j'ai une nouvelle question qui me travaille par rapport à cette histoire de bien parler anglais pour avoir une meilleure job :

si il faut surtout parler anglais dans son travail, ça veut donc dire que c'est un vocabulaire spécifique au travail qu'on va nous demander, or comment est-ce qu'on acquiert ce vocabulaire ?

après mon bac, je suis partie passer un an en Angleterre ce qui je pense devrait m'aider pour affronter les situations en anglais dans la vie de tous les jours, même si je n'ai pas vraiment pratiqué depuis plus de cinq ans (je suis allée aux Pays-Bas ce week-end et je ne parle pas un mot de néerlandais et je n'ai eu aucune difficulté à me faire comprendre en anglais, donc de ce côté ça va.) mais par contre, je ne sais pas du tout ce que ça donne dans un univers de travail... Je pense qu'il me manque plein de vocabulaire sad.gif

je bosse depuis neuf mois dans une entreprise où l'anglais était soi-disant indispensable. Or depuis que je suis là, si j'ai parlé dix fois en anglais c'est un maximum. Je comptais sur ce travail pour développer mon vocabulaire, mais il va falloir que je trouve autre chose.

Comment avez-vous fait ? Est-ce qu'on est complètement perdu au début ou bien est-ce que ça vient vite ? Est-ce que d'autres ont connu ce problème ?

Merci d'avance

Ptitechouet tongue.gif

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Bon je travaille à Paris (plus pour très longtemps, hein ?!!) mais pour un magazine anglais.

Donc là forcément quand je dis ça , tout le monde me répond "ben t'es bilingue alors ???"

Et bien non, je ne me considère pas comme bilingue.

Faut pas vous cacher qu'il faut un bon niveau, et que j'ai eu 3 entretiens en anglais (dont un au téléphone).

Mais je ne suis pas bilingue, et mon boss, une fois que j'ai eu le poste m'a dit :

"bon, t'inquiètes pas, ton anglais va vite s'améliorer et il ne faut pas que tu ais peur de faire des fautes, on s'en fiche, et puis l'essentiel s'est d'avoir confiance en soi".

ça fait maintenant un an que j'y suis et j'ai fais de gros progrès et surtout je n'ai vraiment plus peur de faire des fautes.

En conclusion j'ai compris un truc : les anglophones ne sont pas extrèmement exigeant sur le niveau de l'anglais. Ils savent que qq1 qui a un bon anglais opérationnel, fera très vite des progrès.

Le tout s'est d'avoir confiance en soi et se sentir à l'aise.

Bon lorque je chercherai du travail au Canada, je pense que j'aurai une vision différente du niveau d'anglais à avoir huh.gif

Sophie

Sophie

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  • Habitués

si, en région, si tu veux un bon boulot, ou au moins un bon CHOIX de boulot, il faut parler nettement mieux l'anglais que yes et no et toaster

D'accord, je l'admets, j'ai été un peu de mauvaise foi sur ce coup-là... tongue.gif Je suis traumatisée par mon expérience outaouaise, où c'est la 1è fois que je me fais dire que mon anglais n'est pas assez bon huh.gif (cela dit d'autres anglophones à qui j'ai raconté ça étaient sceptiques). Mais toi tu es en Estrie, Monika, c'est un peu différent, et ça ressemble un peu plus à l'Outaouais sur ce point-là, càd que l'anglais est une nécessité - mais sur la Côte-Nord, la Gaspésie et au Lac, c'est plutôt bof bof - évidemment, ça dépend, ceux qui travaillent dans le milieu hospitalier doivent avoir des bases (ma mère était LA seule infirmière bilingue dans son hôpital) et ceux qui bossent pour des compagnies américaines aussi (type Iron Ore ou Alcoa, etc.). Ce que je veux dire, et je le réalise seulement maintenant, c'est que les anglophones du Québec sont très, très compréhensifs à l'égard des francophones qui essaient de parler anglais. C'est pour ça qu'il ne faut pas trop capoter sur la notion de bilinguisme parfait dans le reste du Québec. Je n'ai jamais jamais jamais ressenti de mépris ou d'impatience, ce qui rend l'apprentissage plus aisé, je trouve. Ici, si j'ai le malheur de chercher un mot 3 secondes (hier je cherchais le mot pour "scie sauteuse"), je sens qu'il y a un certain agacement. Si j'ose dire le mot en français, personne ne comprend (et les gens nous en veulent...). En tout cas dans mon milieu de travail actuel. C'est vraiment spécial, je n'avais jamais connu ça. Nous sommes deux francophones au bureau et si nous avons le malheur de nous adresser l'un à l'autre en français en présence des autres, on sent que les autres sont inconfortables (ils le disent parfois carrément, ou quittent la pièce carrément)... et donc on finit par switcher à l'anglais. Vive Ottawa. dry.gif (je suis sûre que ce ne sont pas tous les milieux à Ottawa qui sont comme ça, cela dit, mais un sondage récent montre que la majorité des fonctionnaires francophones se plaignent qu'ils sont désavantagés et sentent qu'ils ont intérêt à ne pas trop parler français).

Autrement je suis assez d'accord avec la description de FrenchPeg. A mon bureau à Paris nous avons eu bcp de patience avec les Américains qui nous parlaient français... et ça a payé. C'est incroyable les progrès qu'ils ont faits!

