Zogu

Évolution convergente... Dans des conditions climatiques semblables, et avec des matériaux semblables, les humains vont trouver des solutions similaires Que ce soit dans le nord du Japon, en Scandinavie ou au Québec. Il y a quelques solutions similaires (pente des toits, pignons, usage généralisé du bois, etc.) Il y a la question des matériaux disponibles: beaucoup de bois disponible, et pas possible de faire de la taille de pierre pendant toute l'année... donc on construit en bois. Le crépi résiste mal aux intempéries nordiques; pas de problème, on utilise les lattes de bois, la brique cuite d'argile (ou de grès) ou la pierre des champs. Sur la rive-nord, la brique beige était très utilisée car on trouvait du grès. Il y avait une fabrique de briques de grès à Mascouche. Puisqu'il s'agit d'une brique peu durable, il n'en reste pas beaucoup de traces aujourd'hui. Sur la rive-sud, il y avait plus de dépôts d'argile. Facile de fabriquer de la brique rouge. Chez les cultivateurs québécois, on utilisait la "pierre des champs" pour les murs de maison et les murets, c'est à dire la pierre qui enlève des champs avant les labours. C'est en général de grosses pierres très rondes... que le gel-dégel a fait percoler vers la surface des champs. À chaque printemps: la corvée de pierres! Les toits de tuiles traditionnels n'aiment vraiment pas la neige. Des gens ont essayé au Québec; c'est très coûteux à entretenir. Pour des raisons économiques, donc, on utilise beaucoup de bardeaux noir (goudron et abrasif), appelés familièrement "bardeau d'asphalte". Quant aux maisons très colorées... ce sont surtout dans les régions côtières qu'on les trouve. Par exemple, l'Est du Québec (Charlevoix, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Côte-Nord). Mon hypothèse, c'est que les pêcheurs ou les navigateurs veulent voir leur maison au loin. Alors rien de mieux que de la peindre en rouge, en jaune ou en bleu royal! On ne dira pas que nos grands-parents manquaient de style! Et les volets? Mystère. Voici une hypothèse: Les volets, c'est bien dans les petites villes densément peuplées... par exemple, les villes qui ont des rues très étroites datant du Moyen-Âge... ça permet d'assurer l'intimité... par contre, par icitte, on n'en avait pas vraiment besoin autrefois...

Attention, si tu immigres avec ton mec, tu devras le déclarer à la douane et payer des frais pour l'importation de substances dangereuses. En effet, la manutention des MF est régie par des règles strictes, à cause des risques pour la population.

Hélas, il y a eu ces dernières années plusieurs cas très médiatisés de refus pour cause d'enfant trisomique ou autistique. Et aussi dans des cas de paralysie cérébrale. C'est très inhumain tout cela. L'argument que l'enfant serait une charge pour la société ne tient pas; après tout, ce n'est pas l'enfant seul qui immigre mais bien une famille complète. S'il s'agissait d'une maladie contagieuse je pourrais comprendre... mais pour un enfant "spécial" et sa famille, la porte de notre pays devrait être grande ouverte. Réf: http://www.vigile.net/04-12/immigration.html PS: Par contre, du côté de l'autisme et de la paralysie cérébrale, le Québec est l'endroit en Amérique du Nord où les services et les soins sont les moins bien développés. Cela devrait faire réfléchir les parents. Du côté de la trisomie, il semble y avoir quelques petites associations au Québec. A vous de faire vos recherches. http://www.aetmis.gouv.qc.ca/fr/mod.php?mo...405&page_id=101

J'ai été enfant au Québec. Ça me donne le droit à une opinion sur le sujet au moins autant qu'à toi. C'est bien toute cette belle description très valorisante pour les Français et infantilisante pour les Québécois. Sauf que ton enfant est au Québec, et qu'il devra faire ses études dans le système québécois.

Correction: "...pour avoir "sauté une année"."

Franchement. J'ai sorti cet exemple de FICTION pour montrer comment les opinions EXTÉRIEURES peuvent être biaisées et choquantes. J'ai même mis le paragraphe entre guillemets et je l'ai fait précéder par ces mots: "Ou encore, pour pasticher" Évidemment, le dernier paragraphe de mon message précédent est un ramassis de niaiseries. Je voulais illustrer comment une personne mal informée peut tenir des propos complètement déconnectés à propos de la politique locale. Si cela vaut pour les immigrants qui lorgnent vers le Québec, ça vaut aussi pour ceux qui regardent en direction de la France ou d'ailleurs. On n'a aucune idée de la température de l'eau tant qu'on a pas mis les pieds dedans.

(Ah d'accord, tout s'explique donc. C'est certain que si votre enfant est supérieur aux autres, il mérite un traitement de faveur.) Je m'ennuyais beaucoup en classe au primaire, et je ne crois pas être un exemple très probant d'échec scolaire. Par contre, j'ai connu des enfants qui ont vécu bien des échecs et des frustrations après pour avoir été "sauté une année". La maturité est un concept bien relatif. Je crois que ces histoires de dérogation ont plus à voir avec l'égo des parents qu'avec le bien-être de l'enfant.

SIDA On a beau s'étonner des prises de position sur le SIDA, le condom et sur le sexe avant et en dehors du mariage... ou même sur le divorce... ces doctrines ne touchent pas au coeur de l'idéologie chrétienne. L'Église Catholique a beau se prononcer sur ces sujets, on se souviendra que pendant environ 1500 ans, le mariage n'était même pas l'un des sacrement catholiques! C'est dire à quel point les histoires de sexe et de condom sont (à mon avis toujours) un peu en marge de la doctrine de l'Église. L'Église suggère certaines lignes de conduite, mais libre à chacun (et à chaque état) de prendre ses décisions. Après tout, la conception chrétienne de la morale est basée sur le libre choix et sur la possibilité de faire consciemment des erreurs. Action et conséquences. (D'ailleurs, il n'y a qu'aux USA qu'on pousse des hauts cris à propos des histoires de sexe, de condoms, d'éducation sexuelle ou d'avortement. Ce pays a des obsessions morales plutôt envahissantes. Au Canada, tout le monde a des cours d'éducation sexuelle dès l'école primaire et on trouve des condoms un peu partout... machines distributrices, dépanneurs, pharmacies, etc.) Je vous rappelle que l'Afrique est un continent que le Pape ne rejoint pas beaucoup; la plupart des africains sont "hors de sa juridiction". Sur le "continent-SIDA", on retrouve: - 270 millions de musulmans - 130 millions d'animistes - 100 millions de catholiques - 83 millions de protestants Les pays les plus touchés par l'épidémie de SIDA sont surtout à populations animistes et musulmanes. S'il y avait un travail d'enseignement moral et de prévention à faire, c'est au niveau de ces communautés religieuses que les efforts devraient porter. Le problème du SIDA n'a pas de lien direct avec la religion; on n'attrape pas le SIDA parce qu'on prie tel ou tel dieu. Cependant, les autorités religieuses peuvent faire partie de la solution, en utilisant leur influence de manière responsable. http://www.blackmovie.ch/bm02_html/programme02/afrrel.html Bref... S'il y avait une grave épidémie de SIDA en Amérique du Sud ou en Italie, on serait en droit d'accuser l'Église Catholique de complicité, voir de meurtre. Mais tel n'est pas le cas. L'épidémie est, en général, hors du contrôle de cette Église. Les sphères d'influence Animiste, Musulmane, Chrétienne Orthodoxe, Hindouiste et Chinoise sont -- et de très loin -- les plus touchées. http://www.aidh.org/sante/sida02_chiffres.htm Quand j'étais en voyage en Inde -- pays touché par le SIDA --, j'ai remarqué qu'absolument aucun temple n'offrait de conseils en médecine familiale. Pourtant, ce serait si simple d'inclure cela dans les activités des temples de Lakshmi ou de Ganesh, par exemple. Cela aurait beaucoup de sens. C'est désolant toute cette histoire de mise en garde contre les condoms et le "safe sex"... mais ça n'a pas beaucoup d'effets concrets. Désolé si mon point de vue très pragmatique vous choque. Bref, non seulement l'Église Catholique prêche dans le désert quand elle parle de sexe et de condoms -- puisque les occidentaux ne sont visiblement pas à l'écoute... mais en plus, les Africains qui meurent ne sont pas Catholiques! N'est-ce pas terriblement ironique... THÉOLOGIE A mon humble avis, l'abandon (par l'Église Catholique) de la "théologie de la libération" comme doctrine progressiste -- en Amérique Latine -- a été la moins bonne décision prise au cours des dernières années. C'est, en tout cas, celle qui a eu les effets les plus immédiats et les plus néfastes. Toute une génération de prêtres et d'évêques avaient appliqué une doctrine sociale à saveur chrétienne pour tenter d'améliorer les conditions de vie des paysans et des pauvres. Cela a mené à de grands progrès dans certaines communautés (indiens Quechua, indiens Guarani), qui ont milité (avec tout le