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  • Habitués

pour moi, être bilingue, ce n'est pas forcément connaître TOUS les mots de la langue anglaise car je pars du principe que je ne connais déjà pas tous les mots de la langue française (termes juridiques, médicaux, qu'on me demande de parler des pièces d'un moteur d'avion ou de voiture et je serai bien embêtée..). A mon avis c'est réussir à parler "comme un anglais" dans la vie courante.

Pour moi, le bilinguisme, c'est la facilité de converser, d'écrire, de lire bref de comprendre et de se faire comprendre par tous les moyens de communication dans un langue étrangère. Si je ne connais pas un terme précis, j'ai suffisamment d'aisance dans la langue et de vocabulaire pour expliquer le terme que je veux employer (genre "c'est le truc qui permet de faire ca") et la personne me dira "c'est CA que tu veux dire!!!"

Mais bon, je verrai bien comment les québécois jugeront mon anglais une fois sur place

Lizzie

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  • Habitués

Je me suis acheté un fabuleux dictionnaire visuel qui contient 4 ou 5 langues (le dico est d'une maison d'édition québécoise) et justement, mon fils est en train d'apprendre les différentes pièces de l'avion en français et en anglais... laugh.gif Je vous conseille vivement cet achat, c'est très très utile!!!

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Ptitechouet,

Je te rassure : même les VRAIS bilingues doivent apprendre le vocabulaire quand ils/elels changent de boîte ! Chaque produit, chaque entreprise a son trésor personnel de mots et expressions que tu ne peux pas apprendre à l'école traditionnelle mais seulement à l'école de la VIE.

Alors je reprends ce qui a été dit plus haut : fonce et aies confiance !

Amicalement

Monika

qui travaille dans une boîte qui fabrique des bouchons en plastique et la majorité des clients = reste du Canada et USA DONC ici tout le modne doit savoir parler l'anglais, mais tout le monde (sauf moé, allophone et 2 Québécois anglo sur 150 employés ...) est francophone.

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  • Habitués

Bon, étant une "régionale", je viens donner mon petit avis :

ici, au Lac, c'est certain que je n'ai pas entendu beaucoup de gens parler anglais, par contre détrompez-vous !! Beaucoup de gens ont un bon anglais fonctionnel et surtout ils le comprennent très bien.

D'ailleurs, ici à Chicoutimi, nous avons la base aérienne de Bagotville où il y a beaucoup de canadiens anglophones. Dites vous bien qu'à plusieurs reprises, on m'a demandé du fromage en anglais blink.gif Bon, je me suis pas trop mal sortie laugh.gif

Donc, oui, Jay-jay, t'as un peu exagéré tongue.gif le yes, no, c'est surement révolu ça !! Les jeunes ici sont pas mal bilingues, les plus anciens surement moins, mais ça ne les empêche pas de bien understand l'anglais !!!

Et oui aussi, dans les métiers de secrétariat, import-export, on demande du bilinguisme. D'ailleurs ici, on a de grosses sociétés (Alcan, Abitibi cons., etc...) et l'anglais est demandé.

Donc, oui, le Québec est francophone, mais oui, être bilingue est pratiquement indispensable pour certains emplois !!!

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Lorsqu'il est question de vocabulaire propre à un métiers, il est effectivement rare d'en connaître tous les termes et ce indépendamment de la langue pratiquée.

N'avez-vous pas constaté qu'à chaque changement de job on doit apprendre de nouveaux termes, propres à la boîte pour laquelle on travaille ? On le fait naturellement parcque c'est dans notre langue maternelle, mais on le fait.

Je ne crois pas qu'il faille s'inquiétéer outre mesure après tout ce qui a pu nous être dit ici. On y arrivera, même en anglais. Avec le temps...

Mimiz

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je suis bien d'accord avec le fait que ce qu'on demande le plus en général, ce n'est pas vraiment un "niveau" d'anglais, mais plutôt des capacités....soit comprendre et se faire comprendre, du moins pour les situations courantes.

pour ce qui est du milieu professionnel, quel qu'il soit, on se rend compte rapidement qu'on emploie à son travail un peu toujours le même vocabulaire, donc avec une base correcte, on se rend compte qu on devient tres vite operationnel.

à montréal, je travaillais dans un milieu anglophone, avec un personnel 50/50 anglo ou francophone...mais la langue principale pour le boulot était l'anglais. j'avais un bon niveau d'anglais à la base, mais je ne le pratiquais plus en france depuis des années....et j'ai été surprise de voir à quelle vitesse j'ai été capable de progresser et de trvailler efficacement en utilisant l'anglais.

par contre, pour des conversations plus importantes, hors vocabulaire particulier de milieu pro, j'avais un peu plus de réticences, plus de mal à saisir certaines nuances, ou humour ce genre de chose...et plus de mal à m'exprimer de la même façon...

mais bon on s'en sort quand même avec qq efforts...

et il est vrai aussi que venant d'europe, on ne se sent pas aussi performant en langues etrangères, et on manque parfois de confiance en soi pour se lancer malgré nos lacunes...

au travail, j'ai souvent rencontré des anglophones qui n'étaient pas capables de transmettre de l'info en français...bcp de mal à se faire comprendre, et ils switchent immediatement à l'anglais par facilité....ça réajuste pas mal de choses, quand on n'a pas assez confiance en son niveau d'anglais!!!

finalement avec un peu de temps et qq efforts d'immersion (radio, tv, cine anglophone...) on peut rapidement progresser.

en tout cas je trouve que c'est une grande richesse de pouvoir pratiquer réellement 2 langues dans la vie de tous les jours...ça existe dans peu de pays finalement.

donc...pas de flip inutile avec ça....

go for it!!!

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