poids de l'église) pour se faire restituer leurs terres et leurs droits. Dans d'autres cas, cela a mené à des confrontations ou à la mort de prêtres activistes; on se souvient de l'assassinat du père jésuite Ignacio Illacurias. Ou d'Oscar Roméro: venu en personne au Vatican pour obtenir un soutien officiel dans sa lutte contre les inégalités sociales, il repart les mains vides. Et se fait assassiner un peu plus tard. Un détail important va peut-être vous étonner. Jean-Paul II était généralement POUR la théologie de la libération. C'est le cardinal Ratzinger qui était CONTRE. La position de l'Église est demeurée positive jusqu'en 1986... puis Ratzinger s'est mis à multiplier les publications destinées à saper les efforts socialistes des prêtres sud-américains. Aujourd'hui le mouvement a perdu sa vigueur et les prêtres activistes ne sont plus légion. Les progrès sociaux ont stoppé dans les zones de missionnariat et dans certains cas, il y a eu un recul (paysans de Colombie, paysans de Bolivie et du Pérou, pauvres d'Amérique Centrale). À travers ce dossier théologique, on peut suivre la prise de contrôle croissante de certains cardinaux -- dont Ratzinger -- sur la doctrine de l'église. Jean-Paul II est un modéré, un humaniste... mais il est entouré de cardinaux conservateurs et il a dû les accomoder tout au long de son règne. Ses problèmes de santé, à partir de 1995, ont donné une emprise toujours plus grande à ces conservateurs sur la doctrine du Vatican. Aujourd'hui, il faut espérer très fort que Ratzinger ne mette pas la main sur le saint-siège!!!!! Car sinon, il y aura durcissement, et on pourra oublier définitivement tous les acquis et assouplissements qui ont suivi le concile Vatican II. Alors je vous le dis, si Ratzinger obtient le poste, on pourrait voir: - la mise en oeuvre de politiques sérieuses contre la contraception - un recul des ouvertures sur le mariage inter-confessionnel - la mise en veilleuse du dialogue inter-confessionnel (puisque l'Église n'a qu'une position d'observateur et non de membre dans le Conseil Oecuménique du Canada, par exemple -- et peut le quitter) - un financement accru des organisations hiérarchiques et élitistes comme l'Opus Dei -- au détriment de l'action sociale et des pauvres - un format de messe encore plus barbant (adios les guitares et les prêtres en jeans) On ne devrait pas l'oublier -- la doctrine officielle de l'Église, depuis Vatican II, indique clairement "une option préférentielle pour les pauvres". Reste à voir si Ratzinger (ou tout autre cardinal qui deviendra pape) s'en souviendra! Pour lire un chef-d'oeuvre de philosophie sociale -- et écrite par un théologien, en plus! Je vous recommande chaudement: "Compassion et solidarité" par Gregory Baum, éditions Bellarmin, collection L'essentiel, Montréal, 1992. Tout y passe: lutte des classes, justice sociale, comportement humain et inégalités, explication des concepts moraux tels la justice, la solidarité, la générosité, etc. Un livre qui pourrait vous réconcilier avec la théologie "Il ne suffit plus de faire la charité (...) De nos jours, l'amour du prochain engendre la passion de la justice." FEMMES Évidemment, la question de la femme revient toujours au premier plan. Pourquoi pas de femmes prêtres? Pourquoi pas de femme pape? Pourquoi ignore-t-on encore aujourd'hui la spiritualité de la femme (sauf quand elle s'enferme dans un cloître, ce qui n'est certes pas un progrès). Dans notre société occidentale, on reconnaît depuis quelques centaines d'années que les femmes ont une âme, depuis moins de 200 ans que les femmes sont aussi intelligentes que les hommes, depuis moins de 100 ans qu'elles peuvent voter ou devenir ministre. C'est désolant de voir à quel point les choses bougent lentement. Certains groupes chrétiens acceptent que les femmes puissent devenir pasteure. Et dans l'une des Églises canadiennes, même les homosexuels peuvent devenir pasteurs. Seules les Églises Catholique et Orthodoxe rejettent encore catégoriquement l'idée de donner à la femme un rôle religieux important. J'espère que ça va changer. Mais pour cela, il faudrait que les cardinaux et que le Pape s'entendent sur le sujet -- or, tous les cardinaux sont des hommes. Pour devenir cardinal, il faut avoir été prêtre. Et il n'y a pas de femme prêtre. Le serpent se mord la queue...

Au Québec, le terme moins familier est "babouches"

Comme Elie. Mauvaise expérience = je n'y retournerai pas de sitôt! Ben moi, j'y suis allé une seule fois pendant que j'étais au Cégep. C'était en janvier 1995. Dans notre groupe, il y avait un gars qui était très fatigué (parce qu'il venait de revenir du boulot! il travaillait de soir). Au milieu de la soirée, donc, mon ami s'endort assis sur sa chaise pendant que nous dansons. Quand nous revenons à la table, nous voyons un "gros bras" (employé du bar, "videur") en train d'engueuler mon ami (encore un peu endormi) et de le pousser vers la porte. "Interdit de fermer les yeux"... parce que aussitôt que t'as l'air fatigué, ils supposent que t'es saoûl et bonjour la porte de sortie en 4e vitesse!!!! Résultat: Puisque notre ami s'est fait sortir et qu'il a "résisté" (ils en sont presque venus aux coups), nous avons dû quitter la place à 11h00 du soir, en pleine tempête de neige. Super. Je n'y suis jamais retourné.

Répète après moi: "Je ne dirai plus Quebec City." Bien. Pour les transports vers Gatineau, il faut regarder du côté de Greyhound Canada (qui a racheté Autobus Voyageurs). http://www.greyhound.ca/fr/ Je crois que les départs se font à partir de la Station Centrale (Berri) à Montréal. Si tu veux une solution meilleur marché et plus sympa que l'autobus, tu peux faire affaire avec Allo Stop. C'est une compagnie qui gère le covoiturage sur les longues distances. http://www.allostop.com/

Salut! J'ai habité pendant 15 ans à Mascouche, près de Joliette. C'est dans la belle région de Lanaudière, qui est organisée comme suit: - au sud, des banlieues de Montréal et des champs - au centre, beaucoup d'argiculture et des boisés (dont plusieurs cabanes à sucre) - au nord, des collines boisées et des lacs C'est une belle région à l'économie diversifiée, quoique l'agriculture et le secteur secondaire (manufactures) restent les plus développés. Joliettee st une petite capitale régionale, un peu éloignée de l'action. C'est calme et les gens sont accueillants, quoique les mentalités soient plus "régionales" que dans les grands centres. Il y a quelques restaurants et 1 ou 2 bars dans la ville. Bien que Joliette ait le Cégep, la cathédrale, la cour de justice et les services gouvernementaux régionaux, c'est une ville qui ne fait que 35000 habitants (55000 habitants avec la région immédiate). Mais selon moi, c'est hors de la ville qu'on trouve le meilleur de la région: des villages, des auberges (avec cuisine du terroir), des sports d'hiver et d'été. Et surtout, la possibilité de se baigner dans de belles rivières très propres sans trop se compliquer la vie. Il suffit d'aller au-delà de la zone d'agriculture et les rivières Ouareau et l'Assomption sont d'une propreté exemplaire. J'y vais encore me baigner au moins 1 fois l'an, quand j'en ai l'occasion. L'accès à Joliette est très aisé avec les autoroutes 31, 40, 25 et 640. Il y a aussi la "vieille" route agricole, la 158, qui mène à la soeur de Joliette, Saint-Jérôme, et plus loin à Lachute (près d'Ottawa). Si tu as des questions plus spécifiques, n'hésite pas à les poser.

Si ça fait plus d'un an que vous êtes ici et que vous allez toujours dans les trappes à touristes, c'est pas bon signe......

Na! Celui qui l'dit, celui qui l'est!!!!!

Tu as le choix de villages chouettes: Kamouraska, L'Islet-sur-Mer ou Saint-Roch-des-Aulnaies par exemple. Distances: - environ 3h00 à partir de Matane - environ 3h00 à partir de Montréal Bref, le secteur dit de la "Côte-du-Sud" est à peu près à mi-chemin... Pour bien manger dans l'Est du Québec: http://www.lesbonnestables.com/membres.html Pour trouver une auberge ou un gîte dans la Côte-du-Sud, voici quelques pistes: http://www.giteetaubergedupassant.com/gite...appalaches.html http://www.kamouraska.com/Tourisme/Heberge...php?categorie=3 http://www.kamouraska.com/Tourisme/Heberge...php?categorie=2 http://www.cotedusud.ca/contenu/Hotellerie.cfm http://www.aubergedesglacis.com/

Oui, l'agneau de prés salés est élevé à l'Ile-Verte, à Matane et dans le bout de Gaspé. Bref, où il y a des battures "savoureuses" à marée basse. Mais attention hein k314ten, l'agneau de prés salés coûte 3x le prix normal de l'agneau (qui est déjà pas mal cher au Québec)... Il faut délier les cordons de sa bourse!!! Pour le trouver, c'est pas évident; le mieux c'est d'aller faire ses réserves sur place. C'est ce que font les restaurateurs qui recherchent la fraîcheur et les meilleurs prix. Je sais qu'il y a des points de vente à Montréal, mais franchement, l'agneau a déjà été congelé et transporté sur au moins 500km... et il n'est pas frais de la semaine même... Les endroits que je connais où l'on peut l'acheter frais: L'Ile-Verte, Le Bic (Rivière-Hâtée), Matane, Sainte-Luce/Mont-Joli. L'agneau qui est élevé sur le battures de L'Ile-Verte est amené à Sainte-Luce pour être abattu; il parcourt donc moins de 100km. De Sainte-Luce, la viande prend l'avion ou le camion réfrigéré vers Montréal; ou encore, le bateau vers d'autres destinations. http://www.ileverte.net/agneau.html Note: Les productions de Gaspé et Matane en sont encore au stade "expérimental". Quant à L'Ile-Verte, l'élevage dure depuis au moins 10 ans déjà. Intéressant et simple! Surtout que j'ai acheté de la fleur de sel y'a pas si longtemps...

Saint-Basile-les-BPC?

Je mets l'emphase sur "à saveur particulière" pour te montrer que OUI je sais de quoi je parle; NON je ne dis pas des niaiseries. Le Castellano parlé dans les Amériques diffère beaucoup de celui parlé en Espagne. Il faut avoir voyagé pour saisir le degré souvent incroyable de différence; pas juste dans l'accent et dans la prononciation, mais aussi dans le vocabulaire et parfois même dans la structure de phrase. Oui, tous les peuples l'appellent affectueusement "Castellano", mais il s'agit de saveurs très différentes... J'ai appris à parler Espagnol avec des Mexicains et des Argentins; quand je vais en Espagne, je ne comprends absolument rien, c'est dingue! C'est comme s'il s'agissait d'une autre langue. L'inverse pour ma femme: elle a appris à parler Espagnol à l'université à Salamanca (Espagne), et quand nous sommes en voyage en Amérique Latine, c'est moi qui parle, parce qu'elle est totalement débousselée. Côté linguistique, il y a le même genre de différences qu'entre le Français de France et celui du Québec.

Moi qui croyait que la marionnette de droite représentait Claude Ryan!!!!!

Une question de cordon ombilical?

Ça m'a secoué aussi. Quand il était venu à Montréal, ça avait été toute une fête, et j'étais aux premières loges -- je faisais partie de la délégation de ma commission scolaire (j'avais 10 ou 11 ans à l'époque). La messe des enfants était grandiose. J'étais assis sur le banc d'église, juste sur le bord de l'allée. Quand le pape a commencé à se diriger vers l'arrière de l'église, j'ai compris qu'il allait passer tout près de moi. L'émotion! A chaque allée, il touchait au front d'un enfant ou lui mettait sa petite calotte (c'était drôle)... il serrait des mains... Seulement, quand il était rendu proche de ma rangée, les autres enfants derrière moi ont commencé à vouloirs s'approcher, à se pousser, à grimper sur moi. La catastrophe! J'étouffais, je ne voyais plus que des bras tendus... Puis, le pape (qui a bien vu ce qui se passait) a gentiment poussé les enfants -- pour me sortir de là -- et il m'a donné un p'tit baiser sur le front! Alors vous comprenez que ce pape-là, j'en garde un souvenir très spécial -- celui d'un homme doux, lucide et très humain. On peut aussi se souvenir de Jean-Paul II le pacifiste. Grand défenseur de la justice sociale et politique, il a multiplié les communiqués pour dénoncer la guerre et les inégalités. On peut lui reprocher d'avoir laissé tomber les Sud-Américains du mouvement de Théologie de la Libération (qui a pourtant fait beaucoup), au profit d'un certain conservatisme (support à l'Opus Dei, canonisations rapide de certaines personnalités controversées, prises de position indéfendables sur la contraception)... il n'en demeure pas moins l'une des figures emblématiques du XXe siècle. Bien que je sois aujourd'hui Protestant, je continue d'éprouver un attachement et même une fascination pour ce grand pape qui a aidé son peuple à se sortir de la grande noirceur communiste. La Pologne avait perdu sa fierté au XXe siècle; ce pape lui en a redonné une partie. Ce n'est que justice, direz-vous; eh bien justement, il faut parfois croire à la justice, pas juste aux miracles!

Ma femme a fait ses cours au Goethe Institut à Montréal, sur la rue Sherbrooke Est. Ils y présentent aussi des films et des expositions.

Pour les auberges, je ne te recommande pas Rivière-du-Loup, car c'est une ville moyenne qui n'a qu'un charme moyen. C'est plutôt un endroit pour faire ses courses, pour habiter ou pour travailler. Cherche plutôt du côté de Notre-Dame-Du-Portage (juste 10 km avant Rivière-du-Loup), un très joli village qui a beaucoup de charme et quelques auberges (je peux t'envoyer des références, je connais des gens). Il y a aussi un très bon restaurant d'hôtel, 4 ou 5 étoiles il me semble. Chef français très volubile. Sinon, il y a La Maison de l'Irlandais à Saint-Fabien (40 km après Rivière-du-Loup). Le propriétaire est charmant et l'auberge très jolie (quoique sans vue sur la mer). L'auberge du Mange-Grenouille au Bic (la meilleure auberge de la région, et de loin!; réserver longtemps d'avance.) Vue sur les îles, chambres luxueuses et excellent restaurant (quoique un peu trop cher). Plusieurs auberges dans des coins charmants à Kamouraska, L'Islet-sur-Mer, Saint-Roch des Aulnaies et Cacouna (quoique Cacouna, je connais un peu moins). Il y a un bon restaurant à Saint-Roch (je peux retrouver l'adresse); le soufflé aux fruits de mer et champignons était divin et la vue sur les batture au coucher de soleil, inoubliable. Bonne visite! PS: Évite l'erreur que font certaines personnes qui ne s'arrêtent que dans les grandes villes sur le bord de l'autoroute comme Montmagny et Rivière-du-Loup. Cette région, il faut la découvrir à travers ses villages; après tout, plus de 50% de la population vit dans des villages, par icitte!!!

Et pour compléter l'info de JayJay: http://www.voir.ca/ Magazine culturel très bien garni. Ils ont aussi un calendrier de pratiquement tout ce qui se passe à Montréal et dans les grandes villes du Québec. http://www.voir.ca/musique/spectacles.aspx http://www.voir.ca/artsdelascene/spectacles.aspx http://www.voir.ca/artsvisuels/spectacles.aspx

C'est peut-être pour cela que les immigrants devraient essayer de bien comprendre la situation historique et culturelle avant de lancer des jugements "tranchés"... que les québécois n'apprécieront pas nécessairement... Un peu comme si je débarquais à Lyon et que je commençais à faire la morale à tout le monde dans la rue parce que c'est une région où l'on vote pour Le Pen. Les réactions seraient scandalisées, on me dirait "Ferme ta gueule, tu sais pas de quoi tu parles." On lancerait des gros soupirs, on lèverait les yeux au ciel. Puis, quelques personnes essaieraient de m'expliquer toute la complexité de la situation politique en France. Ou encore, pour pasticher: "En passant, j'ai entendu dire que les Français vont voter contre la Constitution Européenne. Non mais, quel mauvais choix! Ils ne comprennent donc rien. Il ne faut pas se diviser, nous sommes à l'ère des grandes zones, à l'ère des unifications. Ça doit être les nationalistes et socialistes français qui ont foutu le trouble dans l'esprit des gens. Vous manquez une occasion historique de faire preuve de courage, de montrer la voie tout en partageant le pouvoir en Europe. Etc. Etc. C'est normal, vous ne voyez plus rien, vous êtes un peuple qui a trop long d'Histoire. Vous vivez dans le passé. Etc. Etc."